63 résultats pour "heine"
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Emile Zola: Chapitre II - La Curée
De plus, leur échange s'inscrit dans une progression dramatique qui n'a pas besoin d'être exprimée par lanarration. Ainsi le changement de nom d'Aristide se fait à travers les répliques de la deuxième partie du texte :« Veux-tu t'appeler Sicardot, du nom de ta femme?» [...] — J'aimerais mieux Sicard tout court, reprit l'autreaprès un silence. » La narration se fait commentaire de cette progression (« il rêva un instant encore, puis d'unair triomphant»), ou y ajoute des éléments autres (« E...
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La Terre
plus, car elle se doutait de la scene qui l'attendait.
Silence! c'est fini... Je cogne sur le premier qui continue. Et si je veux continuer, moi! demanda Fouan, la voix tremblante, est-ce que tu cogneras? Sur vous comme sur les autres.... Vous m'embetez! Francoise, bravement, s'etait mise entre eux. Je vous en prie, mon oncle, ne vous en melez point.... Vous avez bien vu que je suis assez grande fille pour me defendre. Mais le vieux l'ecarta. Laisse, ca ne te regarde plus.... C'est mon affaire. Et, levant sa canne: Ah! tu cognerais, bandit!......
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Puccini, Giacomo - compositeur de musique.
4 OPÉRA ET EXOTISME L’intérêt de Puccini pour les sujets passionnels se mêla à l’attrait de l’exotisme lorsqu’il découvrit le récit dramatique de John Luther Long, Madame Butterfly. Il tira de cette intrigue chinoise un opéra du même nom, sifflé le soir de sa création en 1904 à la Scala de Milan, mais qui triompha après remaniements. Lors d’un voyage aux États-Unis pour la production de ses opéras, Puccini se passionna pour un autre genre d’exotisme, celui de l’Ouest sauvage des pionniers am...
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Définition:
Cauchemarder, verbe intransitif.
a montré étendu mort et sanglant et qu'on retrouve au réveil, souriant, futile, animé, si inconscient de la menace. JULIEN GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, page 101. SYNTAXE : Cauchemar atroce, horrible; cauchemar de descente, de poursuite; abominable, sinistre cauchemar; s'éveiller d'un cauchemar; se débattre contre un cauchemarine. B.— Par analogie. Ce qui provoque la peur, la panique, l'horreur, l'aversion. — [En parlant d'une personne] Être le cauchemar de quelqu'un; le cauchemar de ma jeun...
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va risquer un de ces coups hardis et périlleux auxquels on ne se résout qu'après une lutte violente.
– Et ilme faut aumoins uneheure pouryarriver », murmura Nancyendisparaissant aveclarapidité del’éclair. On fermait déjàlesboutiques danslespetites ruesqu’elle suivaitpourserendre deSpitalfields dansleWest-End. L’horloge, ensonnant dixheures, accrutsonimpatience. Elleglissait surletrottoir, coudoyant lespassants dedroite etde gauche, seheurtant contrelatête deschevaux, ettraversait, sanss’inquiéter, desrues encombrées oùune foule degens attendaient avecimpatience lemoment detraverser commeelle. «...
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- Monsieur, dit M.
par levin. Ilavait subilesphases ordinaires depuisl’excès delagaieté jusqu’à l’abîme dela tristesse. Commeunbec degaz, dans unerue, lorsque levent apénétré dansletuyau, ilavait déployé parmoments, uneclarté extraordinaire, puisilétait tombé sibas qu’on pouvait àpeine l’apercevoir ; aprèsuncourt intervalle ilavait faitjaillir denouveau uneéblouissante lumière, puis ilavait oscillé rapidement, etils’était éteinttoutàfait. Satête était penchée sursa poitrine, etun ronflement perpétuel,accompagné pa...
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La Conquete De Plassans
--Je vous demande pardon, mais je ne suis pas dévot, monsieur l'abbé.
Mouret leva les yeux. Comme toutes les après-midi, dit-il tranquillement: ce sont les intimes de monsieur Péqueur des Saulaies, notre sous-préfet.... L'été, ils se réunissent également le soir, autour du bassin que vous ne pouvez voir, à gauche.... Ah! monsieur de Condamin est de retour. Ce beau vieillard, l'air conservé, fort de teint; c'est notre conservateur des eaux et forêts, un gaillard qu'on rencontre toujours à cheval, ganté, les culottes collantes. Et menteur avec ça! Il n'est pas du p...
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Florent.
pose cambrée quidonnait àses reins toute leurvaleur. Lapartie finie,oncausait. Labande étaittrèsréactionnaire, très mondaine. MonsieurJuleslisaitlesjournaux aimables. Ilconnaissait lepersonnel despetits théâtres, tutoyaitles célébrités dujour, savait lachute oulesuccès delapièce jouée laveille. Maisilavait unfaible pourlapolitique. Sonidéal était Morny [42] , comme ille nommait toutcourt. Illisait lesséances duCorps législatif, enriant d’aise auxmoindres motsdeMorny. C’était Morny quisemoquait d...
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Pot-bouille
--Ami .
un homme ne pouvait approcher sa soeur, sans qu'il fut aussitot inquiet, les levres retroussees, pret a mordre. Et si, au contraire, Octave se penchait vers elle librement, la faisait rire du rire tendre et mouille d'une amante heureuse, il riait d'aise lui-meme, son visage refletait un peu de leur joie sensuelle. Le pauvre etre semblait gouter l'amour dans cette chair de femme, qu'il sentait sienne, sous la poussee de l'instinct; et l'on eut dit qu'il eprouvait pour l'amant choisi la reconnaiss...
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somme, pour me souvenir encore d'Alcide.
autres renseignements engageants:« Le jour c’est la chaleur, maislanuit, c’est lebruit quiestleplus difficile à supporter... C’estàpas ycroire... C’estlesbestioles dubled quisecoursent pours’enfiler ousebouffer, j’ensaisrien, mais c’estcequ’on m’adit... toujours est-ilqu’alors vous Voyage aubout delanuit parlez d’unboucan !...Etles plus bruyants parmi,c’estencore leshyènes !...Elles viennent làtout près delacase... Alors vous lesentendrez... Vousvousytromperez pas...C’estpascomme pourlesbruits d...
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« Grand temps.
avec unlarge sourire. Puisluietses filscoururent verslevillage. Sam allavivement àla maison. Prèsdelagrande porteronde auhaut desmarches montant delavaste cour, se tenaient MmeChaumine etRosie avecNibs, arméd’une fourche, devantelles. « C’est moi !criaSam, toutenmontant autrot. Sam Gamegie ! Alorsn’essaie pasdeme piquer, Nibs. D’ailleurs, j’aisur moi unecotte demailles. » Il sauta àbas deson poney etgrimpa lesmarches. Ilsleregardèrent lesyeux écarquillés sansmotdire. « Bonsoir, MadameChaumine !...
- Cyrano de Bergerac
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Romantik (Sprache & Litteratur).
patriotischen Schrifttums aus, wie Ernst Moritz Arndts Geist der Zeit (1806-1818) und Der Rhein, Deutschlands Strom und Deutschlands Grenze (1813) oder die Kriegsdichtung Theodor Körners, Max von Schenkendorfs und Friedrich Rückerts ( Geharnischte Sonette, 1814). Im selben Zusammenhang standen Fichtes Reden an die deutsche Nation (1807-1808) sowie der streitbare Journalismus von Joseph Görres (Rheinischer Merkur) und Heinrich von Kleists Berliner Abendblätter. 3 DIE LITERARISCHE ROMAN...