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« Le roman de Céline peut être considéré comme la description des rapports qu'un homme entretient avec sa propre mort, en quelque sorte présente dans chaque image de la misère humaine qui apparaît au cours du récit » Georges Bataille

Publié le 21/09/2011

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Le voyage de Bardamu est aussi une métaphore. En effet, la mort est immobile, tandis que le vivant bouge. C’est pour ça aussi que le héros de Céline bouge tout le temps, qu’il change de lieu, pour ne pas être immobile, pour être vivant. D’ailleurs plusieurs fois il l’exprime clairement comme par exemple en pages 196-197 « le voyage continuait évidemment [….] ici au moins ça bougeait et c’était déjà de l’espérance « ou plus loin où il compare la vie à « un bout de lumière qui finit dans la nuit « (p.361). L’homme en bougeant s’échappe à l’angoisse, à la misère et la mort qui le rattrape quand il s’arrête.   

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