5320 résultats pour "morale"
- Il est facile, comme on l'a souvent fait, de dégager des tragédies de Corneille un idéal moral « cornélien ». Définissez brièvement cet idéal et dites dans quelle mesure il serait, selon vous, applicable non pas seulement à des êtres d'exception, mais à la vie commune.
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L'existentialisme est un humanisme, Éditions Gallimard, p. 71.
Textes commentés 55 Sartre a défini la morale existentialiste comme celle qui veut « la liberté pour la liberté et à travers chaque circonstance particulière. » (p. 69) Il y a bien alors une dimension universelle de la morale, puisque l'exigence de liberté doit valoir quelle que soit la situation. Aussi Sartre semble-t-il bien rejoindre le Kantisme : pour Kant aussi, viser la liberté, 1 c'est viser celle des autres, qui ne sont pas seulement des p...
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La liberté est-elle compatible avec le respect d'autrui ?
n'importe quoi, et m'obliger à lui montrer ma considération, mais n'est-ce pas moi-même qui m'empêche de fairen'importe quoi, moi-même qui m'oblige ?Nous voyons que dans tous ces cas, la définition présupposée de la liberté, est l'absence de contrainte. Ce qui nousfait sentir une contrainte c'est que nous ne pouvons plus faire n'importe quoi ; l'espace de notre action est limité ;le nombre de possibilités est restreint. Mais est-ce là la véritable liberté ? Comme nous l'avons vu à propos de...
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Biographie de HUTCHESON (Francis).
Clés de lecture US liMIÈRIIIRI1JNNIQUES Francis Hutcheson et te.sens moral .p···... ·vo1•··e··en~.·.·t··L1 .. 00 •. eum•· ... ···•nl·e!c~dtre:u:éers·. f;r0ac0n1 mçsa:iuse: .. · dèp~~e et de la plus féconde ... inventlw~~.c'est à l'occasion · de sa reJ.atlvi.sation du rôle de !'« âgedelaRliison »en lutte larrusooparrapportauxsen" contre la religion. Quoi qq'il.en timents dans le domâlne moral. L'œuvre de Htttcheson élabore un équilibre réussi eQtr...
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Qu'est-ce que l'immoralité ?
maximes de la morale universelle définie par Kant. Cela donne: « Fais en sorte de ne jamais traiter autruicomme fin mais toujours comme moyen », « Fais en sorte que la maxime de ton action ne puisse jamais êtreérigée en loi universelle de la nature »... 3. KANT : le devoir comme impératif catégorique Selon Kant, la volonté n'obéit pas toujours naturellement à la raison. Dans cecas la raison exerce une contrainte sur la volonté. Cette contraintes'appelle un impératif. Les impératifs sont d...
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Pétrone
Raymond Queneau
de l'Académie Goncourt
" La mentalité primitive " qui faisait florès au temps où je préparais en
Sorbonne mon certificat de morale et sociologie, déjà contestée alors, a
maintenant fait long feu.
Raymond Queneau de l'Académie Goncourt
- Montesquieu et Voltaire ont une gloire qui leur est particulière : ils sont créateurs de l'esprit de leur siècle. Il est des écrivains, parmi les anciens, qui les ont sans doute égalés en talent et en esprit ; il n'en est aucun qui ait fait en morale et en politique une révolution aussi étonnante, qui ait influé comme eux sur l'esprit, les mœurs de toutes les classes de la société. Les opinions, les sentiments de Montesquieu et de Voltaire s'étendent sur tous les objets qui intéressent
- Les Deux Sources de la morale et de la religion Henri Bergson Chapitre II (extrait) L'homme est le seul animal dont l'action soit mal assurée, qui hésite et tâtonne, qui forme des projets avec l'espoir de réussir et la crainte d'échouer.
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- Einstein, « À propos de Jean Kepler » Dans son livre Comment je vois le monde, publié en 1934, Albert Einstein dévoile avec ferveur et philosophie ses convictions scientifiques, politiques, morales et sociales.
- « La fable pour La Fontaine n'a été le plus souvent qu'un prétexte au récit, au conte, à la rêverie; la moralité s'y ajuste à la fin comme elle peut,», écrit le critique Sainte-Beuve (Lundis, VII). A la lumière des fables que vous avez étudiées, vous direz si vous partagez ce jugement. ?
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Que pensez-vous de cette définition de Stendhal : « J'honore du nom de vertu l'habitude de faire des actions pénibles et utiles aux autres » ?
nous découvre l'essentiel de la notion : l'homme est, en effet, un ensemble de « puissances », ou virtualités, oupossibilités, et l'on appellera vertus morales, les qualités qui lui permettront de réaliser ces possibilités, d'être enactes ce qu'il est en puissance, en d'autres termes, de tendre vers sa perfection. Le contraire de la vertu c'est levice qui empêche l'homme d'être ce qu'il doit être ; la vertu c'est ce qui permet à l'homme d'être véritablement unhomme. « Etre homme, dit Jean-Paul S...
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Exposer la preuve métaphysique de l'immortalité de l'âme et montrer que cette preuve a besoin d'être complétée par la preuve morale.
une existence ultérieure. La raison, dit Kant, admet en principe, pour les êtres vivants, qu'il n'y a pas un organe, pas une faculté, pas un penchant, rien enfin qui ne soit disposé pour un certainusage ou qui soit sans but; elle admet que tout, au contraire, est exactementproportionné à un but déterminé; suivant cette analogie, l'homme doitatteindre la fin pour laquelle il se sent organisé. Or, tandis que les autresanimaux marchent tranquillement vers le but qui leur est assigné...
- Beaumarchais écrivait à propos de la tragédie classique : Que me font à moi, sujet paisible d'un Etat monarchique au XVIIIe siècle, les révolutions d'Athènes et de Rome ? Quel véritable intérêt puis-je prendre à la mort d'un tyran du Péloponnèse, au sacrifice d'une jeune personne en Aulide? Il n'y a, dans tout cela, rien à voir, pour moi, aucune moralité qui me convienne. Expliquez et appréciez ce jugement.
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Doit-on obéir à une loi injuste ?
retraites ne pourraient plus être financées plus ou moins long terme. Ce qui serait de ce fait injuste pour lacollectivité toute entière qui aurait cotisé mais ne percevrait pas la retraire à laquelle elle a droit. Cette loi nécessitedonc de s’y soumettre malgré ses allures injustes: il faut privilégier l’intérêt collectif à l’envie individuelle. Les loispeuvent en effet parfois être injustes et imparfaites mais c’est la façon la plus globale que l’Homme ait trouvé pouréviter la violence...
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La vertu n'est-elle que le respect de l'ordre ?
La. vertu est amour avant d'être obéissance tH•U• L'idée de vertu implique l'idée d'un choix, et donc l'idée de liberté. Si la vertu peut imp liquer l'obéissance, elle n'est pas une soumission à une nécessité extérieure. La vraie vertu est faite de libre décision , de droiture, de pureté du cœur et d'amour . La volonté morale recueillent l'adhésion L'amour est l'amour de notre volonté. La de l'ordre du bien vertu est dans l'...
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KANT: DEVONS-NOUS NOUS RENDRE DIGNES D'ETRE HEUREUX ?
promener en bord de mer. Se soucier de son bien être c'est une chose ; mais faire son devoir, c'est encore autre chose. De plsu, certains bonheurs sontimmoraux …Les grecs ont présupposé que la nature était bien faite et qu'elle pouvait nous renseigner sur nos devoirs. [Mais quand Epicure fonde le bonheur sur leplaisir alors il se fonde sur un mobile que Kant appelle pathologique (issue de la sensibilité) et non sur la volonté ou bonne volonté rivée sur le télos à atteindre,l'horizon de mon devoi...
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La conscience est-elle spontanée ?
l'étymologie latine, être conscient, c'est être «avec savoir» (cum scire), racine qui peut s'entendre de deux manières: être conscient, c'est ne pas seulement percevoir mais savoir que l'on perçoit (conscience psy chologique) ou bien ne pas seulement être mais savoir ce qui doit être (conscience morale). La formulation du sujet invitait d'ailleurs à articuler les deux aspects de la notion en demandant si nous avons à nous rendre conscients:...
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FAUT-IL, PARFOIS, DÉSOBÉIR AUX LOIS ?
2 Dans des cas d’extrême urgence, les lois ne s’appliquent pas forcément car elles n’ont pas tout prévu ; il peut arriver que la loi politique contredise la morale. C’est le cas pour le problème d’immigrati on, soulevé par le film « Welcome » de Philippe Lioret : il est interdit en France d’aider les immigrés en situation irrégulière mais ils vivent dans de t elles conditions que la morale voudrait qu’on leur fournissent au min imum des vivres pour ne pas les laisser mourir. Il ne fau...
- "Pour bien connaître les faits et les voir à leur vraie place, il faut être placé au sommet - non les regarder d'en bas, par le trou de la serrure de la moralité ou de quelque autre sagesse." Hegel, la Raison dans l'histoire. Commentez cette citation.
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Monstrueux
et vraisemblance
Le monstrueux met en caüse la nature humaine. En
effet la monstruosité, qu'elle soit physique, morale ou...
Monstrueux et vraisemblance Le monstrueux met en caüse la nature humaine. En effet la monstruosité, qu'elle soit physique, morale ou psychologique, fait de celui qu'elle affecte un être situé au-delà des normes telles qu'on les admet communé ment. Le monstre est anormal, c'est-à-dire hors normes. A bien des égards, les Romantiques ont fait du monstrueux un thème essentiel de leur théâtre. A tel point qu'on a pu dire, en général pour le critiquer, que le drame romantique était une galerie de mon...
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LA FONTAINE LES LAPINS (livre X, fable XIV) (Première partie, vers 1-34)
Une fable simple et typique, à la fois morale, narrative et lyrique. Trois éléments d'étude: - plan; - art du récit ; - morale. J. - PLAN: Vers 1-9: lntroduetlon: réflexions de l'auteur, ressemblance entre l'homme et les animaux. Vers 10-27 : Réelt: illustration de l'idée, exemple des lapins. Vers 28-34: Coneluslon, «morale»: défauts communs aux lapins et aux hommes : imprudence, insouciance, inconscience du danger, légèreté. Il. - AR...
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17 Friedrich NIETZSCHE 1844-1900 La Généalogie de la morale (analyse)
254 • Friedrich Nietzsche 1878, Humain, trop humain. La même année intervient la rupture avec Wagner. Constamment malade, Nietzsche demande à être relevé de ses fonctions de professeur. Dès lors commence sa vie errante (en été) entre Nice, Menton, Sils-Maria et plusieurs villes italiennes. Un projet de mariage, avec Lou Salomé, échoue en 1882 (elle écrira le premier livre sur la philosophie de Nietzsche en 1894). Pendant cette période, les livres...
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Luis BUNUEL : Mon dernier soupir (résumé et analyse)
Le livre La vie de l'homme de cinema . L uis Buriuel passe son enfance en Espagne entre Sara- gosse, oil il recoit une education jesuite traditionnelle, et Calanda, un petit village medieval, oil se deroulent ses vacances. Bien vite, il decouvre la vie culturelle de Madrid lorsqu'il devient etudiant ; il se lie avec des peintres et des Photo F. Ohrmger /Sipa-Press poetes comme Dali et Lorca. Sa vraie rencontre avec le cinema se fait a Paris, ou il colla- bore a quelques films, en particulier ceu...
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FAUT‐IL, PARFOIS, DÉSOBÉIR AUX LOIS?
2 Dans des cas d’extrême urgence, les lois ne s’appliquent pas forcément car elles n’ont pas tout prévu ; il peut arriver que la loi politique contredise la morale. C’est le cas pour le problème d’immigrati on, soulevé par le film « Welcome » de Philippe Lioret : il est interdit en France d’aider les immigrés en situation irrégulière mais ils vivent dans de t elles conditions que la morale voudrait qu’on leur fournissent au min imum des vivres pour ne pas les laisser mourir. Il ne fau...
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Kant (1724-1804)
« QUE DOIS-JE FAIRE 1 », LE DEVOIR, LA MORALE
ET LA RAISON
L
a monile est ,me...
Kant (1724-1804) « QUE DOIS-JE FAIRE 1 », LE DEVOIR, LA MORALE ET LA RAISON L a monile est ,me et m1iverselle : on ne smtrait donc parler de « morale kantienne » - comme si l(ant...
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Peut-on se juger soi-même ?
de l'acte avait par là commencé une série d'effets. L'homme est dans ce cas là auteur de son acte, mû par unesimple volonté. C'est la condition pour Kant sous laquelle une morale est possible. L'homme est ainsi un être libre,capable de commencer une action et d'en assumer les conséquences. La morale n'est possible que si je considèrel'homme comme capable d'agir autrement que comme être empirique. L'home est ainsi responsable de ses actions. Ildevient alors une exception dans la nature. Si l'on p...
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« Le bonheur est-il ici-bas ? »
qu'ils ne le sont pas. Transition : - Si le bonheur ne semble pas de ce monde, c'est qu'il n'est pas à proprement parler l'objet d'une expérience possible (il est unconcept indéterminé, nous n'expérimentons, en réalité, que des moments de bonheur, nous sommes voués au désir, aumanque, à l'insatisfaction, voire à l'ennui). Plus nous désirons le bonheur, et plus nous nous mettons en situation de leconquérir, plus il nous échappe. Mais si le bonheur n'est pas de ce monde, la question du bon...
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Définition : L’apologue est un type de narration à visée morale, philosophique ou
didactique. Il s’agit d’une invention qui remonte...
Définition : L’apologue est un type de narration à visée morale, philosophique ou didactique. Il s’agit d’une invention qui remonte à l’Antiquité. Son genre désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l’utopie ou la parabole (etc.). L’apologue représente un outil assez puissant pour révéler des vérités et montrer le monde tel qu’il est. De la sorte, les écrivains le considèrent au cours des siècles comme un instruments privilégié qui permet d’accompagner le texte d’une morale ex...
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Rousseau " Conscience, conscience, conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. " (Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762, livre IV, GF-Flammarion, 1966, p. 378). Commentez cette citation.
de la nature humaine - mais, de par sa dimension divine, elle inscrit cette « nature » humaine dans une perspectivemétaphysique, c'est-à-dire, étymologiquement, « surnaturelle ». L'argumentation de l'auteur s'articule ici en deuxétapes principales : dans une première partie, de la ligne 1 à 11, Rousseau insiste sur le caractère innée, congénitalet divin de la conscience morale ; son argumentation s'inscrit dans une perspective ontologique et métaphysique ;dans une deuxième et dernière partie (de...
- LA BRUYERE, Jean de (17 août 1645-10 mai 1696) Moraliste Après des études au collège des Oratoriens de Paris, Jean de La Bruyère obtient sa licence en droit à Orléans, en 1665.
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David Hume, « Le contrat primitif »
Textes commentés 47 Le propos explicite du passage est la distinction entre deux modalités d'exercice et deux sources de la moralité, selon qu'il s'agit de donner libre cours ou non à un « instinct naturel ». La justice s'inscrit dans la deuxième perspective. Le premier paragraphe évoque la moralité instinctive, en proposant trois illustrations. Par exemple, nous aimons instinctivement nos enfants. Hume distingue la façon dont...
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Suffit-il pour être juste d'obéir aux lois et aux coutumes de son pays ?
Nous voyons donc qu'à cette inclination naturelle qu'un chacun a d'offenser un autre, on doit encore ajouter le droitd'un chacun sur toutes choses, lequel fait qu'un homme attaque avec le même droit avec lequel un autre lui résiste,et que par ce moyen les hommes vivent dans une perpétuelle méfiance, tâchant de se prévenir et de se surprendre.L'état des hommes dans cette liberté naturelle est l'état de guerre: car la guerre n'est autre chose que le tempsdans lequel la volonté et l'effort d'attaqu...
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L'HOMME CONCRET SES BESOINS ÉCONOMIQUES ET AFFECTIFS - L'ÉMERGENCE DU PROBLÈME MORAL
160 CLASSE DE PHILOSOPHIE - II procurer ce qui est nécessaire pour entretenir notre existence, un toit, des vêtements, des aliments, etc. ; les autres ont ceci de particulier qu'elles ne nous procurent rien, mais nous font participer à l'existence d'autrui, soit d'une manière positive, par l'amour sous ses différentes formes, ou d'une manière négative par la haine. Les premières seront dites économiques, les secondes affectives....
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Faut-il s'opposer pour être libre ?
Prennons le cas politique, les ennemis politiques principaux ce sont les excès, du grec « hubris ». Il y a l'excès de désordre , ce qui mène au chaos, à l'anarchie. Dansce cas là l'opposition est compliqué puisque personne ne fait attention et lorsque la liberté n'a plus de limite elle n'est plus une liberté mais un emprisonnement, il n'y aplus de limites, plus de principes. A l'opposé il y a l'excès d'ordre qui mène à la tyrannie, à la dictature, au despotisme. Dans un régime comme ca l'opposit...
- Einstein, « Quelques mots sur l'origine de la théorie de la relativité générale » Dans son livre Comment je vois le monde, publié en 1934, Albert Einstein dévoile avec ferveur et philosophie ses convictions scientifiques, politiques, morales et sociales.
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La Bruyère : « J'ai voulu avertir et non mordre, être utile et non blessé.» - Comment divertir et instruire peuvent-ils se combiner ?
la passion est donc condamnée c'est une source de désordre et de souffrance .Ce roman permet, même s'il estfictif, de mieux comprendre la société du XVIIe siècle. Ce roman nous apprend comment aimer. La littérature a alorsune visée éducative grâce aux maximes, registre didactique dans le texte de La Bruyère. Ainsi l'apologue et lamoralité aussi permettent d'enseigner. En plus de cela, la littérature morale doit divertir pour être utile au lecteur.Tout d'abord le registre comique, renv...
- « Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n’y a de théâtre que si l’on réalise l’unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu’elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre)
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Agrippa d'Aubigné
par Thierry Maulnier
C'est étrangement amoindrir la place de l'oeuvre d'Agrippa d'Aubigné dans
nos lettres que d'y voir seulement le réquisitoire d'un partisan de génie, la
vitupération éclatante et un peu monotone d'un poète fanatique, politique
et moraliste.
par Thierry Maulnier
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Critique de la faculté de juger - Synthèse de la Première Partie (Kant)
ne peut se fonder sur la représentation d'aucune fin, ni subjective (car il prétend a priori à l'universalité) , ni objective (car il ne se fonde sur aucun concept d'objet,mais seulement sur le sentiment de l'effet d'une représentation sur le rapports des facultés de représentations).§12 : Le jugement de goût repose sur des principes a priori : il est impossible de connaître a priori la relation causale entre une représentation déterminée et unsentiment, car cette relation est contingente. Le pl...
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Pourquoi des principes ?
sien propre: jusqu'alors, on a cherché à résoudre le problème de la connaissance en faisant tourner le sujet autourde l'objet. Décentrons l'objet, replaçons au centre le sujet qui connaît et mettons l'objet connu à la périphérie. Ainsi,affirme Kant, nous pourrons savoir en quoi la connaissance consiste au juste et quelles en sont les limites. • Dans cette perspective, Kant distingue la raison de l'entendement: l'entendement est l'ensemble des catégoriesqui façonnent le réel. Tant que la raison s...
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Faire ce que l'on veut, est-ce faire ce qui plaît ?
l'individu. Dans cette tyrannie du supérieur par l'inférieur, l'homme devient esclave des désirs sans frein ; c'estpourquoi il est nécessairement malheureux. Il devient incapable de jugement, d'honneur, et, au lieu d'êtremaître de soi, il est soumis à ce qu'il y a de plus bestial en lui. Céder aux passions, au désir, rêver d'être tyran est donc en fait rêver d'être impuissant, confondre ce qui estagréable avec ce qui est bon. Nul ne peut être véritablement maître des autres sans être d'abord...
- LE DEVOIR ET LA MORALE "Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale." Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785. Commentez cette citation.
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Jean-Jacques Rousseau: Le progrès technique est-il cause de décadence morale ?
Ce à quoi s'oppose cet extrait: Cette critique doit être placée dans son contexte historique, si l'on veut en comprendre toute la portée. Elles'oppose directement à la philosophie des Lumières, au XVIII siècle, qui trouve son expression la plus forte chez lesphilosophes de L'Encyclopédie. Le projet de rédaction d'une encyclopédie qui résume tout le savoir de l'époquesymbolisait alors la confiance dans la civilisation et le progrès humain.Rousseau s'oppose à cette confiance et les co...
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KANT: II y a dans la nature humaine une certaine fausseté
Cet extrait nous donne ici l'occasion de confirmer ce rôle et cette place au sein de la connaissance puisque Kant yaborde la question des fondements psychologiques, artificiels ou véritables, de la moralité humaine en actes. Kantne se méprend pas sur la nature humaine et sur les mobiles qui fondent son action morale. Il déclara d'ailleurs, ausein de la même œuvre, que l'homme est fait, par nature, d'un « bois courbe ». En effet, si nous sommes touscapables d'agir conformément à la moralité, il n...
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Réaliser tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
incompatible avec une vie sociale. 2.Il faut donner des règles aux désirs pour une vie bonne. a) Si on désire être bon il ne faut pas se donner pour règle d'accomplir tous ses désirs parce que si chaque individufait de même il n'y a pas de rapport pacifique possible. Vivre en société, c'est, en effet, apprendre à renoncer àcertains de ses désirs. Par exemple si je désire ce que l'autre possède, et que je ne tiens pas à y renoncer, alorsj'entrerai avec lui dans une relation conflictuelle: il sera...
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Y A-T-IL UN DEVOIR D'ÊTRE HEUREUX ?
A-t-on le devoir d'être heureux ? La question posée nous fait nous interroger, en tant que sujets conscients, « on », sur un aspect primordial de notre vie : le bonheur, cet état de la consciencepleinement satisfaite, qui définit le fait d'être heureux. Le verbe être pose le problème de savoir si le bonheur est un état, une nature, si on peut atteindre unétat de bonheur absolu, être pleinement heureux. En tout cas, le bonheur semble être souhaitable à tous les êtres humains, et chacun le rec...
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LA LIBERTE
I
Le problème de la liberté s'analyse selon deux niveaux diffé
rents : le niveau moral et politique,...
LA LIBERTE I Le problème de la liberté s'analyse selon deux niveaux diffé rents : le niveau moral et politique, et le niveau philosophique, où se pose la question de savoir si la liberté existe réellement ou si elle n'est qu'une illusion. LE SENTIMENT DE LA LIBERTÉ Les défenseurs de la liberté diront que celle-ci existe puisque nous en faisons spontanément l'expérience : nous nous sentons libres, nous avons une intuition immédiate de notre liberté, du pouvoir de dire non (affirmer ou nier, a...
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Friedrich Nietzsche (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 1 Principales œuv res 1 1 L'œuvre de Nietzsche est l'une des plus importantes de toute l'histoire de la philosophie. Ses idées, exprimées dans un style éblouissant et souvent très caustique, bouleverseront un grand nomb r e de conceptions, notamment en matière de morale. La Naissance de la tragédie (1872) Dans ce li vre , qui contient déjà en germe tous les grands thèmes de sa phi losophie, Nietzsche étudie la tragédie...
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Sommes-nous libres quand nous agissons mal ?
"Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit parle Révérend Père'. Et pour expliquer plus nettement mon opinion, je désire quel'on remarque sur ce point que l'indifférence me semble signifier proprementcet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu'elle n'est point portée, par laconnaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu'un autre; et c'esten ce sens que je l'ai prise, quand j'ai écrit que le plus bas degré de la libertéconsistait à nous déter...
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Mérite-t-on quoi que ce soit ?
· En effet, le mérite est avant tout considéré comme une valeur que l'on a pu démontrer aux autres. S'y adjoignent donc une reconnaissance par ses paires et, de là, des sentiments d'honneur etde gloire. · Le mérite peut aussi être considéré come l'accomplissement de son devoir, non de vertu cette fois, mais contractuellement. « Celui qui, le premier, exécute sa part d'un contrat, on dit qu'il mérite ce qu'il reçoit lorsque l'autreexécute sa part, et qu'il a son dû. Pareilleme...