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L'idéal du bonheur et sa perversion

Publié le 21/10/2012

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L'idéal de bonheur (et sa perversion).   Introduction: La philosophie des Lumières place l'homme au centre du monde, et entend œuvrer à son bonheur. Pour Voltaire, « le vrai philosophe défriche les champs incultes, augmente le nombre des charrues, occupe le pauvre et l'enrichit, encourage les mariages, établit l'orphelin. Il n'attend rien des hommes, mais leur fait tout le bien dont il est capable «. Foin des prières et des cierges dans les églises, il faut des actes. Tout l'effort de connaissance est orienté vers l'utilité commune. Cette conception utilitariste fait du bonheur le bien suprême. Elle tourne le dos à l'idée chrétienne de purification par l'épreuve et la souffrance, ainsi qu'aux notions nobiliaires et militaires d'héroïsme et de gloire.   I) La recherche du bonheur terrestre.   ---> En 1725, Fontenelle publie Du bonheur. En 1733, A...

« permettre des réformes qui devaient améliorer les conditions de vie des hommes.   ---> La ville des Lumières traduit aussi l'idée du bonheur terrestre.

L'éclairage public fait son apparition dans les villes : dès 1667 à Paris, en 1681 à Copenhague, 1687 à Vienne et 1705 à Dresde.

Au sein même des maisons et des appartements, la spécialisation des lieux émerge.

De nouveaux meubles et des objets plus variés apparaissent.

En 1786 est inventé le mot confortable.

Ainsi, la vie matérielle s'améliore, l'existence ici-bas devient meilleure : ces changements dans la vie matérielle traduisent donc bien aussi la recherche du bonheur terrestre.   ---> Une religion utilitaire caractérise les Lumières : l'exemple du joséphisme est significatif.

L'impératrice Marie-Thérèse et l'empereur Joseph II prennent une série de mesures afin de se montrer utile pour améliorer les conditions d'existence des plus démunis : là encore, la recherche du bonheur terrestre sous-tend ces actions.   II) L'idéal de bonheur est-il un idéal accessible ?   ---> Présupposé : les hommes seraient heureux s'ils savaient rester tranquilles chez eux, d'autant plus quand ils ont " tout pour être heureux ", qu'ils n'ont plus besoin de rien.   Or, constat : les hommes ne restent jamais tranquilles chez eux même s'ils ont tout ce qu'il leur faut et qu'ils ne devraient dès lors plus rien rechercher.

Ils sont sans cesse occupés, agités, et leur agitation est cause de tracas, et même souvent de malheurs.   Raison ultime de cette cause : c'est la condition humaine qui explique cette cause.

L'homme est mortel et misérable (pensée religieuse = cf.

péché originel).

Et nous ne supportons pas de ne rien faire parce que nous sommes alors renvoyés à notre misère.

L'homme face à face avec lui-même prend conscience de son malheur essentiel, dans l'expérience de l'ennui.

C'est pour y échapper qu'il se jette dans l'agitation.

Ainsi, si nous. »

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