42 résultats pour "allais"
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ALLAIS Charles Alphonse : sa vie et son oeuvre
apoplectiques au bord de la mer Rouge, entre autres, mérite de rester. Les jeux de mots (laids) La satire, la folie douce; ces deux mamelles du comi que allaisien remontent, si l'on peut dire, à une source commune : la fantaisie verbale, tout un travail sur le langage, subverti avec allégresse; brusquement l' équi vo que s'installe comme dans ces poèmes holorimes dont notre auteur s'est fait une spécialité : Alphonse Allais de l'âme erre et se f...
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Le Corricolo
Neanmoins, je crus m'etre trompe un instant, et j'allais lui rendre mon estime en le voyant revenir a des
sentimens plus pieux.
Il y a, excellence, que vous vous ecorcherez les pieds sur la lave, et que vous vous brulerez les mains dans les cendres. Reste l'ane. C'est aussi ce que j'allais vous conseiller, vu la grande habitude qu'a cet animal de marcher a quatre pattes depuis sa creation, et la sage precaution qu'ont ses maitres de le chausser de fers tres solides; mais il y a aussi un petit inconvenient. Lequel? repris-je impatiente de ces objections flegmatiques. Voyez-vous ces braves gens, excellence? me dit Fra...
- Allais, Alphonse - écrivain.
- Allais, Maurice & économiste.
- Allais, Émile - sport.
- VIVE LA VIE ! d’Alphonse Allais
- ALLAIS (Alphonse)
- Allais Alphonse, 1854-1905, né à Honfleur (Calvados), écrivain français.
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l'implantation en V dont j'allais hériter.
BEGLEITER-BEGLEY EDWARDDAVIDDr honore lamémoire de: BEGLEITER SIMON,Père BEGLEITER IDA,Mère SEINFELD MATYLDA, Sœur SEINFELD ELIAS,Beau-frère HAUSER OSCAR&HELENA, Beaux-parents SEINFELD HERBERT, Neveu Cet Herbert Seinfeld, m'avait-elle dit,alors quesavoix basse, décidée, déraillait, cetHerbert Seinfeld avaitdéjàobtenu sespapiers d'émigration, maisiln'avait pasréussi àsortir àtemps. Un garçon dedix-sept ans,avait-elle ditcejour-là, enpleurant unpeu. IIallait presque s'en sortir, maisiln'a pas...
- Allais (Maurice) Économiste français (Paris, 1911).
- Allais de Sagra: On désigne les représentants du genre Anolis de faux caméléons.
- Faut-il, comme le proposait l'humoriste Alphonse Allais, construire les villes à la campagne ?
- On verrait peut-être baisser la mortalité qui afflige si cruellement la clientèle de nos jeunes docteurs. Alphonse Allais, À se tordre, ABU, la Bibliothèque universelle
- Sa jolie petite tête, coiffée à la vierge, fait un drôle d'effet sur sa poitrine trop forte : mais, moi, j'aime ça. Alphonse Allais, À se tordre, ABU, la Bibliothèque universelle
- Et toutes ces chaussures, rangées sur leur paillasson respectif, me semblaient, dans la nuit des couloirs, autant de muets reproches. Alphonse Allais, À se tordre, ABU, la Bibliothèque universelle
- Les articles du code militaire flamboyèrent devant ses yeux, en lettres livides : conseil de guerre... abandon de son poste... Alphonse Allais, À se tordre, ABU, la Bibliothèque universelle
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A L'Ombre Des Jeunes Filles en Fleur, Volume 3
devient motif d'émotion, puis de rêverie.
Bientôt les jours diminuèrent et au moment où j'entrais dans la chambre, le ciel violet semblait stigmatisé par la figure raide, géométrique, passagère et fulgurante du soleil (pareille à la représentation de quelque signe miraculeux, de quelque apparition mystique), s'inclinait vers la mer sur la charnière de l'horizon comme un tableau religieux au-dessus du maître-autel, tandis que les parties différentes du couchant exposées dans les glaces des bibliothèques basses en acajou qui couraient le...
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Discipline olympique depuis 1924 pour les épreuves nordiques et depuis 1936 pour les
épreuves alpines, le ski est un sport dont les techniques et les spécialités se sont
renouvelées au fur et à mesure des incessants progrès de l'équipement.
ski nautique Voiron La technique Outre les schuss (descente en trace directe avec recherche de vitesse), les principales techniques sont, par ordre de difficulté croissante : le chasse-neige (freinage et virages réalisés avec les spatules rapprochées et les talons écartés), le dérapage (freinage avec les skis parallèles), le stem-christiania (virage avec les skis parallèles), la godille (succession rapide de virages courts, skis parallèles). L'analyse de ces techniques figure dans le Ski f...
- Allais Émile, né en 1912 à Megève (Haute-Savoie), skieur français, plusieurs fois champion de France (descente, slalom et combiné).
- En ce temps, vous savez, le grand Eguisier n'avait pas accompli sa géniale invention et, presque toujours, les lavements étaient administrés par les apothicaires eux-mêmes ou par leurs garçons. Alphonse Allais, À se tordre, ABU, la Bibliothèque universelle
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L'euphorie de la liberté Livre II, Folio (Gallimard), pp. 79-80 - Rousseau
Les perspectives temporelles L'examen des temps verbaux f3.it apparaître que l'adolescent oublie la réa lité objective, et qu'à l'inverse, le sentiment nouveau de la liberté conquise le projette dans un avenir aussi radieux qu'imaginaire. L'oubli du réel. Pour peindre sa situation réelle, Rousseau accumule en une seule et longue phrase (1. 2-9) une série d'infinitifs décrivant des actions récemrnent accotnplies ou sur le point de...
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Soudain le ciel devint tout noir
n'avais personne contre qui diriger ma fureur, et je ne pouvais rien faire que de les regarder mourir l'un après l'autre, appelant leurmère en vain. Je me suis remise en marche, après être restée longtemps presque inconsciente sur le terrain militaire. Aussi loin que j'y voyais,d'une vue qui faiblissait, tout était en flammes, jusqu'à la gare d'Hiroshima et au quartier d'Atago. Il me semblait que peu à peumon visage durcissait. Je portai les mains à mes joues avec précaution. Ma face me donna...
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Victor Hugo, Choses Vues, 1846.
Hier, 22 février (1), j'allais à la Chambre des Pairs (2). Il faisait beau et...
Victor Hugo, Choses Vues, 1846. Hier, 22 février (1), j'allais à la Chambre des Pairs (2). Il faisait beau et très froid, malgré le soleil de midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; trente ans à peu près, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte, souillée de boue derrière le dos, ce qui indiqua...
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Paul VERLAINE (1844-1896), Poèmes saturniens, « Résignation ».
MELANCHOLIA — I
Résignation
1.
Tout enfant, j’allais rêvant Ko-Hinnor,
2.
Somptuosité...
Paul VERLAINE (1844-1896), Poèmes saturniens, « Résignation ». MELANCHOLIA — I Résignation 1. Tout enfant, j’allais rêvant Ko-Hinnor, 2. Somptuosité persane et papale, 3. Héliogabale et Sardanapale ! 4. Mon désir créait sous des toits en or, 5. Parmi les parfums, au son des musiques, 6. Des harems sans fin, paradis physiques ! 7. Aujourd’hui, plus calme et non moins ardent, 8. Mais sachant la vie et qu’il faut qu’on plie, 9. J’ai dû refréner ma belle folie, 10. Sans me résigne...
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Chanson - Marie Noël
peut-être aussi une monotonie. Dans ce vers «la fenêtre», ouverture sur le monde, témoigne d'une certaine envied'évasion ; mais elle est loin d'être totalement réalisée : il suffit de regarder les autres vivre. Pourtant la jeune fillereste au sein du logis. c) « L'hiver dans les doigts, l'ombre sur le dos ». La tonalité est ici nettement morne. La première partie du vers avec «l'intériorisation de l'hiver» laisse entendre uncertain engourdissement du corps, mais aussi sans doute du cœur et de l'...
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Luc DIETRICH : Introduction à la vie commune
parce qu'on a cessé de ne penser qu'à soi. » 4) «J'allais devoir entrer dans la ligne générale des hommes : ... travailler.» • Ce thème est le corollaire du précédent. • Le travail comme servitude ou comme gage de liberté? • Forme privilégiée de l'épanouissement de l'individu ou contrainte, usure physique et morale? • Participation à l'effort commun ou exploitation? • Quel travail? Sous quelles formes? Dans quel but? • Autant de questions auxquelles un élève de troisième ne peut être étranger. 5...
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ROUSSEAU dans la Confessions: L'euphorie de la liberté Livre Il, Folio (Gallimard), pp. 79-80
les airs», «le vaste espace du monde», «l'univers ») par un mouvement d'expansion irrésistible. Les limites du monde s'effacent en même temps que celles de l'être : tout puissant ( «pouvoir tout faire »), ne rencontrant aucune résistance (« atteindre à tout»), le moi s'épanouit dans un envol euphorique ( «m'élever et m'envoler dans les airs»). Cet envol est une image concrète d'un rêve de puissance, dans un monde pouvant tout contenir; car l'espace est doublement plein...
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LES AUBES DE MON ENFANCE DE COLETTE (commentaire de Sido)
demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraichères qui se réfugiaient dans le pU étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres,...
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Définition:
ARTIFICIEUX, -IEUSE, adjectif.
sup?rieur ? l'esprit des habiles gens; mais il n'a pas la m?me aptitude ? d?m?ler les d?tours de la politique artificieuse qu'ils employent pour le tromper et pour l'asservir, et sa bont? naturelle le dispose ? ?tre la dupe des charlatans politiques. MAXIMILIEN DE ROBESPIERRE, Discours, Sur le jugement de Louis XVI, tome 9, 1793, page 90. ? 5. J'allais me r?p?tant?: il le faut; sachant bien que je ne devais point chercher l? des agr?ments dont le marxisme n'a que faire. Mais je pense aujourd'h...
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Vocabulaire:
CONSACRANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
profaner. ? Emploi pronominal ? sens passif. Les ?glises se consacrent par de longues c?r?monies (Grand dictionnaire universel du XIXe. si?cle (Pierre Larousse)-20e). ? Sp?cialement. Consacrer le pain et le vin et, absolument, consacrer. Op?rer la transsubstantiation par le rite eucharistique?: ? 1.... prenez garde et faites attention ? ce grand sacrement qu'est le mariage, de crainte qu'il ne soit profan?. Ce que Dieu a cr??, il le consomme en nous. Ce que nous lui sacrifions, il le cons...
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lui avions dit pourquoi nous étions à Striy ce jour-là, plusieurs grandes cartes anciennes de la
ville ; et c'était d'une masse importante de papiers récents qu'il avait sorti un échange de
lettres qui, disait-il, nous amuserait.
Achhb, c'est très décevant, a-t-elledit pendant que nous mangions ledéjeuner qu'elleavait préparé pourcélébrer monretour. Elleavait regardé lesdiapositives quej'avais faitesetelle n'avait cesséderépéter, Jevous ledis, cen'était pasmarue. Pourtant, elleavait scruté avidement chaquephoto,chaque diapositive, chaqueminutedela vidéo quenous avions faitesdanslesrues deStriy, ycompris lesimages désolées del'ancienne grande synagogue delaville, désormais enruine, desarbres immenses surgissantdel'intérie...
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Voyage au bout de la nuit
À bord, parmi les galériens je me mis à rechercher
obinson et à plusieurs reprises pendant la nuit, en plein silence, je l'appelai à haute voix.
tout, raide àfaire peur. On enadonc rigolé comme descornichons. Çafait drôle forcément, uneville bâtie enraideur. Maisonn’en pouvait rigolernous,duspectacle qu’àpartir ducou, àcause du froid quivenait dularge pendant cetemps-là àtravers unegrosse brume griseetrose, etrapide etpiquante à l’assaut denos pantalons etdes crevasses decette muraille, lesrues delaville, oùles nuages s’engouffraient aussiàla Voyage aubout delanuit charge duvent. Notre galère tenaitsonmince sillonjusteauras des jetées, l...
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Du Côté de Chez Swann
Pontorson, risibles et naïfs, plumes blanches
images, qui enflammait le plus mon désir, parce que c'était comme une promesse qu'il serait contenté. Et, bien que mon exaltation eût pour motif un désir de jouissances artistiques, les guides l'entretenaient encore plus que les livres d'esthétiques et, plus que les guides, l'indicateur des chemins de fer. Ce qui m'émouvait c'était de penser que cette Florence que je voyais proche mais inaccessible dans mon imagination, si le trajet qui la séparait de moi, en moi-même, n'était pas viable,...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
- Allais Émile
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Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers
m'asseoir au bord du lac, sur la...
Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, sup...
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ÉPREUVE 8
Paris-Créteil-Versailles
Juin 1990
TEXTE
Mon premier livre scolaire fut un grand hiver, j'allais à l'école
entre deux murs...
ÉPREUVE 8 Paris-Créteil-Versailles Juin 1990 TEXTE Mon premier livre scolaire fut un grand hiver, j'allais à l'école entre deux murs de neige plus hauts que moi... Qu'a-t-on fait de ces grands hivers d'autrefois, blancs, solides, durables, embellis de neige, de contes fantastiques, de sapins et de loups ? Après avoir été aussi réels que mon enfance, ils sont donc aussi perdus qu'elle ? Aussi perdus que la vieille Mlle Fanny, immatérielle institutrice fantôme, qui vivait...
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assomons les pauvres de baudelaire
Toutes ces choses illusoires (irréalisables), l'homme les à digéré. Donc à Toutes ces lectures l'assoiffent et il sent le besoin de sortir. Il se rend donc à un cabaret, un mendiant est à l'entrée. Partie 2 : Élément perturbateur Baudelaire décrit une situation, il met en place l'action « Comme j'allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau avec un de ces regards inoubliables qui culbuteraient les trônes, si l'esprit remuait la matière, et si l'oeil d'un magnétis...
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La Main Gauche
M'a-t-il deviné?
Mon Dieu, oui... un peu. Car on trouve toujours, même dans les tribus, des indigènes complaisants qui pensent aux nuits du Roumi. Il se tourna vers l'Arabe qui me servait, un grand garçon brun dont l'oeil noir luisait sous le turban, et il lui dit: Va-t'en, Mohammed, je t'appellerai quand j'aurai besoin de toi. Puis, à moi: Il comprend le français et je vais vous conter une histoire où il joue un grand rôle. L'homme étant parti, il commença: J'étais ici depuis quatre ans environ, encore peu...
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commencé à tuer des Juifs.
Quand noussommes revenus, quelques joursplustard, disait-il pourachever sonrécit, la moitié delamaison avaitdisparu. Je pensais àça pendant queJack etBob sesouvenaient delafaçon dontlesUkrainiens, quand les mauvais joursavaient commencé, jetaientlesJuifs dans larivière. Oubien (aajouté Jack),de temps entemps, ilsemmenaient lesJuifs lelong delarivière etles abattaient là. Tu tesouviens queGartenberg aété abattu ?a-t-il ditenregardant Bob. Bob ahoché latête, C'est exact. C'était souslepont, aconti...
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était bien plus grand et il avait une manière de se redresser qui m'en imposait beaucoup.
XII Je n’étais pasfort rassuré surlecompte dujeune homme pâle.Plusjepensais aucombat, plusjeme rappelais les traits ensanglantés decejeune homme, plusjesentais qu’ildevait m’être faitquelque chosepourl’avoir misdans cet état. Lesang decejeune homme retomberait surma tête, etlaloi levengerait. Sansavoir uneidée bien positive dela peine quej’encourais, ilétait évident pourmoiquelesjeunes garsduvillage nedevaient pasaller dans lesenvirons ravager lesmaisons desgens bienposés etrosser lesjeunes gens...
- l'Etrangers Albert Camus