Catégorie : Echange
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Une expérience de la liberté est-elle possible ?
comme dans l'ivresse, il est le plus manifeste que le sujet ignore les causes qui le font agir, qu'il a perdu la maîtrise de sa pensée et de sa parole » dit Brunschvi cg. · - S'int erroger sur le sentiment intérieur de liberté éprouvé par «l'aliéné », l'hypnotisé . • Enfin se fier au sentiment de liberté, c'est se fier exactement à quoi ? (On sait que la notion de liberté a été interprétée de façon très diverse). - S'agit-il d'une conception de la l...
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La conscience peut-elle rendre l'homme malheureux ?
Définitions des termes du sujet Conscience : faculté plus ou moins claire de rendre compte de ce qui se passe en nous et hors de nous. Forme deconnaissance.Bonheur : sentiment de joie; pax du corps et de l'âme ; sentiment de plaisirMalheur: sentiment de douleur, de mal être ; trouble. Introduction possible Lorsque nous nous demandons si la conscience de l'homme fait le bonheur ou le malheur de celui-ci notreinterrogation porte sur le rapport entre l'essence de l'homme, c'est-à-dire la...
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Le rejet
(vers 3, 14, 15 ou 18), qui traduisent la véhémence du ton. Elles apparaissent également dans les concessions queHugo paraît faire aux objections de son auditoire (« ou, si vous l'aimez mieux », au vers 8), et dans la façon insistante dont il introduit son récit («Écoutez bien ceci », au vers 5). Enfin elles se révèlent dans les exagérations auxquelles recourt Victor Hugo pour renforcer son propos : « la haineet le deuil », déjà soulignés, mais aussi le luxe de précautions qu'il accumule c...
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Ubu Roi: Acte I, Scène 1
accomplir son destin et l’autre veut tuer un duc, chef de la ville de Florence et qui est un véritable tyran. Ces deux héros ont desraisons bien plus nobles que celles du couple Ubu. Dans Macbeth et Lorenzaccio, lorsque l’intrigue se noue, les auteurs créent une atmosphère tendue et tragique Alors que les motivations ridicules et grotesques de Père Ubu il veut se faire « construire une grande capeline « (ligne 35), « se procurer un parapluie et un grand caban...
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Flaubert et le bovarysme
Problématisation : Répondre par la négative au sujet posé nous amènerait à considérer qu'aucune valeur ne peut transcender lesparticularismes culturels. Si tel est le cas, alors il faut admettre l'impossible compréhension des cultures entre elles,ce qui mettrait en cause ce lien commun qui unit les hommes et qu'on appelle l'humanité. Cette humanité, cetteimpression d'avoir en commun avec les autres hommes un sentiment de ressemblance qui va au-delà des culturessemble cependant un fait acqui...
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PAUL ET VIRGINIE DE BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
Il est important de noter que c'est l'un des premiers vers dans lequel Phèdre est évoquée : elle doit donc être associée à sesparents, à sa généalogie. Aricie :Aricie est présentée par Hippolyte lui-même qui insiste dès lors sur sa généalogie : il souligne sa parenté aux Pallantides dans lesvers 51, 53/54, 105/106/107/108.Aricie incarne ainsi la fratrie fautive, elle porte la faute attachée à ses origines (les Pallantides ont comploté pour s'emparer dutrône). La faute rejaillit ici toujours chez...
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Commentaire de Roméo et Juliette
intellectuelle avec « nos langages insuffisants » ligne 8 et 9 ou « nos opinions insensées » ligne 10, mais aussi une faiblesse desmœurs « nos usages ridicules » ligne 9 ainsi qu'une faiblesse politique « nos lois imparfaites » ligne 9 également.Il qualifie même les différences des hommes de « petites différences » ligne 7-8 et de « petites nuances » ligne 11.Par ailleurs, Voltaire insiste fortement sur le comportement destructeur de l'homme avec des verbes comme « haïr » ou « égorger» ligne 6,...
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"Prière À Dieu" de Voltaire
25) vise à souligner l'ampleur de ses souffrances. Il invite sa captive à le regarder (« Voyez », v. 7), à prendre la mesure de sadouleur, espérant qu'elle saura s'émouvoir de son sort. Mais comme Andromaque reste muette, comme son visage exprime sansdoute l'indifférence, voire le mépris, le dégoût, la colère contre celui qui est responsable de ses malheurs, Pyrrhus recourt à uneautre stratégie. [B. Une menace imminente] Pyrrhus menace Andromaque d'exécuter son fils si elle ne se soumet pas à...
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La rencontre entre Meursault et Marie, L'Etranger de CAMUS
par le charme de leur jeunesse et de leur inexpérience.Cependant, derrière ce voile de banalité et médiocrité se lisent discrètement une autre dimension du héros de Camus.• Un être authentique qui ne ment pas et ne se plie pas hypocritement à la bienséance obligée de la société (voir fin et propos deCamus). Il aurait pu cacher sa cravate ou ne pas aller au bain ou au cinéma de peur du « qu'en dira-t-on ? »• Le héros de l'absurde, il a compris que rien n'a de sens vrai « cela ne signifiait rien »...
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Ionesco, Rhinocéros III Le monologue final
(didascalie « il va vers la glace » l 67, « Il regarde les paumes de ses mains » l 74, « Il enlève son veston, défait sa chemise,contemple sa poitrine dans la glace » l 75 à 77 et « Il tourne le dos à la glace » l 95-96) et par la transformation du décor(didascalie « La laideur de ces portrait contraste avec les têtes de rhinocéros qui sont devenues très belles » l 62 à 64). Enfin,Bérenger souffre donc d'être encore un homme. Au début, il cherche à convaincre Daisy que « Ce n'est tout de même pa...
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Commentaire: "Si tu t'imagines..." Queneau.
des expressions "ce que tu te goures/fillette fillette/ce que tu te goures."(v.10-12 et 24-26). Dans la dernière partie, la troisièmestrophe, l'auteur emploie le présent de vérité générale comme dans les expressions "soleils et planètes/tournent tous enrond"(v.29), "tu marches tout droit"(v.32), pour mieux persuader le destinataire de son propos, puis l'impératif "cueille,cueille"(v.39) afin d'exprimer un conseil.Ensuite, il se base sur la menace du temps, et sur une éloge discrèt...
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Commentaire de Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, chap. 41. Discours De Julien
Le héros adopte une attitude de défi face à la mort, évoquée avec insistance. Dès le début, avec une forme emphatique et unepériphrase : « voilà le dernier de mes jours qui commence », puis avec la reprise du terme : « braver au moment de la mort » l.8,« la mort m'attend » l.11, et la conclusion : « J'ai donc mérité la mort » l13. On retrouve là l'attitude caractéristique du hérosromantique du début du XIXe siècle. 3. Un discours amoureux noble et généreuxJulien, réconcilié avec Mme de Rênal, l'...
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Guillaume APOLLINAIRE « La cueillette »
• Dans ce cadre ouvert on note la présence d'un couple « nous vînmes au jardin fleuri » (v.1). L'union apparente de ce couple enpromenade se traduit par les « roses qui couronnent ta tête » : les roses rehaussent la beauté de la femme et lui donnent même uncaractère royal. • La légèreté du son [i] dans le vers 1 donne une impression de gaîté presque polissonne. L'expression du vers 1 « fleuri pour lacueillette » peut faire songer par extension à la « cueillette de l'amour ». • L'éclat des couleu...
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Commentaire du chapitre 27 : « Comment un moine de Seuillé sauva l'enclos de l'Abbaye du saccage des ennemis » Gargantua de François Rabelais
chapitre. Là on décréta de faire une belle procession, renforcée de beaux sermons et litanies contre les assauts des ennemis, et debeaux répons pour la paix » (l 21-26), l'anaphore des adjectifs beaux/belle montre que ces actions n'ont aucune utilité et neservent qu'à faire joli et le mot « hasard » décrédibilise encore plus leur action. On remarque aussi que les moines se perdent dansleur dulie car il n'y a pas de saint protégeant les vignes des assaillants. Il s'agit belle et bien d'une satire...
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Candide de Voltaire, Chapitre 19, "Le Nègre de Surinam". De "En approchant de la ville (...)" à "(...) en pleurant, il entra dans Surinam".
expressions de sympathie: "mon ami" l.5, "son nègre" en fin de passage.désignation de la réalité de la situation "état horrible" l.5, "qui t'a traité ainsi"l.7, "abomination" l.24Evocation des pleurs de Candide en fin de texte: "Il versait des larmes en regardant son nègre, et en pleurant il entra dansSurinam". L'expression fait référence aux pleurs du Christ entrant dans Jérusalem, pleurant sur les péchés des hommes qui vontbientôt le livrer à la mort (Luc, XIX, 41-44).-Expressions d'apitoiemen...
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Commentaire composé « du Lac » d'Alphonse de Lamartine
le fait qu'il rend concret, sensible le mouvement de la fuite du temps. Si on entend filer « l'heure fugitive », on entend les « sombresabîmes » engloutir « les jours », c'est grâce au rythme de l'alexandrin combiné tout d'abord à l'énumération de mots renvoyant àl'idée de temps au vers 45 : « Eternité, néant, passé, sombres abîmes, » énumération auquel fait écho une autre énumération, celledes éléments naturels au vers 49 : « Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! ». Ensuite l'accumu...
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Commentaire Littéraire: Ovide Les Métamorphoses, Livre III: "Echo Et Narcisse"
immense. Cependant, seul entre tous, le fils d'Echion, Penthée, contempteur des dieux, méprise le vieillard ».L'entrelacement des récits sur Narcisse et Echo est également perceptible dans la certaine cruauté tragique que contient la tiradede Narcisse. En effet, nombre de ses propos semblent faire écho à la déchéance de la nymphe et l'on pourrait parfaitementconcevoir qu'elle les eut prononcés. Nous relevons par exemple : « où fuis-tu quand je te cherche ? », « où fuis-tu, cria t-il ?demeure ; n...
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Commentaire Littéraire Rédigé Sur "L'Enfant" De Victor Hugo Dans Le Recueil Les Orientales
aubépine » v.11, « tète blonde » v.18. Le mot « gaîment » v.20 surprend car peu de mots évoquent la joie. On en vient presque àoublier le ravage passé. Hélas Hugo nous le rappelle là encore en éprouvant de la pitié pour lui : « Ah ! Pauvre enfant » v.13,« Hélas » v.14. Et il fait de nouveau allusion à l'île de Chio en disant que l'enfant est « seul » v.7, humilié et oublié (v.9-12). Lechamp lexical de la tristesse est également présent : « pleurs »v.14, « larmes » (vl6), « chagrins nébuleux » (v...
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Tirade De Phèdre (Racine) Acte I, Scène 3
groupe nominal « mes yeux » s'oppose toujours au pronom personnel « je ». Phèdre n'assume pas l'amour coupable qu'ellenourrit pour Hippolyte. 2/ La jeune femme, faute d'être capable de dominer ses sentiments, tente de limiter sa responsabilité, ce qui conduit le spectateurà déceler parfois dans son discours un manque de sincérité. Elle se trahit d'ailleurs lorsqu'elle dit : « Je lui bâtis un temple, et prissoin de l'orner », le spectateur comprend que Phèdre désire implorer la déesse Vénus pour...
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Commentaire Oral: Gérard de Nerval, Une allée du Luxembourg
irréels, celui de l'instant irrémédiablement achevé (passé composé) et celui du fantasme non-avenu (conditionnel), la rencontre decette jeune fille sera devenue un pur moment de magie atemporelle et universelle. Perdu dans deux dimensions du tempsirréconciliables, les deux personnages sont donc condamnés à ne jamais se rencontrer. III - Nerval parvient ainsi à renouveller l'élégie en donnant une interprétation nouvelle au regret du temps passé.a -D'une part, Le ton élégiaque est en effet modu...