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Sens et Connaissances

Publié le 05/02/2015

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Mes sens, qui se comptent au nombre de cinq, m'avertissent d'un quelconque danger ou d'un atout indispensable à la conservation de ma vie en étant mon contact avec le monde extérieur. Étant le moyen unique d'explorer ce monde, il est pour moi impossible de douter de leur droiture. Cependant, il arrive parfois que ma connaissance sensible soit controversée par une intuition, une perception, ou un son. L'expérience de l'illusion met en doute la valeur de la connaissance par les sens. Pour être sûr de la véracité de ma réflexion et de mes connaissances, je m'abstiendrai de me fier aux miens et je suspendrai mon jugement envers eux. Mais cette décision même n'indique-t-elle pas que l'erreur provient d'un faux jugement, et non des informations sensibles elles-mêmes ? Les sens sont dans un premier temps considérés comme véridiques et même définis comme indissociables de la vérité comme expose Descartes au début de la première mé...

« Descartes montre en effet que ce jugement peut fausser notre connaissance comme il le décrit lorsqu'il voit des personnes dans la rue de son balcon et qu'il fait allusion à des hommes, il perçoit seulement des manteaux et des chapeaux dont il imagine leur sexe mais peut-être se trompe-t-il comme chacun de nous dans ces conditions ! C'est parce que l'esprit additionne son jugement à la perception sensible que l’erreur devient alors possible.

Après notre abstention du jugement que nous a demandé Descartes, on remarque sans problème que l’erreur provient du jugement et non des sens c’est-à-dire que moi seul suis responsable de mon erreur.

Ainsi, les sens nous permettent d’apprendre et donc de posséder des connaissances cependant si ces sens sont indispensables à ces connaissances, il existe une limite sur laquelle chacun d’entre nous se doit de se remettre en question sur le jugement de cette sensation sensible afin de ne pas se tromper.

Dans le cas des sensations sensibles que nous pouvons sentir nous même, il est important de le faire cependant dans le cas d’une connaissance par ouï- dire, nos sens sont amenés à nous transmettre une sensation mais aussi un jugement déjà évalué par un ou plusieurs esprits.

Ceci amène à dire que même les jugements des autres doivent être également réévalués afin de connaître réellement. Pour finir, si les sens sont définis comme indispensable à notre connaissance personnelle, ils sont accompagnés d’une réflexion qui juges ou non cette sensation comme vraie ou fausse.

Mais notre réflexion n’est- elle pas elle-même associée et influencée par nos sens ? 2. »

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