Catégorie : Citations
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L’émotion est nègre, comme la raison hellène Senghor
. La formule« L'émotion est nègre , comme /a· raison hel lène» (c'est-à -dire grecque, ou occidentale, ou propre à la rac e blanche) traduit l'idée d'une sorte de spécificité attachée à chaq~e race . On retrouve chez Senghor .cette idée à propos des ~ptitudes physiques (Liberté l ... , p. 12). Dans une coqférence faite en 1937, Senghor va jusqu'à dire (Li -: . berté l .. ., p. 12) : . · ~croyez-vous que nom puissions jamais bat...
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La certitude de faire le mal - Baudelaire
recevoir ·ou seulement l'accomplissement .d'un de:voir civiqu .e - Baudelaii:e en arrive à cette conclusion : "'Moi, je dis: la volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de raire le mal. Et l'homme t>• la femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté.» Par cette phrase, c'est l'opiniofl' commune que Baude lai re retourne totalement. Affinnant que le Mal est le Bien suprême, il pose que...
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l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
On entend alors par liberté une forme de spontanéité ce qui nous conduit à considérer les autres comme des obstacles. Tel est le sens également de l'adage : « Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. »Or Rousseau nous dit radicalement l'inverse ici : être libre, c'est commencer par obéir. Toutefois, on peut immédiatement remarquer qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle obéissance mais de l'obéissance« à la loi qu'on s'est...
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L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. [ ] Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
relle entre les hommes, à son antithèse qui fait du rapport de force la composante fondamentale · de tout rapport humain, Rousseau affronte l'an tinomie du bonheur et de la liberté sur le terrain politique.· D'abord, la thèse paternaliste cherche à justi fier les inégalités de fait en se référant à l'auto rité paternelle : si le roi est au peuple ce que le père est à ses enfants, il existe alors une inégalité naturelle...
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Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général. Marx, Karl. Commentez cette citation.
Idéologie / 129 le vocabulaire du philosophe allemand. Le problème est d'autant plus complexe que c'est dans un sens large ment nouveau que le mot est utilisé. Qu'est-ce que l'idéologie? Les réponses peuvent varier selon les textes sur lesquels on se fonde, et plus encore selon.les lectures qu'on en propose. Si l'on ne retient comme point de départ que L'idéolo gie allemande, on ne petit définir l'idéologie qu'en défi n...
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Mais si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. l'existentialisme est un humanisme Sartre, Jean-Paul. Commentez cette citation.
i. E~istence / 93 «essentiels» précèdent les triangles petits ou grands, rouges ou verts, dessinés par les lecteurs. On pourrait imaginer que la vie de l'être humain se ramène à ce schéma. Une divinité quelconque aurait, par exemple, avant ma naissance, fait un plan détaillé de ma vie comme un architecte fait le plan d'une mai son. Il a déterminé à l'avance 1'« essence» de ma vie. Mon «existence» ne sera donc plus que...
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Garcin : « Pas besoin de gril, l'enfer, c'est les Autres. » Sartre, Huis clos, 1944. Commentez cette citation.
qui est pire ou qui est mieux que nous. C'est ce qui fait la diversité entre les hommes. Alors l'homme prend un malinplaisir à critiquer celui qui est moins bien que lui (que ce soit sous n'importe quel aspect) tout simplement pouraffirmer sa supériorité. Mais inversement lorsqu'il y a une personne mieux que nous on prend parfois du plaisir à lacritiquer sur ces plus fines imperfections toujours dans le but de se rassurer. Ce que nous venons d'énoncer est unphénomène qui se produit de manière...
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A l'état de nature, l'homme est un loup pour l'homme. Hobbes, Léviathan. Commentez cette citation.
dans l'espoir d'atteindre les fins que nous visons. L'état de nature devient alors un état de guerre permanent. Encore faut-il bien comprendre ce que Hobbes entend par« guerre» : il s'agit bien sûr du conflit réel et avéré, mais aussi, plus simplement, de sa simple possibilité. Quand bien même autrui ne me fait pas violence, le fait même qu'il le puisse me place dans une peur de la mort contre laquelle je vais essayer de me...
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Sous LE SOLEIL DE SATAN de G. Bernanos
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Sous le soleil de Satan - Georges Bernanos Auteur : Georges Bernanos Date : 1926 Genre : Roman. Composition : Commencé en 1918, Sous le soleil de Satan est achevé par Georges Bernanos en 1923. C'est son premierroman. Publié en 1926, il connaît tout de suite un grand succès. Il a été adapté au cinéma par Pialat, avec GérardDepardieu et Sandrine Bonnaire dans les rôles principaux. Intrigue : Le roman se compose d'un prologue, d'une première et d'une seconde...
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Goethe : De ce jour et de ce lieu date une nouvelle époque dans l’histoire du monde et vous pourrez dire : j’y étais.
formé un cercle au centre duquel on ne put même allumer un feu comme d'ordinaire. La plupart se taisaient, quelques uns discouraient, on rn 'interpella pour me demander ce que je pensais de tout cela. Je répondis : De ce jour ... » De fait, deux jours plus tard, la nouvelle époque commen çait : la Convention proclama la République. Enhardies par ce premier succès, les armées républicaines allaient entre prendre une carrière extraordinaire ... jusqu'...
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LOUIS XIV : L’Etat, c’est moi.
On ne peut nier, par parenthèse, que Louis XIV eût la manière pour dompter une assemblée. Son descendant Louis XVI n'en hérita aucunement. Il est vrai que les Fran çais, eux aussi, changèrent en un siècle.
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Je vois qu’il n’y a que Monsieur Turgot et moi qui aimions le peuple.
En publiant ce texte, les parlementaires se désignaient pour la guillotine; elle ne les manqua pas. Quand il eut reçu la députation du Parlement venue lui porter ces Remontrances, Louis XVI soupira : « Je crois qu'il n'y a que Monsieur Turgot et moi qui aimions le peuple. » Mais, sans énergie, il céda à la tempête et demanda à son ministre de démissionner le 31 mai 1776, perdant ainsi une bonne occasion d'éviter une Révolution qui devait lui coftt...
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Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron.
fini de la révolution pacifique. Les Clubs tenaient le Roi et l'Assemblée à leur merci; à coup de «journées » bien pré parées, ils en feraient ce qu'ils voudraient. Le chaos s'organisait, il mènerait à la Terreur et à la dictature.
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C’est le sang de Danton qui t’étouffe!
qui demanda la mise en accusation du « nouveau Cromwell », ce ne furent durant quatre heures d'horloge que vociférations, injures, menaces, au milieu desquelles Robespierre essayait vainement de prendre la parole. Comme, à un certain moment, époumoné à force d'avoir crié, et suffoquant sous le poids de la chaleur, Robespierre paraissait près de défaillir, Louis Legendre (1752-1797), boucher et conventionnel qui avait pris une part importante à la pris...
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Louise d’Orléans, tire-moi mes bottes!
Peut-être Lauzun n'a-t-il pas prononcé, au retour d'une chasse, le « mot » ci-contre, et dont il existe une variante encore plus « cavalière » : « Fille de Saint-Louis, tire-moi mes bottes. » Mais la phrase s'applique si bien au personnage et à ses relations avec la princesse du sang qu'elle en est vraie - quoi qu'il en soit.
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J’en appelle à toutes les mères.
Le 16 octobre à onze heures, la condamnée quittait sa prison; elle était vêtue d'une simple robe blanche, un bonnet cachait ses cheveux qu'elle avait elle-même coupés. Le croquis que fit David sur le passage de la charrette des condamnés nous la montre, digne et comme indifférente. A midi et quart le couperet de la guillotine tombait sur son cou.
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Messieurs les Anglais, tirez les premiers!
du coup et qu'il s'en suivit un grand désordre. » Le comte d'Auteroche, lui-même, reçut sept balles. Un autre témoin de la scène, le chevalier de Roburent, capitaine aux gardes françaises, rapporte ainsi le dialogue : « - Messieurs des gardes-françaises, tirez les premiers! - Monsieur, faites tirer vous-mêmes; nous ne commen çons jamais! » Après cet échange de politesse et le flottement du début, la situation fut rétablie et le maréchal de Saxe remporta...
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PHILIPPE VI: Ouvrez, c’est la fortune de la France.
Le roi Philippe, qui entendit la voix, répondit : - « Ouvrez, ouvrez, châtelain, c'est l'infortuné roi de France.» Le châtelain sortit aussitôt, reconnaissant la voix du roi et sachant bien, par les fuyards qui avaient passé sous les murs du château, que les Français avaient été déconfits. Il abaissa donc le pont-levis, il ouvrit la porte. Le roi entra, avec toute sa suite. Us demeurèrent là jusqu'à minuit. Le roi ne fut pas d'avis d'y demeur...
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Bois ton sang, Beaumanoir, la soif te passera.
A la fin de l'après-midi, Bembro et huit des siens tués, les Anglais survivants, se voyant perdus, se rendirent à Beau manoir qui les emmena prisonniers à Josselin. Cet exploit des partisans de Jeanne de Penthièvre n'em pêcha cependant pas la guerre de Bretagne de continuer pendant quatorze ans et de se terminer par la victoire des Montfort.
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EUREKA! EUREKA! J’ai trouvé! J’ai trouvé!
il fit construire des machines balistiques et, dit-on , des miroirs ardents qui enflammaient les navires ennemis. La ville résista trois ans. Quand elle fut prise, le général romain vainqueur ordonna qu'on épargnât le savant. Malheureu sement, celui-ci, distrait comme il se devait de l'êt re, n'enten dit pas les questions que lui posait un soldat romain qui l'interrogeait sans connaitre son identité. Le soldat, exaspéré par ce mutisme, le poignarda. En...