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Doit-on se soucier de son bonheur ?

Publié le 25/09/2018

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et mes risques de perte dans un cas comme dans l'autre. Je dois choisir entre une part de mon être et une autre. La simple tendance naturelle à ma propre conservation ne peut me faire pencher dans un sens plutôt qu'un autre, pas plus d'ailleurs que le calcul, dont le résultat doit encore être interprété. Le souci de soi passe par un nécessaire choix dans lequel je me prononce pour une partie de moi-même, dans lequel j'affirme la part de moi-même qui vaut le plus pour moi.

3. Le souci de l'être authentique

 

A. Se soucier de soi, c'est rabaisser le moi

 

Un souci de soi raisonnable, conscient de lui-même, passe donc par la recherche de mon être authentique, par une juste appréciation de la valeur de mon être. Or ce qui vaut le plus en moi, c'est justement ce en quoi je puis accéder à un universel, c'est-à-dire ce qu'il y a de moins individuel en moi. Rousseau faisait remarquer que l'amour de soi produit humanité et vertu, qui l'une et l'autre prennent pour objet les hommes en général, et non pas moi-même. L'amour de soi m'élargit et me met en rapport avec un universel. En cela, le souci de soi me convainc paradoxalement de rabaisser le moi. Ce qu'il y a d'authentique en moi, ce n'est pas le moi. La célèbre phrase de Pascal 

NOTIONS CONCERNÉES

- Le bonheur.

 

- Le désir.

 

- Les passions.

 

- L'illusion.

 

- Autrui.

 

- L'existence.

 

- Le devoir.

 

- La personne.

 

- La liberté.

« RECHERCHER UNE PROBLÉMATIQUE • Le bonheur est envisagé ici comme ce que me recommande le souci de moi-même.

Le problème naît d'abord de l'objet de ce souci: à quel titre me soucié-je de moi-même? Je ne peux pas me soucier de moi­ même de la même façon selon que je me considère comme un être physique ou spirituel, sensible ou moral.

Si le bonheur m'est recom­ mandé en tant qu'être sensible, ma nature raisonnable ou morale ne peut le prendre pour fin.

Afin de concilier les diverses dimensions de mon être, opposées les unes aux autres, il me faut ainsi penser le bonheur comme l'une des fins que me propose le souci de moi-même, et com­ prendre comment le bonheur peut être lié avec des fins plus hautes, comme le sont par exemple le salut ou la vertu.

NOTIONS CONCERNÉES - Le bonheur.

- Le désir.

- Les passions.

- L'illusion.

- Autrui.

- L'existence.

- Le devoir.

- La personne.

- La liberté.

PLAN Introduction 0 Le souci, sentiment naturel.

A - La recherche du plaisir.

B - Le souci de l'utile.

C -Le souci de la plus grande perfection.

D - Le bonheur.

8 Le bonheur comme idéal.

A - L'impossible détermination du bonheur.

B - L'ambiguïté du souci de soi.

C -La nécessité du choix.. »

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