28 résultats pour "ineffable"
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L'ineffable ?
Sens de l'énoncé.On appelle ineffable ce qui ne peut être exprimé par la parole ou le langage, l'au-delà du discours. ProblèmeSi la parole et le discours définissent l'univers humain, comment est-il possible de parler d'un au-delà de la parole?Ne revient-on pas là à un univers non humain ? 1e partie : Position de l'ineffable à partir des limites du langage humain.Le langage n'est-il pas inadéquat à l'expression du courant pur de la pensée? Le concept et le mot découpent etdéforment : c'est la...
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L'ineffable est-il vraiment inexplicable ?
spirituelle avec l'être infini de Dieu ne trouvent pas ensuite de paroles pour exprimer cette union. Là où les motsnous manquent parce que les mots ne sont que des mots se dévoile l'ineffable, cette richesse infinie, toujourssingulière que seule une certaine expérience nous permet de saisir qu'il s'agisse de l'intuition dont nous parleBergson, de l'extase dont nous parlent les mystiques ou encore de la plénitude du sentiment vécu. C'est pourquoiBergson nous dit que " Celles-là seule...
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Peut-on exprimer l'ineffable ?
L’ineffable Lorsqu’on regarde la définition de l’ineffable dans un dictionnaire comme le petit robert on peut y trouver : Une chose que l’on ne peut exprimer par des mots en raison de son intensité ou de sa nature : Un ineffable bonheur, qui ne peut être exprimé par des paroles. On dit souvent que la mort, l’amour ou le divin sont ineffables. Dans la notion d’ineffable on retrouve la notion de langage, langage qui est l’un des déterminants de l’humanité. C’est ce ce qui nous distingue de...
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Y a-t-il de l'incommunicable ?
recouvre les impressions délicates et fugitives de notre conscience individuelle... Celles-là seules de nos idées quinous appartiennent le moins, sont adéquatement exprimables par des mots". Seule, selon Bergson , la musique serait capable, par-delà "ces joies et ces tristesses qui peuvent, à la rigueur, se traduire en paroles ", de saisir "quelque chose qui n'a plus rien de commun avec la parole, certains rythmes de vie qui sont plus intérieurs à l'homme que ses sentiments les plus intérieu...
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Le pouvoir des mots : mythe ou réalité ?
Problématisation Le pouvoir des mots : mythe ou réalité ? Cette question est moins question qu'alternative. Il nous invite à nousinterroger sur le caractère réel ou fictif du pouvoir des mots. En effet en ces temps de campagne électorale, on atendance à se dire que le pouvoir des mots semble et bien exister tout du moins dans la rhétorique politique oupoliticienne. Semble dès lors qu'il ne semble pas omnipotent dès lors que dans son pouvoir premier qui serait celui designifier, de rendre, semble...
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Appréciez ce jugement : « C'est dans les mots que nous pensons, le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » ?
à un sens, unités linguistiques fonctionnant de manière relativement autonome, forment le terrain et le lieu où nousexerçons notre activité consciente, mais aussi rationnelle. Ces signes fournissent aux phénomènes spirituels deconscience ou de connaissance (« à la pensée ») un poids de réalité, une manière d'être concrète et déterminée («une existence ») qui sont les plus élevés et les plus éminents (« haute ») et aussi les plus conformes à ce qui estréellement (« vraie »). Insistons sur c...
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Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons?
Les poètes savent quant à eux s'approprier la langue et l'utiliser à loisir pour exprimer le fond de leur pensée. Lalangue est malléable, et ne cantonne pas la pensée pour les poètes, qui jouent avec les mots et entre les mots. 3ème partie : c'est la langue qui permet l'épanouissement de la pensée. Les mots nous apprennent à nous exprimer, à penser, réfléchir. Ce sont des outils pour la réflexion.C'est le langage qui rend possible notre pensée de façon claire et précise. Nous apprenons à pense...
- Commentaire composé: Nourri d'un ineffable blé... de Francis Jammes
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Le langage peut-il tout exprimer ?
s'énonce clairement, pour paraphraser Boileau, que dans la mesure où l'énonciation claire est elle aussi à son tour lacondition de la bonne conception. Deuxième partie : Thèse de la prééminence de la pensée comme au-delà du langage (affirmation d'uninexprimable). a) Le langage est inapte à traduire toutes les nuances des sensations (il ne saurait en plus faire partager lasensation elle-même, cf. Leibniz : « Nous ne saurions connaître le goût de l'ananas par la relation de nos voyageur...
- L'idée de devoir est souvent liée à celle d'effort. Comment comprendre dès lors ce mot de Maine de Biran: Les plaisirs de la conscience sont des sentiments ineffables qui accompagnent toujours l'accomplissement d'un devoir ?
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A tout seigneur tout honneur, écoutons d'abord celui dont tant de lycées, tant d'artères portent encore le nom,
celui dont on fera le « libérateur du territoire »: l'ineffable Monsieur Thiers.
intérêts vitauxprendrait feu;l'opposition compacte,disciplinée derrièreunmot deralliement sisimple, enlèverait le corps électoral. » L'argument estimparable. Alors,LouisNapoléon cède.Ilpense àla dissolution, maisildoit bien serendre à l'évidence: iln'a pas, iln'a plus lesmoyens politiques d'atteindre sonobjectif. Satristesse etsa déception dépassent toutelimite. Laconscience dudrame quiapproche l'accableetledéchire. C'est àl'occasion deson discours duTrône denovembre 1867,quel'empereur metlespou...
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Le langage est-il un instrument ou un obstacle à la pensée ?
infini, reconnaît en effet par là même l'impuissance de l'intelligence humaine à le comprendre pleinement et celle du langage humain à l'exprimer adéquatement. Aussi le premier Concile du Vatican proclame-t-il Dieu "ineffablement élevé " au- dessus de toutes les créatures. a plus forte raison, les mystiques qui s'efforcent d'entrer en union spirituelle avec cet Etre infini, ne trouvent-ils plus de paroles pour exprimer cette union, et certains d'entre eux sont allés jusqu'à parler du "je-ne-sa...
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Langage et pensée
existence la plus haute et la plus vraie. » 1. La thèse est examinée en chacun de ses éléments. D'abord la pensée. Penser c'est avoir conscience de penser,ce qui implique un dédoublement. Si naïvement toute pensée, en tant que personnelle (« nos pensées »), est cruede l'ordre de notre intériorité (et strictement seulement de cet ordre), philosophiquement, elle est aussi de l'ordre del'extériorité (et donc différenciée de l'intériorité). Penser est une activité (« donner » à nos pensées) qui ass...
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L'acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?
2. Il est impossible de penser sans les mots. 3. Le langage clarifie la pensée. D'emblée, la thèse de Hegel est affirmée clairement, en une phrase lapidaire : « C'est dans le mot que nous pensons. » L'ensemble du texte vise à l'analyse des deux termes : la pensée, le mot, et à leur articulation. D'où formellementdeux possibilités : penser avec les mots (penser « dans le mot ») ; penser sans les mots (c'est la tentation de l'ineffable). Cette seconde tentative est écartée, par He...
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Langage et pensée ?
1. Penser par le mot, c'est lier intériorité et extériorité. 2. Il est impossible de penser sans les mots. 3. Le langage clarifie la pensée. D'emblée, la thèse de Hegel est affirmée clairement, en une phrase lapidaire : « C'est dans le mot que nous pensons. » L'ensemble du texte vise à l'analyse des deux termes : la pensée, le mot, et à leur articulation. D'où formellementdeux possibilités : penser avec les mots (penser « dans le mot ») ; penser sans les mots (c'est la ten...
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HEGEL: C'est dans le mot que nous pensons
être consacrée à l'idée de forme (la « forme » objective) qui, en tant que forme, assure une universalité dela pensée applicable dans la diversité et la multiplicité des situations – s'opposant implicitement à un pleinqui ne peut se référer qu'à l'unique particularité du contenu de ce qui est ici et maintenant. Forme claireopposée à l'obscur du plein.En suite le mot. Si pour la pensée, il convenait de distinguer intériorité et extériorité, il faut reconnaître aumot (défini au passage comme « s...
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Peut on tout dire
correctement que l'on veut exprimer.Or, tout ne semble pas réductible au langage. Il semble qu'il existe de l'indicible qui ait un sens. N'y at-il pas un ineffable qui nous entraîne vers le silence, la contemplation ou l'intuition plutôt que vers une parole qui peut apparaître comme inadéquate à l'expression et vers un bavardage qui peut nous paraître futile? A La pensée hors du langage. Si je définis la pensée seulement comme raisonnement, jugement ou capacité de posséder des concepts, il...
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Peut-on tout exprimer ?
Pourquoi faire un brouillon avant une dissertation ? Justement pour expliciter le flux d'abord confus de l'inspirationqui nous traverse à partir d'un sujet, pour incarner cette manière, cette pensée virtuelle en une réalité palpable &travaillable, réalité que les mots que nous écrivons lui donnent. Il s'agit là, pour la pensée, d'une véritable épreuve, de l'épreuve de ce que Hegel appelait le « négatif » : pour devenir ce qu'elle est, la pensée doit en passer par ce qui n'est pas elle :...
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HEGEL: y a-t-il une pensée sans langage ?
Différence articulée à l'intérieur même de l'énoncé, ensuite, dans la mesure où tout discours signifiant se présentecomme une unité articulée, c'est-à-dire comme un ensemble de termes se différenciant d'une façon déterminée. L'articulation du discours renvoie donc à ce système de différences qui constitue un langage. En conséquence, il nous faut affirmer que seul le mot est susceptible de réaliser l'acte de la pensée. Vouloir pensersans le mot, c'est vouloir penser en dehors de toute eff...
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Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?
Il n'est donc guère étonnant que ce soit à l'occasion d'une critique del'ineffable que Hegel ait écrit : « C'est dans les mots que nous pensons ». Dire que nous pensons en mots, comme on paye en francs ou en dollars, c'estdéfinir le mot comme l'unité de la pensée. Loin d'être deux mondesradicalement extérieurs, « incommensurables » comme le disait Bergson , le langage et la pensée apparaissent ici comme absolument consubstantiels. Que reproche Hegel à l'ineffable ? Il lui...
- « On croit ordinairement [...] que ce qu'il y a de plus haut, c'est l'ineffable. Mais c'est là une opinion superficielle et sans fondement; car, en réalité, l'ineffable, c'est la pensée obscure, la pensée à l'état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu'elle trouve le mot juste. » Hegel, La Phénoménologie de l'Esprit, 1807. Commentez cette citation.
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HEGEL: Le langage comme condition de la pensée
l'existence, du possible au réel. Langage qui dit le vrai, qui explicité l'implicite de la pensée : « Ainsi le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » L'intérêt de ce texte tient à la dénonciation de la thèse d'une dénaturation de la thèse d'une dénaturation de la pensée par le langage. Ce dernier, soutient-on parfois, par sa simplification, ne parviendrait jamais à rendre comptede la complexité de la pensée. Aussi ce texte est-il une condamnation de l'hypothès...
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Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
condamnés à voir le monde » explique G. Mounin dans son ouvrage Clefs pur la linguistique . Ainsi, mes rapports avec autrui et le monde, mes idées et mes perceptions, sont conditionnés par la langue que je parle. Si je parle français,chinois ou arabe, ma vision du monde variera considérablement car « nous pensons un univers que notre langue ad'abord modelé » comme le veut Emile Benveniste. C'est à travers les mots que se structure la perception du mondedans lequel nous vivons. Nous pouvons alo...
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Le langage dans un texte de Bergson. ?
philosophiques que le langage et les concepts rigides ont sur la conscience. Une conversion de l'attention (le bonusage de la liberté) et l'exigence de précision (l'art d'écrire) permettent de substituer au « concept rigide » un « concept fluide » capable de dire la réalité, c'est-à-dire au fond capable de servir et d'exprimer la pensée. Chez Bergson donc, le langage apparaît vis-à-vis de la pensée comme pris dans un double rapport : non seulement le langage, comme tout le système d'habi...
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Le langage, condition de la pensée ,- Texte commenté de Hegel
Textes commentés 35 Ce texte se déploie selon trois moments : dans un premier temps (jusqu'à « la plus haute ») Hegel montre que le langage donne l'élément d'universalité en donnant une forme objective à ce qui n'était qu'une matière subjective, une extériorité à ce qui n'était qu'intériorité. Le langage est donc mieux qu'un instrument, il est une condition («nous n'avons conscience ... que lorsque ... » ), et il est un lieu ( « c'est dans les...
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Le langage, traduction d'un donné ou mise en forme du monde ?
2. C'est dans le mot que nous pensons (Hegel)Il n'y a pas de pensée sans langage. L'ineffable, que l'on a tendance à considérer comme ce qu'il y a de plus haut,est en réalité ce qu'il y a de plus inexistant et de plus confus. Le sens a besoin du langage pour se manifester. « C'est dans le mot que nous pensons. Nous n'avons conscience de nospensées, nous n'avons de pensées déterminées et réelles que lorsque nousleur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intérior...
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Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Philosophie de l’esprit
COMMENTAIRE DE TEXTE ~ puisse manipuler et utiliser aisément. C'est dans ce sens qu'elles ont à acquérir une 1 «forme objective» (ligne 2). Nous les plaçons en quelque sorte à distance de nous même pour qu'elles gagnent une netteté dont elles seraient dépourvues si elles res taient confondues avec nous, et si elles suivaient le cours perpétuellement changeant de notre vie psychique. Les pensées sont caractérisées par une origine...
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Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ?
sous forme imagée, olfactive, tactile, etc. (c'est ce qui à lieu dans les souvenirs ou les rêves). -La psychanalyse (Freud) en découvrant l'existence de l'inconscient, affirme que l'individu a des pensées qu'il neconnaît pas lui-même consciemment, donc qu'il ne peut formuler dans sa langue. -La langue n'est peut-être pas la condition nécessaire à la pensée, car les arts semblent êtres d'autres vecteurs dela pensée. Il existerait une pensée ineffable qui n'a pas besoin de la langue pour se dévelo...