20 résultats pour "labeur"
- Arendt: travail et Labeur
-
Y a-t-il une différence de nature entre l'artiste et l'artisan ?
"L'activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose defoncièrement différent de l'activité de l'inventeur en mécanique, du savantastronome ou historien, du maître en tactique. Toutes ces activitéss'expliquent si l'on se représente des hommes dont la pensée est active dansune direction unique, qui utilisent tout comme matière première, qui necessent d'observer diligemment leur vie intérieure et celle d'autrui, qui ne selassent pas de combiner leurs moyens. Le géni...
- Si j'étais vaillant manouvrier, ils m'eussent volé, en me faisant pèleriner, le fruit de trois ans de labeur. Charles De Coster, la Légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs
-
On disait jadis : Noblesse oblige. - Ne pourrait-on pas généraliser cette maxime aujourd'hui et l'appliquer, dans toutes les classes sociales, aux traditions de famille, traditions d'honnêteté, de labeur, de foi qui obligent véritablement les descendants ?
~ 1.2- ·DEVELOPPEMENT -La vieille Franoe aimait à répéter oes mobs
- Plus les rapports des deux réalités rapprochées seront lointains et justes, plus l'image sera forte, plus elle aura de puissance émotive et de réalité poétique. Francine Prévost et Marie-Josée Fleury, Écrire ! Labeur et plaisir, Québec Amérique
-
Nietzsche: glorification du travail
moyen pour les dépouiller de leur être individuel. Il faut remarquer la spécificité du point de vue de Nietzsche: il ne s'agit pas pour lui de défendre les travailleurs en tant que tels, mais de voir, derrière le travailleur,l'individu. Introduction L'apologie du travail a été stigmatisée par Nietzsche à plusieurs reprises dans son Oeuvre. Déjà dans leGai Savoir , l'auteur nous fait part de la conception moderne du travail, suivant laquelle les hommes travaillent en vue d'abolir l'enn...
-
LA BRUYÈRE Jean de : sa vie et son oeuvre
geoisie, une ambition littéraire qu'une élection académi que suffit à combler, une expérience humaine limitée (rachat d'un office, Je préceptorat, une charge chez les Condé, un conformisme politique et religieux. le labeur obscur de l'homme de lettres surtout). Plutôt que de romancer arbitrairement cette vie (comme on l'a souvent fait), remarquons. avec Cl. Cristin (Aux origines de l'his toire liuéraire, 1 973), que La Bruyère fut, en son temps, J'un de...
-
Accomplir le labeur sans fin d'une Pénélope, qui sur sa trame travaillait au rebours
'Av11vvTov ipyov ffpcÎTTELV DqvEA.6,rT)s TLvà Èvavr(ca,s LOTOV P,ETGXELpL(OP,ÉVl)S Accomplir le labeur sans fin d'une Pénélope, qui sur sa trame travaillait au rebours Cette phrase est empruntée au Phédon de Platon (84a) : l'âme qui attend sa libération mais qui sait qu'elle sera délivrée par le philosophe ne se laisse pas asservir par les plaisirs ou les souffrances car cette libération serait alors intt1111inable et comparable au travail de Pénélope. Comme Homère le raconte au second...
-
-
Qu'est ce qui distingue l'artiste des autres hommes ?
Le génie, montre Nietzsche, n'est pas le fruit de l'inspiration — comme le voulait Platon, qui pensait que le poètecrée par l'effet d'un don divin — ni une disposition innée, ne résultant d'aucun apprentissage — comme le voulaitKant, pour qui le créateur ne décrit pas comment il crée, et ce dans la mesure où, à travers le génie, la natureprescrit ses règles à l'art —; il est, au contraire, le produit d'un long travail, proche de l'activité artisanale. Nulmiracle dans le génie, mais du labeur...
-
Moesta et Errabunda de Baudelaire (lecture méthodique)
Adoptant le parti pris du retour régulier de certains vers (vers 1 et 5 de chaque strophe identiques) et privilégiant les modalités propres à l'expres sion de l'émotion - exclamations, interrogations -, ainsi que les insistances, anaphores ou répétitions, l'écriture restitue l'insatisfaction douloureuse du poète et rend sensible son éperdu besoin d'évasion . • Structure du texte ..,. Le désir de l'ailleurs. ..,. La conquête fragile d'...
-
Critique de la glorification du travail chez F. NIETZSCHE
vidu. Et de fait, ce travail empêche ce qui est d'ordre stricte ment personnel. Il signifie «oubli de soi», soumission à un rythme imposé, intégration à une collectivité. Il n'y a plus de temps pour la solitude, pour la méditation personnelle, plus d'énergie pour les passions individuelles. L'individu, en tant que tel, est dangereux pour la société car il n'a pas pour but l'intérêt général, l'utilité commune, mais seulement lui-m...
-
Arendt: C'est l'avenement de l'automatisation
privilèges sous l'Ancien Régime. Cette aristocratie, dont Arendt déplore la disparition, n'est pas une aristocratie del'argent. Cela désigne bien plutôt cette classe de personnes pour lesquelles tout travail ne méritait pas salaire ouplus exactement pour lesquelles le travail était à lui-même son salaire. On le voit, il s'agit alors d'une conceptioncomplètement différente du travail: celui-ci n'est pas conçu comme ce qui permet de gagner sa vie, mais comme untravail sur soi, comme l'accomplissem...
-
Le travail de l'artiste peut-il constituer le modèle de tout travail ?
déprécié. Or, personne ne peut voir dans l'oeuvre de l'artiste comment elle s'est faite ; c'est sonavantage, car partout où l'on peut assister à la formation, on est un peu refroidi...NIETZSCHE Humain, trop humain , I, Chap. IV, aph. 162 II – Est-ce sur ce modèle qu'est constitué tout travail ? • Si le « travail » de l'artiste est bien un travail, force est de constater qu'il se différencie du travail au sensd'activité professionnelle rémunérée.Pour Platon , cette différence tient a...
-
NIETZSCHE: Les apologistes du travail.
castré. II. Une valeur de substitution : « La sécurité de l'emploi » a. « La glorification du travail » va de pair avec la sacralisation de l'ordre social. Anéanti par son labeur, le travailleur n'a ni idée ni loisir de commettre des infractions ou de se révolter contre l'ordre établi. Pour l'auteur cetteapologie du travail, quand elle se place à une échelle politique, est dangereuse car le travail est alors utilisé commeune police. Celui qui travaille est contrôlé : on sait ce qu'...
-
Vacances. Frédéric Gaussen, Le Monde de l'Education
etc. ? Ce n'est pas nécessaire. En effet le texte ne développe pas les domaines politiques et économiques. Enrevanche, il développera l'effacement de l'égalité scolaire à la fin. Dans le deuxième paragraphe, l'intérêt est centré sur les enfants. Un certain désarroi est perceptible. Il faut lementionner ici, mais sans insister puisque l'idée sera longuement développée à la fin du texte. La dernière phrase dece deuxième paragraphe indique brièvement les différentes sortes de vacances qui s'...
-
« Trouver son bonheur »
Tout provient en réalité d'une erreur de calcul qui a été démontrée et développée largement au cours du livre : nous refusons d'estimer à sa juste longueur notre existence, nous nous l'imaginons éternelle car même la mort, à supposer que nous soyons capables de l'envisager, (ce qui est bien le verbe correspondant à « regarde[r] en face » ), même la mort ne nous paraît pas un terme mais une simple étape avant la suite. Voilà pourqu...
-
-
« Les faux talents voudraient toujours avoir terminé et ne savent pas jouir de leur travail ; mais les vrais talents, ceux qui sont réellement grands, trouvent le suprême bonheur dans leur travail. »
générosité et l'entretien d'une haute estime de soi et de ses ambitions restent importants selon la catharsis deCorneille. Comme le laisse entendre Berberova, « Sans ambition il n'y a pas de talent. 2 ». Ainsi, les génies prendront exemple des héros cornéliens pour réussir dans leurs spécialités puisque l'ambition est le propre de ces personnages.Par conséquent, seuls les virtuoses aimant leur occupation peuvent fournir cet effort.Bien que les talents ne se passionnant guère pour leur travai...
-
Le roman idéaliste et psychologique : GEORGE SAND - Les laboureurs
1. — L'ensemble. — Nature du morceau : une admirable description de labour. — Justifiez le titre : les laboureurs;Combien de tableaux de labour distinguez-vous dans cette description? Montrez qu'il y a cependant unité dans lemorceau; En quoi vous parait consister cette unité? (impression produite; la caractériser). II. — L'analyse du morceau. — Distinguez les différentes parties de la description : a) Le cadre du paysage; b) Lestrois tableaux de labour (le vieillard ; — son fils; — le jeune homm...
-
Roussel, Impressions d'Afrique (extrait).
La descente continua ainsi, lente et régulière. À chaque marche, le maître, consciencieusement, remuait la gerbe en tous sens avant d'y chercher, du bout des doigts, la désignation de tel son inattendu aussitôt gravé en caractères suffisamment lisibles. Les invités suivaient leur hôte pas à pas, vérifiant facilement la rectitude du travail par l'examen des faveurs diversement nuancées. Parfois, Corfield prenait la plume et la trempait dans l'encre avant de la rendre à l'aveugle. Au bout de dix m...
-
vêtus semblablement de mailles brillantes sous des manteaux gris argent.
Il respira profondément. « Cefutune lutte âpre, etlafatigue estlente àpasser. Jene lui dis pas unmot, et,à la fin, jeforçai laPierre àn’obéir plusqu’à maseule volonté. Celaseul, ille trouvera duràsupporter. Etilm’a vu. Oui, Maître Gimli,ilm’a vu,mais sousuneautre apparence quecelle quevous mevoyez actuellement. Sicela l’aide, j’aimal fait. Mais jene lepense pas.Savoir quejevis etque jecours laterre luiaporté uncoup aucœur, je suppose, carill’ignorait jusqu’àprésent. Lesyeux àOrthanc n’avaient pa...