4387 résultats pour "connaissable"
- La connaissance sensible prolonge-telle la connaissance scientifique ?
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
n'est qu'une connaissance d'expérience: nous ne pouvons donc jamais passer à l'universel et ne raisonnons que parinduction. Cette démarche n'est pas fiable et ne permet qu'une connaissance partielle. En s'appuyant sur nos sens, nous ne pouvons acquérir qu'un certain type de connaissance : la connaissancerelative fondée sur l'expérience. Est-il alors possible, de trouver une connaissance qui non seulement ne se suffitpas des sens, mais n'en dépende à aucun moment de son développement ? Nou...
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La connaissance du futur est-elle possible ?
SENS DU SUJET : L'avenir peut-être l'objet d'une prédilection : procédés magiques ou occultes de divination, intuition subjective, etc... Mais parler deconnaissance anticipatrice, c'est définir une prévisibilité c'est donc mettre en jeu un calcul, établir un enchaînement causal: n'estconnaissable que ce qui est nécessaire et non contingent. La connaissance du futur suppose la capacité de prévoir les événements qui n'existent pas encore à partir de ceux qui se sont produits.Demandez-vous ce qui...
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De la sensation comme moyen de connaissance ?
Dans une telle perspective, les sens sont considérés comme fiables, et ils constituent le fondement de laconnaissance : par eux, nous appréhendons le monde sans nous tromper ; percevoir, c'est connaître adéquatement. Si un travail mental est nécessaire pour constituer une connaissance, ce n'est que pour ordonner les donnéessensibles, qui sont alors considérées comme le matériau de base de la connaissance. 2) Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain « Les sens, quoique n...
- Dissertation gratuite: La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?
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La connaissance peut-elle abolir toute croyance ?
Il s'ensuit que toute personne dotée de bon sens, peut face à l'établissement d'une connaissance scientifiqueabandonner la croyance en tant qu'opinion mal fondée. C'est le risque qu'à couru Galilée pour démontrer que la Terreétait ronde.Mais il faut pour cela, que l'individu accepte de sortir d'une situation consensuelle, quitter l'unanimité pour acquérirla connaissance. Pour Galilée, cette attitude lui coutera la condamnation à mort.3. Si l'Intention du croyant (dans le sens d'individ...
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A quelles conditions peut-on parler d'une connaissance technique ?
2. Platon, Théétète, 148. « Toutes les lignes dont le carré forme un nombre plan équilatère, nous les avons définies longueurs, ettoutes celles dont le carré forme un nombre aux facteurs inégaux, nous les avons définies racines, parcequ'elles ne sont pas commensurables avec les autres pour la longueur, mais seulement pour les aires qu'ellesont le pouvoir de former. » l Contexte : Socrate cherche à faire définir à Théétète ce qu'est la science. l Théétète n'y parvenant p...
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Nos connaissances viennent-elles entièrement de l’expérience?
l perceptions, et la connaissance qui dérive de l'expérience, mais qui n'est pas sin- r- gulière : «tous les corps en chute libre ont une vitesse indépendante de leur poids>> tD est un énoncé qui est peut-être dérivé de l'expérience, mais qui ne provient pas en immédiatement d'une perception singulière. Appelons la première « connaissance !l d'expérience>> et la seconde« connaissance empirique en général >>. 0 -· Tournons-nous...
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Toute connaissance est-elle démonstrative ?
3. La connaissance est activité de l'esprit qui tend à s'améliorerIl faut reconnaître que toute connaissance tend à être démonstrative. C'estpour cela que les mathématiques ont eu une image positive pendant aussilongtemps. Pourtant faire de la démonstration une condition de laconnaissance, cela restreint énormément le champ de connaissance possible,voire la cantonne à la géométrie et aux mathématiques.De plus, la connaissance ne peut plus être définie par la possession d'unevérité. En...
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Quelle connaissance la science nous donne-t-elle de la réalité ?
* Pour Bergson , cette approche du réel qui met en oeuvre l'intelligence scientifique n'atteint pas la réalité. Elle ne nous apprend rien de la réalité maispermet seulement de mettre à jour des règles d'action, d'avoir une emprisepragmatique sur le monde. Selon lui, c'est l'intuition qui permet de connaître laréalité en pénétrant à l'intérieur des choses et non en restant dans l'extérioritéqu'apporte les mathématiques. Pour saisir ce que nous voulons penser, il faut avoir recours...
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La connaissance est-elle un facteur de liberté ?
donc un premier déterminisme social.Il y en a d'autres. L'homme recherche toujours une gratification, c'est-à-dire qu'il faut q'il soit reconnu, qu'ilréussisse… Or, à partir du moment ou notre action n'est pas désintéressée, on peut dire que l'on est déterminé parle but de notre action. Cette recherche du sentiment de plaisir fourni par les circuits de la récompense est donc unautre déterminisme. On doit cela à Henri Laborit, Chapitre VI de La liberté : « L'acte gratifiant n'est pas lib...
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
connaissance repose sur le lien entre l'objet et le sujet. Les connaissances par immersion nécessitent la subjectivité, car il s'agit des'immerger et donc d'entrer dans une relation sujet-objet sans aucune distanciation propre à l'objectivité. Mais alors, de quelle manièrepeut-ont mesurer le degré de vérité d'une connaissance, l'expérience sensible comme solution à l'objectivité est-elle exclue ? Non car, vraisemblablement, tout énoncé prétendant à l'objectivité doit être validé par contact avec...
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Les limites de la connaissance remettent-elles en cause la possibilité d'atteindre le vrai ?
La totalité de la réalité ne peut pas se donner dans la sensation, même si on connaissait l'intégralité de l'univers ceserait toujours à travers le prisme de nos sens et de notre appareil cognitif et on ne connaîtrait pas la réalité tellequ'elle est en elle même. L'idée de vérité absolue suppose que l'on connaisse la réalité telle qu'elle estindépendamment de notre esprit mais comme cette connaissance serait encore une idée pour notre esprit noussommes face à une contradiction. La...
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Malebranche (Nicolas): De tous les objets de notre connaissance
autres hommes, et sa seule connaissance, par conjecture, est reléguée à l'ordre du probable, du possible.- Néanmoins, on ne conjecture pas de manière complètement aléatoire et arbitraire, selon l'auteur, mais on se sertde notre propre connaissance de nous-même pour la transposer sur autrui. La connaissance des autres hommes sefonde alors sur l'idée d'une identité commune entre les âmes humaines, qui seraient « de même espèce », et quiferait que « ce que nous sentons en nous-même » est identique...
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La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi?
Pour Hume, philosophe empiriste, on ne peut connaître le moi. ON ne connaît que les idées qui s'y rapportent. Hume, Traité de la nature humaine, livre I, 4 ème partie, section 6 : « Toute idée réelle doit provenir d'une impression particulière. Mais le moi, ou la personne, ce n'est pas uneimpression particulière, mais ce à quoi nos diverses idées et impressions sont censées se rapporter. Si uneimpression donne naissance à l'idée du moi, cette impression doit nécessairement d...
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Avoir connaissance de ses désirs est-ce connaître soi-même ?
« […] ce n'est pas une suite ininterrompue de jours passés à boireet à manger, ce n'est pas la jouissance des jeunes garçons et desfemmes, ce n'est pas la saveur des poissons et des autres metsque porte une table somptueuse, ce n'est pas tout cela quiengendre la vie heureuse, mais c'est le raisonnement vigilant,capable de trouver en toute circonstance les motifs de ce qu'ilfaut choisir et de ce qu'il faut éviter, et de rejeter les vainesopinions d'où provient le plus grand...
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- La connaissance d'autrui est-elle plus certaine que la connaissance de soi ?
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La connaissance scientifique dissipe-t-elle la superstition ?
Rousseau appelle Dieu la « volonté puissante et sage » qui « meut l'univers et ordonne toutes choses ». Il enconçoit l'existence nécessaire par l'usage de sa raison ; il le discerne dans « le spectacle de la nature » ; ils'adresse à lui mais ne le prie pas, car lui demander quelque chose reviendrait à contester l'ordre du mondeétabli par sa sagesse, plutôt que de changer la volonté de l'homme ; enfin, il lui rend un culte par l'ouverturede son coeur : sa pratique religieuse se réduit à une moral...
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La conscience immédiate de soi est-elle connaissance de soi ?
son corps. Puis par la suite la conscience de soi et la formation de soi s'élabore par certains préjuges, illusions, représentations. La conscience est donc un modalité de l'existence de l’être humain. Des que la conscience s’éveille c'est le monde qui surgit avec moi. Il est donc impossible d'échapper au savoir de sa propre existence, à l'intuition de ses états et ces actes. Ils nous arrive souvent de faire un geste pour ce sauver sous une certaine forme confuse j'en ai con...
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La valeur morale de l'homme dépend-elle de l'étendue de ses connaissances ?
La connaissance contre la vieNietzsche a fêté les Grecs parce qu'ils ont su utiliser la connaissance à desfins purement pratiques. Ils ont compris que «c'est toujours à l'un descommandements de la vie que répond tout canon de "tu dois" et "tu ne doispas"» (Crépuscule des idoles). Ils ont été moraux parce qu'ils n'ont jamaisoublié que connaître pour connaître ne sert à rien. Connaître pour connaîtrec'est oublier de vivre. Le savoir doit se subordonner à la vie. La connaissance n'est p...
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Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
appeler, à mon avis, connaissance habituelle . ] 2- [ A- Suivant cela , on peut dire qu'un homme, qui connaît toutes les vérités qu'il a dans sa mémoire, en vertu d'une pleine et évidente perception qu'il en a eue auparavant, et surlaquelle l'esprit le repose hardiment sans avoir le moindre doute, toutes les fois qu'il a l'occasion de réfléchir sur cesvérités. B- Car un entendement aussi borné que le nôtre, n'étant capable de penser clairement et distinctement qu'à une seule chose à la fois,...
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« Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances »
petites perceptions, que nous additionnons pour en extraire une connaissance plus globale. Cette théorie est à mettre en relation avec le théorème mathématique de l'intégrale, à laquelle Leibniz a d'ailleurs participé. En outre, John Locke, philosophe anglais du 17ème siècle, ainsi que Francis Bacon, au 16ème siècle ont développé la théorie de l'empirisme, selon laquelle la connaissance est uniquement basée sur l'expérience, celle-ci étant la seule source viable de connaissances. Cette théorie,...
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Toute connaissance autre que scientifique est-elle illusoire ?
théologique, ou fictif, l'état métaphysique, ou abstrait, l'état scientifique ou positif. En d'autres termes, l'esprithumain, par sa nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher,dont le caractère est essentiellement différent et même radicalement opposé : d'abord la méthode théologique,ensuite la méthode métaphysique et enfin la méthode positive. De là, trois sortes de philosophie, ou de systèmesgénéraux de conceptions sur l'ensemble des...
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L'amitié est-elle une forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
L'amitié : connaissance des plus secrètes pensées. Critique des amitiés superficielles. Mais une véritable amitié peut-elle être réellement ignorante d'autrui ? Puis-je avoir un véritable ami dont, à la limite, j'ignorerais tout,notre amitié s'alimentant seulement de notre intérêt commun ? C'est impossible, répond Montaigne: la véritable amitié implique tout aucontraire une connaissance des plus intimes pensées de l'autre.Dans un chapitre fameux de ses Essais (liv. I, chap. XXVIII), chapitre p...
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Expérience et connaissance scientifique
constate Hegel, la seule leçon de l'histoire est qu'il n'y a pas de leçons de l'histoire. Les peuples et les gouvernants «n'ont jamais rien appris de l'histoire» et « n'ont jamais agi d'après les leçonsqu'on pourrait en tirer». La raison en est que l'histoire ne se répète pas. Achaque époque, les peuples, les gouvernants se trouvent dans descirconstances si particulières, dans une situation si individualisée, que lesleçons qu'on peut tirer du passé apparaissent abstraites et inefficaces...
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Pourquoi la connaissance du réel n'est-elle jamais immédiate et pleine?
requiert des médiations ? Une connaissance parfaitement pleine de l'ensemble du réel, dans lequel nous sommes pris,est-elle possible ? II./ Toute connaissance, même intuitive, passe par des médiations et ne peut saisir le réel pleinement. A./ Pourquoi l'intuition sensible est-elle incapable de nous livrer une connaissance de l'objet adéquate ? Spinoza, àla proposition 16 du livre II de l' Ethique , en fournit une explication : « les idées des corps extérieurs que nous avons indiquent plutôt l'é...
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La vision peut-elle être le modèle de toute connaissance ?
[La vision ne nous donne qu'une perception partielle, incomplète du monde. Les données des sens ne constituent pas une connaissance en elles-mêmes, il faut encore que la raison les analyse.] Voir n'est pas savoirBerkeley, dans Théorie de la vision, dit que la vue ne suffit pas à connaître ce que c'est que l'espace: il fautencore le toucher. En effet, je ne saurais pas que tel objet est éloigné de moi s'il ne me fallait pas franchir ladistance qui me sépare de lui pour pouvoir l'atteindre. La per...
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Les sens sont-ils suffisant pour nous fournir toute nos connaissances?
à présent mettre en évidence cette véracité à l'aide des thèses rationalistes de Leibniz et de Descartes. Les sens sont à l'être à l'humain des facultés essentielles et cruciales quand à sa survie dans le monde qui l'entoure.Il est évident que sans l'activité sensorielle beaucoup de choses échapperaient aux hommes mais de là à dire queles sens nous fournissent l'intégralité de nos connaissances… Il s'agit de discuter de cela. En effet, il y abeaucoup de choses dont nous pouvons prendre con...
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Qu'est-ce que la connaissance de soi ?
sur la scène du Monde. J'ai un rôle comme chacun en ce monde, mais je suis pas le rôle. Je joue un rôle, je ne suispas le rôle. Je ne suis pas le personnage, mais par contre, se connaître soi-même, c'est sûrement être capable deregarder en face ce petit jeu par lequel je me prends pour un personnage. Ce jeu de l'identification de l'ego doit êtrevu et compris, car il permet de cerner l'activité du moi. 3) Dire "je suis mon corps" est peut-être une définition plus intéressante. En tout cas elle es...
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Nos connaissances viennent-elles entièrement de l'expérience ?
Cette énigme de l'induction rend problématique la constitution d'une science empirique : comment nosgénéralisations empiriques, obtenues à partir de nos connaissances d'expérience, pourraient-elles être justifiées?Mais, en réalité, ce que révèle l'énigme de l'induction, c'est peut-être moins le caractère injustifié ou paradoxal detoute connaissance empirique, que l'existence, au sein même des sciences empiriques, de connaissances qui neproviennent pas de l'expérience. En effet, nous...
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Toute connaissance commence-t-elle par une sensation ?
exclusivement basées sur ses sensations primitives : la première question est de savoir s'il s'agit réellement d'uneconnaissance qu'il acquiert en se positionnant ainsi par rapport aux choses. Dans cette attitude habituelle , il y amanifestement une attitude dans laquelle la conscience du sujet semble s'être détachée. 2 La position sceptique : ni la sensation, ni l'entendement ne peuvent être le commencement de touteconnaissance Sans nul doute les sens nous disent quelque chose sur la réalité...
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
ce n'est pas une « connaissance », du moins pas une connaissance objective . Or quel autre moyen avons-nous que les sens pour prendre acte de la réalité sans rien lui ajouter ni lui retirer (objectivement) ? Aucune idée, aucune pensée que l'on a dans l'esprit, même si elle est (comme on dit) « logique », c'est-à-dire rationnelle et cohérente avec elle-même (on a vérifié qu'elle ne se contredit jamais), ne peut être tenue pour une connaissance objective si on ne vérifie pas qu'elle se rè...
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Le doute ruine-t-il la connaissance ?
Il n'est pas possible de raisonner en évitant les « cercles vicieux ». Ainsi, je démontre que a est vrai en supposant b est vrai et je démontre que b est vrai en supposant que a est vrai. Je commets un cercle vicieux en démontrant lesunes par les autres des propositions dont aucune n'est fondée a priori. Le cercle vicieux par excellence est celle-ci :pour prouver la valeur de ma raison, il faut que je raisonne, donc précisément que je me serve de cette raison dontla valeur est en question ! No...
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Leibniz: Expérience et connaissance
_ Dès la première partie il nous a fallu relativisé l'importance de l'expérience sensible dans l'entreprise de laconnaissance. A présent, la connaissance par l'expérience constitue une fonction négative permettant de distinguerla connaissance des hommes de celles des bêtes. En effet « les bêtes sont purement empiriques et ne font que serégler sur des exemples ». Les bêtes sont qualifiées d'empiriques dans la mesure où toute leur connaissance seréduit à celle de l'expérience qui se déc...
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La connaissance (la raison et le réel) - cours
Décentration = rejet du sujet, centre du monde, qui est critère de référence du jugement avec sa subjectivité, son affectivité Ex : Physique : obligation d’objectivité - 1ère décentration : du sujet égocentrique au sujet épistémique Sujet égocentrique : appareil sensitif particulier, faible, affectif Sujet épistémique : étude critique des sciences, destinée à déterminer leur origine Se fait par les maths, utilisation d’instruments de mesure - Condition pour objectivité : Objet con...
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La conscience immédiate est-elle connaissance de soi?
méconnais. Ces obstacles, qui sont les préjugés qui s’imposent comme des vérités indiscutables à mon esprit, ou les illusions du monde, ne semblent pas en être pour moi lorsque je ne cherche pas à prendre conscience de ce qui est inconnu en moi-même. Mais dès que je cherche à expliquer pourquoi j’ai ces préjugés, pourquoi je raisonne ainsi, je prends conscience de mon ignorance et comme l’affirme Socrate, je fais alors un pas vers la connaissance. Mais ce n’est alors plus ma co...
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La connaissance de soi passe-t-elle nécessairement par la découverte de la raison ?
jugement et d’expliquer. Dans l’antiquité, c’était une puissance spirituelle et divine animant l’univers. Selon Descartes on a besoin de la raison pour pouvoir diriger sa vie. En effet, pour Descartes on doit faire la distinction entre deux sortes de plaisir : ceux du corps (ex : la gourmandise) et ceux de l’esprit. Comme l’âme est immortelle tout plaisir de l’âme va être plus important que le plaisir du corps mortel. Cette prise de position est conf...
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La conscience immédiate est-elle connaissance de soi?
moi-même serait entièrement faussée par la vision subjective et non critiquée que j'ai d'une réaction, émotion, sentiments, actes...à un instant défini. Donnons comme exemple un moment où je ressens de la joie face à une bonne nouvelle. Ma conscience immédiate ne me permettra que de comprendre que je ressens de la joie mais pas d'en analyser les raisons. Ma connaissance de moi n'est alors que partielle. Cependant, elle me donne assez d'indications sur moi pour affirmer que ce que je connais...
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UNE THÉORIE CRITIQUE DE L'EXPÉRIENCE ET DE LA CONNAISSANCE
Mais si toute notre connaissance débute avec l'ex- 15 périence, cela ne prouve pas qu'elle dérive toute de l'expérience, car il se pourrait bien que même notre connaissance par expérience fût un composé de ce que nous recevons des impressions sensibles, et de ce que notre propre pouvoir de connaître (simplement 20 excité par des impressions sensibles) produit de lui même, addition. que nous ne distinguons pas de la matière première jusqu'à ce que...
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Toute connaissance autre que scientifique doit elle etre considérée comme une illusion ?
humain, par sa nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher,dont le caractère est essentiellement différent et même radicalement opposé : d'abord la méthode théologique,ensuite la méthode métaphysique et enfin la méthode positive. De là, trois sortes de philosophie, ou de systèmesgénéraux de conceptions sur l'ensemble des phénomènes, qui s'excluent mutuellement ; la première est le point dedépart nécessaire de l'intelligence humaine ; la trois...
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Les limites de la connaissance remettent-elles en cause la possibilité d'atteindre le vrai?
On croit trop souvent que la vérité est une entité atteignable par la raison ou par la science, et que tout ce quipourrait se mettre sur le chemin de cette connaissance serait à effacer : préjugés, opinion, illusion, raisonnementpréscientifiques etc. Ne faudrait-il pas plutôt penser en terme de limites, et reconnaître que la connaissancehumaine ne peut pas atteindre certains objets comme Dieu, la mort, les esprits, la liberté et finalement se cantonneraux objets que nous pouvons attein...
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
ces sens à tendance alors à simplement se fier aux apparences. Les sens peuvent donner des illusions qui faussentla réalité. Nous pouvons sentir, entendre, voir, un avion atterrir, croire comprendre ce qu'il effectue., Sans pourautant connaître par quel procédé technique l'opération se réalise. Nous n'avons qu'une vision subjective de ce quise produit sous nos yeux.Tout comme l'homme ne peuvent pas par ses sens voir, et expliquer la présence d'atomes, il ne peut pas percevoirà l'½il nu les b...
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La connaissance est-elle un processus social ?
c) Et c'est en ce sens que l'on pourrait rejoindre cette phrase de Pascal dans les Pensées : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Si les processus sociaux sont à l'œuvre dans la connaissance alors on peut dire quecette phrase est potentiellement vraie. Mais quelles en seraient les conséquences ? La vérité n'aurait pas lecaractère absolue et universelle qui pourtant lui semble être intrinsèquement liée. Mais ce qu'il faut bien voir c'estque cette définition de la vér...
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La vision constitue-t-elle le modèle de toute connaissance ?
Introduction La vision désigne le processus et le résultat par lequel nous appréhendons un objet par notre système optique.Connaître un objet, c'est être en mesure d'énumérer toutes ses déterminations avec certitude. Or dans le langagecourant, nous demandons souvent à notre interlocuteur « s'il voit » ce dont nous parlons, c'est-à-dire s'il lecomprend et le connaît. Le vocabulaire de la connaissance est ainsi marqué par l'optique : en grec le verve « orao »qui signifie je vois conjugu...
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Peut-on réduire la connaissance à un processus social ?
c) Et c'est en ce sens que l'on pourrait rejoindre cette phrase de Pascal dans les Pensées : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Si les processus sociaux sont à l'œuvre dans la connaissance alors on peut dire quecette phrase est potentiellement vraie. Mais quelles en seraient les conséquences ? La vérité n'aurait pas lecaractère absolue et universelle qui pourtant lui semble être intrinsèquement liée. Mais ce qu'il faut bien voir c'estque cette définition de la vér...
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L'objet de la connaissance est-il l'objet réel ?
B. Platon, à la fin du livre VI dans la République nous explique en quoi consiste la connaissance, et pour cela, il trace uneséparation : d'un côté, on trouve lemonde sensible (le monde tel que nous lepercevons), et de l'autre, de le monde intelligible, celui dans lequel on trouve les idées par exemple. Au seindu monde sensible, Platon retrace une nouvelle séparation : d'un côté,il y a les ombres et les reflets, et de l'autre les objets empiriques réels.Or, les ombres et les...
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UNE THÉORIE CRITIQUE DE L'EXPÉRIENCE ET DE LA CONNAISSANCE
Mais si toute notre connaissance débute avec l'ex- 15 périence, cela ne prouve pas qu'elle dérive toute de l'expérience, car il se pourrait bien que même notre connaissance par expérience fût un composé de ce que nous recevons des impressions sensibles, et de ce que notre propre pouvoir de connaître (simplement 20 excité par des impressions sensibles) produit de lui même, addition. que nous ne distinguons pas de la matière première jusqu'à ce que...
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Le vivant est-il entièrement connaissable?
II – La connaissance des principes du vivant. · Selon Aristote ( De l'âme , livre II), les être vivants ont pour principe des âmes, dont les spécificités sont différentes selon qu'il s'agisse d'un végétal,animal ou humain. C'est que l'âme est un principe d'animation, un moteur chezles Grecs, et nullement la partie immatérielle de moi-même qui devra rendredes comptes à Dieu. Mais l'âme, posée comme cause du mouvementautonome, est une théorie qui ne peut être vérifiée. · Se...
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
Nous savons donc que nos sens sont indispensables pour acquérir nos connaissances mais ils ne sont pas essentiellementsuffisants. Nous savons que l'expérience sensible nous permet d'avoir des connaissances fondamentales, et par expériencesensible, on entend expérience Sensible acquise par nos sens. Mais il faut examiner la question qui permet de démontrer que les sens sont suffisants ou non a« l'apprentissage » de nos connaissances, est ce que l'expérience sensible qu'on acquiert par nos sens et...
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Notre connaissance du réel se limite-t-elle au savoir scientifique ?
- La science comme refus de la pensée magique.La science se base sur la certitude de l'évidence, et s'oppose ainsi au caractère immédiat et illusionnel des préjugés.La pensée scientifique s'oppose, pour Bachelard, à la pensée "pré-scientifique" : « Scientifiquement, on pense le vraicomme rectification historique d'une longue erreur, on pense l'expérience comme rectification de l'illusion communeet première. » Accepter de dire non à la "pensée magique" (qui attribue de fausses causes aux...