Catégorie : Biographies

• Salvador Gossens Allende

  aux propriétaires terriens. Il les distribua aux paysans, sous forme de coopératives agrico­ les. Avec le soutien du Congrès, il nationalisa les mines de cuivre ainsi que d'autres in­ dustries. Le Congrès l'empêcha néanmoins de trans­ former les banques en propriété d'Etat. Par le truchement d'obligations gouvernementa­ les, il acheta suffisamment de parts pour les garder sous contrôle. Sa présidence résolut beaucoup de problèmes, mais de nouvelle...

• Julius Kambarage Nyerere

  de nouveaux membres. Profitant de ce suc­ cès, Nyerere se rendit à New York, afin de s'adresser à l'Assemblée des Nations unies. Mais les Anglais s'opposèrent à l'indépen­ dance, et Nyerere revint les mains vides. L'O.N.U. était impuissante, car la Grande­ Bretagne avait le droit d'exprimer son veto, et elle en fit usage. Après son retour de New York, Nyerere dé­ missionna et se consacra exclusivement au T.A.N.U., voyageant à travers le pay...

• Patrice Lumumba

  des six. provinces congolaises, le Katanga O'actuel Shaba), se proclama indépendante, sous la direction de Moïse Tschombé. La Belgique envoya des troupes aéroportées dont la plupart atterrirent au Katanga, ce qui fit croire à de nombreux Congolais qu'elles étaient surtout venues au Katanga pour pro­ téger les intérêts belges Oes mines de cuivre). Lumumba ayant demandé aux Nations unies de l'aider à rétablir l'ordre, les forces belges durent qu...

• Moïse Kapenda Tschombé

  surgirent entre le président Kasavubu et le Premier ministre , qui avait demandé l'intervention de . U. Lumumba ayant été assassiné en février ! 1961, sa disparition et l'éviction de son gouvernement central ouvrit la voie à Tschombé et à d'autres leaders congolais. En mars 1961, ils formèrent une alliance d'Etats Ci-dessous: Le président du Con­ go, Joseph Kasavubu, passe en revue une garde d'honneur d'offi­ ciers congolais sur l'aérodrome...

• Fidel Castro

  renseignements américain (C.I.A.), tenta un débarquement dans la baie des Cochons, mais la tentative échoua. Les relations entre les Etats-Unis et l'île se détériorèrent encore lorsqu'il devint évident que l'U.R.S.S. était en train d'installer des fusées à longue portée à Cuba. Kennedy exigea l'enlèvement immé­ diat des fusées et décréta un blocus, pour em­ pêcher l'arrivée d'autres fusées. Lorsque la tension atteignit un sommet, les navires so­ vi...

• Dag Hjalmar Agne Carl Hammarskjöld

  cadres de l'O.N.U. C'était un homme réser­ vé, mais détendu, qui produisait une forte impression sur les membres des Nations unies par l'intérêt qu'il savait marquer à cha­ cun, et par la droiture et la compétence dont il faisait preuve. Progressivement, les Etats membres puissants lui laissèrent prendre des décisions politiques. Les Etats plus faibles demandaient de plus en plus souvent son avis et son aide pdur résoudre leurs difficultés. Certai...

• Elisabeth II

  Elisabeth partit avec ses parents et sa soeur pour un voyage d'amitié en Afrique . C'était son premier voyage à l'étranger. En Afrique du Sud, elle fit une allocution à la radio et déclara, à cette occasion, "sa volonté de met­ tre sa vie au service des grandes familles, auxquelles nous appartenons tous" . Durant un autre voyage, en 1952, elle visita de nou­ ve·au l'Afrique, avec l'intention de continuer vers l'Australie et vers la Nouvelle-Zélande...

• Napoléon III

  projets de chemins de fer, de routes et de ponts; Il créa des banques d'investissements pour l'extension de l'industrie et de l'agricul­ ture. Même la classe ouvrière tira profit du pouvoir de Napoléon III. Il fit construire de nouveaux hôpitaux et de nouvelles maisons, et déclara légaux les syndicats. Ces mesures progressistes firent qu'on le qualifiait de "socialiste" dans les milieux les plus conser­ vateurs. Dans sa jeunesse, Napoléon avai...

• Giuseppe Garibaldi

  nuer seul le combat. Il rassembla une armée d'environ mille volontaires, qu'on appela les "Chemises rouges". Avec cette armée, Gari­ baldi se rendit en Sicile, qui faisait aupara­ vant partie du royaume de Naples. A Marsa­ la, il put s'appuyer sur le soutien du peuple . Deux mille Siciliens environ se joignirent aux Chemises rouges. Après quelques combats sporadiques, l'ar­ mée révolutionnaire réussit à obliger une ar- mée des Bourbons de vingt-cin...

• Harry S. Truman

  réaliser l'égalité des races dans l'armée. Le nouveau Congrès ne voulut pas révoquer le Taft Hartley Act (loi du travail), promulgué en 1947, malgré le veto de Truman. De plus, il ne voulait pas accepter le programme com­ plet des droits civils. Sur le plan internatio­ nal, le deuxième mandat de Truman apporta la formation de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (l'O.T.A.N.) , qui organi­ sait la défense américano-européenne. En 1948,...

• Hiro-Hito

  tion du gouvernement ne fut ni sollicitée ni fournie. Un ordre impérial aurait pu arrêter la politique agressive de l'armée. Mais Hiro­ Hito voulut adopter les attributions limitées d'un souverain occidental constitutionnel, et ne donna aucun ordre de retrait. En octobre 1931, on découvrit les préparatifs d'un coup d'Etat militaire, mais les coupa­ bles ne subirent qûe des peines légères. En mai 1932, le Premier ' ministre fut assassiné p...

• David Ben Gourion

  questions juives en Palestine. Winston Chur­ chill était favorable aux aspirations sionistes, mais ne pouvait pas faire grand-chose, car l'effort de guerre au Proche-Orient dépen­ dait surtout de la collaboration arabe. Ben Gourion tenta d'intéresser l'Organisa­ tion sioniste américaine. Lors d'une réunion à New York en 1942, il réussit à faire accepter la résolution Biltmo­ re, qui exprimait le voeu que "les portes de la Palestine fussent ouver...

• Simon Bolivar

  gnole voisine de Nouvelle-Grenade (l'actuelle Colombie) . Les dirigeants révolutionnaires donnèrent à contrecoeur la direction d'une unité armée à Bolivar, qui attaqua Ténériffe, bastion royaliste, et l'investit malgré les or­ dres reçus. Il obtint encore d'autres victoires et finalement se précipita vers le Venezuela, où il déchaîna la guerre "a muerte" . Aucun de ceux qui avaient soutenu les roya­ listes, ne devait être épargné . Bolivar réussit...

• Metternich

  était bien le reflet de ses intentions. L'ancien ennemi fut donc traité avec une relative mo­ dération . Peu de temps après la signature du traité, des délégués de tous les pays d'Europe se retrou­ vèrent au congrès de Vienne . Ce congrès avait été réuni pour tâcher de rétablir l'équi­ libre en Europe. Metternich joua un rôle es­ sentiel dans la rédaction des solutions propo­ sées. Les deux décisions principales concer­ naient l'Allemagne...

• Arthur Wellesley, duc de Wellington

  taient indispensables ailleurs. L'intention de l'empereur de chasser les Anglais de la pénin­ sule parut vaine. L'offensive de Wellington coïncida avec la désastreuse expédition del Napoléon en Russie, en 1812. Ce fut un grand encouragement pour les alliés. En fin de compte, Wellington délivra l'Espagne de l'occupation française, en 1813, et poursuivit l'ennemi jusqu'en France, où il apprit la nouvelle de l'abdication de l'empereur en 1814. Après...

• Thomas Jefferson

  membres étaient favorables à un gouverne­ ment décentralisé et plus élargi. Il était égale­ ment méfiant vis-à-vis des Britanniques. Le parti de Jefferson, les Démocrates-Républi­ cains, constitue actuellement le parti démo­ crate. Jefferson donna sa démission du gouverne­ ment en 1793 . Plus tard, il fut vice-président sous John Adams . Elu président en 1800, il imposa des restrictions économiques. Les dé- penses pour la Défense nationale et...

• Benjamin Franklin

  le Penn, Franklin partit pour Londres en 1756. Après cinq ans de pourparlers patients, il parvint à convaincre le gouvernement de Londres que la famille Penn devait contri­ buer à la défense de la colonie durant la guer­ re contre les Français et contre les Indiens, en payant des impôts fonciers. En · 1764, Franklin se rendit de nouveau à Londres, afin d'y défendre les intérêts de la colonie. Il y resta dix ans. Durant ce laps de temps, le...

• Catherine II la Grande

  notamment pour une plus grande liberté de religion et la suppression du chevalet de tor­ ture. Une commission, représentant toutes les classes sauf les esclaves, fut réunie par elle afin d'édifier une nouvelle constitution. Mais il apparut que l'intention de Catherine était de conserver la puissance absolue. Sa politi­ que vis-à-vis des serfs montra les . limites de son libéralisme. Avant de devenir impératri­ ce, elle avait exprimé l'intention d'a...

• Marie-Thérèse d'Autriche

  sauf à l'occasion de la naissance d'un enfant. Or, on sait qu'elle en eut treize. Elle était très maternelle et très possessive avec ses enfants, ne dédaignant même ni les larmes ni les scè­ nes pour obtenir ce qu'elle désirait. Cepen- Ci-dessus : Le château de Sch6n­ brunn, rési dence de Marie-Thérè­se. Sa seconde résidence était le palais H ofb urg à Vie nn e. dant, femme pratique et perspicace, elle put, avec l'aide de ses nouveaux...

• William Pitt le Jeune

  Lorsque les Français entrèrent aux Pays-Bas autrichiens en 1792, le gouvernement britan­ nique réagit par un avertissement sévère. Au début de 1793, la France annonça l'annexion de la Belgique et déclara la guerre aux Pays­ Bas du Nord et à la Grande-Bretagne. A par­ tir de ce moment, Pitt devint un chef de guer­ re, mais il ne fut pas un ministre de la Guerre exceptionnel, et, quelques années plus tard, le conflit se développa d'une façon défavora-...