68 résultats pour "étoffement"
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Merleau-Ponty, L'OEil et l'Esprit, Gallimard.
96 L'aventure des sens pas d'autre instant pareil à celui-là, et le souvenir, plus tard, en portera le deuil secret. Tous les sens témoignent. La vie respire dans toutes les trans parences, sensible et forte. La flamme et le vent, la blessure froide où la nuit s'installe, la brise lente qui va de la campagne noire au corps tendu. L'attention, dit Malebranche, est comme une prière. On voudrait remonter à la source des ch...
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Incipit d'Aurélien de Louis ARAGON (commentaire)
avancer dans l’histoire. > Présentation des personnages Bérénice : anti-femme aimée ; pas de portrait d’elle. Elle est caractérisée / l’adj « laide » . Elle porte la même étoffe que les autres femmes. Description subjective faite / Aurélien (Nous sommes en focalisation interne. C’est par lui que nous la voyons) nous la décrit de manière très hésitante. Aurélien pers étrange : pas de caractéristique physique ou psychologique. Il a fait la 1 ère G (la 1°) et a été démobilisé « pendant la g...
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Le vent froid de la nuit Julien Gracq
— « Doublée de gel comme... habit de soirée. » — « Un peuple de forêts. » — « Veau verte et dormante », image pour un miroir d'intérieur humain, (ou objets/êtres animés : les os d'un rapide,la sueur sur un miroir). • Nature/narrateur. — La nuit noire doublée de gel, comme en habit de soirée, annonce l'apparition du narrateur en habit de soirée. — Le vent hasardeux annonce « le cyclone des pensées » et la nuit sinistre annonce les « pensées noires ». — La Rivière Morte annonce le revolver et l'ap...
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Vocabulaire:
CHEVRON, substantif masculin.
français (Gaston Esnault) 1966). B.— HÉRALDIQUE. Pièce honorable en forme de V renversé. Chevron abaissé, brisé, couché, renversé, etc. Des armes (...) de sa famille où un « vilain rat » grimpait sur un chevron (FRANÇOIS MAURIAC, La Vie de Jean Racine, 1928, page 9) : Ø 4. Eh! bien donc, nous allons au blason de Gascogne, Qui porte six chevrons, messieurs, d'azur et d'or Joindre un chevron de sang qui lui manquait encor! EDMOND ROSTAND, Cyrano de Bergerac, 1898, IV, 4, page 167. C.— TEXTILES....
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Définition du terme:
COUVRE-, élément préfixe.
protéger l'âme de la poussière " (Attesté dans Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe. siècle en six volumes, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes) couvre-culasse, substantif masculin. " Coiffe en cuir qui protège le mécanisme de la culasse " (Attesté dans Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe. siècle en six volumes, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes) couvre-essieu, substantif masculin. " Pièce servant dans le canon de 75 à réunir l'essieu tubulaire à l'affût " (Confe...
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Dictionnaire en ligne:
EFFILER, verbe.
en coupant chaque mèche en dégradé avec un rasoir ou un ciseau approprié. Remarque : Attesté dans tous les dictionnaires généraux, Dictionnaire de l'Académie Française 1798 et 1932 excepté. 3. CHASSE. Effiler un chien. L'épuiser en le faisant trop courir. On court risque d'effiler ou d'énerver les chiens, quand on les fait chasser trop jeunes ou trop longtemps la première fois (JACQUES-JOSEPH BAUDRILLART. Chasses, 1834). B.— Emploi pronominal à sens passif. 1. [En parlant d'une étoffe] Se défair...
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Définition du terme:
COTON, substantif masculin.
ABBÉ JACQUES DELILLE, L'Énéide, 1804, page 215. — Familier. Brouillard épais : Ø 7. Un moutonnement blanchâtre dévalait les pentes de l'Erdre, bourrait de coton les clairières cernées d'arbres frileux repliés dans leurs branches. HERVÉ BAZIN, Qui j'ose aimer, 1956, pages 137-138. II.— Par métonymie. A.— Étoffe fabriquée à partir du coton. Bas, molleton, flanelle de coton; des draps de coton. Le tissage des cotons (ALPHONSE DE LAMARTINE, Correspondance générale. 1831, page 215 ). — En particu...
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Dictionnaire en ligne:
ÉRAILLÉ2, -ÉE, participe passé et adjectif.
A.— 1. Emploi transitif. Tirer les fils (d'un tissu) en les rompant ou en les distendant Érailler de la soie, du satin (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). — Par extension. Entamer superficiellement la surface de (quelque chose). Synonymes : rayer, érafler. La cange glisse lentement, en éraillant avec bruit ses parois contre la tête des récifs (MAXIME DU CAMP, Le Nil, Egypte et Nubie, 1854, page 123 ). Pencroff n'avait pas appuyé assez vivement, craignant d'érailler le phosphore (JULES...
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aménagement du territoire français
Aménager les territoires urbains en France relève du problème de l’équité, de l’équilibre de l’armature urbaine. Obsession historique et fondamentale : égalité territoriale . Forme d’utopie qui se confronte à l’inégalité urbaine . Jean-François Gravier : Paris et le désert français . Au départ : lutter contre un déséquilibre entre Paris et la province . Sur le plan urbain, cela s’est traduit par la politique des métropoles d‘équilibre . La DATAR a définies des entités urbaines d...
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Dictionnaire en ligne:
DÉSHABILLÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
l'étoffe blonde une tache sombre, comme une mousse marine sous un léger voile d'eau. HENRI DE MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, page 1320. B.— Par métaphore. 1. Manière d'être ou d'agir franche et démunie d'artifices. Synonymes : dépouillement, nudité. Tout le déshabillé franc de ma pensée (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 101 ). Cette nuit, ce fut comme un déshabillé d'âme (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1854, page 144 ). 2. [Plus spécialement en rapport avec l...
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- Il est bien dommage aujourd'hui, Joe, que tu n'aies pas un peu plus profité, quand nous apprenions nos leçons ici,
n'est-ce pas ?
Je redis encore unefoisavec chaleur quec’était undes vilains côtésdelanature humaine. Jeme trompais dans l’application demon raisonnement, maisplustard, lescirconstances m’ontprouvé sajustesse, etjem’éloignai de Biddy, encontinuant d’avancerdanslapetite allée,etBiddy rentra danslamaison. Jesortis parlaporte dujardin, et j’errai auhasard jusqu’à l’heuredusouper, songeant combienilétait étrange etmalheureux quelaseconde nuitdema brillante fortunefûtaussi solitaire ettriste quelapremière. Mais lema...
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Dictionnaire en ligne:
DROGUE1, substantif féminin.
maléfices. On versait des drogues dans sa carafe d'eau (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, L'Héritage, 1884, page 468 ). Entraînée par une absorption massive de cette drogue, Folcoche était littéralement mithridatisée (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 187) : Ø 3. N'importe, murmurait-il; moi, je ne voudrais pas boire de toutes leurs saletés; j'aurais trop peur qu'ils n'eussent mis dedans quelque drogue pour me faire aller à confesse. ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 18...
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Définition:
ÉTENDRE, verbe transitif.
76 ). — Fréquent au participe passé. Les branches étendues. B.— Placer (un objet) en (l')étalant sur une surface (lui) servant d'appui. 1. [Le complément désigne une matière souple, pliée] a) Déplier, déployer dans sa plus grande dimension. Il avait un journal, qu'il étendit pour ne point tacher son pantalon (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 126 ). — Fréquent au participe passé. Garine regarde le plan étendu sur la table (ANDRÉ MALRAUX, Les Conquérants, 1...
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Définition:
FAÇON, substantif féminin.
chose (confer la dernière* main) : Ø 3.... il ne suffit pas que les matières aient reçu leurs dernières façons pour que je puisse m'en servir; il faut encore qu'elles soient près de moi. ANTOINE-LOUIS-CLAUDE DESTUTT DE TRACY, Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu, 1807, page 325. — Par extension. [En parlant d'une personne] Soin de beauté. Vers les midi, Valérie et Lisbeth causaient dans la magnifique chambre à coucher où cette dangereuse Parisienne donnait à sa toilette ces derniè...
- Zola - Au bonheur des dames
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Pierre et Jean