15 résultats pour "grimace"
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Heinrich BÖLL : La Grimace
Né à Cologne en 191 7 dans une famil le bourgeoise catho lique qui lui inculque la haine du nazisme , H ei nri ch B oil, apr ès avoir connu la guer re com me soldat puis com me déserteur, s 'impose comme le c h ef de file des éc ri vains de la généra ti on d'apr ès-guerre . Son œuvre sera co u ronnée en 1972 par le prix Nobel de li/lé rature. Le livre Un clown face à la "bonne société" F ils d'un indu striel rhénan, Han s Schnier, devenu...
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Victor Hugo, Notre-Dame de Paris:
Vous ferez de ce texte un commentaire composé, que vous organiserez à votre gré. Vous pourrez montrer, par exemple, comment, dans un portrait fondé sur l'esthétique de la laideur, le narrateur fait de Quasimodo un monstre sublime.
«beauté» a été confisquée par les «autres», même si, comme «Maître Coppenole», certains ont fait le voyage deGand à Paris, de la bourgeoisie au «quart monde», du beau au laid, pour s'encanailler. Plus tard dans le récit,«l'acclamation fut unanime» : on a voté pour le meilleur ; on a élu un «pape», mais retournement là encore, «lebienheureux pape» est celui «des fous». Ce peuple, comme l'autre, a son pape que l'on désigne par ses «suffrages»,que l' on acclame, que l'on sort d'une «chapelle»...
- mot à présent pour vous moquer de votre propre grimace ?
- Je voudrais bien voir la grimace qu’il fait à cette heure sur cet échafaud.
- "Coeur de lièvre" "La Grimace" "De sang froid" Portnoy et son complexe
- Je raisonne à priori, et dis qu'un filou ne serait pas un filou sans sa grimace. Edgar Allan Poe, Derniers Contes, traduction de F. Rabbe
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La Terre
Il tourna le dos, il revint, et elle se decida a causer.
cabarets bourdonnaient d'un continuel flot de buveurs, entrant, sortant, rentrant, dans les debats interminables des marchandages. C'etait le plein de la bousculade et du vacarme, a ne plus s'entendre: un veau, separe de sa mere, beuglait sans fin; des chiens, parmi la foule, des griffons noirs, de grands barbets jaunes, se sauvaient en hurlant, une patte ecrasee; puis, dans des silences brusques, on n'entendait plus qu'un vol de corbeaux, deranges par le bruit, tournoyant, croassant a la pointe...
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Han d'Islande
--Les mineurs sont des fous, repartit le pêcheur.
sombres; mais son cadavre était si horriblement mutilé, qu'il était impossible de juger si sa beauté était aussi réelle que le disait la vieille Olly. C'est devant ces restes défigurés qu'avait commencé, au milieu de la foule muette, la conversation dont nous avons été le fidèle interprète. Un grand homme, sec et vieux, assis les bras croisés et la tête penchée sur un débris d'escabelle dans le coin le plus noir de la salle, n'avait paru y prêter aucune attention jusqu'au moment où il se leva su...
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Anthologie poèmes
Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étalait sa puissance. En son Louvre il les invita. Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine: Il se fût bien passé de faire cette mine, Sa grimace déplut. Le Monarque irrité L'envoya chez Pluton faire le dégoûté. Le Singe approuva fort cette sévérité, Et flatteur excessif il loua la colère Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur : Il n'était ambre, il n'était fleur, Qui ne...
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Voyage au bout de la nuit: Comment Céline dénonce-t-il la guerre dans ce passage ?
Ce n'est que plus épris de dégout qu'il découvre la « prairie d'aout » ou la viande était distribuée et qui sous sesyeux se révèle être un nouveau champ de bataille, l'affrontement se fait ici avec des bêtes, « il y en avait pour deskilos et des kilos de tripes étalées, de gras en flocon jaune et pâles, des moutons éventrés avec leurs organes enpagaie, suintant en ruisselets ingénieux dans la verdure d'alentour, un b½uf entier sectionnés en deux, pendu àl'arbre, et sur lequel s'escrimaient enco...
- Michaux, Connaissance par les gouffres (extrait).
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Le nabab, tome II
Il y eut un instant de silence.
avancer, on louvoie. J'ai louvoyé... Accusez mes débuts misérables, une entrée manquée dans l'existence, et convenez du moins qu'une chose en moi n'a jamais menti: ma passion!... Rien n'a pu la rebuter, ni vos dédains, ni vos injures, ni tout ce que je lis dans vos yeux qui, depuis tant d'années, ne m'ont pas souri une fois... C'est encore ma passion qui me donne la force, même après ce que je viens d'entendre, de vous dire pourquoi je suis ici... Écoutez. Vous m'avez déclaré un jour qu'il vous...
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L'Immortel
le pays délicieux, la duchesse aimable et pas gênante, l'ami Freydet qu'on avait découvert à Clos-Jallanges.
«Pas à première vue, hein? Il faut s'y faire, à ma sculpture, et j'ai bien peur que la princesse, quand elle va voir cet affreux bonhomme....» Paul Astier devait la lui amener dans quelques jours, une fois tout raboté, poli, prêt à partir pour la fonte; et cette visite l'inquiétait, car il connaissait le goût des femmes du monde, il entendait au salon, les jours à cent sous, ce jabotage en clichés qui court le long des Halles et s'ébat à la sculpture. Ce qu'elles mentent, ce qu'elles se forcent!...
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En prenant l'I-95 pour se rendre à Mamaroneck, l'inspecteur Andy Perrini, de la brigade des stupéfiants, se
emandait pourquoi Octavio Guerra tenait tant à localiser l'archéologue qui s'était mise à écrire des romans à
'eau de rose.
— Bonjour, madame, lasalua-t-il duton qu’il réservait d’ordinaire àla mère deRachel etàl’épouse du capitaine deson district. Jesuis duService deprévention desincendies, deWeaver Street.Nousvérifions que tout lemonde abien lenuméro desamaison clairement visibledelarue, comme lestipule lerèglement municipal. Lafemme regarda immédiatement par-dessusl’épauledePerrini ledisque deporcelaine peintecolléàl’un des piquets desaclôture. Ilétait bien làet elle ramena surPerrini unregard interrogateur. Il lu...
- Notre-dame de paris