19 résultats pour "kirghizstan"
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Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition
Bien qu'éloigné de l'Afghanistan, le Kirghizstan est devenu l'un des principaux
points d'appui pour...
Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition Bien qu'éloigné de l'Afghanistan, le Kirghizstan est devenu l'un des principaux points d'appui pour les opérations aériennes des troupes de l'alliance antiterroriste internationale en Afghanistan. L'aéroport de Manas, près de la capitale Bichkek, est devenu une base aérienne pour l'aviation américaine mais aussi française, et il s'y trouvait également des contingents australiens, danois, espagnols et coréens. En fait, l'éloignement du thé...
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Kirghizstan (1991-1992)
Le Kirghizstan est la seule république de la CEI (Communauté d'États
indépendants) a avoir tenté une véritable ouverture...
Kirghizstan (1991-1992) Le Kirghizstan est la seule république de la CEI (Communauté d'États indépendants) a avoir tenté une véritable ouverture politique après sa déclaration d'indépendance du 31 août 1992. Le président Askar Akaiev avait condamné la tentative de putsch a Moscou (19 août précédent); cependant, comme partout en Asie centrale, l'ancien Parti communiste est resté au pouvoir. La république est très enclavée et connaît des contestations frontalières avec l'Ouzbékistan: en juin 1990...
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Kirghizstan (1999-2000): Tensions avec Tachkent
Le Kirghizstan a connu la même dérive autoritaire que les autres républiques
d'Asie centrale, mais...
Kirghizstan (1999-2000): Tensions avec Tachkent Le Kirghizstan a connu la même dérive autoritaire que les autres républiques d'Asie centrale, mais sur un mode mineur, dû surtout à la faiblesse de l'État et aux poids des clans régionalistes. Les élections législatives de février 2000, dont la régularité a été contestée par l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), ont accordé la victoire au Parti communiste avec 27,3 % des suffrages. Daniyar Usenov, leader du parti d'op...
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Kirghizstan (1998-1999): Dépendance vis-à-vis du Kazakhstan
Le Kirghizstan n'a guère fait parler de lui. Le 17 octobre 1997, un référendum...
Kirghizstan (1998-1999): Dépendance vis-à-vis du Kazakhstan Le Kirghizstan n'a guère fait parler de lui. Le 17 octobre 1997, un référendum constitutionnel a donné davantage de pouvoir au Parlement. Cela ne fait pas grand sens, tant le pouvoir présidentiel reste fort, limité essentiellement par des pouvoirs locaux qui s'autofinancent par divers trafics. Un nouveau Premier ministre, Jumabek Ibrahimov, a été nommé le 25 décembre 1998 après la démission de l'ancien cabinet, à la demande du présiden...
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Kirghizstan (1996-1997)
Le Kirghizstan a connu une année difficile 1996-1997, du fait de la crise
économique et de la corruption...
Kirghizstan (1996-1997) Le Kirghizstan a connu une année difficile 1996-1997, du fait de la crise économique et de la corruption qui en résulte. Des scandales ont touché le président de l'Assemblée nationale, Mukar Cholpanbayev, confirmé malgré tout par la Chambre lors d'un vote le 24 septembre 1996, mais invalidé par la Cour constitutionnelle en novembre. Il a été remplacé par Usup Mukambayev. Le chef du service des douanes et de nombreux gouverneurs (Naryn, Issik-Koul) ont été limogés. La cap...
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Kirghizstan (2005-2006): Des lendemains qui déchantent
Un an après la « révolution des tulipes » (mars 2005), le Kirghizstan ne...
Kirghizstan (2005-2006): Des lendemains qui déchantent Un an après la « révolution des tulipes » (mars 2005), le Kirghizstan ne parvenait pas à juguler les crises. L’année 2005-2006 a été marquée par une recrudescence des tensions sociales et une détérioration du climat sécuritaire, 3 députés étant même assassinés. L’élection de Kourmanbek Bakiev à la Présidence (juillet 2005) a été facilitée par le retrait volontaire de la candidature de Felix Koulov, figure emblématique de l’opposition à l’an...
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Kirghizstan (1994-1995)
La faiblesse du pouvoir central au Kirghizstan est atypique en Asie centrale.
Les pouvoirs locaux sont, en effet,...
Kirghizstan (1994-1995) La faiblesse du pouvoir central au Kirghizstan est atypique en Asie centrale. Les pouvoirs locaux sont, en effet, très autonomes dans un pays enclavé où la circulation est difficile. Le 5 septembre 1994, le gouvernement a démissionné, après le blocage complet du Parlement, divisé entre conservateurs et libéraux. Des élections législatives se sont tenues début février 1995, mais les accusations de fraude électorale ont entraîné l'organisation d'un troisième tour pour un c...
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Kirghizstan (2004-2005): De l'espoir au désaveu : Askar Akaiev chassé du
pouvoir
Le Kirghizstan s’était distingué de ses voisins centrasiatiques,...
Kirghizstan (2004-2005): De l'espoir au désaveu : Askar Akaiev chassé du pouvoir Le Kirghizstan s’était distingué de ses voisins centrasiatiques, dès les premières années d’indépendance, par une manifeste ouverture du régime. Mais, en dépit de ces signaux encourageants, les dérives autoritaires du pouvoir, même si elles se sont exprimées moins durement qu’ailleurs dans la région, se sont accentuées au fil du temps annihilant, pour partie, les efforts jusqu'alors effectués. L’année 2004-2005 aur...
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- Kirghizistan ou Kirghizstan.
- Kirghizistan ou Kirghizstan.
- Le Kirghizstan, le Tadjikistan et le Turkménistan (carte, climat, relief, population, industrie)
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Kirghizstan (2000-2001): Nouvelles tensions avec l'Ouzbékistan
Deux événements majeurs ont marqué l'année 2000-2001. D'une part, une nouvelle
incursion d'islamistes ouzbeks...
Kirghizstan (2000-2001): Nouvelles tensions avec l'Ouzbékistan Deux événements majeurs ont marqué l'année 2000-2001. D'une part, une nouvelle incursion d'islamistes ouzbeks en août 2000 a touché la région de Batken dans le sud du Kirghizstan. Si, comme l'année précédente, la crise a pu être réglée par la négociation (les islamistes ont été transférés en Afghanistan par des hélicoptères de l'armée russe), elle a contribué à accentuer les tensions avec l'Ouzbékistan, qui a exigé un corridor d'acc...
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Kirghizstan (1993-1994)
L'image du président Askar Akaiev comme seul chef d'État d'Asie centrale
vraiment démocrate a continué de produire un...
Kirghizstan (1993-1994) L'image du président Askar Akaiev comme seul chef d'État d'Asie centrale vraiment démocrate a continué de produire un effet réel dans un pays se voulant la "Suisse de l'Asie centrale". Le vice-président américain Al Gore a été invité à Bichkek en décembre 1993 et le président Akaiev s'est rendu en France en juin 1994. Derrière l'apparente libéralisation, le système politique est cependant resté lié au jeu traditionnel des oppositions entre clans et tribus. Le pouvoir cen...
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Kirghizstan (2003-2004) : Préparation de l'élection présidentielle
L’enjeu dans la période, pour le pouvoir kirghize, était de se pérenniser
au-delà...
Kirghizstan (2003-2004) : Préparation de l'élection présidentielle L’enjeu dans la période, pour le pouvoir kirghize, était de se pérenniser au-delà de l'élection présidentielle de 2005, le président Askar Akaiev ayant annoncé qu’il ne se représenterait pas à a fin de son mandat. Selon la rumeur, son épouse pouvait prendre la relève. Ainsi, des partis d’opposition proprésidentiels ont été créés, qui bénéficient du soutien des médias et des principaux milieux économiques. La situation politique...
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Kirghizstan (1992-1993)
Soucieux de faire de son pays le fleuron de la démocratie en Asie centrale, le
président Askar Akaiev...
Kirghizstan (1992-1993) Soucieux de faire de son pays le fleuron de la démocratie en Asie centrale, le président Askar Akaiev a vu sa marge de manoeuvre diminuer au cours des mois qui ont suivi son élection, le 13 octobre 1991. En effet, par son choix de favoriser le pluralisme, il n'a pu éviter le déclenchement d'une crise sociale interne (qui allait lui imposer d'ajourner la privatisation des terres et de promettre l'augmentation des salaires), alors qu'à l'extérieur, il lui était reproché de...
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Kirghizstan (1995-1996)
Ce pays, qui se présente comme le plus démocratique des pays d'Asie centrale,
n'échappe pas aux problèmes structurels...
Kirghizstan (1995-1996) Ce pays, qui se présente comme le plus démocratique des pays d'Asie centrale, n'échappe pas aux problèmes structurels de la région. Les tensions régionalistes entre le Nord, d'où est issu le président Askar Akaiev, et le Sud sont récurrentes. Ainsi, une crise a éclaté à Och (été 1995) entre le hakim (gouverneur) Janish Roustambekov, venu du Nord et nommé par A. Akaiev, et le kenech (soviet local), présidé par Bekmamat Osmanov. La région d'Och est aussi le lieu de tension...
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Kirghizstan (1997-1998)
Le président Askar Akalev, naguère perçu comme le chef d'État le plus "
démocrate " d'Asie centrale, n'a...
Kirghizstan (1997-1998) Le président Askar Akalev, naguère perçu comme le chef d'État le plus " démocrate " d'Asie centrale, n'a cessé de renforcer l'autoritarisme de son pouvoir. Le Premier ministre Apas Djoumagoulov (63 ans) a démissionné en mars 1998, remplacé par Kubanichbeg Joumaliev (42 ans), un ingénieur, mais surtout un académicien (nommé du temps où A. Akaiev était président de l'Académie). Sa nomination, le 25 mars, a été approuvée à mains levées par Parlement, sans débat préalable. L...
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Article encyclopédique
LE KIRGHIZSTAN AU XXe SIÈCLE
En Asie centrale, les Kirghizes supportèrent successivement le joug des Mongols,
des Kalmouks,...
Article encyclopédique LE KIRGHIZSTAN AU XXe SIÈCLE En Asie centrale, les Kirghizes supportèrent successivement le joug des Mongols, des Kalmouks, des Chinois, des Russes et des Kazakhs. Ils ne sont formellement incorporés à l’Empire russe qu’en 1876, qui les dénomme « Kirghizes noirs » (ou Kara-Kirghizes) pour les distinguer des Kazakhs, alors appelés « Kirghizes ». La colonisation slave des terres agricoles est brutale et suscite une révolte en 1916, durement réprimée. De nombreux Kirghizes se...
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Kirghizstan (2002-2003): La fin d'un modèle
L'État kirghize, qui faisait figure de modèle de démocratisation en Asie
centrale, s'est engagé,...
Kirghizstan (2002-2003): La fin d'un modèle L'État kirghize, qui faisait figure de modèle de démocratisation en Asie centrale, s'est engagé, à l'instar de son voisin kazakh, sur la voie de l'autoritarisme. L'une des raisons de cette dérive était sans doute à rechercher dans l'affaiblissement du pouvoir du président Askar Akaiev. Pour la première fois, deux opposants, l'ancien vice-président Félix Kulov et le député de la province de Djalal-Abad Azimbek Beknazarov, forts d'un soutien dans les po...