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Un homme libre peut-il obéir ?

Publié le 10/04/2009

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Ce sujet est universel, car à toutes les époques et dans toutes les sociétés, nombreux sont ceux qui ont développé leur propre conception de la liberté ainsi que la position de cette dernière face aux lois. Ces conceptions, sans pour autant être identiques, s'entrecoupent souvent, comme le démontrent la philosophie rousseauiste, le rationalisme et le marxisme, pour ne nommer que ceux dont nous analyserons plus bas le point de vue.    Pour ma part, je considère le point de vue de Rousseau comme étant le reflet fidèle d'une réalité fondamentale de l'existence humaine, pour autant qu'on l'interprète avec certaines nuances. En effet, il est indispensable de préciser certains éléments pour bien comprendre que le paradoxe qui semble émaner de l'idée de Rousseau est en fait créé par la définition populaire de la liberté. Au contraire, lorsque l'on définit la liberté comme étant une réalité sociale et non une absence totale de contrainte, le conflit avec les lois est beaucoup moins catégorique. Il est donc important de faire la différence entre la liberté populaire, dite «absolue«, et la liberté sociale, plus philosophique et, surtout, plus réaliste.    L'autre composante à ressortir du point de vue de Rousseau concerne l'obéissance aux lois. L'être humain, en plus d'être un être essentiellement social, est un animal doué d'intelligence. Il peut donc réfléchir à sa propre vie et ainsi exercer son pouvoir de la rendre meilleure. Or, les lois sont le meilleur moyen qu'il a trouvé pour appliquer ce pouvoir. C'est ce qui explique la prolifération des lois à l'intérieur de notre société moderne, et qui rend indispensable l'élaboration d'un concept d'obéissance éclairée, et non aveugle et inconditionnelle, aux lois.

« L'obéissance dans la jeunesse peut amener à être libre en étant adulte.

En effet en obéissantauparavant j'ai renoncé quelque peu à ma liberté mais maintenant grâce à lui, je suis libre.

En effet l'autoritéparentale à posé des limites, des barrières, ceci a forgé le caractère, nous a rendu plus mature, on saitdélimiter le bien et le mal.

En grandissant l'adulte sera faire cette distinction et respectera la loi.

De plus sansl'autorité parentale, l'adulte est libre de faire ce qu'il veut sans demander l'avis de ses parents.

Il travaillera etgagnera tout seul de l'argent. Mais le travail est-il libérateur ? Le travail est une organisation de la société où les hommes occupentdes fonctions différentes et échangent leur production.

Le travail humain contribue à transformer l'homme toutautant que la nature.

Le travail est pour Hegel un moyen de construire l'histoire et d'accéder à la liberté.

PourNietzsche, il y a plusieurs sortes de travail : le travail contraint, le travail pour l'argent et le travail desintellectuels, artistes… seul ce dernier est un travail libérateur.

Mais si le travail libère l'homme de la nature,certaines formes de travail comme le taylorisme a abouti à réduire le travail des ouvriers ou des actesrépétitifs, aliénants.

Le travail aliéné est quand on se vend et qu'on se rend étranger à soi-même, vendre saforce de travail serait-ce se vendre soi-même ? De plus les grecs voyaient dans le travail une activitédégradante réservée aux esclaves et aux barbares.

Un homme libre ne travaille pas, il a des occupations maispas de taches manuelles. Ainsi en grandissant, l'homme acquière une certaine liberté, puisqu'il n'est plus sous l'autorité desparents, ou encore par exemple du philosophe qui va éduquer l'enfant.

Mais en grandissant celui-ci aura l'art dulangage et sera libre.

De plus l'homme en travaillant va acquérir une certaine autonomie, une liberté mais seratout de même sous l'autorité de la hiérarchie, du patron.

Aussi la question de savoir si le travail en lui-mêmeest libérateur n'est pas résolu puisque celui-ci peut-être d'un coté libérateur, puisqu'il est le seul projetcréateur de l'homme, mais il faut que celui-ci y trouve un épanouissement et non libérateur dans le sens oùl'homme obéis à une hiérarchie, un patron.

Avec l'aliénation du travail, il y a plus de conscience individuellemais une conscience communautaire. Obéir est-ce renoncer à sa liberté ? Tout le monde obéis à quelqu'un à quelque chose, à des personnes, Hegelparle de pouvoir aristocratique.

Ainsi ces personnes n'ont pas de libertés intellectuelles, de liberté de pensée,car le langage permet de construire l'homme, est en étant soumis, celui-ci ne se construit pas, de plus l'hommedoit obéir à des lois, mais en obéissant à celles-ci l'homme peut tout aussi bien garder sa liberté que de laperdre, la garder en y obéissant mais de la perdre dans le sens où il ne peut pas fait ce qu'il veut de ses faitset gestes.

Enfin dans le travail, quand l'homme devient adulte, le travail peut aussi bien être libérateur quealiénant.

Toute la vie est régie par des obligations et des obéissances dans lesquelles ont ne pourra jamais s'endébarrasser.

Pour la grande majorité de la population, la société et ses lois ne sont qu'un ensemble de contraintes, construit dansle but d'écraser la volonté individuelle et de rendre esclaves les individus qui la composent.

Le propre de l'êtrehumain semble être de toujours s'apitoyer sur son sort, quel qu'il soit; mais le propre du philosophe est de réfléchiret de juger si ce même être humain a bien raison de s'apitoyer...

C'est ce qu'a tenté de faire Jean-JacquesRousseau en analysant notre société et les lois auxquelles nous sommes soumis.

Suite à ses réflexions, il est arrivé àdire qu'«obéir aux lois, c'est être libre», citation qui en surpris sûrement plusieurs, puisqu'elle en surprend encorebeaucoup de nos jours. Qui a raison, Jean-Jacques Rousseau ou la conscience populaire? Le point de vue de Rousseau est-il réaliste? Si oui,doit-on y souscrire de manière inconditionnelle? Voilà autant de questions que soulève, par l'entremise de l'idée deRousseau, le sujet de la liberté en regard des lois. Ce sujet est universel, car à toutes les époques et dans toutes les sociétés, nombreux sont ceux qui ont développéleur propre conception de la liberté ainsi que la position de cette dernière face aux lois.

Ces conceptions, sans pourautant être identiques, s'entrecoupent souvent, comme le démontrent la philosophie rousseauiste, le rationalisme etle marxisme, pour ne nommer que ceux dont nous analyserons plus bas le point de vue. Pour ma part, je considère le point de vue de Rousseau comme étant le reflet fidèle d'une réalité fondamentale del'existence humaine, pour autant qu'on l'interprète avec certaines nuances.

En effet, il est indispensable de précisercertains éléments pour bien comprendre que le paradoxe qui semble émaner de l'idée de Rousseau est en fait créé. »

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