4320 résultats pour "conscience"
-
Peut-on réduire la religion à n'être qu'une idéologie ?
qu'ils ont les yeux bleus et les cheveux rouges ». Si les dieux diffèrent entre eux selon la différence des peuples,cela prouve que la religion ne se fonde pas sur une expérience originaire avec Dieu. La pluralité des traditionsdoctrinales et de leurs différentes manières de concevoir l 'existence de Dieu amènent alors au relativisme. C 'est l'idée selon laquelle pour penser une chose, il ne faut pas la comprendre par elle-même, mais la relier à ce qui n 'est pas elle ; en cela elle s...
-
Dans quelles mesures peut-on dire que la conscience est source de liberté ?
Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient. Il yaurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le direbrutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes etoute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-diresubirait, malgré lui, des forces le cont...
-
Puis-je savoir ce que je dois faire ?
2) Aucune philosophie ne peut décider à notre place. Sartre dans L'Existentialisme est un humanisme répond aisément aux chrétiens : l'existentialisme nie l'existence d'un dieu créateur de « natures ».Que « l'existence précède l'essence » — définition première del'existentialisme athée dont se réclame Sartre — doit rappeler aux marxistesleur critique de la « nature humaine ». Reste à soutenir que l'être humain estd'abord subjectivité, que « nous sommes condamnés à être libres », et que «...
-
Fuch de cours sur Autrui
participation affective, sans orientation vers autrui en tant qu'autrui. Toute différente est la véritable sympathie, qui est un acte intentionnel au sens étymologique du terme, ie tendant vers autrui comme tel. Elle consiste soit à se réjouir de la joie d'autrui, soit à s'affliger de sa tristesse (compassion ou pitié). Reconnaissance : soit être reconnu signifie être respecté comme sujet (doté d'une conscience et d'une volonté propres), soit être reconnu signifie jouir d'une visibilité social...
- La conscience propre aux animaux (Descartes / Leibniz)
-
Suis-je conscient de ce que je suis ?
historique), le statut de constitution même de chaque conscience dans son surgissement même. Autrui est définipar l' Allemand comme « désir de désir », c'est-à-dire désir de reconnaissance par l'autre. Cette relation est« dialectique » et conflictuelle pense Hegel (processus de séparation et de reconnaissance mutuelle des identitésconfrontées). C'est une « lutte à mort » à laquelle se livrent les consciences qui cherchent à s'affirmer comme« Maître » et ou certaines finissent par d...
-
Peut-on connaître l'inconscient ?
Freud cite l'exemple d'un jeune homme qui ouvre une séance à la chambre des députés et commence en déclarant laséance close. Il y a là substitution d'un mot qui répond au principe de plaisir/déplaisir (désir de clore cette séancevécue comme angoissante) à un mot qui répond au principe de réalité (nécessité d'ouvrir cette séance).C'est sur la base de cette expression que la psychanalyse va élaborer sa méthode d'investigation de l'inconscient.De l'hypnose à la libre association des idées, le psych...
-
Pourquoi l'homme peut-il parfois désirer l'inconscience ?
Il existe bien des stratégies de fuite dans l'inconscience. On peut chercher à oublier une vie malheureuse dansl'alcool, le jeu, ou toute forme d'étourdissement. Le désir de l'inconscience est la porte de sortie commune, pour quiéprouve son existence dans un malaise profond et ressent un moment une propension à la fuir. Cependant, que fuit-on exactement ? Toutes les motivations qui poussent à l'inconscience se valent-elles ?. C'estune chose que de prendre une drogue pour se donner une euphor...
-
-
Puis-je savoir qui je suis ?
nous donne de nous-mêmes, si elle a le mérite d'être différente de la nôtre, n'est pas purement objective : sonjugement peut être déformé par l'amitié ou l'antipathie qu'il éprouve pour nous. En outre, sa critique estnécessairement incomplète, puisqu'elle ne peut s'appliquer que sur les traits de notre caractère que nous laissonstransparaître, consciemment ou non, au-dehors. L'Autre ne peut voir que mon masque social, le " persona " deslatins. De plus, l'Autre n'a pas forcément connai...
-
Sommes-nous dans le temps à la manière de tous les êtres temporels ?
L'objet qui sort de chez son fabricant est neuf, puis on l'utilise et enfin soit il se casse, soit il ne peut plus assumersa fonction première. Quant à l'homme, il naît puis vit tout d'abord en pleine forme puis peu à peu il se sent moinsdynamique, redevient dépendant, puis meurt. Aussi êtres vivants et choses se dégradent, les choses s'usent, leshommes meurent : tout disparaît avec le temps. En fait toute existence temporelle est menacée par la mort carlivrée au temps, elle subit la temporali...
-
Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
Connais-toi toi même Il ne s'agit pas pour Socrate de se livrer à une investigation psychologique, mais d'acquérir la sciencedes valeurs que l'homme porte en lui. Cette science importe essentiellement — bien avant de connaîtrela nature ou les dieux. Comment conduire sa vie pour être heureux ; voilà la question qui hante tousles hommes. L'opinion, confortée en cela par les sophistes, identifie le bonheur à la jouissance, aupouvoir, à la fortune, à la beauté. Sans doute tout cela n'est-i...
-
L'enfer c'est les autres. Quelle signification donner à cette information et vous paraît-elle fondée ?
actes. Je deviens « ceci ou cela ». Mais cette définition reste toujours ouverte. Je suis donc fondamentalement libre « projet », invention perpétuelle de mon avenir. Et je suis celui qui ne peut pas être objet pour moi-même, celui qui ne peut même pas concevoir pour soi l'existence sous forme d'objet : « Ceci non à cause d'un manque de recul ou d'une prévention intellectuelle ou d'une limite imposée à ma connaissance, mais parce que l'objectivité réclame unenégation explicite : l'objet, c'e...
- L'ESSAI SUR LES DONNÉES IMMÉDIATES DE LA CONSCIENCE - BERGSON
-
Comment déterminer la moralité d’une action ?
qui fait qu'une action est moralement bonne, est-ce vraiment la conformité aux règles ? Cela ne reviendrait-il pas à confondre droit et morale ? Ou encore, légalité et moralité ? Pour exemple : Une personne peut ce rendre dans un pays étrangers, qui exerce des lois segregaciale, dans un restaurant. Les questions qui en découlerait forcement est celle-ci : Est –ce une ‘’ bonne’’ loi ? Est-il moral d'obéir à cette loi ? S'il est illégal (contraire à la loi écrite, au droit "positif") de ne...
- coma. n.m., état pathologique associant une perte de la conscience
- La conscience et la personnalité. Etudier les rapports et les différences de ces deux notions.
-
-
Doit-on apprendre à être libre ?
Pour l'opinion commune, l'homme libre est celui qui fait ce qui lui plaît, il est l'auteur de ses actes et de ses pensées,il se sent autonome dans ses choix. Dans cette perspective, on ne voit pas - pourquoi la liberté devrait faire l'objetd'un apprentissage: chacun semble apte à juger et déciderde ce qui est bon pour lui? Mais est-il si évident que nous soyons capables de vouloir librement sans passer par uneéducation, un apprentissage. Ne confond-on pas dans ce cas liberté et spontanéité? Tout...
- ZENO Cosini. Personnage de la Conscience de Zeno
-
Un sujet est-il responsable de tous ses actes ?
vie ordinaire, je m'affirme vaincu par mes désirs, et par là même je me dédouane de la responsabilité de mes actes.Par exemple, je sais que mon excès de poids m'interdit la consommation de cette succulente pâtisserie, mais je neparviens pas à résister à ma passion. Néanmoins la volonté est-elle déterminée à s'abaisser devant la passion ?C'est ce que Descartes réfute au § 50 des Passions de l'âme : il n'y a pas de volonté si faible soit-elle qui ne puisse acquérir un pouvoir sur ses passions....
-
Une religion rationnelle est-elle possible ?
aussi contre la déité. Si le remords devenu péché, faute est fortifié par l'existence de Dieu, il n'en demeure pasmoins que la primauté, le fondement appartient bien au « tribunal » de la conscience avant celui du « Jugementdernier ».• Pour synthétiser et en termes pascaliens, on peut dire, que la morale sans la religion, et comme le droit (raison)sans la force. Et que la religion sans la morale est la force sans le droit (raison).Dans la préface de la première édition de la « Religion dans les...
-
Faut il se libérer de la morale ?
de l’être humain. L’homme ne peux être libre et vivre pleinement sa vie si a chaque action qu’il souhaite entreprendre il se voit dans l’obligation d’écouter sa conscience qui lui dicte les actions qui sont moralement bonnes pour lui. Par exemple Kant dis : « Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect ( respect lié a la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque ch...
-
La religion comme expression fantastique de l'aliénation économique de l'homme ?
Pour l'homme qui s'est approprier lui-même, pour l'homme qui ne s'est pas perdu à lui-même, pour cet homme en plénitude (plein de lui-même) il n'y a pas d'espace, d'écart à combler. Dèslors la religion est inutile, elle n'a plus de place. Elle n'aura à nouveau de la place que si l'homme ai lieu de retrouver sans cesse, se perd à nouveau, laissant dès lors un vide à combler.Cependant l'homme dont on vient de parler avec sa conscience de soi est un homme abstrait. Ce qui signifie aussi bien l'homm...
-
La psychologie peut-elle se constituer sans aucun appel à l'introspection ?
Un auteur contemporain qui fait un usage fort habile de l'introspection telle que nous avons tâché de la décrire, n'enrépond pas moins négativement à la question à laquelle nous devons répondre : « C'est un fait, assure-t-il, qu'unepsychologie a pu se constituer qui ne doit rien à l'introspection ». Mais lisons la suite qui nous indique quelquesacquisitions de ces recherches et demandons-nous si elles peuvent suffire à la constitution, non pas seulement dela psychologie, mais encore d'une psycho...
-
Les consciences peuvent-elles communiquer les unes avec les autres ?
4 — L'amour. Dans l'amour comme passion-passive, il y a rapprochement de deux êtres se complaisant dans la description et l'approfondissement de leur état ; il y a disparition de l'angoisse et de l'isolement, remplacés par laconfiance et la joie. Mais l'amour ainsi considéré est enfermé dans un cerclé au double point de vue métaphysiqueet psychologique.Métaphysiquement : Aimer dans ce cas, c'est, comme dit Jean-Paul Sartre, vouloir posséder autrui en tant qu'êtrelibre ; or, on ne possède qu...
-
-
Sait-on toujours ce que l'on fait
la passion sur la raison. Même au sein de l'action passionnelle tout savoir n'est pas exclu. 2.3 L'action habituelle réfléchie. « Les choses qu'il faut avoir apprises pour les faire, c'est en les faisant que nous les apprenons. » Ibid. II. Il existe un sens positif de l'habitude. En effet l'homme prudent apprend à être prudent et devient prudent par larépétition d'actions prudentes. Cela ne signifie pas qu'à un certain moment il ne réfléchit plus à ce qu'il fait et agitde manière automatique...
-
La vie quotidienne est saupoudrée des rêves, lapsus, actes manqués.
psychologiques) qui font pression sur lui. Par contre, comme il est sujet il reste toujours le même. Comme il est sujet, il est responsable. Il contrôle ses actes. Il a un jugement. L’identité humaine est faite à partir de l’unité du moi, du sujet. C’est comme l’a écrit Kant dans L’Anthropologie du point de vue pragmatique . C’est le fait de « posséder le Je dans sa représentation ». Cette capacité à dire « je » montre...
- La différence entre la conscience animale et la conscience humaine est-elle de nature ou de degré ?
- Notre liberté consiste t-elle seulement à prendre conscience de ce qui nous détermine ?
- HUSSERL: «Toute conscience est conscience de quelque chose.». Commentez cette citation.
- Husserl, « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Commentez cette citation.
-
KANT et le "JE PENSE"
personne, par opposition aux autres êtres qui ne sont que des choses. Une personne, cad un sujet moralresponsable et, en tant que tel, possédant une dignité, une valeur relative et qui peuvent être utilisées commesimple moyen, l'homme constitue une fin en soi.Dans "Fondements de la métaphysique des moeurs", Kant avait déjà clairement explicité cette opposition entrechose et personne: "Les êtres dont l'existence dépend de la nature n'ont, quand ce sont des êtres dépourvus deraison, qu...
-
Suis-je ce que je crois être ?
La personnalisation : L'identité personnelle n'est pas donnée comme un fait, comme une étiquette qu'il s'agirait seulement de lire.Elle est prise dans une dynamique. Elle participe d'une prise de conscience personnelle. C'est une chose assezétrange, mais on peut ne pas être pleinement « soi », tant que la conscience est encore trop « autre ». Le soi indique le sujet de l'identité, c'est-à-dire ce qui est le même, quelque soit le changement : en sanskrit âtman,en grec auto, comme dans auto ré...
-
- Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Rabelais
-
La théorie de l'inconscient est-elle une hypothèse ou une certitude ?
manière hypothétique, puisque par définition il échappe à notre conscience, donc ne serait jamais en notre esprit. 2ème partie : Mais nous avons des preuves de l'existence de notre inconscient. - Si Freud entend élever la psychanalyse au rang de science, c'est donc avec les critères d'objectivité, derationalité et de positivité qui sont ceux de la science, qu'il affirme avec certitude l'existence de l'inconscient. Lespreuves en sont que la psychanalyse se propose justement comme la mise au jour...
-
Sommes-nous victimes de notre inconscient ?
fécondité herméneutique de cette hypothèse plaiderait en faveur d'un inconscient irréductible à la conscience._ Si cet inconscient existe, il ne laisse pas intact la maîtrise que nous avons sur nous-mêmes, dans nos pensées etdans nos actions. L'homme croit être le maître chez lui, mais la psychanalyse montre que « l'homme n'est pas lemaître dans sa propre demeure ». Or si nous ne sommes pas le maître, c'est qu'il y a une autre instance qui nousdomine et dont nous sommes les laquais et les victim...
-
Respecter autrui est-ce s'interdire de le juger ?
"Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ;guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; jugeinfaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'esttoi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sanstoi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que letriste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'unentendement sans règle et d'une raison sans principe.Grâce au ciel, nous...
-
Henri Bergson (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 l 1 Principa le s œu vr es 1 Bergson rejette la notion de système philosophique . S'appuyant sur une bonne connaissance des progrès scientifiques de son temps, il défend l'autonomie de la conscience et de la vie spirituelle contre le matérialisme scientifique. Essai sur les don néesimmmmédiates de la conscience (1889) Dans sa thè se de doctorat , Bergson affirm e qu e la scienc e ne saurait expli quer la conscience et la vie int...
-
L'homme est-il une chose pensante ?
a) En effet, penser que l'homme est une chose pensante c'est croire que la pensée est toujours omniprésente etque nous nous en servons toujours. Or il n'en est rien. Nous passons le clair de notre temps à ne pas réfléchir. En cesens, on peut dire que comme pour les animaux, cette conscience réfléchie qu'est la pensée est inessentielle voirecontingente. Et c'est bien ce l'on peut percevoir à travers ce texte de Nietzsche dans le Gai savoir § 304 puisqu'il est possible de se passer de la consc...
-
Nos désirs s'imposent-t-ils à nous ?
décidions, ou lors d’une très grande fatigue, nous pouvons nous endormir sans l’avoir voulu. Mais il y a aussi le mouvement choisit, le mouvement animal, qui va nous demander un effort, il sera prémédité. Par exemple, on aura le désir de manger pour satisfaire son appétit. Chaque homme donne une valeur différente aux objets, qu’il soit réellement bon ou mauvais, en fonction de son caractère, de l’éducation reçu, du mode de vie... Ce qui explique que chacun va agir différemment fa...
-
Qu'est-ce qu'un fait social ?
B. La nature du fait social. — Poussés par la tendance à unifier, les philosophes ont tenté de réduire à l'un d'entre eux les trois aspects que nous venons d'énumérer et d'expliquer la similitude de comportement des individus vivant dans la même société par un seul facteur.Certains, comme l'École de la science sociale (Tourville, Demolins), expliquaient les faits sociaux par des conditions objectives et en particuliergéographiques : la configuration du sol, sa nature, le climat, détermine...
-
- ESSAI SUR LES DONNÉES IMMÉDIATES DE LA CONSCIENCE. (résumé)
-
Le Beau est-il le véritable but de la création artistique ?
Le beau peut se définir comme ce qui, dans un être ou un objet, est susceptible de procurer un sentiment de plaisir à celui qui le contemple. Lorsque nous nous interrogeons sur le but de quelque chose ou de quelqu'un, nous nous interrogeons sur l'objet qu'ilvise, sur ce qu'il cherche à atteindre au travers de son activité. Le but est donc la chose vers laquelle tend l'action,l'industrie ou la pensée d'un être, ce dont il est actuellement sépare mais qu'il cherche à atteindre au moyen de...
- L'être humain peut-il définir le temps à partir de la conscience qu'il en a ?
- Grand cours: CONSCIENCE & INCONSCIENT (g de j)
-
Freud métapsychologie : De « On nous conteste...» à «...ce dont nous avons fait l'hypothèse. »
C'est, comme le dit Freud, ce « gain de sens » que l'homme recherche : en lui infligeant une ultime blessure en luidisant qu'il ne se connaît pas totalement, Freud permet à l'homme de comprendre des actes qu'auparavant iln'entendait pas. On réalise qu'une partie de nous nous échappe, mais on réalise aussi que tous les actes ont uneexplication : on n'agit jamais sous le coup du hasard. Pour Freud, c'est surtout pour cela qu'il est important detravailler l'hypothèse de l'inconscient. Fr...
-
La connaissance de soi n'est-elle qu'une illusion ?
conscientes (morales, esthétiques, sociales) et des désirs qui bousculent et négligent ces règles. Ce second groupede désirs, le sujet les trouverait, s'il en avait conscience, tellement monstrueux, qu'ils ne peuvent parvenir à laconscience que sous une forme voilée, déformée, indirecte : le lapsus, le rêve, ou le symptôme maladif. Le symptôme est donc un compromis entre le désir inconscient et inavouable que je subis, et les normesconscientes et morales que j'accepte. « Le moi n'e...
-
En quoi la rencontre d'autrui peut-elle enrichir la connaissance de soi ?
humanité, et il ne peut la faire qu'en engageant une lutte à mort avec un autre homme. C'est en acceptant le risquede sa mort qu'il prouve que sa reconnaissance comme conscience, comme autre chose qu'un simple animal, vautplus que par sa simple survie. Etre homme, c'est donc pouvoir mettre en jeu sa propre vie pour prouver la valeurmême de son existence, c'est pourquoi cette lutte est à la fois nécessaire et absurde. L'essentiel est que laconscience de soi véritable requière la média...
-
HEGEL: y a-t-il une pensée sans langage ?
Différence articulée à l'intérieur même de l'énoncé, ensuite, dans la mesure où tout discours signifiant se présentecomme une unité articulée, c'est-à-dire comme un ensemble de termes se différenciant d'une façon déterminée. L'articulation du discours renvoie donc à ce système de différences qui constitue un langage. En conséquence, il nous faut affirmer que seul le mot est susceptible de réaliser l'acte de la pensée. Vouloir pensersans le mot, c'est vouloir penser en dehors de toute eff...
-
-
ANALYSE PHILOSOPHIQUE DE LA PERCEPTION
est que toute perception est d'entendement et que les sens sont des fonctions de l'esprit. Il apparaît alors que laperception n'est pas donnée mais construite et qu'on ne saurait la comprendre sans dégager l'activité synthétique,c'est-à-dire unifiante, de la conscience. L'unité de la pensée se découvre constitutive de l'unité des objets.Cette théorie réflexive de la perception prend appui sur deux analyses particulièrement célèbres dans la philosophie.L'une est une analyse du Théétète de Plato...
-
Dissertation : peut on se mentir à soi-même ?
forme de duperie à l’égard du plus profond de son être est possible, par certains m écanismes psychologiques. Pour terminer, on constatera que le mensonge à soim ême n’est pas un r éel mensonge. Il convient tout d’abord d’ établir une d éfinition du mensonge. Mentir c’est cacher à autrui une v érit é que l’on conna ît. En ce sens il semble difficile de se mentir à soim ême, l’homme étant un être conscient, comment peutil à la fois conna ître une v érit é et se la cach...