Catégorie : Français / Littérature
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Madame de La Fayette: La Princesse de Clèves - La rencontre et la naissance de l'amour
Champ, contre-champ Narration à la troisième personne, narrateur omniscient. Alternance de focalisations internes : point de vue de Mme de Clèves (« Elle se tourna [...] l'air brillant quiétait dans sa personne », l. 8-13), point de vue du duc de Nemours (« mais il était difficile aussi [...] sonadmiration », l. 13-17). Permet d'apprécier l'effet que produit chacun des deux protagonistes sur l'autre. B. L'admiration C. Absence de portrait quand chacun regarde l'autre. Mise en valeur de r...
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L'Assommoir - Emile Zola - Chapitre 2 : Les désirs de Gervaise (Commentaire composé)
connecteur d'opposition « Mais » (« Mais ils ne sortirent pas tout de suite », l. 2) trahit la fascination des deuxpremiers pour « la machine à soûler » (l. 14-15). Alors qu'ils « s'inquiét[aient] de l'heure » (1. 2), ils s'attardentdevant l'alambic, incapables de s'en détacher. Cette description, située au début du roman, annonce donc déjàla chute du couple formé par Gervaise et Coupeau, que le « vitriol » (l. 18) finira par détruire. La condamnation d'un fléau social] B. Le romancier va plu...
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Le roman a-t-il pour vocation de changer la société ? (Hugo)
Pourtant, si le roman ne pouvait être utile qu'en se faisant le porte-parole des idées du romancier, il ne serait qu'unpiètre outil du progrès social. L'expression d'un point de vue ne produit qu'un changement superficiel] En effet, si le roman n'était qu'une oeuvre idéologique, il serait aliénant. Il aurait pour conséquence de vider lelecteur de lui-même pour lui substituer une identité d'emprunt, fictive et stéréotypée. Chaque lecturesusciterait une nouvelle pensée, une nouvelle convicti...
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Michel BUTOR, La Modification, incipit
B. L’emploie du présent. • Insertion du lecteur a l’histoire : le lecteur «vit » la scène. Renforcement de l’idée identification au perso. • Abolition de la distance créée par le vous. Transition : Cette modalité d’énonciation III. Un incipit dramatisé. Cet incipit est une véritable mise en scène de l’entr ée du personnage dans le roman. A. La dimension métaleptique de l’incipit : En recourant ainsi au VOUS, aux verbes de mouvements et aux sensations physiques,...
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Nathalie SARRAUTE, Tropismes, X (1939) - Commentaire composé
mangeaient des gâteaux », l. 2-3) et font à l'inverse preuve d'une angoisse disproportionnée à propos d'un sujettout aussi insignifiant, le choix de leur tenue (« excitation », « animation », « inquiétude », « choix difficile »,l. 8-9).Enfin, la répétition du pronom « elles » (« Elles, elles, elles, elles, toujours elles », l. 13) trahit leur égocentrisme.Leur personne est la seule chose qui les intéresse réellement. Les femmes mises en scène sont donc ridiculisées carprésentées comme frivoles e...
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Quelle est la fonction des objets dans Fin de partie ?
Fonction et place des objets dans Fin de PArtie I. Les objets détournés de leur fonction : Au nombre des objets figurant dans le décor, Beckett, mentionne un tableau retourné. Le tableau est donc doté d'une fonction autre que celle qui esttraditionnellement la sienne, à savoir représenter. Ceci peut faire penser au courant artistique du surréalisme puisqu'un grand nombre d'artistes y appartenantutilisaient des objets de la vie quotidienne et usuels pour en faire des œuvres d'art, par leur simple...
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Le comique et le tragique dans "Fin de partie" de Beckett
l'ironie du signifiant (tutupa). Et dans la prophétie de Hamm à Clov, qui serait condamné à s'asseoir et à mourir seul faute d'avoirjamais eu pitié de personne, l'image terrifiante de la mort dudernier homme sur terre est aussitôt coupée par la remarqueprosaïque de Clov qui rétorque qu'il ne peut pas s'asseoir. Ainsi, àchaque fois que Beckett fait mine d'instaurer une tonalité tragique,il la saborde aussitôt. Dans Fin de partie, l'hilarité est sans cesse étouffée, comme l'ind...
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Quel sens la fin de Fin de partie (pages 100 à 110) donne-t-elle à la pièce ?
pas à dire « je meurs », mais la mort est à l'oeuvre. Apparaît lethème de la souffrance rédemptrice : « [...] il faut que tu arrives àsouffrir mieux que ça », se dit Clov à lui-même. Y aurait-il unsursaut religieux dans cette fin de partie ? Non car les signes religieux sont déconstruits par des blasphèmes. «Paix à... nos fesses », dit Hamm en enlevant sa calotte(paronomase de culotte), comme plus haut il avait dit : « Léchez- vous les uns les autres » (p. 89). Les références re...
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En quoi l'Odyssée est-elle un récit initiatique ?
En quoi l'Odysée est elle un récit initiatique ? Nous savons qu'Ulysse n'est pas un explorateur et que s'il prend la mer, c'est pour rentrer chez lui. Mais son retour, il doit le mériter. Son récit est donc celui d'un parcours chaotique, périlleux, fait par amour pour les siens qu'il tient plus que tout à retrouver. Mais ce parcours semble être aussi fait en rédemption de ses erreurs. Aussi, en quoi l'Odyssée constitue t -elle un récit initiatique ? D'une part...
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En quoi l'Odyssée est-elle un récit épique ?
I] L'epos, une parole grandiose a) L'épique ou ce qui est digne d'être raconté Le mot grec epos signifie « parole ». Est « épique » tout ce qui mérite d'être dit à haute voix en public, dans le présent et pour l'éternité. Ainsi, au chant VIII de l'Odyssée, dans le palais d'Alcinoos, est mis en scène un aède, Démodocos, à qui l'on demande de chanter « la gloire des hommes », et un « récit dont le renom touchait alors le ciel » (VIII, v. 72-73). Cette parole de « gloire » et...
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L'odyssée d'Homère (Résumé)
Chants VI à VIII Au bord de la rivière où elles sont allées laver le linge, Nausicaa et ses suivantes tombent sur Ulysse qui n'a plusfigure humaine. Les servantes prennent peur et s'enfuient. Seule Nausicaa reste et écoute la parole supplianted'Ulysse. La jeune fille décide de lui apporter son aide (VI). Ulysse est ébloui par le faste du palais d'Alcinoos. LesPhéaciens, émus par le discours d'Ulysse, lui offrent leur hospitalité (VII). Après une nuit de repos, Ulysse est l'invitéd'honneur de...
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Étudiez les choix de Stephen Frears dans son adaptation du roman
# Itdudirz l'adaptation dnimatoqraphiqur dr frrars 0 Le titre du roman conservé Stephen Frears a choisi la traduction en anglais du titre du roman (Vianemrolts liaisons), comme l'avait fait avant lui Roger Vadim pour son çaise. En anglais le mot« liaison» peut désigner une union illicite comrne français; le titre anglais est donc une traduction littérale du titre uau '
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Les Liaisons Dangereuses de Laclos
Mme de Tourvel s'est donnée à Valmont. Tel est l'aveu qu'elle adresse à Mme de Rosemonde. Mme de Merteuilrefuse d'accorder à Valmont sa récompense, en lui démontrant qu'il est réellement amoureux. Il organise uneinfidélité avec Émilie, que Mme de Tourvel surprend. Insatisfaite, la marquise exige qu'il rompe avec éclat. Ilobtempère en traitant indignement la femme qu'il aime. Mme de Tourvel se réfugie dans un couvent où elle meurt dedésespoir. Mme de Merteuil fait de Danceny u...
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La marquise de Merteuil, une femme moderne ? (Les Liaisons Dangereuses de Laclos)
# Itudiezle personnage de la marquise de Merteuil 0 Le démiurge de l'action • La marquise de Merteuil est sans conteste le personnage principal du roman, mais elle est plus que cela encore, elle en est le démiurge : comme un double de l'auteur, elle «tire les ficelles» de l'histoire. Elle est en effet à l'origine de l'intrigue qui fonde le roman, le projet de vengeance contre Gercourt par la corruption de Cécile grâce à Valmont. Elle veut se venger de...
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Quel jugement le romancier et le cinéaste portent-ils sur le vicomte de Valmont ? (Les Liaisons Dangereuses de Laclos)
Domaine : Langage verbal et images Objet d'étude : Littérature et cinéma
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Les lieux dans les Liaisons Dangereuses de Laclos
# (tuditz lts litux 0 Paris, domaine de la marquise • Une partie de l'action se déroule à Paris mais très peu de précisions sont données sur la capitale. Le début et la fin de l'intrigue y sont situés, puisque le milieu social décrit est constitué par l'élite aristocratique parisienne. Or, durant l'été, la bonne société quitte Paris pour la campagne, à cause de la chaleur et de l'ennui, provoqué par l'absence de distractions. Pourtant, au début du ro...
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Les jeux temporels dans les Liaisons Dangereuses de Laclos
1 �e_�Liaj§Ofi_Sdangere�J_ses: 1'!__qu��ionstr�it�es. # 'tudiez le temps 0 Eépoque de l'intrigue : la Régence • Bien que Laclos ait écrit son roman sous le règne de Louis XVI, il a choisi de situer l'action à l'époque de la Régence (1715-1723), au cours de laquelle le pouvoir est exercé par Philippe d'Orléans, à cause de la minorité de Louis XV: I;année précise n'est pas indiquée mais il semble que ce soit autour de 1720, comme le suggèrent quelques déta...
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Je n'ai plus que les os, Derniers Vers (Ronsard)
Et finalement il s'en va en « éclaireur » au devant de la mort, ouvrant ainsi la route à ses amis de toujours. En cesens ce texte a quelque chose de lyrique, d'héroïque. Ses adieux sont fait d'une façon très calme, on peut trèsfacilement l'imaginer sur son lit de mort, la main tendu et parlant ainsi à ses proches. III) Une approche humaniste de la mort A. Les références antiques Dans ce texte de Ronsard, il y a des références à l'antiquité comme souvent. Ici lesréférences sont très symbolique pu...
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Le rapport maître/valet dans DOM JUAN de Molière
La relation qui lie Dom Juan et son valet Sganarelle est un des facteurs qui fait avancer la pièce ; c'est pour cette raisonque j'ai choisi de l'analysée. Nous commencerons par voir comment tout deux s'opposent et se détestent mutuellement,puis comment ils s'aiment et se complètent, et enfin nous verrons leur évolution dans la pièce, et l'impact qu'à eu cetterelation sur la société de l'époque de Molière. D'une part, nous pouvons voir que Sganarelle est égoïste, jouisseur, lâche : Il abandonne D...
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Roland DORGELÈS, Les Croix de bois
inondée. Au milieu du désastre, elle garde un visage de calme, avec sa couleur « verdâtre » et son aspect «tranquille ». Plus loin, le narrateur écrit même que « la rivière froufroutait ». Nulle inquiétude, nulle menace dans cebruit qui évoque, plutôt qu'une force destructrice, l'image d'une femme en robe longue, belle et aimable. D'ailleurs, cette eau, elle « frissonnait à peine » ; elle vit donc, mais d'une vie presque humaine et amicale. Toutsemble si serein dans ce paysage que les ba...