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Explication de texte: hannah arendt condition de l'homme: L'histoire est le « résultat inévitable » de l'action.

Publié le 22/01/2012

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Selon Hannah Arendt, l'histoire ne peut alors pas être connue à l'avance ou durant le cours de celle-ci. On ne la devine qu'à sa fin. L'historien la connaît car il connaît celle des temps passés mais en aucun cas celle qui est en cours, le narrateur dévoile l'histoire qu'à la fin de celle-ci et l'acteur lui-même reste un objet, un instrument de l'histoire. L'action cause donc l'histoire, qui engendre des conséquences plus ou moins graves. Les témoignages, souvenirs, oeuvres qui traversent les temps ne témoignent pas de l'histoire ni de leur véracité, ce sont simplement des documents intéressants pour l'historien. C'est ainsi notamment que Tomasi di Lampedusa, auteur du Guépard également inspiré par Walter Benjamin ne pourra écrire l'histoire du déclin de l'aristocratie en Sicile, après le débarquement de Garibaldi en mai 1860, qu'après avoir pris connaissance de l'histoire point par point, jusqu'à sa fin exacte. L'action veut et fait que personne n'est auteur ni de sa vie, ni de l'histoire.

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« faits, car ces preuves sont en général subjectives et n'aident pas le récit de l'histoire.

Le narrateur reste caché et ne se dévoileque lorsque l'histoire est terminée.

L'acteur agit seul et durant tout le temps de l'histoire, il n'est que dans l'action.

Celarappelle une oeuvre de Walter Benjamin, l'Ange de l'histoire.

Lors de son séjour en France, Hannah Arendt fréquenta WalterBenjamin.

L'ange de l'histoire montre que c'est l'histoire, quelle qu'elle soit, désastreuse ou non, qui fait avancer l'humanité.Un ange se retourne vers le passé, et il est horrifié de voir les horreurs commises auparavant, cependant il est trop tard, il nepeut s'en retourner vers le passé et se voit contraint d'avancer vers le présent, avec les vainqueurs de l'histoire.

Car bienentendu, souvent l'histoire est celle des vainqueurs.

Dans cette pensée, Benjamin ajoute une idée : quelques soient leserreurs commises dans le passé, l'homme ne retiendra aucune leçon de l'histoire et recommencera sans cesse les mêmeserreurs.

L'action entraîne l'histoire.

Comme le dit Arendt, ce n'est pas l'acteur qui fait l'histoire.

Il n'est qu'un simpleinstrument impuissant de l'histoire.

C'est le narrateur qui décide et qui fait l'histoire.

On ne peut se poser des questionsqu'en connaissant la fin de l'histoire.

Et si Hitler avait réussi l'examen des Beaux arts en 1907 ? Et si Martin Luther-King n'avaitpas été assassiné en 1968 ? L'acteur ne peut voir la conséquence de l'histoire avant la fin de celle-ci.

Les questions ne peuventêtre posées que lorsque l'on connaît la fin de l'histoire.

Comme le dit Hannah Arendt, cela est fâcheux.

En effet, cela estfâcheux car l'homme, qu'il soit acteur, narrateur ou historien est impuissant face à l'histoire.

L'un ne connaît pas la fin et la vitde façon quotidienne, l'autre ne la dévoile que lorsque celle-ci prend fin et la vérité s'abat brutalement sur l'homme, quantau dernier, il connaît l'histoire du passé et ne peut changer ni même questionner ce qui a été fait auparavant.

Le narrateur,selon Arendt, voit et fait l'histoire.

Dans la fiction, le narrateur dévoile souvent au lecteur ou au spectateur les différentssentiments ou pensée des personnages.

On le dit alors omniscient : il sait tout de tous les personnages, des lieux ou del'intrigue.

Il ne se révèle qu'au lecteur ou spectateur, jamais aux autres personnages.

L'histoire est le « résultat inévitable »de l'action.

L'action cause donc l'histoire et ce qui en découle.

Selon Hannah Arendt, l'histoire ne peut alors pas être connue à l'avance ou durant le cours de celle-ci.

On ne la devine qu'à safin.

L'historien la connaît car il connaît celle des temps passés mais en aucun cas celle qui est en cours, le narrateur dévoilel'histoire qu'à la fin de celle-ci et l'acteur lui-même reste un objet, un instrument de l'histoire.

L'action cause donc l'histoire,qui engendre des conséquences plus ou moins graves.

Les témoignages, souvenirs, oeuvres qui traversent les temps netémoignent pas de l'histoire ni de leur véracité, ce sont simplement des documents intéressants pour l'historien.

C'est ainsinotamment que Tomasi di Lampedusa, auteur du Guépard également inspiré par Walter Benjamin ne pourra écrire l'histoiredu déclin de l'aristocratie en Sicile, après le débarquement de Garibaldi en mai 1860, qu'après avoir pris connaissance del'histoire point par point, jusqu'à sa fin exacte.

L'action veut et fait que personne n'est auteur ni de sa vie, ni de l'histoire.

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