10 résultats pour "toronthal"
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Chapitre 7
Complications
Il y avait quatorze ans déjà, Silas Toronthal avait quitté Trieste pour venir s'établir à Raguse, en
ce magnifique hôtel du Stradone.
chercha etacquit unhôtel dansleplus aristocratique quartierdelaville. Ileut ungrand trainde maison, avecunpersonnel dedomestiques quifutentièrement renouveléàRaguse. Ilreçut, il fut reçu. Puisqu’on nesavait riendeson passé, n’était-il pasundeces privilégiés quis’appellent les heureux decemonde ? Silas Toronthal, ilest vrai, n’était pointaccessible auremords. N’eûtétélacrainte quelesecret de son abominable délationfûtdévoilé unjour, riennesemblait devoirapporter untrouble dans sonexistence. Toute...
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de le suivre, mais il eut bientôt perdu ses traces.
Chapitre 8 Une rencontre dansleStradone Cette mortavaitfaitgrand bruitparlaville ; maispersonne neput soupçonner lavéritable cause dusuicide dePierre Bathory, nisurtout queSarcany etSilas Toronthal eussentunepart dans cemalheur. C’était lelendemain, 6juillet, quedevait secélébrer lemariage deSava Toronthal etde Sarcany. La nouvelle decesuicide, accompli dansdescirconstances siémouvantes, Mme Toronthal nisa fille n’en eurent connaissance. SilasToronthal, d’accordavecSarcany, avaitprissesprécautio...
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compréhensible satisfaction.
« Mon honneur dépenddecemariage, finitparrépondre SilasToronthal, etce mariage se fera ! » Lorsque Savarapporta cetteréponse àsa mère, celle-ci tombapresque évanouie danslesbras de safille etne put que verser deslarmes dedésespoir. Silas Toronthal avaitdonc ditlavérité ! Le mariage futfixé au6juillet. Pendant cestrois semaines, onimagine ceque dutêtre l’existence dePierre Bathory. Son trouble étaiteffrayant. Enproie àdes accès derage impuissante, tantôtilrestait enfermé dans la maison delarue Ma...
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Chapitre 4
Le dernier enjeu
Les salons du Cercle des Étrangers - vulgairement le Casino - étaient ouverts depuis onze
heures.
C’était unjeune homme devingt-deux àvingt-trois ans,physionomie fine,airfuté, nezpointu, – un deces nez quiregardent. Sesyeux, d’une vivacité singulière, s’abritaient derrièreunlorgnon à simples verresdeconserve. Commes’ilavait eudu vifargent danslesveines, ilgardait ses mains danslespoches deson pardessus pours’interdire degesticuler, ettenait sespieds rassemblés àla première positionpourêtreplussûrderester enplace. Convenablement habillé, sansavoir sacrifié auxdernières exigences dugandinisme,...
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avenir !
conditions pourlutter contre lafortune ! C’estunefemme, aprèstout,etelle aime lesgens qui sont capables deladominer ! – Elle nousatrahis, cependant ! – Bah !… Unsimple caprice !… Etson caprice passé,ellenous reviendra ! » Silas Toronthal nerépondit rien.Entendait-il mêmeceque luidisait Sarcany, tandisqueses yeux nequittaient paslafeuille ducarnet, surlequel ilavait tracé sesinutiles combinaisons ? « Que faisiez-vous donclà ?demanda Sarcany.Desmarches, desmartingales ?… Diable !…Vous me paraissez...
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« En avant !
Chapitre 5 Justice Le comte Mathias SandorfavaitpayéàMaria etàLuigi Ferrato sadette dereconnaissance. Mme Bathory, Pierre,Sava,étaient enfinréunis. Aprèsavoirrécompensé, ilne restait plusqu’à punir. Pendant lesquelques joursquisuivirent ladéfaite desSenoûsistes, lepersonnel del’île s’employa activement àtout remettre enétat. Àpart quelques blessures sansgravité, Pierre, Luigi, Pointe Pescade etCap Matifou –c’est-à-dire tousceux quiont étéplus intimement mêlés aux événements decedrame –étaient sa...
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absolument dénué de sens :
amnetnore
velessuot
etseirted
zerrevnes
Cette fois, Sarcany jeta la grille sur la table en jurant comme un matelot.
des deux honnêtes patriotes, quiauront arrêtéàson début uneconspiration contreleroyaume d’Autriche ! » Et, enparlant ainsi,parson ton, parson geste, cemisérable nelaissait quetrop voirquel sentiment d’ironieluidictait detelles paroles. « Alors jen’aurai plusàm’occuper derien ? demanda froidement lebanquier. – De rien, répondit Sarcany,sice n’est detoucher votrepartdebénéfice dansl’affaire ! – Quand ? – Quand seronttombées troistêtes, quinous vaudront plusd’un million chacune. » Silas Toronthal e...
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« Je n'ai rien à tirer d'une conspiration...
- Si, peut-être !
prouvait qu’ilseussent cetteimportance queSarcany prétendait leurattribuer. Sicette affaire était denature àl’intéresser, celatenait, surtout, àce qu’elle serapportait aucomte Sandorf, son client, dontlasituation vis-à-visdeluine laissait pasdel’inquiéter, aucas oùilexigerait un remboursement immédiatdesfonds déposés danssamaison. « Eh bien, dit-ilenfin, monopinion estque c’est toujours deplus enplus vague ! – Rien neme paraît plusnet,aucontraire, réponditSarcany,quel’attitude dubanquier ne démo...
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château d'Artenak !
– Oui ! répondit Luigi,etpas depitié pour cesmisérables ! – Que justice soitfaite, etque Dieu leuraccorde unpardon queleshommes nepeuvent plus leur donner !… » Le comte Sandorf avaitàpeine achevé, qu’uneépouvantable explosionsecouaitleStadthaus et aussi toute l’île,comme sielle eûtétéagitée paruntremblement deterre. Le comte Sandorf, PierreetLuigi seprécipitèrent audehors, pendant quelapopulation, épouvantée, s’enfuyaithorsdesmaisons d’Artenak. Une immense gerbedeflamme etde vapeur, mélangée deb...
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avec moins de précipitation et par conséquent plus de prudence, dans l'intérêt même de Sava ?
Chapitre 4 Sur lesparages deMalte Pendant ques’accomplissaient cesderniers événements quiletouchaient desiprès, Pierre Bathory voyaitsonétat s’améliorer dejour enjour. Bientôt iln’y eut plus às’inquiéter desa blessure, dontlaguérison étaitpresque complète. Mais combien Pierredevait souffrir enpensant àsa mère, enpensant àSava qu’ilcroyait perdue pourlui ! Sa mère ?… Onnepouvait cependant lalaisser souslecoup decette fausse mortdeson fils. Aussi avait-il étéconvenu qu’onl’eninstruirait avecpruden...