Le problème des styles par Pierre Francastel École des Hautes Études, Paris Entre les architectes qui ont suivi les styles historiques et les précurseurs de l'architecture moderne, il y a eu place, au XIXe siècle, pour une spéculation esthétique importante.
Publié le 05/04/2015
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Le problème des styles par Pierre Francastel École des Hautes Études, Paris Entre les architectes qui ont suivi les styles historiques et les précurseurs de l'architecture moderne, il y a eu place, au XIXe siècle, pour une spéculation esthétique importante. On doit citer, notamment, courant international qui a trouvé son expression la plus complète en Angleterre. Je veux parler du mouvement déterminé par Henri Cole et par William Morris et qui est bien connu sous le nom de " Arts and Crafts ". Au lendemain de l'Exposition universelle de Londres, en 1851 une tendance s'était manifestée pour reconnaître, d'une part, l'élargissement des horizons du monde et, d'autre part, la nécessité de procéder à la conciliation des arts et de l'industrie. Ce rêve d'une réconciliation de la plus grande valeur traditionnelle et de la plus grande force matérielle du monde moderne avait inspiré également, en France, R. de Laborde, auteur d'un Rapport fameux publié en 1858. Très rapidement, il fut abandonné en Angleterre par Cole lui-même, envoûté par Ruskin, théoricien, pour sa part, du refus absolu de tout modernisme. Quant à Morris, curieux millionnaire socialiste, beau-frère de Burne Jones et d'un goût personnel entièrement littéraire et romantique, il crut que le problème devait se résoudre sur le plan des techniques non pas industrielles mais artisanales, par la conciliati...
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