Catégorie : Français / Littérature
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Mme de Lafayette. La Princesse de Clèves. « Il parut alors une beauté à la cour ». Commentaire composé.
réguliers ». La notation de la blondeur aura son importance par la suite : au tournoi, M. de Nemours choisit de porterle jaune, la couleur aimée de Mme de Clèves qui « était fâchée d'être blonde parce qu'elle n'en pouvait mettre ».Quant aux deux autres détails, ils servent à accumuler des abstractions, favorisant par la même les interprétationsles plus subjectives. Le narrateur suggère plutôt que décrit d'une manière réaliste ce qui émane de la jeune fille : «l'éclat », « la grâce », « les ch...
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« L'Albatros » de Baudelaire, Les Fleurs du Mal
Ce volet est annoncé par les sonorités lugubres en [ou] et [z] : « gouffres amers ». Transition : Ainsi, l'albatros est malmené et tourné en ridicule, mais la vision de l'oiseau et des hommes d'équipage est comparableà la situation du poète vis-à-vis de ses contemporains. Le symbole Comment le symbole est-il explicité dans la quatrième strophe et préparé dans les trois premières ? Il n'y a pas de transition de l'albatros au poète. Le poète semble aborder un thème nouveau mais l'outil de comparai...
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Acte III Scène 5. DOM JUAN de Molière
SGANARELLE. Ah ! que cela est beau ! Les belles statues ! le beau marbre ! les beauxpiliers ! Ah ! que cela est beau ! Qu'en dites-vous, Monsieur ? 35 DOM JUAN. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort ; et ce queje trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé (6), durant sa vie, d'une assezsimple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. SGANARELLE. Voici la statue du Commandeur. DOM JUAN. Parbleu ! le voilà bon (7), avec son ha...
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Commentaire Composé : Voltaire, Le Mondain.
Mais, mon ami, je consens de grand cœur55 D'être fessé dans vos murs de Salente,Si je vais là pour chercher mon bonheur.Et vous, jardin de ce premier bonhomme,Jardin fameux par le diable et la pomme,C'est bien en vain que, par l'orgueil séduits60 Huet, Calmet, dans leur savante audace,Du paradis ont recherché la place :Le paradis terrestre est où je suis. Voltaire, Le Mondain, 1736. ÉTUDE ANALYTIQUE Introduction Le Mondain est un poème de Voltaire, écrit en 1736. L'auteur choisit d'y faire l'élo...
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CANDIDE - Chapitre 19 : Le nègre de Surinam
qui ouvrent et ferment ce passage : « ils rencontrèrent » (le pluriel inclut Pangloss, représentant de la philosophiede Leibniz) opposé à « il entra dans Surinam » (le singulier « il » montre l’affranchissement de Candide : il n’est pluslui-même l’esclave du système optimiste). Le mot « abomination » utilisé dans le dernier paragraphe prendnettement position.Enfin, le deuxième registre, le registre pathétique, est utilisé par Voltaire pour apitoyer le lecteur. On remarque lebesoin de frat...
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Commentaire « Des Cannibales », Montaigne
2) Les sauvages Les cannibales et les Européens 1) La vivacité de la nature2) Corruption de l'artifice3) La nature, art suprême Biographie de Montaigne Montaigne est un philosophe et écrivain humaniste du 16ème siècle. Il fait partie de l'aristocratie bordelaise et devient magistratmais est en conflit avec la magistrature et n'aime pas la cour. Il se consacre exclusivement à son unique œuvre : les Essais : c'estune sorte d'autoportrait où il varie ses réflexions. On l'appelait le « Socrate franç...
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Paul Verlaine: « Colloque sentimental »
Dans quelle mesure ce poème est-il une « fête galante » ?En quoi le titre « Colloque sentimental » est-il un véritable programme de lecture du poème ? I. Une scène de rencontre amoureuse ; un poème d’amour. A. La présence d’un couple.Les deux personnages mis en scène par le poème forment un couple :* L’adjectif « sentimental » du titre nous invite à voir les deux personnages comme un couple d’amoureux.* L’importance du chiffre « deux » répétitions et anaphores (V2-V6) + choix du distique.* Plu...
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Colloque Sentimental
COLLOQUE SENTIMENTAL COLLOQUE SENTIMENT AL Dans le vieux parc solitaire et glacé, Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles, Et l'on entend à peine leurs paroles. Dans le vieux parc solitaire et glacé, Deux spectres ont évoqué le passé. - Te souvient-il de notre extase ancienne? - Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne? - Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom? Toujours...
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La Mort des Amants Tiré de Les Fleurs du Mal De Baudelaire
Cependant, les fleurs, outre ce symbole de l’amour est également un symbole mortuaire. En effet, dans ce sonnet, nous pouvons constater l’étroitesse du lien entre l’amour et la mort. L’amour est icisublimé, et inspire la sérénité aux amants d’attendre la mort avec la conviction que celle-ci renforcera le lien quiles uni plutôt que de le détruire.En effet, la mort est en premier plan dans ce sonnet, et se découvre une fonction atypique : elle est synonyme derenaissance pour les deux amants.Tout...
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«On Appelle Roman L'Ouvrage Fabuleux Composé Des Plus Singulières Aventures De La Vie Des Hommes». Le Roman Doit-Il Absolument Présenter Un Aspect Singulier Par Son Intrigue Et Ses Personnages Pour Représenter La Vie Des Hommes ?
nombreux romans mettent en scène des personnages sans faiblesses, qui luttent pour un but précis sans jamais endétacher, genre même du personnage particulier que l'on ne rencontre que dans les romans. Ainsi, les personnagesdes romans de chevalerie du Moyen-âge présentent les qualités des héros : ils sont courageux, braves, ont un sensaigu de l'honneur, galants, et surtout finissent toujours par gagner. Le type du héros se retrouve également dansUne Ténébreuses Affaires de Balzac avec le personna...
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En quoi les membres du courant du romantisme à savoir des peintres, musiciens, poètes et auteurs ont par leur adhésion à ce mouvement réussi à influencer l'évolution de la société humaine ?
de force dans les vingt-quatre heures, est aussi ridicule qu'encadrée dans ce vestibule […] Et plus si vingt-quatre heures peuvent être comprises dans deux, il serait logique que quatre heures puissent en contenir quarantehuit.» Il continue à critiquer et à modifier l'ancien théâtre dans son oeuvre Hernani où il fait apparaître des armes,des évènements marquants comme acheter une personne avec de l'argent « Choisir cette bourse ou bien cette lame». Nous pouvons dire que la période de la bi...
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Analyse du poème « Mon rêve familier » de Paul Verlaine
1 MON RËVE FAMILIER MON RÊVE FAMILIER Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un prob1ème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafra...
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A une passante – Baudelaire
A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair ... puis la nuit! -Fugitive beauté Dont le regard m'a...
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Acte V, scènes 5 et 6 - DOM JUAN de Molière (fin): Le châtiment de Don Juan
Dom Juan La voilà. La Statue Dom Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent unchemin à sa foudre. Dom Juan Ô Ciel ! que sens-je ? Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent. Ah ! Le tonnerre tombe avec un grand bruit et de grands éclairs sur Dom Juan ; la terre s'ouvre et l'abîme ; et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé. Sganarelle Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà p...
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Acte II, scène 4 - Don Juan et les paysannes (Molière)
Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses ; et je leur disais que, si quelqu'unleur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il enaurait menti. Dom JuanSganarelle… Sganarelle Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. Dom Juan Hon ! Sganarelle Ce sont des impertinents. IDEE DIRECTRICE ET MOUVEMENT DU TEXTE Dom Juan se présente comme une suite de situations embarrassantes dont le héro...
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Acte I, scène 3 - Don Juan de Molière
— Dans un troisième temps qui correspond à la fin de sa tirade, à partir de: «Mais enfin cet abord...», Elvire confirme sa conviction qu'elle a été bel et bien abandonnée par Don Juan. Mais c'est sur un ton à la fois impérieuxet implorant qu'elle exige de son époux qu'il lui dise lui-même les raisons de son départ. Tout en prononçant cesparoles comme un défi, Done Elvire espère secrètement que Don Juan consentira à lui donner le change. Mais il n'en est rien: Don Juan trouve une habile e...
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Acte I, scène 1 - Le début de Dom Juan: éloge du tabac par Sganarelle - Molière
Tout d'abord, il fait un éloge du tabac, lequel a un rapport à la tabatière qu'il tient à la main, mais n'en a aucunavec les renseignements que Gusman attend de lui. Cette partie s'étend jusqu'à la phrase par laquelle il faitsemblant de prendre conscience de l'impatience rentrée de Gusman : «Mais c'est assez de cette matière. Reprenons un peu notre discours.» Il paraphrase alors le discours que Gusman vient de lui tenir, ce qui est, pour l'auteur, une manière habiled'informer le spectate...
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Septième partie, chapitre VI - Germinal de ZOLA (fin du roman)
1er paragraphe : « Etienne prit à 2auche le chemin de Joiselle » (1re phrase). 2e paragraphe : « Mais Etienne, quittant le chemin de Vandame. débouchait sur le pavé » (1e phrase). 3e paragraphe : « Et sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines continuaient » (1e phrase). Ce déplacement utilitaire, fonctionnel, s'accompagne d'un repérage à la fois visuel et auditif, dontl'activité foisonnante traduit la richesse émotionnelle du personnage et donne sa sig...
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Septième partie, chapitre III (3) - GERMINAL de ZOLA
D'abord , une sorte de tourbillon » ; le bâtiment [...] creva ensuite » Puis ce fut la tourelle » « Et l'on vit alors »« lorsque , tout d'un coup , elle s'enfonça » Lexique et syntaxe présentent enfin comme accomplie la désintégration du Voreux : « C'était fini [...] ne soufflait plus » ; « le Voreux venait de couler ». Les emplois conjoints du passé simple, apte à marquer la succession des événements, et de l'imparfait, soulignant lacontinuité de ceux-ci, ménagent la tension dramatiq...
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Cinquième partie, chapitre V - Germinal de ZOLA
« Et les autres, malgré leur désir de détourner les yeux, ne le pouvaient pas, regardaient quand même. » La violence du spectacleA quel spectacle assistent ces bourgeois ? Les groupes constitutifs de la « bande », apparemment cohérente etanimée des mêmes intentions, ne se laissent discerner qu'au fur et à mesure de leur approche de la ferme.Jeanlin vient en tête, soufflant dans cet instrument primitif et naturel qu'est la corne.Puis un millier de femmes se présentent, classées en fonction de leu...