5583 résultats pour "sciences"
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Les sciences de l'homme peuvent-elles être des sciences exactes ?
— BERNARD C, Introduction à la médecine expérimentale.— BACHELARD G., La Formation de l'esprit scientifique, Vrin.— DURKHEIM E., Les Règles de la méthode sociologique, PUF.— MONNEROT J., Les faits sociaux ne sont pas des choses, Gallimard.— MARROU H.-L, De la connaissance de l'histoire, Seuil.— LAGACHE D., L'Unité de la psychologie, PUF. Organisation du développement A. Introduction : Pourquoi cette question ?Ayant approfondi sa connaissance du monde naturel par la découverte d'un certain nombre...
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Les sciences humaines peuvent-elles adopter les méthodes des sciences de la nature ?
Dissertations I -Au moins partiellement, les mécanismes qui expliquent le monde inanimé, expliquent aussi le monde humain 53 Si l'homme est un système émergeant d'un monde physique et biologique, son activité la plus élevée doit, au moins dans une certaine mesure, refléter des contraintes physiques et biologiques sous-jacentes. L'homme et les choses partagent, jusqu'à un certain point, l'espace et le temps, les forces e...
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Expliquez et commentez ces affirmations d'Ernest Renan dans l'Avenir de la science : » L'homme ne communique avec les choses que par le savoir et par l'amour : sans la science, il n'aime que des chimères. La science seule fournit le fond de réalité nécessaire à la vie. » ?
amour n'est plus le Ciel et ses anges, l'édifice aussi admirable que mystérieux d'une Trinité qui, en même temps, estUnité; c'est l'édifice en construction de la Science, qui monte vers le ciel comme une indestructible tour de Babel;ce n'est plus le dieu Jésus devant lequel on se prosterne sans oser lever les yeux sur Lui, mais l'homme Jésus, quel'on admire certes, que l'on prend pour guide, que surtout l'on aime fraternellement, sans manières. Lorsque Renanse donne à la science en rejetant les...
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On parle de sciences de l'homme : pourquoi l'homme est-il l'objet de plusieurs sciences ?
disant : la prétention nouvelle du savoir est la prétention mathématique » (Heidegger, Qu'est-ce qu'une chose?, p. 80). C'est ainsi que pour la physique moderne la nature sera dans son fondmathématique. Mais comment peut-on caractériser succinctement unescience ? Nous dirons qu'une science se définit non seulement par le langage(ou le code) qu'elle utilise, mais aussi et surtout par la combinaison d'un objetd'investigation qui lui soit propre et d'une élaboration de la théorie de cetobjet...
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Comment reconnaît-on qu'une science est une science ?
nature désenchantée est encore le nôtre. Or la formule de Descartes est aussi précise que glacée ; il faut nous rendre « comme maître et possesseur de la nature ». « Comme », car Dieu seul est véritablement maître & possesseur. Cependant, l'homme est ici décrit comme un sujet qui a tous les droits sur une nature qui lui appartient (« possesseur »), et qui peut en faire ce que bon lui semble dans son propre intérêt (« maître »). Pour qu'un tel projet soit possible, il faut avoir vidé...
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Les sciences humaines peuvent-elles copier les sciences de la nature ?
Phénoménologie finira par englober toutes les autres dis ciplines humain·es. 2. la science de l'Homme est une science, c'est une « recherche progressive d'un ordre universel général et nécessaire au moyen de la mesure ». Si les instruments sont limités, les lois n'en existent pas moins. Elle est une connaissance approchée. 3. la science de l'Homme est un ensemble de notions systématisées, mais cet •ensemble de connaissances est finalis...
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« Il ne faut pas dire : la science est utile parce qu’elle nous permet de construire des machines; mais ; les machines sont utiles parce qu’elles nous permettent de faire la science. »
INTRODUCTION. - Il y a une liaison étroite entre la science, dont le but est de connaître et de comprendre, et la technique, qui a pour objet l'action et la production. Moai.s philosophe& et épistémolo~ues aussi bien que savants di-scutent sur le sens de ces rapports., attribuant la primauté, les uns à la science, les autres à la technique. Dans ce débat, Henri Pm:-~cARÉ apporta des affirmations catégoriques : « II ne faut pas dire...
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- Les sciences expérimentales sont-elles des sciences exactes ?
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science
biologie, de la mécanique, de l'optique, de la pharmacie, de l'astronomie, de l'archéologie, de l'économie, de la sociologie, etc. Cette catégorisation n'est ni fixe, ni unique, et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune de ces disciplines constitue une science particulière.
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Cette phrase: la science ne pense pas, qui a fait tant de bruit lorsque je l'ai prononcée, signifie: la science ne se meut pas dans la dimension de la philosophie.
• c'est bien ce que signalait à sa façon Aristote lorsqu'il distinguait de la philosophie seconde (incluant par exemple la Physique) une philosophie première (ce que nous nommons méta-physique [méta= au-delà et après]), par référence à la diffé~,:.ence existant entre les étants (objets de la philosophie seconde) et l'Etre (objet de la philosophie première). La connaissance scientifique ne serait ainsi, au mieux, qu'une antique, mais pas une ontologie,...
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ÉCOLOGIE
UN NOM NOUVEAU POUR UNE SCIENCE ANCIENNE
L'écologie est la science qui étudie les interactions entre les êtres vivants et les
milieux dans lesquels ils vivent.
2 Cette vision a été peu à peu modifiée, surtout dans les dernières décennies, quand l'écologie a eu pour but l’analyse précise de certains phénomènes naturels, grâce à des techniques mathématiques et statiques et à la modélisation. Dernièrement, l'écologie a retrouvé une approche plus globale. L'ÉCOLOGIE À L'ÉPOQUE CLASSIQUE Aristote fut considéré par de nombreux savants comme un précurseur de la vision écologique. En effet, même si ses descriptions ont un caractère typiquement naturaliste,...
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Une science humaine est-elle une science comme une autre ?
(Le langage, L, ES, I, 1) Mais discipline par rapport à laquelle la philosophie, pour continuer de revendiquer le langage comme l'un de ses objets d'interrogation, a dû spécifier sa propre problématique directrice comme résidant dans celle du « langage vrai », des conditions auxquelles doit satisfaire un énoncé langagier pour prétendre avoir une valeur de vérité. Un principe de sage division des tâches concernant l'étude du langage suffisait ici pour régler les querelles intervenant dans...
- Que pensez-vous de cette expression : « sciences morales » ? Existe-t-il des sciences morales ? et diffèrent-elles des sciences expérimentales ?
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Les sciences ont-elles une utilité indépendamment de leurs applications techniques ? Peut-on s'intéresser aux sciences pour elles-mêmes, ou se contente-t-on de les utiliser pour autre chose ?
On peut également partir d'une analyse de l'expression « ser vir à» qui présuppose déjà une certaine attitude à l'égard des sciences : «servir à», c'est être un moyen pour un but. Les sciences sont-elles un moyen, et alors pour quel but ? Ou bien sont-elles un but en elles-mêmes ? Les sciences ont-elles une utilité indépendamment de leurs applications techniques ? Peut on s'intéresser aux sciences pour el/es-mêmes, ou se...
- Faut-il parler d'une science ou des sciences ?
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Qu'est ce que la philosophie des sciences ?
s'exercer ici même : elle en décide rétrospectivement de la valeur. Quant à l'ordre logique des conditions, ilcommande d'abord de départager les prétendants, parmi les discours non autorisés comme parmi les discoursautorisés, l'épistémologie par exemple. Puis de vérifier à partir de ce lieu mieux défini du discours, la résistance deson objet, la science, à des partitions plus fines. De ce dernier mouvement dépend en retour la possibilité de formerun concept légitime de la science....
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Les sciences de l'homme
' une physique sociale ») basée sur la statistique sociale, ou d'une psycho logie basée sur une psychom étrie mesurant les phénomènes psychiques en intensité , en fréquence ou en durée ; - des phénomène s obéissant aux lois d'un déterminisme mécaniqu e. • Mais on a pu objecter qu'en prétendant ramener la réalité humaine à des normes expérimentales et objectives dont elles proclament l'universalité , les sciences humain es d'inspiration positiviste...
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Expliquez et discutez la pensée suivante d'un grand mathématicien : « Il ne faut pas dire : la science est utile parce qu'elle nous permet de construire des ma¬chines ; mais : les machines sont utiles parce qu'elles nous permettent de faire la science. » Cette affirmation vous paraît-elle répondre à tous les problèmes que soulève le rapport de la science et de la technique ?
dune construction d1tt1c11e. uu·on songe aux télescopes moder nes ou au microscope électronique. Ensuite, parce que l'utilisation des données scientifiques par les techniciens de l'industrie moderne constitue une im mense expérience, " banc d'épreuve " incomparable des hypo thèses émises par les théoriciens d'après les observations fort limitées faites dans les laboratoires. "Si je me félicite du développement industriel, ce n'est pas seule...
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Pourquoi vouloir la science ?
Transition : La cause, le désir (ou le manque) de science, se double d'une fin, le besoin de science. Mais l'absence de limites de cette recherche est périlleuse. La connaissance humaine est limitée et le fait de refusercette limitation provoque une privation d'autre chose. Troisième partie : La finalité théorique de la science doit être subordonnée à une finalité pratique. 3.1 Ce qu'apporte une limitation de la science. « Je ne peux donc pas même admettre Dieu, la liberté et l'immortalité,...
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La philosophie est-elle une science?
l'expérimentation: ce sont surtout les mathématiques et la logique. Si la philosophie doit être une science, elle semble donc devoir être analogue aux sciences a priori. Pourtant, la philosophie se distingue de ces sciences. Celles-ci ont un objet déterminé : les mathématiques étudient, entre autres, les propriétés des nombres, pour l'algèbre, ou encore les objets géométriques pour les diverses branches de la géométrie. La logique cl...
- Y a-t-il des sciences de l'homme comme il y a des sciences de la nature ?
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Pourquoi vouloir la science ?
Transition : La cause, le désir (ou le manque) de science, se double d'une fin, le besoin de science. Mais l'absence de limites de cette recherche est périlleuse. La connaissance humaine est limitée et le fait de refusercette limitation provoque une privation d'autre chose. Troisième partie : La finalité théorique de la science doit être subordonnée à une finalité pratique. 3.1 Ce qu'apporte une limitation de la science. « Je ne peux donc pas même admettre Dieu, la liberté et l'immortalité,...
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Science et philosophie
La pensée théorique se constitue dans le prolongement des activités pratiques. Passage de la science à la philosophie La science s'oppose à l'art qui, comme le dit Platon, porte sur le contingent : en effet, selon lui, « toutes les opérations des divers arts sont poésie », « les artisans sont tous des poètes ». Poésie > poiein, faire, créer. Ainsi, si l'art se définit comme créateur, il porte sur ce qui peut aussi bien être que n'être pas, c'est-à-dire sur le contingent. La scienc...
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Les sciences morales peuvent-elles et doivent-elles être calquées sur les sciences de la nature ?
. , '284 LOGIQIJE mine les propriétés par simple déùuction; les nrnlhémutiques ,oont par venues à ce dernier stade. B. Mais l'activité de l'esprit est conditionnée aussi par la nature de l'objet auquel il s'applique · s'il pcnt partout observer, la complexité de certains objets rend difncile, sinon impm 0siblc, le passage BU f'ludc de la généralisation et de la déduction. Le v11$le domaine qur recouvre le lerme de « sciences de...
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La science a-t-elle des limites ?
S'il n'y a pas de science de l'accident et si l'accident existe bel et bien, alors tout ne peut pas être l'objet d'unescience. Or l'accident existe donc la science est limitée quant à son objet . Transition :Si l'accident existe, rien ne permet d'affirmer qu'il ne se produira pas dans l'avenir un grand nombre de fois, lui ôtantson statut d'accident et permettant à l'homme d'en avoir une connaissance par démonstration, c'est-à-dire d'enproduire une science. La limite par défaut d'universalité...
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PEUT-ON DETESTER LA SCIENCE ?
D'après les chercheurs, les scientifiques ne sont plus pour les jeunes « ces héros qui faisaient de grandesdécouvertes » (S. Sjoberg). D'autres personnalités paraissent plus charismatique, plus généreuses, plus accessiblesaffectivement. Il y a aussi les salaires (dans les pays émergents, cette motivation est essentielle, le scientifiqueétant sous-payé), l'usage quotidien de technologies (comme l'i-pod) qui rend la science « terriblement abstraite ».En Inde, on essaie d'y remédier avec un...
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Y a-t-il un mythe de la science ?
3) On peut considérer les mythes comme ce que Gaston Bachelard appelle des « obstacles épistémologiques »,c'est-à-dire des explications données du réel, des images héritées dela culture, qui empêchent l'esprit du scientifique de découvrir, des'interroger. Contre l'idée d'un progrès linéaire en science, qui se ferait par additions successives, Bachelard nous invite à poser le problème de laconnaissance scientifique en termes d'obstacles : l'esprit scientifiquene « se forme qu'en se...
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LA SCIENCE PEUT-ELLE AVOIR TORT ?
L'homme a toujours voulu contrôler, comprendre et s'approprier son environnement et pour se faire il créa son plusbel outil: La science, celle qui a permis à l'Homme d'avancer à grand pas dans sa quête de savoir et sa volontétoute puissante de concrétiser sa mainmise sur son Monde comme « Dieu » le fait, Certes la science estindispensable, oui elle a permis de grandes découvertes mais peut ont réellement lui confiance ? Ne se trompe t'ellepas? Le vrai problème se situe à la base de...
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Science et Histoire
"De Corpis humani fabrica" (structure du corps humain) par l'anatomiste flamand André Vésale, attaque des opinionstraditionnelles de Galien, provoque la découverte de la circulation du sang. Deux ans plus tard le mathématicien,physicien et astrologue italien Jérôme Cardan (1501-76) découvre la formule des équations du 3ème degré etinaugure dans "Ars magna" la théorie des équations. Sciences modernes: Les résultats et les méthodes scientifiques modernes apparaissent au XVIIème siècle grâ...
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Y a-t-il un mythe de la science ?
3) On peut considérer les mythes comme ce que Gaston Bachelard appelle des « obstacles épistémologiques »,c'est-à-dire des explications données du réel, des images héritées de la culture, qui empêchent l'esprit duscientifique de découvrir, de s'interroger. II : Les mythes de la science 1) Le mythe du progrès : l'idéologie « positiviste » a cru que la science permettrait un progrès linéaire del'humanité qui guiderait peu à peu celle-ci vers un paradis terrestre. Le grand représentant et...
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Quelles sont les conditions de la science ?
manière absolue, et non, à la façon des sophistes, de manière accidentelle, quand nous estimons connaître la causepar laquelle la chose est, en sachant qu'elle en est la cause et qu'il est impossible que l'effet soit autre qu'il n'est. »(Seconds analytiques, I, 2, 71b9-12) b) Il découle de cela qu'une science doit pouvoir être enseignée. Elle doit être transmissible par enseignement parcequ'elle correspond aux critères de la rationalité. Or, un discours rationnel est susceptible d'être compris...
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- La philosophie est-elle une science particulière ou la science universelle ?
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La science doit-elle tout maîtriser ?
appartient (« possesseur »), et qui peut en faire ce que bon lui semble dans son propre intérêt (« maître »). Pour qu'un tel projet soit possible, il faut avoir vidé la nature de toute forme de vie qui pourrait limiter l'action de l'homme , et poser des bornes à ses désirs de domination & d'exploitation. C'est ce qu'a fait la métaphysique cartésienne, en établissant une différence radicale de natureentre corps & esprit. Ce qui relève du corps n'est qu'une matière inerte, régie par les lois d...
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Est-il vrai que les mathématiques soient moins une science à part que l'instrument de toutes les sciences ?
ont une structure très semblable.a) C'est le cas de l'astronomie de position, dans laquelle les astres se comportent comme des « points matériels » etles attractions suivant la loi simple de NEWTON. C'est aussi celui de nombreuses lois et théories physico-chimiques,dans les limites d'une approximation acceptable, par exemple : toute l'optique géométrique (ainsi la théorie desinstruments d'optique, caustiques et focales, en optique physique, la théorie des interférences et de la diffraction);e...
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LES SCIENCES HUMAINES
l'activité humaine comme un fait et celui de la morale, disci pline philosophique (et non scientifique) qui s'interroge sur la valeur des actes humains (considérés comme bons ou mauvais). Les sciences humaines sont parfois appelées, aujourd'hui, sciences de l'esprit, expression qui traduit le terme allemand Geisteswissenschaften proposé par Dilthey. Une telle expres sion est fâcheuse, car elle est liée à une conception particulière des sciences humai...
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Qu'est-ce qu'une fausse science ?
si elles sont réalisées, mais alors il se produit nécessairement ». Le principe selon lequel les mêmes « causes » (au sens d'antécédents constants) produisent les mêmes « effets » paraît satisfaisant pour la raison (principe d'identité). Cependant pourquoi tels ou tels phénomènes sont- ils liés entre eux par des lois ? Pourquoi tel phénomène est-il suivi de tel autre ? Parler d'une loi de la nature c'estadmettre que la relation qui unit deux phénomènes est une relation nécessaire et non...
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La logique est-elle une science ?
il pleut, en ce moment, ou il ne pleut pas. Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité. c) Le principe du tiers exclu. Il découle du principe de non-contradiction. On le formule ainsi : « De deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est nécessairement fausse et réciproquement » ou encore « Entre A et non A, il n'y a pas de milieu ». Autrement dit, deux solutions sont possibles à l'exclusion d'une troisième. Par exemple, une plante est verts ou ell...
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La science est-elle raisonnable ?
a) En effet, il paraît possible voire nécessaire pour la science d'être raisonnable dans la mesure où en tantqu'activité humaine elle doit se soumettre aux règles de la morale vues qu'elles sont universelles et respectentl'humanité dans chaque homme. Kant note en effet dans la Fondation de la métaphysique des mœurs que la loi universelle doit se comprendre comme si la maxime de mon action devait être érigée en loi universelle de la nature.C'est donc dire que la science, comme...
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Qu'est-ce que les sciences exactes ?
trouve est vrai dans le sens ou les postulats ne peuvent être prouvés. Demandons-nous si une science dénuéed'erreurs est pour autant vraie ? Nous ne pouvons nier que les sciences évoluent. Prenons le cas de la physique la conception atomique de l'antiquité à nos jours n'a cessé d'évoluer. La science accepterait elle des vérités qui seraient finalement fausses ? Il ne semble pas juste de dire que les scientifiques acceptent pour vrai ce qui deviendra faux. Les lois qu'ils énoncent sont fonction...
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Y a-t-il un mythe de la science ?
« On dit avec juste raison que, dans le domaine de la science, les convictionsn'ont pas droit de cité : c'est seulement lorsqu'elles se décident à adoptermodestement les formes provisoires de l'hypothèse, du point de vueexpérimental, de la fiction régulatrice, qu'on peut leur concéder l'accès dudomaine de la connaissance et même leur y reconnaître une certaine valeur(...). - Mais cela ne revient-il pas, au fond, à dire que c'est uniquementlorsque la conviction cesse d'être convicti...
- Y a-t-il des sciences de l'homme comme il y a des sciences de la nature ?
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Est-il possible d'ériger en objet de science l'activité du sujet qui fait la science ?
conscience et toute interprétation objective, où l'on se borne à l'observation externe, qui rattache par une loi lesréactions aux situations dans lesquelles elles se présentent. En d'autres termes, on étudie uniquement «ce quel'organisme fait ou ce qu'il dit», le langage pouvant être considéré comme un système de réflexes conditionnés, quise construisent de la même manière que les réflexes sialogènes chez les chiens de Pavlov. C'est ce que nousappelons psychologie de comportement...
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Quel est le sujet des sciences de la vie ?
N'étudie-t-on pas déjà la vie de manière scientifique dès l'antiquité ? l Il ne faut en réalité pas confondre étude de la vie et étude des vivants. Aristote définit ce qu'est la vie par la possession d'une âme, mais ne questionne pas plus avant la vie. Ce qu'ilétudie, à partir de cette définition, ce sont les vivants, c'est-à-dire tous les êtres qui entrentsous sa définition de la vie. l La notion de vie, quant à elle, demeure longtemps mystérieuse. l Ce n'es...
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N'y a-t- il de vérité que dans la science?
La vérité ne saurait se trouver seulement en science. D’abord, il faut reconnaître que l’on porte en soi certaines vérités qui ne proviennent pas de la science ou qui ne sont pas des résultats issus d’un discours sur le réel. Par exemple, l’homme sait en lui-même que tout être vivant doit mourir. Jamais la science ne le lui a révélée cette vérité mais il l’a porte en lui. Ensuite, nous pouvons affirmer que nos ancêtres qui ne sont jamais allés dans une école pour ét...
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La science peut-elle tout expliquer ?
indétermination immanente aux phénomènes, et non plus une simple imprécision ou limite de nos connaissances. Le principe du déterminisme est donc très controversé, et la science ne peut non seulement pas toutexpliquer mais peut en plus se tromper régulièrement. Les découvertes de la mécanique quantique et de lamécanique ondulatoire ont permis à Heisenberg d'établir – cf. le «principe d'incertitude» - qu'il était impossible depréciser à la fois la position d'un électron et sa vit...
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La science est-elle raisonnable ?
Introduction La science est de manière général l'ensemble des savoirs. Elle regroupe les sciences pratiques et théoriques etc. La rationalité peut se comprendre comme l'exercice d'une raison suivant des principes économiques d'efficacitéet de production du savoir. Le raisonnable quant à lui est une valeur éthique dans le domaine de l'action et renvoieau sensé. Or si la science semble être l'apanage de la rationalité, quel rapport peut-elle entretenir avec leraisonnable. Bien plus, l'his...
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La science fait-elle de nous des dieux ?
Dans un sens large, la science est pour un sujet la possession d'un savoir complet qui s'accompagne de laconnaissance de ce savoir. Celui-ci peut être considéré comme achevé et conscient de lui-même. Mais dans unsens plus précis, on nomme science une recherche qui définit un objet à connaître et procède par hypothèses afind'atteindre une vérité objective dès lors que ces dernières sont confirmées. Par Dieu nous entendons un être suprême considéré comme le créateur de toutes choses, in...
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ART ET SCIENCE
des enseignements scientifiques, alors que les mathématiques "modernes" et la linguistique contemporaine auraientpu servir à les rapprocher. N'est-ce pas là le signe indubitable de ce fossé qui s'est creusé et s'accroît entre l'Art,considéré comme Humanisme et la Science figée dans une posture inhumaine. La Science fait-elle peur ? Sansaucun doute, car elle s'ouvre aujourd'hui sur des mondes abstraits, mystérieux et lointains, et se trouve lourde demenaces pour le bien être de l'humanité. A...
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L'histoire est-elle une science ?
du problème de vérification. C'est donc un véritable flou qui entoure l'histoire, comme une incertitude permanenteque la recherche scientifique, et la science dans sa globalité, ont décidé de bannir. Car c'est la généralisation,c'est-à-dire la découverte et l'instauration de lois, qui est privilégiée pour la science, quel que soit son objet d'étude: les corps réels pour la physique, la composition des corps et leur transformation pour la chimie, les astres pourl'astronomie etc.… La s...