16 résultats pour "astolphe"
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Gabriel
Voilà le roi des tapageurs, Astolphe.
TROISIÈME SPADASSIN. Raison de plus. DEUXIÈME SPADASSIN. Il criera. QUATRIÈME SPADASSIN. On le fera taire. (Minuit sonne.) (Astolphe frappe du poing sur la table. Les sbires l'observent alternativement avec Gabriel, qui ne regarde qu'Astolphe.) MARC, bas à Gabriel. Il y a là des gens de mauvaise mine qui vous regardent beaucoup. GABRIEL. C'est la gaucherie avec laquelle tu tiens ton verre qui les divertit. MARC, buvant. Ce vin est détestable, et je crains qu'il ne me porte à la tête. (Long silen...
- Le personnage d'Astolphe
- Custine, Astolphe - écrivain.
- CUSTINE Astolphe Louis Léonor, marquis de : sa vie et son oeuvre
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Gabriel
Ma petite Faustina, si tu veux parler, je t'en donnerai une robe tout entière; et, comme tu es toujours jolie
comme un ange, cela te siéra à merveille.
Beaucoup trop certaine! ASTOLPHE. Et tu la connais, peut-être? FAUSTINA. Ah! voilà le hic! Fais apporter d'autres sorbets, si toutefois il te reste de quoi les payer. (A un signe d'Astolphe on apporte un plateau avec des glaces et des liqueurs.) ASTOLPHE. J'ai encore de quoi payer tes révélations, dussé-je vendre mon corps aux carabins; parle... (Il se verse des liqueurs et boit avec préoccupation.) FAUSTINA. Vendre ton corps pour un secret? Eh bien, soit: l'idée est charmante: je ne veux de toi...
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Gabriel
Que me voulez-vous?
J'en étais sûr! à ce régime-là votre barbe ne poussera jamais, mon cher enfant. GABRIEL. C'est fort possible; la barbe ne fait pas l'homme. ASTOLPHE. Elle y contribue du moins beaucoup; cependant vous êtes en droit de parler comme vous faites. Vous avez le menton comme le creux de ma main, et vous êtes, je crois, plus brave que moi. GABRIEL. Vous croyez? ASTOLPHE. Drôle de garçon! c'est égal, un peu de barbe vous ira bien. Vous verrez que les femmes vous regarderont d'un autre oeil. GABRIEL, hau...
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Gabriel
Toi?
Je ne sais pas son nom, tu vois que je suis sincère; mais si tu veux je feindrai d'admirer ses succès, et je lui offrirai généreusement mon boudoir pour son premier rendez-vous. Je sais qu'il est forcé de prendre beaucoup de précautions, car la dame est haut placée dans le monde. Il sera donc charmé de pouvoir l'amener dans un lieu sûr et agréable. ASTOLPHE. Et il ne se méfiera pas de ton offre? [Illustration: Giglio, se cachant dans l'ombre.... (Page 43.)] FAUSTINA. Il est trop grossier pour ne...
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Gabriel
ou en plaisirs de jeune homme, comme vous l'entendrez.
Allons! vieux Marc, éveille-toi. Notre captivité est déjà terminée. MARC, bas à Gabriel. Eh quoi! mon cher maître, vous allez sortir bras dessus bras dessous avec le seigneur Astolphe?... Que dira Son Altesse si on vient à lui redire.... GABRIEL. Son Altesse aura bien d'autres sujets de s'étonner. Je le lui ai promis: je me comporterai en homme! DEUXIÈME PARTIE. Dans la maison d'Astolphe. SCÈNE PREMIÈRE. ASTOLPHE, LA FAUSTINA. (Astolphe, en costume de fantaisie très-riche, achève sa toilette dev...
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Gabriel
Tu le vois, je m'enivre afin de me persuader que je t'aime.
de Bramante, la possession immédiate, légale et incontestable de tous ses biens et de tous ses titres à son héritier légitime Octave-Astolphe de Bramante, fils d'Octave de Bramante et cousin germain de Gabriel de Bramante, à qui nous avons accordé cette licence et cette promesse, afin de lui donner le repos d'esprit et la liberté de conscience nécessaires pour contracter, en secret ou publiquement, un voeu d'où il nous a déclaré faire dépendre le salut de son âme. «En foi de quoi nous lui avons...
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Gabriel
Vous en doutez?
avoir de nouveaux torts par la suite, et je ne veux pas que Gabrielle puisse me quitter si aisément. Ces épreuves sont trop cruelles, et je sens qu'un peu d'autorité, légitimée par un serment solennel de sa part, me mettrait à l'abri de ses réactions d'indépendance et de fierté. LE PRÉCEPTEUR. Ainsi, vous voulez être le maître? Si j'avais un conseil à vous donner, je vous dissuaderais. Je connais Gabriel: on a voulu que j'en fisse un homme; je n'ai que trop bien réussi. Jamais il ne souffrira un...
- CUSTINE (Astolphe, marquis de)
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Gabriel
LE PRÉCEPTEUR.
Et puis vous preniez peut-être plaisir à faire une expérience philosophique. Eh bien, qu'avez-vous découvert? Qu'une femme pouvait acquérir par l'éducation autant de logique, de science et de courage qu'un homme. Mais vous n'avez pas réussi à empêcher qu'elle eût un coeur plus tendre, et que l'amour ne l'emportât chez elle sur les chimères de l'ambition. Le coeur vous a échappé, monsieur l'abbé, vous n'avez façonné que la tête. LE PRÉCEPTEUR. Ah! c'est là ce qui devrait vous rendre cette tête à...
- Custine (Astolphe Louis Léonor , marquis de), 1790-1857, né à Niederwiller (Moselle), homme de lettres français.
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Gabriel
Quel vin servirai-je à vos excellences?
GABRIEL. A merveille! frappe plus fort. GROUPE DE SPADASSINS.PREMIER SPADASSIN. Ces gens-là sont bien pressés! Est-ce que la gorge brûle à ce vieux fou? SECOND SPADASSIN. Ils sont mis proprement. TROISIÈME SPADASSIN. Hein! un vieillard et un enfant! quelle heure est-il? PREMIER SPADASSIN. Occupe l'hôte, afin qu'il ne les serve pas trop vite. Pour peu qu'ils vident deux flacons, nous gagnerons bien minuit. DEUXIÈME SPADASSIN. Ils sont bien armés. TROISIÈME SPADASSIN. Bah! l'un sans barbe, l'autr...
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Gabriel
MARC, revenant.
Le désir de vous porter secours et la crainte qu'il ne vous arrive malheur. GABRIEL. Mon grand-père est fort irrité contre moi? LE PRÉCEPTEUR. Vous pouvez le penser. Mais vous êtes bien caché, et maintenant vous êtes entouré de protecteurs dévoués. Astolphe est ici. GABRIEL. Je le sais bien. LE PRÉCEPTEUR. Je me suis lié avec lui; je voulais savoir si cet homme vous était véritablement attaché... Il vous aime, j'en suis certain. GABRIEL. Je sais tout cela, mais ne me parlez pas de lui. LE PRÉCEP...
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Gabriel
ses hurlements.
Astolphe? Je ne connais pas cela... GABRIEL. Merci! Je meurs en paix. Je sais d'où part le coup... Tout est bien. GIGLIO. Il meurt! Ah! Dieu n'est pas juste! Il meurt! Je ne peux pas lui rendre la vie... (Mosca revient et lèche la figure et les mains de Gabriel.) Ah! cette pauvre bête elle a plus de coeur que moi. GABRIEL. Ami, ne tue pas mon pauvre chien... GIGLIO. Ami! il m'appelle ami! (Il se frappe la tête avec les poings.) GABRIEL. On peut venir... Sauve-toi!... Que fais-tu là?... Je ne peu...