491 résultats pour "spinozisme"
- "Par droit et institution de la nature, je n'entends autre chose que les règles de la nature de chaque individu." Spinoza, Traité théologico-polilique. 1670. Commentez cette citation.
- DELEUZE, Gilles (1925-1995) Philosophe et universitaire, il manifeste une attirance pour les hommes de la pensée (Nietzsche, Bergson, Spinoza, Foucault...) mais aussi de l'art (Proust, Bacon et le cinéma).
- "La justice est, de la part de chaque individu, une disposition constante qui lui fait attribuer à chacun son dû, d'après le droit positif." Spinoza, Traile théologico- politique. Commentez cette citation. ?
- "Les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs volitions et de leur appétit, et qu'ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu'ils les ignorent." Spinoza, Ethique, I, Appendice, 1677. Commentez cette citation. ?
- Lettre à Schuller (extrait) Baruch de Spinoza Définition du conatus J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.
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Commentez cette parole de Spinoza: "Le philosophe ne pense à aucune chose moins qu'à la mort et sa philosophie est une méditation de la vie, non de la mort" ?
comme elle est l'absurdité définitive, celle qui annule les significations... Il (l'homme) pense y échapper et seconsoler du présent qui meurt en courant à l'avenir qu'il voit naître — ou, si son caractère en décide autrement, ens'enchantant de la croyance à la persistance du passé. Ce qui meurt ne serait pas vraiment détruit. Il serait«devenu» du passé, restant réel sans être perçu ...» PROBLÉMATIQUE Philosopher c'est, disait Gratry, « chercher l'essentiel inaperçu », rompre...
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La liberté et le libre arbitre ?
lui la raison la plus forte qui l'y détermine. Or cette raison a une cause et cette cause a nécessairement à son tourune autre cause et ainsi de suite. Cette chaîne sans fin des causes est ce qui nous met souvent dans l'ignorance dela raison de nos actes.Une liberté se déterminant sans raison est donc une absurdité. Aussi absurde est une liberté s'affirmant par le choixde l'erreur ou du mal puisqu'elle le fait pour cette raison que c'est un bien de témoigner ainsi de sa puissance. Il y adonc une...
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Présentation du Contrat social de Rousseau
clauses en sont légitimes. Pour formuler leur argumentation les théoriciens du droit naturel s'appuient sur l'idée, familière à l'époque, d'unhypothétique état de nature, c'est à dire d'un état de l'humanité précédant toute espèce d'institution, où leshommes n'obéissant à aucune autorité, vivent dans l'indépendance et l'égalité. L'égalité consistant en ceci : nuln'est par nature fondé à commander aux autres ou destiné à obéir. Dès lors, pour que se forme la Société Civile (ou...
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Spinoza: Les illusions de l'homme
2. L'étendue et la pensée A. Les attributs de Dieu La Substance, Dieu ou la nature, se manifeste sous une infinité d'« attributs », qui sont ses manières d'être. Nousn'en connaissons que deux : l'étendue (la matière) et la pensée. Ce ne sont pas deux substances différentes, séparées, mais deux expressions distinctes d'une même substance. Ily a un parfait parallélisme entre les deux, fondé sur une unité fondamentale ; l'un n'agit pas sur l'autre, mais tout cequi se passe dans l'un a son corresp...
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La liberté est-elle l'essence de l'homme ?
Descartes, Principes de la philosophie : « Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner son consentement ou ne pas le donner quandbon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos plus communenotion ». La liberté est donc une vérité première qui s'impose à l'esprit. En ce sens, dire« je suis libre » est un principe métaphysique tout comme le « je pense doncje suis ». En effet, avec le doute, l'homme prend conscience de sa liberté, carle doute entraîne une action...
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Les philosophes d'Europe du Nord (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
ou à la superstition. Le deuxième, qui permet de dégager les structures logiques du réel, les lois de la nature, s'appuie sur la raison : il rend possible les sciences. Mais le troisième genre, supérieur aux deux autres, permet une connaissance directe des êtres et de leur relation au tout, à Dieu : c'est l'intuit ion, qui engendre la foi, « l'amour intellectuel de Dieu ». Cet amour envers Dieu est non seulement source de joie mais aussi de sage...
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Reconnaître l'existence de l'inconscient est-ce rétrécir ou élargir notre conscience ?
qui est souvent la trace d'un choc vécu durant l'enfance. En ce sens je suis un être passif et agi, qui n'a ni lecontrôle de lui-même, ni de son passé, un être scindé. Le but de la cure est de faire en sorte que je prenneconscience de ce conflit, que je reprenne la maîtrise de mon histoire. Au lieu de subir ce que je ne connais pas, jechoisirai en toute conscience. Au lieu de la « politique de l'autruche » de l'inconscient, il y aura le choix d'un sujet maître de lui-même.Enfin, notre...
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"Le désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être." Spinoza, Ethique, 1677. Commentez cette citation.
« Le désir est l'essence même de l'homme. » Baruch Spinoza (1632-1677), Éthique 8 Adam et Ève, chassés du paradis pour avoir transgressé la loi divine, condamnent l'humanité à porter le poids du péché originel. Ils scellent la nature maudite du désir, mal aux mille facettes et aux sournoises tentations dont l'homme devrait se ·défier sous peine de perdre son âme. Or, n'est-ce pas là l'un des faux procès de notre culture? En écrivant que le désir constitue l'essence - autrement dit l'identité...
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Citations au bac de philo : le sujet
"L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps." Alain (1868–1951) Autrui "L'enfer, c'est les autres." Jean-Paul Sartre (1905–1980) "Le vaniteux fait dépendre son propre bonheur de l'activité d'autrui." Marc Aurèle (121–180) "Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d'autres." Martin Heidegger (1889–1976) Le désir "Le désir est l'appétit accompagné de la conscience de lui-même." Spinoza (1632–1677) "Parmi les désirs, certains sont...
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Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
Réponses: 1 - Celle du libre arbitre, c'est-à-dire de la liberté de choix.2 - L'indifférence est l'état où nous sommes quand aucune raison ne nous éclaire sur le choix à faire. En ce cas,nous sommes sans doute libres de dire oui ou non à ce qui nous est proposé, mais nous le restons aussi quand nousne sommes pas indifférents, et par conséquent cet état n'est nullement nécessaire.3 - Parce qu'être libre, c'est pouvoir dire oui ou non, et qu'affirmer ou nier ne peuvent être des actes del'i...
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Expliquez l'affirmation suivante : « [...] s'il s'abstient entre-temps de toute manifestation active d'opposition à la loi en question ».
1. Dégager la thèse du texte et son argumentation. Spinoza s'interroge ici sur le droit de regard dont peut disposer l'individu à l'égard des lois : que puis-je légitimement faire si une loi me déplaît, me désavantage ou si je la trouve injuste? La position de Spinoza est de prôner une action franche mais insérée dans une démarche rationnelle et institutionnelle et non pas passionnée et révolutionnaire. Son raisonnement peut valo...
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Un citoyen peut-il se prévaloir d'un droit de résistance ?
pas te rendre compte que, (...) plus qu'à l'égard d'un père, il faut, quand la patrie se fâche contre vous, luicéder, lui donner des marques de soumission ? qu'on doit, ou bien la convaincre, ou bien alors faire ce qu'elleaura ordonné et subir, sans tergiverser, tel traitement qu'elle a prescrit de subir, que ce soit d'être frappé deverges ou chargé de chaînes, que ce soit d'aller à la guerre pour y trouver blessures ou mort ? » l Pour Socrate, à partir du moment où l'on a accepté d'êtr...
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Exercice sur le désir
ALBARET Prystina TSSVT tristesse suite à cela. Dans la version de disney les trois petits cochons construisent respectivement des maisons de paille, de bois et de briques. Le grand méchant loup détruit en soufflant les deux premières avant de se heurter à la solidité de la troisième dans laquelle se sont réfugiés les trois cochons, il souffle encore et encore et perds son pantalon. Il tente alors de s'introduire par la cheminée mais Naf-Naf, le plus sage des frères vivant dans la mai...
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Liberté et connaissance ?
La question de la liberté est inhérente à la philosophie et à l'être humain. Pour l'homme, être libre, c'est être capabled'agir selon sa propre volonté. Cependant, ce qui est étonnant, c'est d'associer le concept de liberté à celui deconnaissance. En effet, selon le sens commun, un sage est libre car il détient une connaissance qui lui apporte unecertaine plénitude. Cependant, toujours d'après ce même sens commun, l'ignorance est également gage de liberté etd'insouciance. Il y a donc incohéren...
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Que penser de l'expression "chacun pense ce qu'il veut" ?
b) Il n'existe d'autre droit que celui définit par les lois positives Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'avons fait plus haut à propos du droit de penser, d'un «droit naturel» ;mais dans l'état de nature chaque indi...
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Faut-il renoncer à ses désirs?
Le désir est une erreur de jugement et il dépend de nous comme tous les troubles de notre âme. Il faut le supprimer en raisons de son principe ( erreur de jugement ) qui l'oppose à toute rationalité. A ce souhait irraisonné qu'est ledésir et qui entraîne ces affections comme l'indigence, la haine, la rivalité, la colère , l'amour, les stoïciens opposenttrois bonnes affections : la joie, la prudence, la volonté . La joie est le contraire du plaisir car elle est un désirraisonné. La prudence est...
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Le bonheur
l'usage de la raison. Comme chez les Grecs, épicuriens et stoïciens, le bonheur est inséparable de la vertu : "bien agir et être dans la joie" (bene agere et laetari, ETHICA scolie 58/IV). Être heureux, c'est ressentir la joie de vivre dans la force d'âme, avec courage et générosité, en réalisant ses désirs raisonnables dans un sentiment de liberté intérieure que les passions ne peuvent troubler. A l'extrême de la libération des passions par la connaissance de la vérité, qui est la compréh...
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Liberté et nécessité
2. LE PROBLÈME DU DESTIN A - La liberté contre le destin S i je ne s uis tout entier déterminé par autre chose que m oi-même, je ne peux en rien influer sur la série mécanique des événements de ma vie, et j' ensuis un rouage, transmettant un mouvement que je ne choisis pas. P ièce d'un ensemble, je n'ai pas plus de destin que la pierre ou le vent. Mais si je suis libre, je suis maître de ma vie. M on choix de vie me fait poursuivre un certain but ; c 'est la cause principale des événements...
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La fonction de l'État : assurer la liberté
-le gouvernement : un ensemble de personnes auxquelles la société civile a délégué directement ou indirectement le pouvoir de diriger l'État. • état de nature : situation fictive ou hypothétique de l'homme avant toute organisation sociale. • droit naturel : ensemble de règles qui résultent de la nature de l'homme, de son essence, indépendamment de tout droit positif. • droit positif : ensemble des règles écrites, promulguées et garanties, qu'on a...
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Quels rapports existent-ils entre le plaisir et le bonheur ?
citation de « Traité de la réforme de l’entendement » résume parfaitement la thèse de Spinoza dans cette ouvrage : Il veut différencier les « faux-biens », qui n’apportent qu’une satisfaction illusoire et éphémère, des vrais biens, qui apportent une satisfaction réelle et durable. Ainsi il invite ceux qui le lisent à se lancer à la recherche des vrai - biens, même si elle est longue et incertaine, car c’est le seul moyen de parvenir au bonheur. « Quand le désir et la...
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Le problème du libre arbitre
Nous nous croyons libres, et nous éprouvons cette autonomie de notre volonté comme une sorte d'évidence. Il sepourrait malgré tout que ce ne soit qu'une illusion, liée à notre ignorance des causes qui nous font agir. SPINOZAL'existence du libre arbitre, c'est-à-dire de la totale liberté de notre volonté, après avoir été hautement affirmée parDescartes, a été mise en cause par Spinoza de la manière la plus radicale. Pour Spinoza, en effet, «l'homme est unepartie de la Nature» (l'Éthique, 1677). L...
- Spinoza "La Nature n'agit pas pour une fin ; cet Etre éternel et infini que nous appelons Dieu ou la Nature, agit avec la même nécessité qu'il existe." Spinoza, Éthique, 1677, préface de la partie IV, trad. Ch. Appuhn, GF-Flammarion, 1965, p. 218. Commentez cette citation.
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La liberté nécessite-t-elle de dominer ses passions ?
Il reste à savoir si le libre arbitre ne serait pas lui aussi une illusion. En effet, lorsque nous sommes « pris » par lapassion, nous croyons agir et juger librement. L'amoureux croit choisir l'objet de son amour, il pense l'élire entretous, et ceci de son plein gré. Mais le fait que l'on se sente libre ne signifie pourtant pas qu'on le soit effectivement.Le libre choix pourrait n'être qu'une illusion, car il ne serait que le résultat de l'ignorance de nos déterminations(Spinoza, Éthique). Le...
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Les chemins de la liberté
La liberté, pour le sage stoïcien, est une liberté faite à la fois d'héro"isme et de renoncement, renoncement qui peut aller jusqu'au suicide. Il n'est pas alors interdit de penser que cette liberté intérieure proclamée n'est finalement que le refuge d'une liberté extérieure refusée. Épictète, l'esclave, est la propriété extérieure d'un maître. Mais Épictète, le sage, est le seul propriétaire intérieur de lui même. Le stoïcisme...
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Le déterminisme scientifique est-il incompatible avec le libre arbitre?
SPINOZAL'existence du libre arbitre, c'est-à-dire de la totale liberté de notre volonté, après avoir été hautement affirmée parDescartes, a été mise en cause par Spinoza de la manière la plus radicale. Pour Spinoza, en effet, «l'homme est unepartie de la Nature» (l'Éthique, 1677). Les êtres humains se trouvent donc, comme toutes les autres parties de laNature, soumis au déterminisme : leurs comportements comme leurs désirs et leurs décisions découlent de causesprécises. Si les hommes se croient...
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La vérité est-elle compatible avec la liberté ?
et déployant son pouvoir, il accède à la joie.Ce pouvoir, il est clair qu'il dépend de la connaissance adéquate (réflexive et totalisatrice), puisqu'elle seule peutrendre le désir à lui-même et l'homme à sa causalité immanente. C'est pourquoi la connaissance du troisième genre(qui est la philosophie même) sera la plus haute « vertu » : la vertu, c'est-à-dire la perfection, n'est rien d'autrepour Spinoza que la réalité. Puissance, réalité, perfection sont identiques. Or seule la connaissance peut...
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Ética - filosofia.
obliga a una alternativa que traiciona nuestra pasividad, pues mientras no conozcamos el Sol como objeto de la astronomía, conjeturaremos inevitablemente sobre sualejamiento o su proximidad. 5 EL DESEO DE RAZONAR Lo mismo sucede tratándose de la vida social, donde vivir según la razón (por naturaleza común a todos los seres humanos) es fundar la sociedad en base al deseo reflexivo(o racional), la utilidad recíproca y el acuerdo mutuo entre unos y otros. Como no se puede evitar que existan bueno...
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Compter sur autrui"et "compter avec autrui"est ce la même chose ?
l'avons dit, à ce qui est réellement utile aux hommes. En outre il n'est personne qui ne désire vivre à l'abride la crainte autant qu'il se peut, et cela est tout à fait impossible aussi longtemps qu'il est loisible àchacun de faire tout ce qui lui plaît, et qu'il n'est pas reconnu à la Raison plus de droits qu'à la haine et àla colère ; personne en effet ne vit sans angoisse parmi les inimitiés, les haines, la colère et les ruses, iln'est personne qui ne tâche en conséquence d'y échapper auta...
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Peut-on se fier à notre sentiment de liberté ?
B. Critique du libre arbitre Une liberté se déterminant indifféremment dans un sens ou dans un autre se traduit par des actes gratuits. Un actegratuit est un acte commis sans raison, un acte qui n'a pas plus de raisons d'avoir été commis que de ne pas l'avoirété, un acte non motivé, non déterminé. Dans le Prométhée mal enchaîné, A. Gide écrit : «j'ai longtemps pensé quec'était là ce qui distinguait l'homme des animaux : une action gratuite... Un acte qui n'est motivé par rien... L'actedésintéres...
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La liberté consiste-t-elle à accepter la nécessité ?
Mais s'il est vrai que la liberté n'est pas le caprice ou la fantaisie, ne peut-on pas, parfois, faire en sorte que les choses arrivent commenous le voulons ? Si je désire la santé, ne puis-je pas, par un régime approprié ou par la pratique régulière et sage d'un sport, laconserver ? Et si je désire la richesse, ne puis-je pas tenter de l'acquérir ? C'est oublier que, pour Épictète et le stoïcisme, uneProvidence sage a tout organisé selon des lois inexorables. L'ordre universel s'impo...
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Peut-on véritablement penser ce que l'on veut ?
mais dans l'état de nature chaque individu a tous les droits, il peut faire tout ce qu'il veut, ce qui revient à dire qu'iln'en a aucun, puisque nul n'est alors tenu de respecter les droits d'autrui, et chacun vivant ainsi dans la crainte del'autre en un état de guerre de tous contre tous . Dans l'état de nature, il n'y a donc pas véritablement de droit.Celui-ci apparaît avec le contrat social, par lequel les hommes, afin de vivre dans la sécurité, abandonnent leurs«droits naturels» de faire t...
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Etre libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?
Le rationalisme cartésien nous montre déjà qu'une volonté infiniment libre,mais privée de raison, est une volonté perdue. Plus nous connaissons, plusnotre liberté est grandie et fortifiée. Si nous développons notre connaissanceau point de saisir dans toute sa clarté l'enchaînement rationnel des causes etdes effets, nous saisirons d'autant mieux la nécessité qui fait que telle chosearrive et telle autre n'arrive pas, que tel phénomène se produit, alors que telautre ne viendra jamais à l'exi...
- En vérité le but de l'État c'est la liberté. Spinoza, Traité théologico-politique, 20. - Dans cet État, en effet, nul ne transfère son droit naturel à un autre de telle sorte qu'il n'est plus ensuite à être consulté, il le transfère à la majorité de la Société dont lui même fait partie; et dans ces conditions tous demeurent égaux." Spinoza, Traité théologico-politique, 20. Commentez cette citation.
- Spinoza " Les hommes se figurent être libres, parce qu'ils ont conscience de leurs volitions [actes de volonté] et de leur désir, et ne pensent même pas, même en rêve, aux causes par lesquelles ils sont disposés à désirer et à vouloir, n'en ayant aucune connaissance. " (Spinoza, Éthique, 1675, Appendice de la partie I, trad. Appuhn, GF-Flammarion, 1965, p. 61-62). Commentez cette citation.
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'on commet alors même qu'il va à l'encontre non seulement de la loi morale, mais aussi de notre intérêt. On retrouvecette idée chez Gide, dans Les...
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
bien d'attester par là notre libre-arbitre ». Je peux donc sacrifier mon intérêt, mon bonheur, mon avantage, pour(me) prouver que je suis libre.Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'o...
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Spinoza _(1632:1677) _
LA SERVITUDE PASSIONNELLE
111
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es hommes cherchent le bonheur, et presque tous sont malheureux....
Spinoza _(1632:1677) _ LA SERVITUDE PASSIONNELLE 111 ,~.. ~ -~J es hommes cherchent le bonheur, et presque tous sont malheureux. Emportés par leurs passions tristes, ils se haïssent et se divisent. Face à la folie des hommes, Spinoza ne blâme ni ne raille, il cherche à comprendre. Les passions doivent être étudiées froidement « comme s'il était question de lignes, de surfaces et de solides ». L Les fondements de l'affectivité A. Le conatus Chaque chose, partie de la puissance divine, s'effo...
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SPINOZA: Les hommes supposent communément que toutes les choses de la nature agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin ... Si, par exemple, une pierre est tombée d'un toit sur la tête de quelqu'un
pierre est tombée d'un toit sur la tête de quelqu'un et l'a tué, voici la manière dont ils démontreront que la pierre est tombée pour tuer cet homme. Si elle n'est pas tombée à cette fin, par la volonté de Dieu, comment tant de cir constances ont-elles pu se trouver par chance réuni es? Peut-être répondrez vous que cela est arrivé parce que le vent souffiait et que l'homme passait par là. Mais, insisteront-ils, pourquoi le vent a-t-il souffié à ce mo...
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La volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance. Spinoza
Ignorance / l69 de la nature agissent comme eux en vue d'une fin»), qui culmine dans l'idée que Dieu agit comme un être humain: il est pourvu d'une volonté et dirige tout selon ses buts et ses fins. Dès lors tout phénomène natu rel sera compris comme s'expliquant par la vo lonté de Dieu : « la volonté de Dieu, cet asile de l'ignorance». /) Il deviendra donc impossible d'expliquer la nature par elle-même: tout phénomène (une maladie par e...
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hume
La deuxième situation pr évue et celle du m ême sujet qui souhaite voir cette loi abrog ée mais cette fois ci, son intention va plus loin, puisqu´il cherche a « accuser les pouvoirs publics d´injustice et a les d ésigner aux passions de la foule », ce sujet n´utilise pas sa raison, mais il se laisse plut ôt guider par sa haine, sa col ère, sa ruse, ressources que selon Spinoza ne nous permettent pas de nous exprimer correctement. On remarque une opposition entre l´abstinence « ...
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Que pensez-vous de cette affirmation: "l'homme est un être de désir" ?
Définition I des Affections). Ce n'est donc plus l'intelligence ou la raison qui définissent l'homme, mais l'effort(conatus) que chaque être déploie dans l'existence pour persévérer dans son être. Or cette force d'exister, étanttoujours orientée vers l'obtention d'un bien, se donne concrètement comme désir. Il ne s'agit donc pas, pourSpinoza, de combattre les désirs. L'essence de l'homme étant le désir, lutter contre l'affectivité serait vouloir ladestruction même de l'homme....
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Faut-il renoncer au désir ?
• Pour la philosophie stoïcienne, le désir est dangereux, et il vaut mieux yrenoncer. C'est la seule voie possible pour qui veut atteindre la sagesse quiconsiste en l'«ataraxie» ou absence de trouble, obtenue par lareconnaissance rationnelle de la nécessité qui gouverne le monde.• D'après Épictète, il y a deux sortes de désirs: les premiers portent sur «cequi ne dépend pas de nous»: notre corps, la richesse, la célébrité, lepouvoir... Désirer ces choses-là, c'est s'exposer aux plu...
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Faut-il enterrer le passé
Nietzsche: soyons injuste! II. Dans ses Considérations intempestives sur l'histoire , Nietzsche enquête sur le poids même que l'histoire représente dans la vie des hommes. Selon lui,l'homme mérite de savoir aussi oublier son histoire pour ne pas qu'elledevienne indigeste au point d'entraver sa démarche. Que ce soit sur le planobjectif ou subjectif, la vénération de l'histoire doit pouvoir trouver une limite.En effet, toute création nécessite quelque part d'être injuste avec le passé...
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Faut-il penser à sa propre mort ?
[Tout ce que je peux penser relève de l'expérience. Or, la mort, ma propre mort, est justement ce que jene vivrai jamais, puisque, par définition, elle est cessation de la vie. Elle échappe donc à la pensée.] La vie exclut la mort. La mort exclut la vie.Pour penser la mort, il faut être en vie. Or, tant que je le suis, la mort m'est totalement inconnaissable. D'où ceslignes de Kant: «La mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une expérience relève de la vie),mais on ne...
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« Le mal moral est incontestablement notre ouvrage. »
fait le constat de ce déchirement : « Je me sens à la fois esclave et libre, je vois le bien, je l'aime et je fais le mal. »(p.71). Seul Giono, ne trouve aucune circonstance permettant d'excuser les actions de l'homme car pour lui, le maln'est pas un accident dans l'ordre du monde mais qu'il épouse le cours naturel d'un univers dominé par la volontéhumaine. Giono retrouve la perspective théologique en insistant sur l'idée que le mal est « une chose naturelle »(c'est le titre auquel l'auteur ava...