11 résultats pour "emplissait"
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Dictionnaire en ligne:
EMPLIR, verbe transitif.
dans la cuisine, emplissait le logement de son odeur fétide (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 239 ). — Emploi pronominal. · réfléchi indirect. Il crevait de faim. Il passait les journées près du poêle de la cuisine à humer, à s'emplir les narines des maigres odeurs du rata, à espérer qu'il tomberait une miette (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 219 ). · passif. Ils ne savent même pas faire du feu sans laisser la chambre s'emplir de fumée (ALEXANDRE DUMAS...
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argentée caressait ses épaules, une ombre bleue emplissait le creux qui partageait son dos étincelant ; et les fossettes de
es reins, qui s'élevaient et s'abaissaient à chacun de ses pas souriaient d'un divin sourire.
"Comment? Cettefoisencore vousn'aviez pasmangé depuisvingt−quatre heures? Cette foisencore, répondit JeanMarteau, jen'avais pasmangé depuisvingt−quatre heures.Maisj'avais tort. Il n'est pasconvenable demanquer depain. C'estuneincorrection. Lafaim devrait êtreundélit comme levagabondage. Mais enfait lesdeux délits seconfondent etl'article 269punit detrois àsix mois deprison lesgens quin'ont pasde moyens desubsistance. Levagabondage, ditleCode, estl'état desvagabonds, desgens sansaveu, quin'ont ni...
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Emile ZOLA. La Curée
CORRIGÉ • Introduction Dans La Curée, deuxième volume de« !'Histoire naturelle d'une famille sous le Second Empire », publié en 1871, Zola dénonce les grandes fortunes qui ont dévoré, tels des chiens pendant la curée, les entrailles de Paris. Dans le présent extrait, Zola, en procédant à une des cription subjective de la ville, semble attaché à faire apparaître à travers le regard visionnaire de Saccard, la menace spéculative qui guet...
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Eugène, dérouté d'abord, entrevit alors la vérité.
joueur, c’étaitqu’ilendevinait pluslong queseschefs eux-mêmes surl’avenir demoellons etde plâtre quiétait réservé à Paris. Ilavait tantfureté, réunitantd’indices, qu’ilaurait puprophétiser lespectacle qu’offriraient lesnouveaux quartiersen 1870. Danslesrues, parfois, ilregardait certaines maisonsd’unairsingulier, commedesconnaissances dontlesort, connu de lui seul, letouchait profondément. Deux moisavant lamort d’Angèle, ill’avait menée, undimanche, auxbuttes Montmartre. Lapauvre femme adorait m...
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Extrait du chapitre VIII de la troisième partie de Madame Bovary
accompagnement de maux de nerfs ». Le 7 juin, il lui précise : «Il ne se passe pas de jour sans que je voie de tempsà autre passer devant mes yeux comme des paquets de cheveux ou des feux de Bengale? Néanmoins ma dernièregrande crise a été plus légère que les autres. »Une dizaine d'années plus tard, en 1853, alors qu'il travaille à Madame Bovary, il écrit à Louise Colet, en date du 31mars : «Ma maladie de nerfs m'a bienfait; [...] elle m'a fait connaître de curieux phénomènes psychologiques, don...
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Chapitre 7
Le torrent de la Foïba
Il était environ onze heures du soir.
Toutefois, cettesituation nepouvait seprolonger. Lesforces deMathias Sandorf commençaient às’épuiser sensiblement. Ende certains moments, tandisqu’ilsoulevait latête d’Étienne Bathory,lasienne s’enfonçait souslacouche liquide. Larespiration luimanquait subitement. Ilhaletait, ilétouffait, ilavait àse débattre contreuncommencement d’asphyxie. Plusieurs fois,même, ildut lâcher soncompagnon, dontlatête s’immergeait aussitôt ;mais toujours ilparvint àle ressaisir, etcela aumilieu decet entraînement...
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Définition:
BOYAU, BOYAUX, substantif masculin.
pour s' être un jour risqués à y goûter, avaient failli rendre tripes et boyaux. (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 609 ). · Il a toujours six aunes de boyaux vides. Il a toujours faim (attesté dans la plupart des dictionnaires généraux). Mes boyaux crient (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 324 ); la faim lui tordait toujours les boyaux (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 752 ). · Aimer quelqu'un comme ses petits boyaux. L'aimer comme soi-même. Est-ce ton oncle Pille...
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Lisa à la Préfecture de police.
— Hein ! çat’amuse, grandebête,ditCadine quiriait aussi. Ilssont drôles, lespigeons, quandilsrentrent latête, comme ça,entre lesépaules, pourqu’on neleur trouve paslecou… Allez, cen’est pasbon, cesanimaux-là ; çavous pincerait, siça pouvait. Et, riant plushaut delahâte deplus enplus fiévreuse deMarjolin, elleajouta : — J’ai essayé, maisjene vais passivite que lui… Unjour, ilen asaigné centendix minutes. Le cadre debois s’emplissait ; onentendait lesgouttes desang tomber danslacaisse. AlorsClaude...
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- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Madame bovary