15 résultats pour "connaisseur"
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Vocabulaire:
CONNAISSEUR, -EUSE, substantif.
[Sophie Grouchy] , grande connaisseuse, se l'adjugea (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Vie de Henry Brulard, tome 1, 1836, page 117 ). Richelieu, grand connaisseur d'hommes (ABB? HENRI BREMOND, Histoire litt?raire du sentiment religieux en France, tome 4, 1920, page 40 ). 2. BEAUX-ARTS (en particulier ARCHITECTURE, PEINTURE, SCULPTURE). Synonyme plus fort?: d'amateur, (plus faible) de collectionneur?: ? 2. Aujourd'hui le sculpteur insiste sur le d?tail anatomique qui frappera les connaisseurs, et...
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De quel droit, dans le domaine artistique, un homme peut-il s'ériger en connaisseur ?
consommateur d'œuvres d'art, telles elles sont pour lui : le degré de compréhension profond et exhaustif d'uneœuvre n'est ni préférable, ni plus légitime que le degré superficiel de compréhension. Comprendre toutes lesréférences philosophiques (notamment à Leibniz) de A la recherche du temps perdu de Proust n'est pas indispensable pour comprendre cette œuvre. En définitive, nous dirons que tous les homes sont connaisseurs et quepersonne n'a de droit particulier à s'ériger en c...
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Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
Demande d'échange de corrigé de Martin Antonia ( [email protected] ). Sujet déposé : Pour apprécier une oeuvre d'art faut-il être cultivé? Kant nous explique dans la Critique de la faculté de juger que les hommes sont portés à discuter au sujet de leurdésaccord en ce qui concerne ce qu'ils jugent "beau", alors qu'ils admettent bien le principe relativiste "à chacunson goût" pour ce qui est de "l'agréable". Dans cette perspective kantienne d'un échange à propos de la satisfactionesthét...
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Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
D'une façon générale, un connaisseur reconnaît autant qu'il connaît, il sait reconnaître autant qu'il prend plaisir àconnaître. Il sait donc dépasser les apparences et dénicher les choses rares. L'art étant unique et rare, il faut donc êtreconnaisseur. Enfin, une oeuvre d'art n'a pas que du sens par rapport à elle-même ou à nous. Elle en a parce qu'elle fait histoire.Comme l'a dit Hegel elle fait événement. Cela dit, il convient d'être prudent. La connaissance peut être un piège. Connaît...
- «Il faut consulter les connaisseurs (...) mais il ne faut pas oublier le public.» Vous expliquerez le sens de cette formule et discuterez ce point de vue en empruntant, à votre gré, vos exemples à diverses formes d'art (littérature, peinture, musique, cinéma...).
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« Je crois qu'une oeuvre d'art, quelle qu'elle soit, vit à deux conditions : la première, de plaire à la foule, et la seconde, de plaire aux connaisseurs. Dans toute production qui atteint l'un de ces deux buts, il y a un talent incontestable... Mais le vrai talent, seul durable, doit les atteindre tous les deux à la fois. » Que pensez-vous de ce jugement de Musset ? Vous justifierez vos arguments par des exemples empruntés à la littérature ou au cinéma.
création d'une oeuvre belle (« le but de l'art, c'est le beau avant tout »). De tels auteurs prêteront une grandeattention à la forme de ce qu'ils composent, même si la subtilité de cette forme n'est pas décelable par tous (cf. lesraffinements du sonnet en général ; à la pointe de cette tendance, voir les poèmes de Mallarmé, comme ce sonnetqui privilégie la rime rare en « yx », ponctuant les vers de mots aussi peu courants que (« onyx... ptyx... nixe... »). III. Les dangers de ces deux positions...
- L'art est il le privilege des connaisseurs ?
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Le jugement de goût est-il naturel ?
Gout et éducationNous savons tous qu'un enfant n'a pas les mêmes goûts qu'un adulte. Cela vient du fait que le goût se formepetit à petit par les expériences vécues et les savoirs acquis. On peut donc dire que le goût dépend toujoursde la culture. L'homme ne peut aimer que ce qu'on lui a appris à apprécier tant sur le plan du sensitif que surcelui de l'esthétique. Certains mets demandent un apprentissage, certaines oeuvres nécessitent une initiation. Le goût exige une culture esthétiquePour ent...
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Discutez ce jugement d'un critique contemporain sur les tragédies de Racine : « Les tragédies de Racine qui restent les plus vivantes sont celles où, par le recul du temps, par le prestige des vieilles légendes, nous sortons plus aisément de la réalité historique pour entrer dans une sorte de féerie. Britannicus peut être « la pièce des connaisseurs »; ce n'est sans doute pas celle qui touche le plus. Les pièces qui gardent bien mieux le « je ne sais quoi » qui gagne les coeurs, ce son
raciniennes qui s'écartent délibérément de la représentation de l'histoire, direction dans laquelle Racine a cependantdû s'engager pour montrer que là aussi, il était capable de rivaliser avec Corneille. C'est dans cet ordre d'idées qu'uncritique contemporain écrit : ...(texte de la citation donné comme sujet) et Racine lui semble donner raison, lorsqu'ils'exprime ainsi dans la Première Préface de Britannicus : « De quel front oserais-je me montrer... aux yeux de cesgrands hommes de l'Antiquité...
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Racine écrit dans la Préface de Phèdre: "Je n'ose encore assurer que cette pièce soit la meilleure de mes tragédies. Je laisse et aux lecteurs et au temps à décider de son véritable prix." Plus que des formules conventionnelles de modestie, ne faut-il pas voir dans cette remarque un article essentiel du goût classique ?
1 La perfection technique. L'œuvre ne se juge pas encore comme prolongement et comme témoignage d'un hommeet d'une époque, mais par un certain point de perfection technique qu'elle représente : « Il y a dans l'art un point deperfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature » (La Bruyère, Les Caractères, 1, X). Boileau dans saRéflexion sur Longin insiste beaucoup sur ce point de perfection que les grands écrivains comme Homère, Platon,Cicéron, Virgile semblent avoir apporté à la langue :...
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Peut on apprendre a aimer une oeuvre d'art ?
Le beau est ce qui plaît universellement et sans conceptCe qui fait, au premier abord que nous aimons une oeuvre d'art, c'est quenous la trouvons belle. En effet, souvent nous associons dans une mêmephrase : "C'est beau, j'aime cette peinture." Or le beau n'a pas besoind'apprentissage. Ce qui fait qu'une oeuvre est belle, ne se ramène pas à des raisons, de même qu'une idée peut-être juste et vraie pour les raisons qui lajustifient. C'est une question de sensibilité et non de raison...
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LE JOUJOU DU PAUVRE DE BAUDELAIRE - Extrait d'un des Petits poèmes en prose N° XIX
et la tournure de mise en relief : « …et voici ce qu'il regardait ! ».Ce spectacle suscite l'intérêt de l'enfant riche(ligne 14) qui de ce fait délaisse son « joujou préféré». Curieusement, loin de répondre à l'intérêt de l'enfant, ladescription est a priori péjorative : le pauvre et son univers sont décrits de manière dévalorisante : la saleté, lafragilité et la marginalité sont portées par les détails physiques « sale, chétif, fuligineux (cad couvert de suie)=l'enfant pourrait représenter les...
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LE DRAME EN LITTERATURE
res qu'il faut mettre sur la scène. mais les conditions. Jus qu'à présent. dans la comédie. le caractère a été l'objet principal. et la condition n'a été que l'accessoire; il faut que la condition devienne aujourd'hui l'objet principal et que le caractère ne soit que l'accessoire. C'est du caractère qu'on tirait toute l'i ntri gue . On cherchait en général les circons tances qui le faisaient sortir, et l'on ench aîn ait ces circons tances. C'est la con...
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Peut-on apprendre a aimer l'art ?
comprendre et sans avoir de véritables connaissances en art. David Hume, dans sa recherche de la "norme du goût" dans les Essais esthétiques, compare le plaisir esthétique au plaisir gustatif. Il affirme que nous ne pouvons pas apprécier un vin et en comprendre toutesles nuances de goût qui font sa valeur sans être un connaisseur de vin, avoirun palais habitué à ce genre de dégustation. Il en est de même pour l'oeuvred'art, nous ne pouvons pas aimer une oeuvre d'art, si nous ne sommes pascon...
- Alfred de Musset, Salon de 1836 (texte)