Catégorie : Français / Littérature
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Le Coq et le Renard (Livre II, Fable 15)_-_Commentaire littéraire
Extrait: La fable 15 du livre II, "Le Coq et le Renard", fait partie du premier recueil des Fables où le bestiaire et l'imaginairedu fabuliste sont très présents, alors que dans le second, les fables s'orienteront vers une réflexion plus sérieuse etsentencieuse. L'inspiration en sera fournie à La Fontaine par une facétie du grand humaniste italien Pogge (1380-1458) unie en 1484 aux fables d'Ésope et plus spécifiquement à la fable "Le Chien, le Coq et le Renard". À traversl'attitude manipulatrice...
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Ulysse dans l'Odyssée d'Homère
font de lui un homme vaillant, avec une force exceptionnelle. Cependant, ces qualités s'accompagnent d'orgueil etd'esprit de vengeance comme le montre le plan qu'il trame avec Athéna à la fin du chant XIII pour massacrer tousles prétendants. Son orgueil apparait aussi au chant VIII quand il vainc les jeunes athlètes Phéaciens dans les jeux,ou encore au chant V, dans lequel, après avoir échappé, Ulysse lui cri son nom et déchaine la colère de Poséidon.Cependant, Ulysse n'est pas qu'un héros fort...
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Les Regrets, sonnet 6, Joachim Du Bellay
départ - mais découvrant la Rome des empereurs et des papes dont tous les humanistes ont rêvé, il se sent amèrement déçu: seul et loin des siens, il fait l'expérience de l'exil. L'atmosphère sulfureuse qui règne dans la cité pontificale quin'est que nid d'intrigues, de jalousies, de complots et par les activités futiles que lui réserve son oncle qui le traitetel un valet. Il regagnera donc la France avec dans ses bagages les textes de cette expérience plutôt amère - à la suite...
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La Relation Maître / Valet dans la littérature du XVIIe siècle
bourrus, que vous auriez une contusion a la tête et qu'on vous verrait le cul ». Le Maître parle dans un langage soutenu « Jacques vous ne vous observez pas » . Leur éducation. Le maître fait référence à L'émile de Rousseau, à la mort de Socrate et Jacques à « une vieille fable des écraignes » = La fable de la gaine et du coutelet. Le maître aime faire des références culturelles « Horace, Aristote, » Jacques avoue ne pas les connaître. Des caractères différents. Jacques est bra...
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Oeuvre complète étudiée: Les Fleurs du mal, Baudelaire.
- 1867 : Il meurt à l'âge de 46 ans. - 1868 : Théophile Gautier reprend le mythe littéraire de Baudelaire, et définit la condition du poète. C/ Les Fleurs du mal : Les Fleurs du mal eut trois titres successifs : - "Les Lesbiennes" en 1845 => référence à Sapho, poétesse grecque qui enseignait les arts à des jeunes filles sur l'île deLesbos, dans la mer Egée. - "Les Limbes" en 1848 => lieu où se retrouvent les âmes des innocents qui sont morts sans avoir reçu le sacrement dubaptême. -...
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Corneille, Horace, Acte IV, scène 4
Voir corrigé (poly) car très bien explicite. 7) Problématiques et plans - 1 : En quoi ce dialogue met-il en scène une querelle mortelle ? I / Tt d'ab, ce dial met en scène une querelle mortelle car H & C défendent des valeurs différentes : A / En effet, H défend sapatrie B / Alors que C défend l'amour. II / ...Car C maudit H et Rome : A / Ainsi C maudit H B / Mais surtout C maudit Rome III / Car Rome représenté par H triomphe sur Albes représenté par Camille : A / E...
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A une passante de Baudelaire
» placé dans un l'enjambement et à fin la du neuvième vers, accentue la disparition de cette beauté parti aussi vite qu'elle fut apparue, renforçant l'idée qu'au milieu de ce cohue elle n'aurait pu s'éterniser plus longtemps. Le poète associe la beauté de la passante à son déplacement. L'assonance en « an » : « soulevant, balançant » v4, exprime des mouvements lents, sans précipitation, ainsi que l'allitération en « l » décrit ça démarche comme fluide, harmonieuse, contrairement à l'allitéra...
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L'huitre et les plaideurs
remarquer une tournure impersonnelle au vers 6 et que l'on retrouve au vers 13, cela donne un effet de mise à distance du conflit et montre le refus de s'impliquer de la part de ce personnage. Ainsi ce discours est semblable à un discours de justice de par son souhait de neutralité. Jean de la Fontaine met en évidence la nature humaine par le comportement paradoxal des deux plaideurs face à l'huitre. Les deux personnages ne paraissent pas très intelligents. En effet gâcher leur amitié ju...
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Les Lumières
religieux affirmé mais il respecte Dieu. Voltaire meurt en 1778 en citant : “Je meurs en adorant Dieu, en aimant mesamis, en ne haïssant pas mes ennemis et en détestant la superstition.”L'article “Réfugié” dénonce des pratiques qui ont encore des répercussions au siècle des lumières. En effet lesprotestants pourraient participer à l'épanouissement du pays mais au lieu de cela, ils sont chassés simplement parcequ'ils ne partagent pas la même croyance sur les pouvoirs du pape. De plus, le c...
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Commentaire composé : « L'invitation au voyage » (poème XVIII)
L'espace idéal décrit dans ce poème fonctionne comme métaphore de la femme aimée et de l'amour parfait. « où tout vous ressemble, mon cher ange » (fin du 2 ème §) > cf à ce propos le vers 6 du poème en vers des Fleurs du mal . Mais la métaphore est plus amplement développée que dans le poème en vers. Voir le dernier paragraphe du poème en prose : il y a en effet une progression dans l'identification qui culmine tout à la fin du texte. 5 Le pays idéal et la femme se confondent entièr...
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ZOLA, LE NATURALISME AU THEATRE
(*) Référence aux règles de bienséance, etc.… Mais Zola ne renie pas la tragédie classique, il prétend simplement qu'elle correspondait aux besoins et a la réalitéd'une autre époque. Il propose d'en conserver la structure au besoin mais d'en transformer et la forme et les enjeux. « Le cadre tragique ainsi entendu est excellent : un fait se déroulant dans sa réalité et soulevant chez lespersonnages des passions et des sentiments, dont l'analyse exacte serait le seul intérêt de la...
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Le lac de Lamartine
Le souvenir du passé revient avec force et ne semble pas avoir été altéré par le temps qui fuit. Le retour sur les lieux des premiers amours entraine le souvenir de merveilleux moments, mais aussi des regrets et des remords. Le présent fait naître le souvenir mais l'homme seul, par la pensée, ne parvient pas à arrêter le temps sur un moment de bonheur, à ancrer son existence dans le mouvement inéluctable du temps. L'homme comme unnavigateur sur l'océan, traverse la vie, toujours poussé de...
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Commentaire du poème Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
b) Elle ressemble à un serpent (faune des pays chauds) -allongement suggéré : comparaison vers 3 (« longs »), enjambement vers 3 /4, et v8 « elle se développe », lerapprochement est également possible par le jeu des sonorités (allitérations en S v3, en B et T pour rendre comptedes gestes des charmeurs de serpents). -elle évoque une certaine lascivité : symbolique biblique du serpent, image de la tentation dans la Paradis terrestre. 3. Par le mystère qu'elle dégage Elle...
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George Sand écrit dans une lettre à Flaubert du 12 janvier 1876 à propos de L'Education sentimentale et de Madame Bovary : «La suprême impartialité est une chose anti-humaine et un roman doit être humain avant tout. S'il ne l'est pas, on ne lui sait point de gré d'être bien écrit, bien composé et bien observé dans le détail. La qualité essentielle lui manque : l'intérêt.». Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez, à la lumière des phrases précédentes, si l'impar
contradictoires, mais creusées et en quelque sorte superposées. Ainsi lorsque Valmont séduit Mme de Tourvel dansLes Liaisons dangereuses par un acte de charité trop ostentatoire (Lettre 21), nous sommes reconnaissants à Laclos de ne pas commenter cette scène ou alors il faudrait qu'il le fasse avec tellement de nuances que cescommentaires devraient être aussi copieux que le roman lui-même, car certes Valmont est un scélérat condamnablede jouer ainsi avec le bon coeur de Mme de Tourvel...
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Pensez-vous de cette opinion d'Oscar Wilde : «Un artiste doit créer de belles choses, mais sans rien y mettre de sa propre vie»? Etayez votre discussion d'exemples puisés dans la littérature française.
1 Le culte de la pudeur. Chez les uns cette position est une simple question de pudeur. Le cas le plus typique est celui d'écrivains comme Stendhal, Mérimée, Leconte de Lisle, Flaubert qui auraient peut-être livré aux lecteurs leurpropre vie, mais qui sont vite découragés par l'ironie ou les railleries qui accablent leurs essais de confidences ; ilsse font donc de la défiance une véritable loi et ils cherchent d'une façon presque maniaque à se masquer : Stendhalmultiplie les pseudonymes ; Mérim...
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Le rôle des règles dans la création littéraire.
fixes et thèmes communs. Phèdre distingue Racine de Pradon ; Amphitryon, Molière de Térence.» Les règles fondées en raison et en nature Tel n'est point l'avis des théoriciens du classicisme, des Doctes. Le Père Rapin, critique du XVIIe siècle (1621-1687),est persuadé que la primauté du plaisir en esthétique est loin d'être certaine. Il parle de «la fausse liberté de ceméchant principe», il ne pense même pas qu'on puisse plaire sans les règles et, même si cela arrivait, ce ne seraitpoint la...
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« Ondine » - Aloysius Bertrand
b. Un rôle ' tentatrice : L'appel réitéré par l'anaphore ' l'impératif « écoute » se révèle être une invitation au voyage, à la découverte du lac.Le 'uxième paragraphe trace l'itinéraire en une seule phrase par étapes progressives qui prennent appuis sur 3 mots clefs.Ces paliers successifs permettent d'atteindre un lieu magique. Ce voyage qui conduit du flot au palais est un mouvement qui va ' la diversité, ' la multiplicité(« chaque » ; « un ») vers l'unité (« le »).On note également le passa...
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Au fronton du Palais de Chaillot est gravé le texte suivant de Paul Valéry :
Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor,
Que je parle ou me taise.
Cela ne tient qu'à toi,
Ami, n'entre pas sans désir.
En vous inspirant de ce texte, vous essaierez de définir votre attitude de lecteur devant l'oeuvre littéraire.
2 parce que l'oeuvre a besoin d'une émulation d'admirer. Voir Alain, Propos de littérature, 1934 : «Il y a (devant les grandes oeuvres) une rumeur de gloire, une attente de presque tous, et, par la seule puissance dusilence (Alain pense surtout au théâtre), une disposition favorable de tous[...] L'esprit humain.se forme non àchoisir, mais à accepter, non à décider si une oeuvre est belle, mais à réfléchir sur l'oeuvre belle» ; 3 parce qu'auteur et lecteur font mutuellement appel à...
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Expliquez et, si vous le jugez bon, discutez cette page de Georges Duhamel (Défense des Lettres, Mercure de France, 1937, 1re Partie, chapitre 3) : «La culture est fondée sur l'intelligence des phénomènes, des ouvrages et des êtres. Un esprit même vif et bien doué demeure toujours capable d'hésitation, de distraction, de stupeur momentanée, d'inhibition passagère. Un esprit même attentif a toujours besoin de revenir sur les données, les éléments, les arguments d'un exposé, d'un problèm
d'art. Progresser dans la connaissance d'une oeuvre d'art, c'est donc repérer tel détail signifiant que des visionsprécédentes, trop rapides, n'avaient pu permettre d'appréhender. Exemple célèbre chez Proust : si Bergotte meurt,c'est parce qu'il veut absolument sortir par un jour de froid pour voir le petit pan de mur jaune dont un critique avaitsignalé qu'il était, dans la fameuse Vue de Delft de Vermeer, comme un chef-d'oeuvre se suffisant à lui-même. C'est là le type de détail qui est vraim...
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Vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : «Je vous invite à ne lire que les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffrages du public, et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés.» (Lettre à Louise Menon du 20 juin 1756, in Voltaire, Correspondance, Pléiade, t. IV, p
II La culture littéraire refuse l'éphémère Sans doute le mouvement du monde, qui s'est infiniment précipité depuis le classicisme, et surtout depuis Voltaire,nous rend toutes ces idées bien lointaines. Nourris de romantisme, nous avons tendance à considérer le chef-d'oeuvre plutôt dans son élan historique que dans sa valeur éternelle, à mêler l'efficacité actuelle à la valeurlittéraire. Nous croyons moins au chef-d'oeuvre comme nébuleuse isolée, nous ressentons davantage la contin...