Appréciez à raide d'exemples cette opinion d'un écrivain du XIXe siècle : « Je voudrais » ne mène à rien. «Je veux » seul est efficace.
Publié le 22/02/2012
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La discussion doit évidemment partir de l'étude des conséquences. Je voudrais n'est qu'une velléité; on se pose à soi-même des conditions ou des restrictions qui font qu'on se borne à désirer, projeter sans jamais agir. Je veux est au contraire une résolution ferme et a pour conséquence l'action. On peut d'ailleurs justifier dans une certaine mesure le je voudrais. Un homme résolu et raisonnable se rend compte souvent qu'il ne peut pas actuellement vouloir; il ne peut agir que dans l'avenir lorsque seront remplies certaines conditions qui ne dépendent pas ou ne dépendent pas entièrement de lui. Un jeune homme peut très bien dire : « Je voudrais être professeur, ou chirurgien, etc... », en sous-entendant « si les moyens de mes parents me permettent de faire des études, si j'ai les capacités nécessaires, etc... ». Un ouvrier courageux pourra dire : « Je voudrais avoir ma maison... », sous-entendant « si je 'puis économiser assez d'argent, si je suis bien portant, s'il n'y a pas de chômage... ». Par contre, si l'un et l'autre sont énergiques, ils devront dire, pour le présent, « en attendant je veux être un excellent élève dans ma classe, je veux économiser, etc... ».
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