4320 résultats pour "conscience"
-
La violence porte-t-elle atteinte à la liberté ?
répondre et d'exprimer sa liberté. III : La liberté passe par la violence. Les rapports de force. 1. La liberté concrète est toujours prise dans des situations où sont en jeu des rapports de force. Elle ne peuts'affirmer qu'en prenant position dans ces rapports et donc exercer quelque part une certaine violence. C'est par laforce que passe la reconnaissance de la liberté. La liberté s'affirme contre un état de fait pour faire valoir un état dedroit, elle doit donc faire violence à cet...
-
L'inconscient est-il de l'indistinct et du confus ?
perceptions présentes, nous les laissons passer sans réflexion et même sans être remarquées ; mais si quelqu'unnous en avertit incontinent après et nous fait remarquer par exemple, quelque bruit qu'on vient d'entendre, nousnous en souvenons et nous nous apercevons d'en avoir eu tantôt quelque sentiment (...). Et pour juger encoremieux des petites perceptions que nous ne saurions distinguer dans la foule, j'ai coutume de me servir de l'exempledu mugissement ou du bruit de la mer dont on est frapp...
-
Puis-je penser ce que je veux ?
En effet, pour prendre un exemplaire rudimentaire, rien ne m’empêche de penser le plus grand mal de la coiffure de ma voisine. Cependant, cette conclusion parait incomplète, insatisfaisante. Cette vision demeure très dualiste, séparant de façon rigoureuse la pensée (res cogitans) et le corps (res extensa), sans considérer l’éventualité de « perturbations » extérieures qui viendraient bouleverser cette organisation binaire. Elle est par conséquent très individualiste. Pourtant, l’h...
-
Peut-il y avoir une science de l'inconscient ?
– une herméneutique. [III - Que signifierait l'existence d'une science de l'inconscient ?] Doit-on déplorer cette situation, et espérer que puisse un jour se constituer, pour relayer la psychanalysescientifiquement défaillante, une vraie science de l'inconscient ?De manière générale, toutes les sciences « de l'homme » se heurtent, pour être des sciences « comme les autres »,au fait que l'être humain échappe au strict déterminisme. Il y a en lui de la liberté, et l'on peut à ce propos rapp...
-
Qu'est-ce que le présent ?
pour saisir la logique du temps. L'être du présent est intentio animi, il n'est pas rupture ou péripétie imprévisible pour laconscience psychologique. Il y a un présent du passé ou plutôt une présence de l'âme au passé qui est mémoire, une présence de l'âme au présent qui est attention, une présence au futur qui est attente. Le présent lui sert logique commerègle de transition et présence de l'âme à elle-même surplombée par la présence de Dieu au monde qui lui est éternelprésent. Sinon nou...
-
Camus ET l'absurde
I. Le défi « Vivre une expérience, un destin, c'est l'accepter pleinement. Or on ne vivra pas ce destin, le sachant absurde, sion ne fait pas tout pour maintenir devant soi cet absurde mis à jour par la conscience... Vivre, c'est faire vivre l'absurde. Le faire vivre, c'est avant tout le regarder... L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte . Elle est un confrontement perpétuel de l'homme et de sa propre obscurité. Elle remet le monde en question à cha...
-
L’inconscient agit-il à notre place ?
conscience peut momentanément ou pour de plus longues durées mettre des choses de côté afin de maintenir les tâches les plus importantes au centre de notre pensée. Cette mise de côté s’explique par une répétition fréquente d’une action ou d’une perception. Une fois que nous les avons suffisamment effectué ou constaté, ces perceptions ou gestes finissent par être écarté de notre conscience de façon volontaire puisqu’on peut y rep...
-
Faut-il distinguer conscience et affectivité ?
Il ne faut pas distin guer la conscience et l'affectivité Ut·H• La conscience a un caractère essentiellement affectif. Elle ne peut pas saisir le monde d'une façon froide et détachée. Cette conscience affective, bien que différente de la raison, n'en constitue pas moins un savoir. La conscience l'homme de se oonnai "tre prends conscience de affective lui-même de manière mon existence et du est un savoir spontanée, «sans s'ex- monde qui m'entoure....
-
-
SARTRE, L'être et le néant
esprit. Elle entraîne son interlocuteur jusqu'aux régions les plus élevées de la spéculation sentimentale, elle parle de la vie, de sa vie, elle se montre sous son aspect essentiel: une personne, une conscience. Et pendant ce temps, le divorce du corps et de l'âme est accompli; la main repose inerte entre les mains chaudes de son partenaire: ni consentante ni résistante — une chose.» SARTRE, L'être et le néant, pp. 94-95 La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il fa...
-
Admettre l'existence de l'inconscient rend-il vain tout effort de lucidité envers soi-même ?
contradiction, voire en opposition conceptuelle. Et c'est bien ce que l'on remarque avec Sartre à travers l'Etre et le Néant . Dans la critique qu'il produit de l'idée d'inconscient, Sartre remarque notamment qu'admette son existence serait le triomphe du de vue d'autrui entant que ce n'est qu'à travers autrui et le travail du psychanalyste que jepeux essayer d'avoir accès à mon inconscient. Toute introspection est dèslors impossible seul quasiment. En d'autres termes, l'existence de l'inc...
-
Y a-t-il des vérités morales?
3 Qu'est-ce qui garantit que la conscience ne se trompe pas sur le bien ? Réponses: 1 - De la conscience, d'un sentiment moral, plus que du raisonnement. Ce dernier peut parfois jouer un rôle, mais ilest à lui seul très insuffisant.2 - Il le serait peut-être, s'il était le seul sentiment naturel. Mais d'autres sentiments innés l'accompagnent, qui sontconformes à la moralité.3- Le fait qu'elle soit liée à un sentiment naturel, accordé à la nature, au point que Rousseau en parle comme d'un «instin...
-
Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
personnalité, certainement influencée par sa présence. Le regard de l'observateur modifie déjà l'objet d'observation :alors quand cet objet est un sujet capable de se modifier lui-même, cela nous entraîne dans un jeu de miroirs peupropice à l'observation.En effet, nous sommes des êtres changeants : notre manière d'être, notre rapport aux choses, nos convictions,peuvent varier infiniment d'un moment de notre vie à un autre. Là encore, notre expérience personnelle joue ungrand rôle sur ce que nous...
-
L'existence de l'inconscient fait-il que le Moi n'est pas maître dans sa propre maison ?
idéalisée du sujet lui-même). L'expression : « Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison » est de Freud lui-même, qui l'a employée dans l'unde ses Essais de psychanalyse pratique . Pour la comprendre, il faut connaitre la seconde topique a laquelle nous venons de faire allusion, car si le moi n'est pas maitre dans sa propre maison, c'est parce que sa tentative demaitrise est mise en péril par les pulsions qui émanent de l'inconscient, et les incitations au refoulement de ces ditespul...
-
Peut on vraiment se connaitre soi même
Dans la trente et unième des « Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse » (1932), intitulé « La décomposition de la personnalité psychique », Freud décrit le but du traitement psychanalytique par cette formule : « Là où « çà » était, « je » dois devenir », où le « ça » représente l'inconscient. Il est remarquable que la traduction de la phrase allemande ait prêté à controverses. Pour comprendre l'enjeu de cette phrase, il faut garder à l'esprit que la psychanalyse, a...
-
Réduction phénoménologique — Notion d'intentionnalité chez Husserl
chose qui est le contraire de la vertu, puisqu'il nie l'« essence vertu » en l'expliquant par l'égoïsme. Au contraire,lorsque Platon dans le deuxième livre de la République s'interroge sur la nature de la justice, montrant qu'elle estautre chose que l'intérêt, que la puissance, il fait une réduction eidétique, il dégage l'essence de la justice. Demême Scheler montre que les valeurs sont des essences qui se dévoilent dans l'expérience concrète. L'essence dela bravoure ne se réduit pas au souven...
-
KANT (Anthropologie du point de vue pragmatique... Livre I. De la faculté de connaître - De la connaissance de soi - § 1)
Orléansf!ours, septembre 1986 Corrigé 1. Analyse du texte. Conseils. Remarques de méthode • Ce texte de Kant -très difficile -met en valeur la moder nité de ce grand philosophe, dont les théories sur la conscience de soi, et surtout le passage de la conscience spontanée au «Je», annoncent et rejoignent les idées de notre temps. • Une des difficultés majeures de ces lignes réside dans leur extraordinaire densité, qui vous oblige à étudier...
-
-
L'Imaginaire, 1940, Jean-Paul Sartre.
d'intermédiaires entre l'objet et la conscience. Mais que ce soit la chaise perçue ou la chaise imaginée, celle-ci ne pénètre en aucun cas dans la conscience ; eneffet, entre l'objet et la conscience, il y a toujours l'intermédiaire de la perception ou de l'imagination. Car, toujoursselon la thèse de Descartes, la conscience d'un être fait partie de ses pensées, et la pensée est ce qui définit son «moi», c'est son essence. Sa pensée et plus particulièrement sa conscience sont donc dissociables d...
-
Edmund Husserl (présentation)
Né en Moravie (République tchèque) le 8 avril 1859, Edmund Husserl est d'abord mathématicien avant de devenirphilosophe. Dès 1887, il devient privat dozent, c'est-à-dire professeur non-titulaire à l'université de Halle. En 1906,sa carrière universitaire atteint son apogée avec son titre de professeur titulaire à Göttingen, puis à Fribourg de1916 à 1928. Cet universitaire austère, voire sévère, qui a durablement influencé la philosophie contemporaine endéveloppant la phénoménologie, a produit un...
-
Sommes-nous responsables de ce dont nous n'avons pas conscience ?
Sommes-nous responsables de ce dont nous n’avons pas conscience ? Avant tout, décortiquer le sujet, identifier les concepts-clefs, triturer le libellé, interroger les genres (masculin / féminin), les nombres (pluriel / singulier), les termes manquants (êtres humains, adulte, mineur…) Intro - Une accroche - Reformuler le sujet - Quelques définitions - Annonce d’une problématique et/ou d’un plan EXEMPLE Notre Président de La République, dans sa dernière allocution télévisée aux français,...
-
MON DESIR INCONSCIENT EST-IL UNE EXCUSE ?
Dans le domaine philosophique, le désir est caractérisé comme un phénomène dépassant le simple sentiment de besoin ou d’envie. Il représente un mouvement nous attirant vers une multitude de situations conduisant toutes à une issue commune, la satisfaction. Le désir ainsi que les pulsions liées à celui-ci restent cependant des volontés, nous étant propre, caché au fond de nous. Réprimés, nos désirs jouent le rôle d’acteur de l’inconscient....
-
Common-sense ethics
mind, common to all human beings. Reid thought this showed that God meant it to guide our wills. It is both an intellectual and active power. As an intellectual power, it enables us to intuit directly the first principles of morality. Reid thought that moral reasoning, and indeed all reasoning, must start from self-evident first principles which we perceive immediately. If we had to figure out the basic principles of morality by a process of ratiocination, as Locke maintained, morality would not...
-
Le sujet peut-il être transparent à lui-même ?
Méditations métaphysiques , Descartes veut connaître son âme et prouver son existence. Pour ce faire, il établit le cogito en montrant que son âme pensant en permanence et la pensée étantune action impliquant une existence, il existe de manière certaine. Parconséquent, Descartes opère un retour sur lui-même, un repli, pour seconnaître. En d'autres termes il réfléchit et c'est la conscience qu'il a de sesactions et de lui-même qui le lui permet. Par conséquent, la consciencesemble...
-
Suffit-il de s'observer directement soi-même pour se connaître ?
J'ai honte de ce que je suis. La honte réalise donc une relation intime de moi avec moi : j'ai découvert par la honteun aspect de mon être. Et pourtant, bien que certaines formes complexes et dérivées de la honte puissentapparaître sur le plan réflexif, la honte n'est pas originellement un phénomène de réflexion. En effet, quels que soientles résultats que l'on puisse obtenir dans la solitude par la pratique religieuse de la honte, la honte dans sa structurepremière est honte devant quel...
-
Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité à l'égard de soi même ?
contradiction, voire en opposition conceptuelle. Et c'est bien ce que l'on remarque avec Sartre à travers l'Etre et le Néant . Dans la critique qu'il produit de l'idée d'inconscient, Sartre remarque notamment qu'admette son existence serait le triomphe du de vue d'autrui entant que ce n'est qu'à travers autrui et le travail du psychanalyste que jepeux essayer d'avoir accès à mon inconscient. Toute introspection est dèslors impossible seul quasiment. En d'autres termes, l'existence de l'inc...
-
-
Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on désirer l'inconscience ?
manière il se protège du monde extérieur et explore son inconscience, à partir de ce moment là il peut donc commencer à désirer des choses qui ne relèvent pas de la réalité, comme des sortes de « rêves ». Les enfants, par exemple, sont les êtres les plus confrontés à ces situations. Puisqu'en effet lorsque nous sommes enfants nous ne réfléchissons pas aux conséquences de nos paroles et de nos actes, on a donc une conduite jugé inconsciente et irresponsable. Mais malheureusement l'Homme...
-
Le retour à l'inconscient autorise-t-il l'alibi de l'inconscience ?
même ce qui me pousse à dire tel mot plutôt qu'un autre. Or pour Freud le cas est exactement identique et s'interprète de même, comme le conflit entre deux désirs dont l'un est gênant et peut être ignoré par le sujet. Il n'ya pas d'actes innocents ou anodins. Tous sont révélateurs d'un affrontement en moi de deux forces. L'hypothèse Freud ienne de l'inconscient revient à dire que bon nombre d'actes « normaux » (oubli, actes manqués, rêves), mais aussi « maladifs », pathologiques (...
-
l'inconscience est-elle souhaitable ?
Ainsi, selon Bergson, la conscience étant mémoire, notre passé nous accompagne intégralement et « se penche surle présent ». Dans ces conditions, le problème n'est plus d'expliquer la conservation du passé, mais au contraired'expliquer l'oubli. Car si la conscience est mémoire, si le passé se conserve automatiquement en nous, pourquoin'avons-nous pas toujours conscience de ce dernier, pourquoi l'oublions-nous? C'est que l'oubli est en fait unecondition de l'action. Car si l'homme avait co...
-
Les résistants à Freud
un esclave reçu en héritage et dont il faut s'arranger. L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie ducorps. On a peur de son inconscient; là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît etque je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. "Voilà mon père. qui se réveille; voilà celui qui meconduit. Je suis par lui possédé..." En somme, il n'y a pas d'inconvénient à employer couramment le terme d'inconscient: c'est un abrégé duméc...
-
Hegel et l’esprit du monde
s'occupe pas du futur.Un autre soleil se lève en Europe qui est le soleil de l'intériorité, de l'intelligence, de l'intériorité, de l'individualité. Donc l'occidentc'est où se lève le « soleil intérieur ».C'est l'eurocentrisme (l'Europe a le bon rôle). Mais si on revient à la mondialisation, il y en a d'autres :- L'Orient « archaïque »: est une figure réputée enfantine et dépassée. Lieu de l'archaïsme, un lieu figé, quitté par la raison. Il estréduit complètement. Mais ceci a un caractère relati...
-
Existe-t-il des devoirs universels ?
Kant affirme qu'on n'a besoin d'aucune science ni d'aucune philosophie pour savoir ce que l'on doit faire. Savoir oùest son devoir est « à la portée de tout homme, même le plus ordinaire ». ce dernier, d'ailleurs, y parvient plussûrement encore que le philosophe, car il ne risque pas de se laisser égarer par des subtilités étrangères au devoir :« Pour ce que j'ai à faire afin que ma volonté soit moralement bonne, je n'ai pas besoin d'une subtilité poussée trèsloin. Sans expérience quant au cours...
-
Que reproche-t-on à celui qu'on traite d'inconscient ?
Dans la trente et unième des « Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse » (1932), intitulé « La décomposition de la personnalité psychique », Freud décrit le but du traitement psychanalytique par cette formule : « Là où « çà » était, « je » dois devenir », où le « ça » représente l'inconscient. Il est remarquable que la traduction de la phrase allemande ait prêté à controverses. Pour comprendre l'enjeu de cette phrase, il faut garder à l'esprit que la psychanalyse, av...
-
SARTRE (Jean-Paul)
domaine le plus libre de la pensée, parce que l'esprit peut s'y saisir dans une production indépendante du réel, mais qui est aussi le p lus obscur, parce qu'il est lié au désir et foncti onn e souvent malgré nous (dans le rêve ou le délire}. Sartre, pour laisser à la conscience sa souveraineté, distingue alors la conscience réfléchie de la conscience préréj/exive. Au sein de cette conscience, tout comme le monde est là dès l' o rig in e. les autres...
-
-
Notre rapport au monde est-il essentiellement technique ?
2. Échapper à la prison du moi a) Un mouvement paradoxal de la conscience Schopenhauer observait que "Chacun est heureux quand il est touteschoses, et malheureux quand il n'est qu'un individu» (Le Monde commevolonté et comme représentation). Telle est la condition tragique de laconscience de soi : car dès lors qu'elle s'affirme, la conscience de soi, parcequ'elle prend conscience de son individualité, de ses limites, est uneconscience malheureuse. C'est pourquoi la conscien...
-
Peut-on dire que l'inconscient agit à notre place ?
Mais en admettant l'hypothèse de l'inconscient, on admet donc du même coup que certaines de nosactions ne sont pas libres, mais déterminées, et que je ne suis pas responsable de toutes. Si l'inconscient agit à maplace je peux donc me défaire d'une part de ma responsabilité et y avoir recours lorsque le besoin s'en fait sentir.Ainsi, si on réfute l'existence de l'inconscient, ce dernier apparaît comme un prétexte. C'est ce qu'explique Sartre dans L'être et le néant. Pour lui, l'inco...
-
Puis je savoir sans autrui que je suis libre ?
qu'illusoire. A ce titre, il se pourrait qu'autrui soit, plus qu'au sentiment de la liberté, nécessaire à son savoir.Néanmoins, dans la mesure où je ne peux reconnaître autrui que pour autant que je sais que je suis, puisqu'il estl'alter ego qui suppose un ego (un « Je ») déjà posé, comment ce dernier peut-il être nécessaire à cet ego lui- même ? I- La liberté, pour autant qu'elle est la propriété fondamentale du sujet, est une évidence première endroit. – La liberté, c'est avant to...
-
Hegel, Georg Wilhelm Friedrich - philosophie.
7 SAVOIR DE SOI OU ABSOLU C'est au niveau de la raison que l'on peut le mieux comprendre le but de ce processus cosmique dialectique. Au fur et à mesure que progresse la compréhension de la raison finie, l'Absolu se rapproche du complet savoir de soi. De fait, l'Absolu parvient au savoir de soi par l'intermédiaire de la compréhension toujours plus parfaite qu'a l'esprit humain de la réalité, ou de l'Absolu. Hegel distingue trois niveaux de progression dans la compréhension humaine : l'art, la r...
-
Extrait du chapitre VIII de la troisième partie de Madame Bovary
accompagnement de maux de nerfs ». Le 7 juin, il lui précise : «Il ne se passe pas de jour sans que je voie de tempsà autre passer devant mes yeux comme des paquets de cheveux ou des feux de Bengale? Néanmoins ma dernièregrande crise a été plus légère que les autres. »Une dizaine d'années plus tard, en 1853, alors qu'il travaille à Madame Bovary, il écrit à Louise Colet, en date du 31mars : «Ma maladie de nerfs m'a bienfait; [...] elle m'a fait connaître de curieux phénomènes psychologiques, don...
-
QUELQUES PISTES DE LECTURE
320 Extraits conseillés chapitre par chapitre Qu’est-ce que la philosophie ? Platon Allégorie de la caverne République VII 514a-520 Le Banquet Le mythe de la naissance d’Eros 203 b-204 c Descartes Principes de la philosophie Préface Epicure Lettre à Ménécée Hegel Phénoménologie de l’esprit Préface Qu’est-ce que l’homme ? Bergson Essai sur les données immédiates de la conscience Chapitre 2 (les deux aspects...
-
« une difficulté de la psychanalyse », issu de L'inquiétante étrangeté et autres essais, de Freud, dans lequel il légitime la psychanalyse en montrant que nous ne savons pas tout de notre psychisme, introduisant ainsi la notion d'inconscient.
rêve… Dans ces cas-là, notre volonté ne peut rien et se limite à ce dont on est déjà conscient (« au savoir»). La pulsion ne vient donc pas de la conscience. Elle vient donc d'une autre partie du psychisme.Dans la phrase suivante, Freud dit « Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incompletset souvent très peu sûrs », d'après lui, même si l'on perçoit les choses importantes crête à la conscience, nospensées conscientes sont incomplètes. En outre, elles seraien...
-
l'esprit est-il tranquille ?
L'existentialiste déclare volontiers que l'homme est angoisse. Celasignifie ceci : l'homme qui s'engage et qui se rend compte qu'il est nonseulement celui qu'il choisit d'être, mais encore un législateurchoisissant en même temps que soi l'humanité entière, ne sauraitéchapper au sentiment de sa totale et profonde responsabilité. Certes,beaucoup de gens ne sont pas anxieux ; mais nous prétendons qu'ils semasquent leur angoisse, qu'ils la fuient ; certainement, beaucoup degens croient en a...
-
-
- Sujet : « Est-on le mieux placé pour se connaître soi-même ? »
La connaissance de soi est donc difficile à atteindre du fait de la présence du temps et des relations entre la conscience et l'inconscience. De même que la présenced'autrui peut-être un impact à la connaissance de soi car il peut-être en mesure de mieux nous connaître que personne. On peut donc se demander si l'Homme est-il le« mieux placé » pour savoir ce qu'il pense et ressent ? - L'interrogation « est-on le mieux placé » présume qu'il existe en dehors de nous, d'autre places, d'autres points...
-
Les lois nous asservissent-elles?
§ Aussi les lois apparaissent-elles comme une nécessité pour remédier à l'état de guerre, de désordre etde peur qu'est l'état de nature. Selon Hobbes, le premier butdes lois est alors de maintenir la paix, c'est-à-dire d'assurer lasécurité entre les individus. Tout vivre ensemble suppose alorsdes lois, mais ceci se fait au prix de la liberté naturelle deshommes. En effet, Hobbes décrit le passage à la légalitépositive comme un contrat passé entre les individus. Ce pactestipule en out...
-
Est-ce dans l'hésitation que nous sommes le plus conscient?
réflexive. Dans l' Evolution créatrice Bergson distingue l'instinct de l'intelligence, l'instinct est caractérisé par une immédiateté d'exécution. L'animal ne calcule pas, il agit sans distance avecl'action, il y est tout entier, par exemple le sphex à ailes jaunes est capabled'immobiliser sa proie en la piquant immédiatement au bon endroit pour cela(bloquant son système moteur). Mais cette capacité instinctive, et chezl'homme l'agir automatisé, sont corrélatifs d'un bas deg...
-
Lectures de Bergson
Dans la nature Dans l'esprit ● Hors de nous ● Nos sens → perception sensible de la réalité extérieure ● PEINTRE ● En nous ● Notre conscience → perception de l'esprit (mental) de la réalité intérieure ● ROMANCIER / POÈTE ● Étapes de l'argumentation : ● Partie 1 : (l.1 à l.7) durant les lignes 1 et 2 , l'auteur présente le problème et la thèse. L'artiste est celui qui nous donne à voir l'invisible aussi bien « dans la nature, hors de nous » c'est à dire les choses perceptibles par nos...
-
Qu'est-ce qu'être maître de soi ?
Dans la trente et unième des « Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse » (1932), intitulé « La décomposition de la personnalité psychique », Freud décrit le but du traitement psychanalytique par cette formule : « Là où « çà » était, « je » dois devenir », où le « ça » représente l'inconscient. Il est remarquable que la traduction de la phrase allemande ait prêté à controverses. Pour comprendre l'enjeu de cette phrase, il faut garder à l'esprit que la psychanalyse, a...
-
Peut-on ne pas être soi-même ?
« Cogito ergo sum » déduit l'existence par la pensée. Puisque Descartes doute, il pense donc il est. Le fait d'en douter plutôt que de l'ébranler, renforce en effet la vérité de la proposition. Pour que le doute soit possible, il faut que quelqu'un le fasse : le doute suppose la pensée qui suppose à son tour un sujet qui la pense. La pensée est ce qui constitue l'être même du sujet : le cogito m'apprend que je suis une nature purement spirituelle et que mon corps comme tel n'entre pas dans la co...
-
cours philo 2
conscient de sa force comme de sa faiblesse. Telle est sa grandeur tragique : la pensée. Cette expérience de la conscience de soi est en même temps l'expérience de la relation. Paradoxalement, la séparation d'avec le monde nous ouvre le chemin de la relation à autrui, c'est à dire du rapport au monde et aux autres. D'une conscience définie comme une intuition intime, nous sommes passés à une conscience réfléchie : le sujet conscient se prend lui-même comme objet de connaissance. Les au...
-
L'inconscient fait-il obstacle à ma liberté ?
ice berg. Il y aurait des causes souterraines, inaccessibles à la conscience, qui détermineraient celle ci. Cescauses sont étrangères au moi conscient, c'est pourquoi Freud ne parle pas de « moi intime » à propos del'inconscient, mais il le dénomme le « ça ». 2) L'idée d'inconscient est contradictoire avec celle de sujet autonome. Les sciences humaines (histoire, sociologie, psychologie...) ont montré que la conscience était tissée des déterminations extérieures à elle,autrement dit, d'un...
-
-
BERGSON: Le corps va jusqu'aux étoiles !
corps mais aussi sur l'esprit. Mais dans la mesure où l'on pense souvent l'esprit comme étant capable de s'élever au-delà du corps et des choses, c'est bien le corps qui semble être une entrave aux velléités de l'homme. L'esprit à lacapacité de l'évader, mais le corps est toujours là or c'est bien ce que Bergson veut remettre en doute. L'hommen'est pas alors cet être disproportionné c'est-à-dire entre un infini et un rien pour reprendre le vocabulaire pascaliendes Pensées : l'infini étant son...
-
Merleau-Ponty: pudeur et métaphysique
« signification métaphysique » ? Bien étrange assertion qui s'éclaire rapidement avec la conception spécifique que l'auteur se fait du terme « métaphysique » (qui, originellement concerne tout ce qui se situe au-delà du mondephysique et plus particulièrement l'idée d'Être suprême), intervenant successivement en guise d'éclaircissement desa thèse intiale : « […] c'est-à-dire qu'ils sont incompréhensibles si l'on traite l'homme comme une machine gouvernée par des lois naturelles, ou même comme...