Catégorie : Français / Littérature
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Les fabliaux
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Les fabliaux Une littérature gauloise Les fabliaux, appelés à l'époque «fa bleaux>>, sont de courts récits fictifs, dont le seul but est d'amuser. Ils appa raissent vers 1150 et on en écrit encore deux siècles plus tard. On les a crus d'origine orientale: ils auraient été trans mis en Occident par des traductions lati nes de recueils hébreux ou arabes. Mais sur les quelque 150 qui nous restent, une dizaine seulement...
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Commentaire de texte Espoir, Malraux - L'Espoir, André Malraux, Deuxième partie : Le Manzanares, II. « Sang de gauche », chapitre X
les démocraties n'aident pas les démocraties.« Nous, démocrates, nous croyons à tout, sauf à nous-mêmes. Si un état fasciste ou communiste disposait de laforce des États-Unis, de l'Angleterre et de la France réunis, nous en serions terrifiés. Mais comme c'est notre force,nous n'y croyons pas.« Sachons ce que nous voulons. Ou bien disons aux fascistes : hors d'ici, sinon vous allez nous y rencontrer! - et lamême phrase le lendemain aux communistes, si besoin est.« Ou bien disons, une bonne fois :...
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Raymond Queneau, "Un rhume qui n'en finit pas", extrait du recueil "Battre la campagne"
sérieux. [Il — Mais où va le monde?] Paru en 1968, en pleine crise sociale et révolte estudiantine en France, le recueil Battre la campagne amorce une réflexion sur le monde et sa destination. [A. Le monde renversé] Malgré une apparente dérision, le poème de Queneau développe une réflexion sur l'état et le devenir du monde. Alorsque la France est secouée par les troubles et l'effervescence révolutionnaire de 1968, le poète dresse un bilanapocalyptique de l'état du monde : tout y semble renv...
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Prière À Dieu - Voltaire
Les hommes quant à eux ne semblent être définis que par les « misères », métaphysiques, sans aucunremède : A) Beaucoup imperfections qui les projètent loin de la toute puissance du seigneur. On note « erreurs attachéesà notre nature », puis « erreur » de nouveau. La créature humaine semble n'être que définie par l'infirmité etl'imperfection (« ignorant », « calamités »). B) Ils sont « infinis de petitesse », ce qui s'oppose à l'universalité du Dieu. C) Ils sont mortels, « éphém...
- Le roman est-il préférable à l'autobiographie pour rendre compte de "certaines aventures" vécues (Jules Vallès) ?
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Marguerite Duras, L'Amant de la Chine du Nord, Retour d'Indochine
trahit ainsi la vivacité du souvenir qu'elle ne parvient pas à tenir à distance. Ainsi, l'épisode, raconté au présent de narration pour l'essentiel (« Elle descend », l. 19) est très vivant. Les sensations visuelles (« Le ciel est bleu dans lanuit noire », l. 37- 38) se mêlent aux sensations tactiles (« la fraîcheur du vent », l. 42) pour permettre au lecteur,à son tour, de visualiser la scène. Le rythme binaire se met également au service d'une écriture sensuelle, mimant lemouvement régulier d...
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L'écriture autobiographique est-elle une manière de se préparer à la mort ou de conserver la saveur de la vie ?
maison. De plus, l'écriture autobiographique ressuscite les êtres chers qui ont disparu. Colette ne fait pas lepanégyrique de sa mère, ne la fige pas dans un éloge trop parfait, trop éloigné du souvenir réel. Elle se plaît àentendre à nouveau, par l'emploi du discours direct, la voix de Sido : « Beauté, Joyau-tout-en-or » (l. 32-33), «Chef d'oeuvre » (l. 34). Elle lui redonne la parole avec ce que ses expressions pouvaient avoir de ridicule et d'attendrissant. Ainsi, dans le...
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L'apologue a-t-il pour vocation de plaire ou d'instruire ?
récit, « nourriture qui enseigne », invite le lecteur à une lecture participative et lui demande de réfléchir. Toutd'abord on a vu que l'apologue exerçait un réel pouvoir de séduction sur le lecteur. Ce dernier est absorbé, fascinépar l'histoire qu'il lit, plus attentif au sort des personnages qui sont mis en scène qu'a la lourdeur argumentative decertains essais. Le lecteur captivé est plus réceptif à la leçon qui lui est faite que celui qui s'ennuie. BrunoBettelheim montre ainsi...
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Jean Anouilh: Le chêne et le roseau
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Jean de La Bruyère, Les Caractères, "De l'homme"
écrit au présent de l'indicatif (« il ne s'attache » (l. 5)) : le temps de la lecture coïncide donc avec celui de lareprésentation. Le lecteur a alors l'impression d'être confronté au personnage. Enfin, le rythme binaire (« du mentonet de la barbe » (l. 11), « le jus et les sauces » (l. 11), « dans un autre plat et sur la nappe » (l. 12-13), « ausermon ou au théâtre » (l. 16-17)), récurrent, donne au portrait une dynamique qui entraîne le lecteur. Entre réalisme et caricature] La force du portr...
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En quoi l'introduction d'un double jeu entre les personnages sur scène augmente-t-elle l'intérêt et le plaisir du spectateur ?
Junie, qui cherche désespérément à lui faire comprendre que Néronles écoute (« Et jamais l'Empereur n'est absent de ces lieux », v. 30), ne sont pas comprises par Britannicus (« Noussommes seuls », v. 25). De plus, il se condamne en révélant son hostilité à l'Empereur et en suggérant qu'il pourraitprendre sa place (« Chacun semble des yeux approuver mon courroux », v. 37). Le spectateur s'émeut du sort dece personnage, qu'il sait désormais voué à la mort. Rosette excite également la compassion d...
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Edmond ROSTAND, Cyrano de Bergerac, acte IV, scène 4
L'adresse a réussi, cependant! (Même attente suspendant les jeux et les pipes.) CYRANO: C'est possible. Mais on n'abdique pas l'honneur d'être une cible. (Cartes, dés, fumées, s'abattent, tombent, s'envolent avec une satisfaction croissante): Si j'eusse été présent quand l'écharpe coula --Nos courages, monsieur, diffèrent en cela-- Je l'aurais ramassée et me la serais mise. DE GUICHE: Oui, vantardise, encor, de gascon! CYRANO: Vantardise?. . . Prêtez-la-moi. Je m'offre à monter,...
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Henri Michaux, "La Jetée"
La nostalgie de la jeunesse] L'image de la jeunesse, qui émerge du bric-à-brac que le vieil homme tire de la mer, est très positive. Lajeunesse, c'est à la fois la quantité des rencontres et des possessions, et leur beauté. L'« abondance » se litdans les pluriels (« des capitaines », « des caisses », « des femmes », l. 12-14), mais aussi dans l'hyperbole («tout ce que j'y ai mis »). Il faut également noter que le paragraphe consacré à l'énumération des plaisirs de lajeunesse est beaucoup p...
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"Bien placés bien choisis / quelques mots font une poésie" (Queneau)
message que les vers ne font que porter. Simples faire-valoir des idées, les ressources poétiques sont alorssecondaires. Certains poètes refusent cette subordination du vers à l'idée ct affirment le primat de l'esthétismepoétique. [II — Mais la fonction première de la poésie est esthétique] Malherbe ainsi, selon les propos que rapporte son ami Racan, ne prétend pas défendre des idées ou sublimer sessentiments. Il a conscience de pratiquer « un exercice [...] peu utile au public et à no...
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Alfred de MUSSET: La nuit de mai
B. Une parole inquiète Instabilité et fragilité de la parole du poète : emploi d'un mètre relativement bref (l'octosyllabe) ; accumulation de phrases courtes voire nominales (« Qui vient ? qui m'appelle ? — Personne. », v. 31) ; ponctuation expressive abondante qui transforme la parole en un cri (« Pourquoi mon cœur bat-il si vite ? », v. 24). II — L'appel à la création A. La Muse, nouvelle amante 1. Une rencontre amoureuse. La Muse propose au Poète de prendre la plaie laissée vide à ses côt...
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Vous étudierez, et en vous appuyant sur des analyses précises, les critiques de Diderot et de Rousseau à l'égard du rire et de la comédie à la française ; vous préciserez leurs griefs respectifs et les solutions qu'ils proposent l'un et l'autre pour remédier à cette crise de la gaité française, caractéristiques des Lumières.
Rousseau, Molière consulte d'abord le goût du public et créé un tableau des m½urs appréciés par le public. Dans unsecond temps, il forme un tableau des m½urs contraires à ceux appréciés par le public et c'est dans ce tableau qu'iltrouve ses caractères comiques. Ce que Molière à en vue, ce n'est donc pas de réformer les m½urs du public, cardans ce cas, il n'aurait pas utilisé les m½urs appréciés du public pour former ses caractères comiques mais lesvéritables vertus. Son théâtre est donc sans...
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Peut-on dire que les Fables de la Fontaine sont comme des petites comédies ?
Aussi, on peut signaler la présence d'un narrateur dans les Fables. Celui-ci raconte l'histoire et la morale, de manièretrès subjective (« La Fourmi n'est pas prêteuse : c'est là son moindre défaut» La Cigale et la Fourmi, vers 15 et 16).Dans les comédies ce narrateur n'est pas présent ; ce sont les personnages qui interviennent directement etdonnent leurs avis. Finalement, on peut remarquer un dernier argument. Il y a très peu de personnages dans les Fables, tandis que dansles comédie...
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Peut-on dire que Candide est seulement un conte philosophique amusant ?
Cependant, nous verrons que Candide n’appartient pas seulement à un seul genre. À l’époque de l’écriture de Candide, l’Europe est secouée par des conflits presque incessants qui affaiblissent lesmonarchies voulant assurer leur domination territoriale les unes aux dépens des autres. Les guerres de successionconcernant le trône d’Autriche succèdent à celles de Pologne. Ces guerres sont sanglantes et meurtrières. Dans sonœuvre, Voltaire, comme de nombreux autres philosophes, dénoncent l’horreur et...
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Ondine D'Aloysius Bertrand
du suicide, échappé maléfice qui venait peut être de lui même, désir de mort. Confins de la folie. Ce poème à donc réussit à donner de la couleur à la grise réalité, nuit pluvieuse qui devient colorée, tt animée,êtres surnaturels. Parle de l'homme avec tentation du suicide et place de la poésie. En perdant immortalité promise,il reste ce qu'il est un homme qui a écrit ce poème très réussit. OndineAloysius Bertrand Introduction sur le personnage :Fée de l’eau, elle vit au fond des lac...
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Le romancier peut-il exprimer son point de vue sur la société par le récit de la vie amoureuse de personnages fictifs ?
frappés » (l. 1) par la beauté de Mme de Mortsauf. L'intrigue tend donc à paraître stéréotypée, ce qui renddifficile pour le romancier l'expression d'un point de vue personnel. Manque de réalisme] B. La seconde règle implicite à laquelle semble obéir le récit des relations amoureuses de personnages fictifs, c'est queles deux héros doivent être des êtres extraordinaires. L'accumulation de qualités rend seule crédible l'amour desdeux héros. De plus, elle contribue à séduire le lecteur, enc...