Devoir de Philosophie

Comprend-on mieux ce dont on connaît l'histoire ?

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

De plus un risque se pose: si on peut connaître les hommes à partir des leurs passé, on peut alors prédire leur avenir ce qui soumet fatalement à un déterminisme. "L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer." Hegel "La causalité n'a rien à faire avec l'histoire." O. Spengler "La fin de l'histoire n'est pas une valeur d'exemple et de perfectionnement. Elle est un principe d'arbitraire et de terreur." A. camus "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience." Marx. III Comprendre sans connaître          C'est donc avec un regard dans le passé que l'homme augmente son savoir.

L’histoire est au sens général le récit du passé. Elle peut être composé d’évènements particuliers touchant à une personne et être donc sujette à anecdotes mais elle peut également être celle d’une communauté toute entière et toucher à l’humanité, histoire dont on a fait une science. Le problème qui se pose, à savoir si on peut tirer un savoir précis en se basant sur le passé est dérangeant. L’homme veut par l’étude de l’histoire connaître ses racines, savoir qui il est dans le présent en se basant sur la passé. Ainsi la recherche est à la fois scientifique, c’est à dire rechercher des critères de vérité dans l’expérience et également éthique, à savoir si on peut tirer des leçons du passé. De là une interrogation se dégage: comment peut on tirer un savoir universel à partir de fait particuliers? Le passé détient il la clé de la connaissance du présent? Ne risque t on pas de cataloguer l’homme à une connaissance immuable et permanente? Le facteur humain ne l’interdit il pas d‘un point de vue moral?

« I L'être est ce qui est en permanence Parménide: la réalité physique ne permet pas le changement.

L'être est ce qu'il est permanence c'est à dire que d'unpoint de vue scientifique on tire une connaissance de la chose par expérience.

Ce n'est qu'en observant un objetdans le temps, ses diverses réactions que l'on peut de mieux en mieux le connaître.

Le temps est le meilleur allié dela science de la nature. "L'histoire, c'est cela: un moyen de comprendre et, par là même d'agir sur le cours des événements." L.

Febvre. "L'histoire ne nous dira sans doute pas ce qu'il faut faire, mais elle nous aidera peut être à le trouver." Fustel deCoulanges. "L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nousaider à mieux voir." P.

Valéry L'histoire, en revanche, s'impose une démarche scientifique ...

elle s'impose de prendre une certaine distance àl'égard de l'événement, de traiter les actions et les faits avec le recul nécessaire à l'objectivité ...

" P.

Canivez II L'homme et sa particularité Contrairement aux autres objets de la nature, l'homme est un être ne perpétuel changement.

Pour Hegel, onne peut tirer de leçons du passé.

Tirer des leçons du passé entraînerait un conditionnement de l'homme et sachosification.

De plus un risque se pose: si on peut connaître les hommes à partir des leurs passé, on peut alorsprédire leur avenir ce qui soumet fatalement à un déterminisme. "L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ilsn'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer." Hegel "La causalité n'a rien à faire avec l'histoire." O.

Spengler "La fin de l'histoire n'est pas une valeur d'exemple et de perfectionnement.

Elle est un principe d'arbitraire et deterreur." A.

camus "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermineleur conscience." Marx. III Comprendre sans connaître C'est donc avec un regard dans le passé que l'homme augmente son savoir.

Nous devons nécessairementnous baser sur le passé pour connaître quelque chose.

Cependant le facteur humain reste ambigu: avec son histoireon peut mieux comprendre l'homme, on sait de quoi il est capable en observant son passé, les guerres ontdéveloppée une connaissance de l'homme que l'on n'aurait alors pu concevoir( crimes contre l'humanité parexemple), la psychanalyse n'est pas une science qui se base sur la passé de l'individu pour comprendre ce qu'il vitdans le présent?Pourtant on ne peut se permettre d'en tirer des leçons universelles, l'homme reste un universinconnu tant qu'on ne l'a pas expérimenté.

On ne peut donc tirer de connaissance de l'homme qu'a posteriori. "L'histoire ne se fait pas sans la volonté de l'homme, et cependant elle se fait en grande partie hors d'elle et contreelle." Mounier S'il n'y a pas d'histoire proprement dite, là où tous les événements dérivent nécessairement et régulièrement les unsdes autres, en vertu des lois constantes par lesquelles le système est régi, et sans concours accidentel d'influencesétrangères au système que la théorie embrasse, il n'y a pas non plus d'histoire, dans le vrai sens du mot, pour unesuite d'événements qui seraient sans aucune liaison entre eux." Cournot "L'histoire est une déception perpétuelle -et elle ne cesse de réaliser des utopies." H.

De Lubac Cournot, Essai sur les fondements de la connaissance "Mais partout où le hasard semble jouer à la surface, il est toujours sous l'empire de lois internes cachées, et il nes'agit que de les découvrir." F.

Engels .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles