21 résultats pour "assourdissement"
- assourdissement n.
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Définition:
ASSOURDISSEMENT, substantif masculin.
l'affaiblissement] Assourdissement d'un bruit, d'une chambre?: ? 3.... cette chambre est matelass?e, et un double lambris nous r?pond de son assourdissement [= de l'assourdissement dont la chambre est l'objet] . ALEXANDRE DUMAS P?RE, La Reine Margot, tome 3, 1845, page 95. ? 4. L'air n'entrant dans les compartiments ? air des jeux qu'en petite quantit? (...), il se produit un adoucissement ou ? assourdissement ? du son. G. SCHMITT, CLAUDE SIMON, Nouveau manuel complet de l'organiste, 1905,...
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Définition:
ASSOURDIR, verbe transitif.
Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 148). B.? Assourdir quelque chose. 1. [L'objet d?signe un bruit] L'att?nuer?: ? 5. Les ronflements se rapprochent. Il devine toute une escadrille. L'air parfois assourdit, parfois fait vibrer ce ronron lourd, saccad?, haletant On sent qu'ils peinent, qu'ils sont gonfl?s de choses meurtri?res. HENRI DE MONTHERLANT, Le Songe, 1922, page 167. SYNTAXE?: Assourdir ces clameurs; un tapis... qui assourdit le bruit de sa chute (PONSON DU TERRAI...
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Définition:
ASSOURDISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
VICTOR-JOSEPH ?TIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chauss?e d'Antin, tome 1, 1811, page 132. ? 5. Je suis heureux d'apprendre que tu reviens ? la po?sie et m?me que tu travailles, au sortir de l'atelier, malgr? l'assourdissante fatigue. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Ma?tres, 1937, page 65. STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 199. Forme d?riv?e du verbe "assourdir" assourdir ASSOURDIR, verbe transitif. I.? Emploi transitif. A.? Assourdir quelqu'un. [Le sujet...
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Définition:
ASSOURDI, -IE, participe passé et adjectif.
? 4.... quelque chose comme des moires lumineuses... s'?largissait, et des esp?ces de bruits ind?finissables, musique lugubre, il semblait, de tympanons voil?s et de trompettes assourdies (...) pleuraient, ronflaient,... PAUL VERLAINE, ?uvres posthumes, tome 1, Histoire comme ?a, 1896, page 342. ? [En parlant d'un morceau de musique] : ? 5. Mais dans le pacem, le dessin est ? la fois plus assourdi et plus heurt? que dans la freude, o? il est tr?s fortement appuy?, mais coule plus librement,...
- Cigale: Son chant peut devenir assourdissant.
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Définition:
ÉTOURDI2, -IE, participe passé et adjectif.
miettes, 1831, page 144 ). · Emploi absolu : Ø 1.... comme s'il redoutait une parole de Berthe ou un silence, il poursuivait son discours sans interruption, cherchant à dire, non pas sa pensée, mais ce qui pouvait étourdir, émouvoir, flatter, et il avait l'air d'un discuteur agité. JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 437. 2. Par extension. a) Fatiguer, importuner par un bruit, par des paroles lassantes. Étourdir les oreilles. Synonymes : assourdir, bassiner (familier), casser les orei...
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Définition:
ÉTOURDISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
tellement la fatigue des leçons l'étourdissait (ÉMILE ZOLA, L' Œuvre, 1886, page 103 ). Le bruit des marteaux sans nombre, qui nous étourdissait tout à l'heure, nous parvient assourdi et nous rassure. (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie en fleur, 1922, page 299) : Ø 2. J'aime marcher à travers la ville, le soir, dans la chaleur du genièvre. Je marche des nuits durant, je rêve, ou je me parle interminablement. Comme ce soir, oui, et je crains de vous étourdir un peu, merci, v...
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Définition:
ÉTOURDI1, -IE, adjectif.
me sentais m'étourdir, je regardais plutôt en l'air... Ça m'atténuait les malaises de relever la tête (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 680 ). — Au figuré. Jeter dans un trouble moral. Mon amour me trouble et m'étourdit tellement que j'ai oublié tout d'abord ce que j'avais à faire ici (CHARLES NODIER, La Fée aux miettes, 1831, page 144 ). · Emploi absolu : Ø 1.... comme s'il redoutait une parole de Berthe ou un silence, il poursuivait son discours sans interrupt...
- a-, ad- Préfixe indiquant le rapprochement, la direction; par assimilation avec la consonne initiale du radical, on trouve également les formes ac-, af-, al-, am-, ar-, as-, at-: abêtir, accommoder, adoucir, assourdir, attiédir.
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Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ».
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince,...
Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ». La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement...
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Corrigé
disponible
Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ».
La rue assourdissante autour de moi hurlait....
Corrigé disponible Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ». La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m...
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à une passante
I/Le choc de la rencontre : a) le cadre : Univers urbain -> lexique de la rue « la rue » + titre « à une passante » inconnue croisée dans la rue Lieu extérieur sans intimité Inhospitalier « assourdissante » animalisation de la rue « autour de moi hurlait »( + un poète cerné) Impression de vacarme -> allitération en R « La rue assourdissante autour de moi hurlait » Le poète semble isolé (surement à une terrasse de café) « moi » « moi,je », margi...
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Définition:
ÉTOURDIR, verbe transitif.
— Au figuré. Tout le régime n'est funeste que parce qu'il met en jeu, contre l'intérêt du public, tout ce qui tente, grise, étourdit les particuliers (CHARLES MAURRAS, Kiel et Tanger, 1914, page 43) : Ø 4. Trop de pouvoir est mauvais à l'homme. Être prêtre, être roi, être Dieu, c'est trop. Le bourdonnement confus de toutes les volontés éveillées qui demandent à être satisfaites à la fois assourdit le pauvre cerveau de celui qui peut tout, étourdit son intelligence, dérange la génération de sa p...
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Martinique: 1984-1985
On ne percevait en 1985 que l'écho assourdi de la secousse indépendantiste
agitant l'archipel voisin. Ce n'est pas...
Martinique: 1984-1985 On ne percevait en 1985 que l'écho assourdi de la secousse indépendantiste agitant l'archipel voisin. Ce n'est pas que la situation économique y soit plus reluisante. L'île ne produit que le cinquième de ce qu'elle consomme. La principale source de rentrées de devises demeure le tourisme (184 000 visiteurs en 1984). La "civilisation du caddy" reste florissante: les supermarchés prospèrent à côté des carcasses rouillées des sucreries. Et ce, depuis que les planteurs blancs...
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Baudelaire "a une passante"
En Clair elle est comme un échappatoire à cette » rue assourdissante « mais comme nous allons le voir , un échappatoire manqué : Méditation après la disparition de la passante un idéal…manqué -retour à la nuit intérieure du poète : »puis la nuit » -Une femme qui disparait : fugitive beauté , j’ignore où tu fuis Les deux tercets Pour se consoler de la disparition de la passante , le poète se prend à imaginer une histoire avec elle ( O toi que j’eusse aimé «)-il s’adre...
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Définition:
BRAILLARD, -ARDE, adjectif et substantif.
porte-voix de bord : Ø 8. Galard jure encore, mais il n'est pas si mécontent; (...) ses artilleurs rechargent déjà. (...) Les deux galères suivent, mais sont trop loin; il réclame un braillard et, au porte-voix, il les engueule. (...) Le Commandeur jure toujours mais donne des ordres au braillard. JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Heureux les humbles, 1942, pages 154-155. B.— Adjectif. [En parlant d'une manière d'être] Qui se manifeste par des braillements, des cris, des bruits ass...
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Extrait du chapitre VIII de la troisième partie de Madame Bovary
accompagnement de maux de nerfs ». Le 7 juin, il lui précise : «Il ne se passe pas de jour sans que je voie de tempsà autre passer devant mes yeux comme des paquets de cheveux ou des feux de Bengale? Néanmoins ma dernièregrande crise a été plus légère que les autres. »Une dizaine d'années plus tard, en 1853, alors qu'il travaille à Madame Bovary, il écrit à Louise Colet, en date du 31mars : «Ma maladie de nerfs m'a bienfait; [...] elle m'a fait connaître de curieux phénomènes psychologiques, don...
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du premier wagon, où elle se mettait toujours pour être plus près de lui, il l'avait suppliée du
regard et, comprenant, elle s'était retirée, pour ne pas rester à ce vent glacial qui lui brûlait la
figure.
cabrait, necontinuait samarche quesous lamain volontaire dumécanicien. D'ungeste, celui-ci avait ouvert laporte dufoyer, pourquelechauffeur activâtlefeu. Et,maintenant, cen'était plus unequeue d'astre incendiant lanuit, c'était unpanache defumée noire,épaisse, qui salissait legrand frisson pâleduciel. La Lison avançait. Enfin,illui fallut entrer danslatranchée. Adroite etàgauche, lestalus étaient noyés,etl'on nedistinguait plusriendelavoie, aufond. C'était comme uncreux de torrent, oùlaneige dor...
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ÉMILE ZOLA (1840-1902). Épisode de la bataille de Sedan. La Débâcle
La charge fut reprise, le 2e escadron s'avançait dans une furie grandissante, les hommes couchés sur l'encolure,tenant le sabre au genou, prêts à sabrer. Deux cents mètres encore furent franchis, au milieu de l'assourdissanteclameur de tempête. Mais, de nouveau, sous les balles, le centre se creusait, les hommes et les bêtes tombaient,arrêtaient la course de l'inextricable embarras de leurs cadavres. Et le 2e escadron fut ainsi fauché à son tour,anéanti, laissant la place à ceux qui le suivaien...
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l'an, pour une chère défunte.
LA RUELLE AUCLAIR DELUNE {26} Le navire, retardé parlatempête, n’avaitpuaborder quetrès tard lesoir, dans lepetit portfrançais, etle train denuit pour l’Allemagne étaitmanqué. Ilme fallait doncrester audépourvu unejournée àattendre enun lieu étranger, passerunesoirée sansautre attraction quelamusique sentimentale etmélancolique d’uncafé- concert dufaubourg, ouencore laconversation monotoneavecdescompagnons devoyage toutàfait fortuits. L’atmosphère delapetite salleàmanger del’hôtel, grassed’huile...