155 résultats pour "pitié"
-
L'État doit il être sans pitié ?
méritent, soit parce qu'on veut dissuader les criminels. TRANSITION : Mais l'état peut-il à ce point être indifférent au sort des membres de sa société ? Etre sans pitié, n'est-ce pas faire preuve de cruauté ? Deuxième partie : L'exigence morale. Le critère de la moralité peut être exploité pour critiquer les positions de la première partie. Il faut toutefois nuancer les argumentations, et ne pas simplement dire que c'est « immoral d'être sans pitié ». Pour cela il ne faut pas se limiter,...
-
La Pitié ?
des humains ? Si nous nous fions à notre expérience, il nous paraît évident que les destinataires de la pitiédépassent le règne de l'homme pour envahir celui du règne animal. Par conséquent, ce serait un sentiment quasiuniversel ! En outre, Schopenhauer dans Über die Grundlage der Moral , dans le point 19 s'intitulant « confirmation du fondement de la morale tel qu'il vient d'être établi », nous fait part du cas de Harris qui, lors d'un voyage en 1838 àBombay, après avoir tué une élép...
-
La pitié est-elle un mauvais sentiment ?
seule chose qui lui permet de sentir sa condition d'homme. L'homme est homme parce qu'il est doué d'une grandesensibilité à l'égard d'autrui. Bien loin de nuire à l'homme, la pitié le sauve. Rousseau: Sentiment de pitié 1. La pitiéLa réflexion sur la sociabilité de l'homme conduit Rousseau à insister sur le rôledes sentiments. Ainsi, le sentiment naturel de la pitié pour nos semblables(Discours sur l'origine de l'inégalité), qui nous pousse à nous identifier à celuiqui souffre, est une manièr...
-
L' Etat doit -il etre sans pitié ?
TRANSITION : Mais l'état peut-il à ce point être indifférent au sort des membres de sa société ? Etre sans pitié,n'est-ce pas faire preuve de cruauté ? Deuxième partie : L'exigence morale. Le critère de la moralité peut être exploité pour critiquer les positions de la première partie. Il faut toutefois nuancer les argumentations, et ne pas simplement dire que c'est « immoral d'être sans pitié ». Pour cela il ne faut pas se limiter, non plus, au cas de la peine de mort. La prison à perpétuité, et...
-
Nietzsche et la pitié
qui est toujours trop complaisante avec les faibles et très dure avec les forts. Pour preuve la vie difficile qu'ont eue tous les génies et tous les grands esprits. Combien d'entre eux ont vécu pauvres, ignorés, méprisés, humiliés, avant d'être parfois emprisonnés ou assassinés ! À l'inverse, combien d'êtres faibles, médiocres, sans talent ni profondeur, ont reçu richesses, honneurs, considérations de toutes sortes ! Pourquoi le monde est il si dur avec...
-
La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ?
Analyse du sujet Sens de la question La question porte sur un sentiment, la pitié, dont Rousseau dit, dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes , qu'il consiste dans "la répugnance innée à voir souffrir son semblable". Lorsque nous éprouvons de la pitié,non seulement il nous est désagréable de le voir souffrir, mais il nous répugne de lefaire souffrir. On dira que nous sommes alors "pris de pitié", signifiant par là le caractèreen quelque faço...
-
La pitié est-elle une faiblesse ou une vertu?
Analyse du sujet Sens de la question La question porte sur un sentiment, la pitié, dont Rousseau dit, dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes , qu'il consiste dans "la répugnance innée à voir souffrir son semblable". Lorsque nous éprouvons de la pitié,non seulement il nous est désagréable de le voir souffrir, mais il nous répugne de lefaire souffrir. On dira que nous sommes alors "pris de pitié", signifiant par là le caractèreen quelque faço...
-
Rousseau: La pitié
sentiment altruiste (« la pitié »). Il les comprend comme antagonistes, et s'équilibrant l'un l'autre (« la pitié […]modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même »).Sans que Rousseau soit très explicite sur ce point, on peut imaginer que l'amour de soi conduit l'homme au repli etl'éloigne de ses semblables (à moins que l'amour de soi ne le conduise à vouloir imposer sa volonté par la force). Aucontraire, la pitié nous ouvre vers autrui et conduit à nous rapprocher des autres...
-
-
Quelle valeur morale attribuez-vous à la pitié ?
II. — Arguments insuffisants dirigés contre la pitié. Les uns visent les motifs, les dispositions subjectives ; les autres, les effets. A) L'INSPIRATION EN SERAIT CONDAMNABLE. a) La pitié, dit-on, implique orgueil ou vanité. On contemple et on étale complaisamment sa supériorité ; on s'admire et sefait admirer dans le déploiement de sa générosité. Le don gratuit est plus agréable, apparaît plus méritoire quel'accomplissement d'un devoir de justice. Mais la pitié, par ce qu'elle a d'insti...
-
La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ?
Analyse du sujet Sens de la question La question porte sur un sentiment, la pitié, dont Rousseau dit, dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes , qu'il consiste dans "la répugnance innée à voir souffrir son semblable". Lorsque nous éprouvons de la pitié,non seulement il nous est désagréable de le voir souffrir, mais il nous répugne de lefaire souffrir. On dira que nous sommes alors "pris de pitié", signifiant par là le caractèreen quelque faço...
-
Le piège et la pitié dans HUIS-CLOS de SARTRE
«Tant mieux, s'ils sont contents.» La solution de la pitié A ne considérer que les indications scéniques, on assiste en cette page à l'unique moment de tendresse d'une piècequi, par ailleurs, ne représente que les heurts et les malentendus du trio.Or, si la tendresse peut s'ébaucher, ne fût-ce que de façon éphémère, c'est qu'un des personnages est parvenu às'extraire de la situation commune et qu'il contemple, pour ainsi dire de l'extérieur, la misère que tous trois partagentet que l'épisode des...
-
La pitié, sentiment altruiste ?
notre tour dans la situation où notre pitié s'exerce. D'ailleurs, qu'attendre, quand nous les assistons, du vagabond,du grand vieillard, de l'agonisant ? La pitié serait égoïste en ce sens plus profond que, communiant avec lasouffrance d'autrui, nous le soulageons pour ne plus souffrir nous-mêmes. Mais l'égoïste est précisément celui quireste fermé à la souffrance d'autrui et peut regarder d'un oeil froid un mal qui lui demeure étranger. B) LES CONSÉQUENCES EN SERAIENT FUNESTES. La pit...
- PITIÉ CONTRE PITIÉ [Pietà contro Pietà]. Guido Piovene
-
Sartre : Huis-clos : Le piège et la pitié - scène 5
désigne comme l'enjeu évident de sa rivalité avec Garcin.Pour celui-ci, en revanche, que son absence de désir rend lucide, la symétrie trinitaire de la mécanique du piège faitde chacun la victime obligée des deux autres. C'est en somme Garcin qui tire la leçon de la découverte d'Inès lors dupremier mouvement de la scène 5: «Le bourreau, c 'est chacun de nous pour les deux autres.» On voit bien icicomment Sartre architecture sa pièce en alternant les moments de lucidité et d'aveuglement de ses pe...
-
Analyser, puis apprécier au point de vue moral, le sentiment de la pitié.
PLAN.
30 LA DISSERTATION PIIILUSUPII!QIJP B. - La pitié, en tant qu'émotion, est a) un état généralement désagréable causé par l'idée de la souffrance d'un autre être b) et accompagné de medifications physiologiques ( veux humides, gestes de rapprochement, etc.). c) Cet état présente des différences de qualité et d'inten- sité et l'on pourrait distinguer une pitié-choc d'une pitié- sentiment 1 C. - La pitié peut prendre des formes pathologiques (s...
-
Analyser, puis apprécier au point de vue moral, le sentiment de la pitié. PLAN.
30 LA DISSERTATION PIIILUSUPII!QIJP B. - La pitié, en tant qu'émotion, est a) un état généralement désagréable causé par l'idée de la souffrance d'un autre être b) et accompagné de medifications physiologiques ( veux humides, gestes de rapprochement, etc.). c) Cet état présente des différences de qualité et d'inten- sité et l'on pourrait distinguer une pitié-choc d'une pitié- sentiment 1 C. - La pitié peut prendre des formes pathologiques (s...
-
-
La pitié est naturelle à l'homme
QUESTION 3 (pistes de réflexion) - Rousseau pense que l'homme est naturellement bon. Antérieure à la réflexion, la pitié modère l'amour desoi. Sans la piété, la raison peut conduire à des monstruosités. L'amour de soi et la pitié sont des sentimentstellement naturels que, d'après Rousseau, les animaux manifestent parfois par leur comportement qu'ils lesressentent.La pitié est une forme de l'instinct de conservation au niveau de l'espèce.Rousseau distingue trois façons de s'aimer soi-même :– l'a...
-
Rousseau: Sentiment de pitié
En effet, elle est même capable de nous « détourner » du mouvement instinctuel qui nous ferait prendre ce qui est àportée de main (« c'est elle [la pitié] qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant… »), instinctpar lequel le fort est tenté d'opprimer le faible.A chaque fois, la pitié est un sentiment qui naît du spectacle d'autrui –à l'opposé de l'amour de soi à qui l'existenced'autrui importe peu. Tout d'abord par une sorte de sympathie (empathie) devant la souffrance d'au...
- La pitié est-elle morale ?
-
La pitié est-elle une vertu authentique ?
l'" Partie Défeme de la pitié 1. C'est le premier moteur de la vie morale : si l'on n'était point « pitoyable », on refuserait d'aider autrui et on retomberait dans l'égoïsme radical des morales de -l'in térêt ou du plaisir. Pour éviter la tentation du Moi, la pitié seule est efficace, et tout le reste est littérature. Pitié chez les stoïciens, chez Platon, chez Aristote ou chez Cicé ron (de la clémence à la miséricorde, à la «...
- La pitié dans Fin de Partie
- Le Chagrin et la Pitié
- Analyse littéraire: La pitié des hommes
-
La raison est-elle étrangère au sentiment de pitié ?
Il. - DISCUSSION A. Comme tout paradoxe, cette thèse contient une part de vérité, plus de vérité même que, à 1 'extrême opposé, une morale de la pitié, la pitié, en effet, n'est moralement bonne que dans les limites de la raison. Dans la mesure où elle éclipse la raison, la conduite compatissante, sans être mauvaise et inutile, perd de sa valeur et n'atteint pas si bien son but. B. Mais l'idéal que propose l'affirmation soumise à...
-
- La morale peut-elle être fondée sur la pitié ?
-
ROUSSEAU: la pitié est un sentiment naturel
A chaque fois, la pitié est un sentiment immédiat (« sans réflexion »), à l'opposé de ce que serait une raisonnaissante qui pèserait le pour et le contre, les avantages et les inconvénients. La pitié s'oppose même à l'instinct.En effet, elle est même capable de nous « détourner » du mouvement instinctuel qui nous ferait prendre ce qui est àportée de main (« c'est elle [la pitié] qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant… »), instinctpar lequel le fort est tenté d'op...
- La pitié est-elle un mal ?
- Violence Et Pitié Dans Fin De Partie, Samuel Beckett
-
La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
Sans la piété, la raison peut conduire à des monstruosités. L'amour de soi et la pitié sont des sentimentstellement naturels que, d'après Rousseau, les animaux manifestent parfois par leur comportement qu'ils les ressentent. (Cf. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalitéparmi les hommes, « Les Intégrales de Philo », Nathan, pp. 62 à 66).La pitié est une forme de l'instinct de conservation au niveau de l'espèce.Rousseau distingue trois façons de s'aimer soi-même :— l'amour de soi i...
- Analysez, puis appréciez au point de vue moral, le sentiment de la pitié.
- La pitié est-elle ce qui caractérise le mieux l'humanité ?
-
Dans sa fable intitulée Les Deux Pigeons (IX, 2, v.54), La Fontaine écrit : « un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) » Après avoir recherché les causes qui ont pu amener La Fontaine à formuler ce jugement sévère, vous direz quelles réflexions il vous suggère.
III. LA Pitié CHEZ L'ENFANT a) L'éducation.On peut, sans contredire pleinement La Fontaine, soutenir que la pitié chez l'enfant est uniquement une affaired'éducation et qu'il est presque plus facile de l'attendrir et de l'apitoyer que de l'endurcir et de le rendre cruel. Onsait comment Fénelon sut adoucir son élève, le duc de Bourgogne. Si l'exemple est donné par les parents etéducateurs, la pitié naît naturellement. Mais si les parents sont semblables aux paysans de Balzac...
-
- Que pensez-vous de cette affirmation : « La pitié chez l'homme qui vit sous la conduite de la raison est par elle-même mauvaise et inutile. » ?
- Chagrin et la Pitié, le [Marcel Ophuls] - analyse du film.
- « Il est donc bien certain que la pitié est un sentiment naturel
-
Aristote dit que la tragédie doit inspirer la terreur et la pitié. Dites dans quelle mesure cette règle est respectée dans la pièce de Phèdre.
soupçon grandissant quant à la culpabilité de sa femme, il refuse de faire la lumière sur cette affaire. Il semble préférer l'amour conjugal à l'amour paternel ("Je lecrois criminel, puisque vous l'accusez", vers 1600) et se révolte contre la "funeste bonté" des dieux (vers 1612 à 1616). Nous ne pouvons que plaindre cet hommevictime de forces qui le dépassent, mais qui va tout de même, en adoptant Aricie, racheter sa faute. Phèdre, quant à elle, va se confesser et mourir sur scène. Aprèsavoir ét...
- Texte de Rousseau: la morale et la pitié
- GRANDE PITIÉ DES ÉGLISES DE FRANGE (La).
- Que pensez-vous de cette opinion de Brunetière: « Les indignations de La Bruyère ont quelque chose de plus profond que celles de La Fontaine ; il s'est moins aisément arrangé que Molière de la société de son temps et l'on voit percer une pitié qui n'est pas dans Boileau. C'est l'idée d'humanité qui commence à se faire jour ».
-
Henry MILLON de MONTHERLANT : Pitié pour les femmes
Photo Ta ll/ Sipa-lco no H enry de M onth er lant se fian ça d eu x foi s, en 1924 et en 19 34 , fian çaill es à chaqu e fo is rom pues. C e tte expé ri en ce p ers onn ell e fournit la mati ère du réc it. Le livre L'hippogriffe P ierre Costa ls , est un écrivain reconnu, âgé d'une trentaine d 'a nn ées. La liberté qu' il affiche dans ses re la tion s sent i mentales n'a d'éga le que sa farouche indépendance . Sa gloire litt éra ire lui v...
-
-
Quels sont les traits essentiels de la solidarité ? Montrez qu'ils sont différents de ceux de l'amitié, de la pitié ou de la charité
diffèrent pas moine profondément par I'ori ,gine même de l'état d'âme qui les inspire . Ainsi, ·quand nous faisons du bien à un être, quallld nous soulageons une misère matérielle ou morale, nous com· mettons ce qu'on a ooutume ·d'appel ~r un octe de bonté; mais oette bouté peut être dirigée par tout es sortes de sentiments. Sui ' ' ant oe que . nous éprouvons, notr e attitude envers le malheureux peut recevoir plusieurs noms. Ge peut...
-
Anthologie poétique sur le thème : Diable
0 toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante, Engendras !'Espérance, - une folle charmante! 0 Satan, prends pitié de ma longue misère! Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud, 0 Satan, prends pitié de ma longue misère l Toi qui sais en quels coins des terres envieuses Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses, 0 Satan, prends pitié de ma longue misère! Toi dont l'œil...
-
L'amour de l'humanité nous est-il naturel ?
l'ordre du sentiment (la pitié) est déjà là, en l'homme, au niveau de l'homme naturel, et donc premier (et par làmême antérieur) à la raison qui, elle, est seconde (et par là même postérieure), de l'ordre de l'homme civilisé.Ainsi, Rousseau, au niveau de l'homme « naturel », distingue-t-il un sentiment égoïste (« l'amour de soi ») etun sentiment altruiste (« la pitié »). Il les comprend comme antagonistes, et s'équilibrant l'un l'autre (« la pitié[...] modérant dans chaque individu l'activité de...
-
La narration dans la série des Jeunes Filles (les Jeunes Filles, Pitié pour les femmes, le Démon du bien, les Lépreuses)
conditionne le vécu du premier. On songe ici, dans cet embryon de construction en « abyme», à Gide (dont Costals, selon Andrée, est disciple) et aux Faux Monnayeurs, parus en 1925. La tonalité générale, qui choqua profondément l'opi nion publique d'avant guerre, est cynique, voire cruelle. Les propos de Costals, ceux du narrateur fourmillent de sentences catégoriques énonçant des « vérités essentiel les» sur les rapports de l'homme et de la femme, o...
- La pitié est-elle ce qui caractérise le mieux l'humanité ?
-
La morale est-elle rationnelle ?
et de vertu »). De même, à la suite de l'injustice, Rousseau montre que la pitié débouche sur une maxime valabledans l'état de nature (« une maxime de bonté naturelle ») autrement plus efficace que la maxime qui a cours dansl'état de société.A chaque fois, la pitié est un sentiment immédiat (« sans réflexion »), à l'opposé de ce que serait une raisonnaissante qui pèserait le pour et le contre, les avantages et les inconvénients. La pitié s'oppose même à l'instinct.En effet, elle est même...
-
Rousseau-Discours sur l'origine...
conservation de l'espèce en permettant à l'homme de faire le bien d'autrui en même temps que son propre bien. Rousseau commence par concéder dès les premières lignes du texte que le fait d'accorder à l'homme le sentiment de pitié comme vertu naturelle peut engendrer d'éventuelles contradictions que nous verrons à la fin de l'analyse. Le terme de vertu naturelle tel que l'entend Rousseau signifie une qualité morale qui est présente en chaque être dès sa naissance et qu'il n'acquiert pas de...
-
Autrui comme autre moi ?
Ainsi, Rousseau, au niveau de l'homme « naturel », distingue-t-il un sentiment égoïste (« l'amour de soi ») et unsentiment altruiste (« la pitié »). Il les comprend comme antagonistes, et s'équilibrant l'un l'autre (« la pitié […]modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même »).Sans que Rousseau soit très explicite sur ce point, on peut imaginer que l'amour de soi conduit l'homme au repli etl'éloigne de ses semblables (à moins que l'amour de soi ne le conduise à vouloir imposer...
-
-
La conscience morale est-elle un instinct ?
et de vertu »). De même, à la suite de l'injustice, Rousseau montre que la pitié débouche sur une maxime valabledans l'état de nature (« une maxime de bonté naturelle ») autrement plus efficace que la maxime qui a cours dansl'état de société.A chaque fois, la pitié est un sentiment immédiat (« sans réflexion »), à l'opposé de ce que serait une raisonnaissante qui pèserait le pour et le contre, les avantages et les inconvénients. La pitié s'oppose même à l'instinct.En effet, elle est même...
-
La morale est-elle le produit de l'instinct ?
2) Aussi Rousseau se livre-t-il à une célébration de la pitié, en décrivant ses différentes fonctions. Plus exactement,il croise les descriptions concrètes avec les fonctions abstraites. Ainsi la pitié est reliée à la souffrance (« c'est ellequi nous porte [..] au secours de ceux que nous voyons souffrir ») ou bien elle est pensée comme frein à l'injustice(« c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant [...] sa subsistance acquise avecpeine »).Mais, à chaque fois,...