8651 résultats pour "chose"
- MOT ET LA CHOSE (LE), Willard Van Orman Quine - résumé de l'oeuvre
- Francis Ponge : « Le Pain », extrait du Parti pris des Choses
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George SAND (1804-1876) « Une chose très touchante et très simple... »
aux temps des sema illes, voilà tout ce qui m'a poussé à écrire cette histoire modeste, placée au milieu des humbles paysages que je parcou rais chaque jo ur. Si on me demande ce que j'ai vou lu faire , je rép ond rai que j'ai vou lu faire une chose très touchante et très simp le, et que je n'a i pas réussi à mon gré . J'a i bien vu, j'ai bien senti le beau dans le simple , mais voir et peind re sont deux! Tou t ce que l'artiste peut espérer de mieux...
- « Nous estimons posséder la science d'une chose d'une manière absolue [...] quand nous croyons que nous connaissons la cause par laquelle la chose est, que nous savons que cette cause est celle de la chose, et qu'en outre il n'est pas possible que la chose soit autre qu'elle n'est. » Aristote, Seconds Analytiques, Ive s. av. J.-C. Commentez cette citation.
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Esquisses Pyrhoniennes, Livre II, Paragraphes 85-87 (commentaire)
telles qu'elles sont en elles-mêmes, connaître les propriétés physiques qui leur sont propres, c'est posséder la véritédonc l'existence du vrai ne permettrai pas de prouver l'existence d'un monde extérieur réel. Néanmoins, la recherchede la preuve de l'existence du vrai n'est pas vaine : l'effort de l'esprit humain pour parvenir à une authentique véritépeut être couronnée de succès. Ainsi, cette preuve, apportée, serait une concrétisation. De plus, cela permettraitd'officialiser, en quelque sort...
- 179060 Lorsque toutes ces choses t'arriveront, la bénédiction et la malédiction
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« Entre l'appétit et le désir, il n'y a aucune différence, sinon que le désir c'est l'appétit avec conscience de lui-même... Ce qui fonde le désir ce n'est pas qu'on ait jugé qu'une chose est bonne; mais au contraire, on juge qu'une chose est bonne parce qu'on y tend par le désir. » (SPINozA.). Commentez cette citation.
ne désirons pas tous les mêmes choses et les mêmes personnes et c'est le désir que nous éprouvons pour une personne qui fait que nous la trouvons belle. Autrement dit, c'est le désir qui est créateur de valeur. Toutefois, nous ne saisissons cet effort que dans des désirs particuliers: le désir de telle ou telle personne ou de tel ou tel objet. Et surtout, nous ne saisissons pas la cause de nos désirs. Nous savons que nous dési...
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Peut-on apprendre à juger du beau ?
très bien ne pas donner son approbation en affirmant à l'inverse que l'oeuvre est ratée ou laide. Or ce n'est pas cequi se passe. Au contraire, le critique va susciter une discussion en faisant référence à un ensemble de critèresobjectifs de l'oeuvre qui lui permettrons de fonder son jugement. Il dira par exemple que telle peinture est belleparce que les proportions des corps y sont respectées à la perfection, parce que la palette de couleur participe àmerveille de l'ambiance générale de la scè...
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- « Est sage celui qui réalise que chacun peut lui apprendre quelque chose ». Qu'en pensez-vous ?
- Le voyage permet-il de rentrer en contact avec les choses et les gens d'une manière progressive et intime ?
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« Le bonheur, cette chose qui n'existe pas, et qui pourtant un jour n'est plus. » Henri Barbusse. Commentez cette citation.
A. Aristote, dans le livre VI de L'éthique à Nicomaque explique que ce n'est qu'à la mort d'un homme que l'on peut dire s'il a été où non heureux. Le bonheur n'est donc pas une configuration momentanée, mais au contraire, il doitêtre durable pour mériter le nom de bonheur. « Une hirondelle ne fait pas le printemps », nous dit Aristote :l'hirondelle, qui est une circonstance particulière, ne peut suffire à constituer un état stable tel que le printemps.C'est donc sur la durée q...
- Il me semble que la vertu est chose autre, et plus noble, que les inclinations à la bonté qui naissent en nous.
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Commentez cette phrase du mathématicien et philosophe français, Antoine Augustin Cournot (1801-1877) : "Que m'importent les découvertes qu'un philosophe a faites ou cru faire dans les profondeurs de sa conscience, si je ne lis pas la même chose dans la mienne ou si j'y lis toute autre chose
Commentez cette phrase du mathématicien et philosophe français, Antoine Augustin Cournot (1801-1877) : "Que m'importent les découvertes qu'un philosophe a faites ou cru faire dans les profondeurs de sa conscience, si je ne lis pas la même chose dans la mienne ou si j'y lis toute autre chose !" Dans notre société actuelle, le terme psychologie est associé à l’idée de « réflexion sur soimême ». Nous pouvons ainsi citer SOCRATE, philosophe grec du Vème siècle avant J.C, et son « Connais-toi,...
- TEXTE: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME MÉDITATION. DESCARTES
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Existe-t-il une connaissance absolue ?
vouloir les connaître ?L’auteur part alors du postulat que le philosophe ne s’intéresse qu’aux choses qui ont rapport avec l’homme etl’humanité. Il se doit de préciser que l’objet du débat n’est pas les objets sur lesquels doivent se porter lesrecherches de connaissances mais sur le statut de ces objets : Nietzsche voit toujours une relation entre l’objetobservé et l’observateur et trouve absurde que l’on veuille nier ce lien ; la recherche perdrait alors tout son intérêt.La secon...
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Montesquieu dit dans un discours à l'Académie de Bordeaux, en 1725: Il ne faut pas juger de l'utilité d'un ouvrage par le style que l'auteur a choisi : souvent on dit gravement des choses puériles, souvent on dit en badinant des choses très sérieuses
16 XVJI1 8 Sit:CLB etranger. Il y avait un contraste piquant entre cette œuvre d'apparence si frivole et le caractère de son auteur, grave président à mortier. Aussi peut-on regarder comme une sorte de justification ce qu'il dit en 1725 .•.• 1. C'est vrai pour les cc Lettres persanes. » 1. C'est un ouvrage de lorme plaisante (brève analyse), où l'on trouve de tout. a) Histoires orientales, aventures de sérail, insipides et froi· dement licenci...
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Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir (VAUVENARGUES.)
162 SUJETS GÉNÉRAUX ET PENSÉES nargues, s'élever au-dessus de soi-même, et des nécessités et des satisfactions de cette vie, chercher la • gloire • dans tous les domaines, militaire, politique, littéraire, scientifique, etc., donner pour but à sa vie quelque chose qui la dépasse. Pour cela il ne faut pas penser que la mort viendra tout interrompre. La pensée de la mort peut en effet conseiller : 1. Le plaisir. Cf. presque tous les _poètes....
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HOBBES et le nominalisme
• Deuxième moment (phrases 2 et 3) : illustration à partir d'un exemple à la fois de la thèse nominaliste, propre àHobbes, et de la critique génétique de la thèse réaliste. Thèse nominaliste : qui met l'accent sur le rôle des noms dans la structuration mentale du réel.Critique génétique : démarche qui consiste à expliciter le processus par lequel se produit l'illusion dont procède lathèse réfutée. Le peintre qui copie un modèle ne peut jamais copier qu'une réalité particulière, même si, par une...
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Martin Heidegger et l'art
chose, en plus et au-dessus de sa choséité, car ce n'est pas cet Autre qui y est qui en fait une œuvre d'art.L'œuvre d'art est bien une chose, chose amenée à sa finition, mais elle dit encore quelque chose d'autre que lachose qui n'est que chose : allo agoreuei . L'œuvre communique publiquement autre chose, elle nous révèle autre chose ; elle est allégorie (...) L'œuvre est symbole". L'œuvre d'art porte un message malgré sa matérialité. On sesouvient de l'exemple des souliers peints par Van...
- Éléments sur « le cageot », texte complémentaire à la séquence sur « le parti pris des choses »
- Comment comprenez-vous ce mot de Vauvenargues : « Les choses qu'on sait le mieux sont celles qu'on n'a jamais apprises », et qu'en pensez-vous ?
- Texte: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION. DESCARTES
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Victor HUGO: Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites
que davantage la virtuosité de Hugo, qui réussit avec ces alexandrins à peindre un tableau d'une extraordinairevivacité. On peut citer à ce propos le jugement de l'écrivain Barbey d'Aurevilly, pourtant adversaire déclaré du poète: « M. Victor Hugo est le génie de l'arabesque poétique. Il fait de son vers ce qui lui plaît. Il en joue comme [...] j'aivu jouer du tambour de basque à une bohémienne... » Le poème, dont le but avoué est de convaincre un auditoire, est structuré suivant les règ...
- ple : vous ne ferez point une telle chose, si vous ne voulez encourir une telle punition.
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Le corps propre: prison ou voie d'accès au monde extérieur ?
percevoir, comme par exemple les ultrasons, l'air, certains êtres microscopiques… Ceci sans compter que mon corpsne découvre le monde qu'au fur et à mesure de mes déplacements et de mes points de vue. ● C'est ce que cherche à expliquer Kant dans La Critique de la raison Pure. Il pose l'existence d'uneconscience habitant un corps, et cherche à savoir ce que ce corps peut percevoir du monde extérieur. C'est alorsqu'il distingue les phénomènes des choses en soi. Les choses en soi sont l...
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Le Clézio : Deuxième partie « Le bonheur » de « Lala attend quelque chose » à « ceux qui ne restent pas, ceux qui s'en vont »
quasi-totale d’action, aucun verbe de mouvement. C’est l’absence de sens qui rend cette attente insupportable. III) La primauté du descriptif sur le discours engagé 1-Le passage ne manifeste pas la présence de l’auteur, ni d’un parti pris net : il s’agit d’une description, certes marquée par des figures d’insistance, mais qui ne tombe jamais dans le « discours ». Dns ce passage, on sent une dénonciation mais indirecte car aucun jugement n’est donné sur la Cité. La narration est...
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soit le seul lien de naissance qui lui convienne ; dans ces conditions en effet, chacune conserverait son unité et ne serait plus en butte aux difficultés dont nous venons de faire état.
LA CONCEPTION DU SAVOIR 219 nécessaire que le semblable et son semblable partici pent à la même unité?- S. Tout à fait.- P. Or ce par quoi les semblables sont semblables du fait qu'ils y participent, est-ce que ce n'est pas la Forme en soi? -S. Si, absolument.- P. Il n'est donc pas possible qu'une chose soit semblable à une Forme, ni la Forme à une autre chose. Car autrement, à côté de la Forme il apparaîtra toujours une autre Forme,...
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LEIBNIZ: «Démontrer n'est pas autre chose que résoudre les termes d'une proposition et substituer au terme défini sa définition ou une de ses parties pour dégager une sorte d'équation.»
LEIBNIZ (Gottfried Wilhelm). Né à Leipzig en 1646, mort à Hanovre en 1716. Il étudia les mathématiques à Iéna, la jurisprudence à Altdorf et la chimie à Nuremberg. En 1667, il rencontra lebaron Jean-Christian de Boinebourg, et commença de s'intéresser à la politique et aux hautes mathématiques. En1672, il fut chargé d'une mission auprès de Louis XIV, pour engager celui-ci à conquérir l'Egypte. Il fit un voyage àLondres et commença d'entretenir une correspondance suivie avec les plus grands espr...
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L'apparence est-elle toujours trompeuse ?
lire le sujet Si nous entendons par apparence tout aspect d'une chose en tant qu'il est considéré comme différent de la chose elle-même, de la réalité, dont l'« apparence » serait ainsi l'antonyme, il va de soi que l'apparence est pardéfinition fausse et donc trompeuse. Dès lors la question n'a plus guère de sens. En revanche, si nous entendonspar apparence ce qui nous apparaît, c'est-à-dire que nous percevons, on peut en effet se poser la question ducaractère trompeur ou non de l'apparence, c'...
- Expliquez, discutez et commentez cette pensée de La Bruyère : Le plaisir de la critique nous ôte celui d'être vivement touchés de très belles choses.
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David HUME: Rien ne parait plus surprenant a ceux qui contemplent les choses humaines
« penchants » : les sujets sacrifient ce qu'ils ont de plus intime, de plus propre à eux même, ce qui rendl'observation d'autant plus étonnante. II : La déduction d'une cause. 1) d'abord, un constat : ce n'est pas la force. Cela était déjà suggéré par la disproportion entre le grand etle petit : »les sujets sont toujours plus forts » par ce que, quantitativement, le « grand nombre » estsupérieur au « petit ». 2) L'opinion est présentée comme l'alternative au rapport de force. Cela...
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Dois-je souhaiter que ce qui arrive, arrive comme il arrive ?
Vivre en contemplant la vérité et l'ordre du Tout et en collaborant dans la mesure du possible à leur réalisation, sans se laisser mener par la partie irrationnelle de l'âme . Cette coopérationconsiste en un effort incessant en vue d'éliminer de notre âme toute hostilitéenvers l'ordre cosmique et de confirmer nos dispositions au cours inéluctabledes évènements. « Il faut harmoniser notre volonté avec les évènements, defaçon que rien de ce qui n'arrive n'arrive contre notre gré, et que rien de ce...
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- La plupart de ceux qui ont écrit à propos des républiques supposent ou demandent, comme une chose qui ne leur doit pas être refusée, que l'homme soit un animal politique (.
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Le langage Georg Wilhelm Friedrich Hegel, La philosophie de l’esprit d’Iéna.
11\TRODUCTION Hegel, La phîlowphîe âe l'esprit d'léna 1 .... La difficulté de ce texte tient à ce qu'il provient d'un .... manuscr_it,, rédigé pa~ Hegel à_ lé~a en 1805; et qui n'était ..... pas destme tel quel a la publication. Sous forme de notes ..... parfois lapidaires, c'est pourtant à une question essentielle .... que s'attaque ici Hegel : que se passe-t-il quand, par le !an ···· gage, nous nous emparons du mond...
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« Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. » Henri Bergson (1859-1941), Le Rire
214 • La dissertation de philosophie « NOUS NOUS MOUVONS PARMI DES GÉNÉRALITÉS ET DES SYMBOLES. » Bergson Henri Bergson (1859-1941) a mené la carrière d'un grand universitaire français : agrégé de philosophie en 1881, il enseigne dans divers lycées (en particulier Louis-le-Grand et Henri-IV à Paris) puis à l'Ecole normale supérieure, enfin au Collège de France. Il entre à l'Académie française en 1914 et reçoit le prix Nobel de littérature en 1...
- PODCAST: « Les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies. » R. Descartes, Discours de la méthode.
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Sextus Empiricus et la vérité
possible de démontrer l'unique existence du faux, et donc la non-existence du vrai. Cela établirai bien une vérité,car la vérité est l'affirmation de ce qui existe ou la négation de ce qui n'existe pas. De plus, notre connaissance dela réalité extérieure, possibilité admise par les dogmatiques, se verrai accroître. On peut comprendre alors la divisionau sein même de l'école dogmatique en ce qui concerne l'existence du vrai : pour les uns il existe quelque chose devrai, pour les autres il n'exist...
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« Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde. » Alberto Savinio
Nous avons vu quelle est la caractéristique de la famille actuelle. Reprenant la citation d'Alberto Savinio, nous essayerons d'expliquer pourquoi la famille semble d'être une réunion fortuite de gens étrangers. Le Code civil dit : « Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille »[3]. Aujourd'hui, il y a une tendance de préférer la sécurité matérielle au détriment de la sécurité morale. Un de conséquences de la société de consommation est que nous sommes...
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parfait de l'homme de pouvoir : secret, froid, maître de toutes choses autant que de lui-même.
s’alliant aveclesEspagnols, c’estla« fronde desprinces », ou« fronde condéenne ». Ilya péril dans leroyaume, le cardinal cherche àcalmer leschoses, ilpart enexil. Lesrévoltés nesavent pass’allier, ledésordre gagne,laFrance se lasse, lecardinal revientetreprend lesrênes d’unpouvoir qu’ilnelâchera plusqu’à samort, en1661. Iln’a pas été aimé ; ila suscité destombereaux depamphlets tousplusvirulents etdiffamatoires (les« mazarinades ») ; il laisse derrière luilaplus grosse fortune d’Europe soigneuse...
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Dire et parler
tribunal ; il suffira de faire en sorte que la thèse adverse soit réfutée. Si besoin est, on pourra soutenir et démontrerle contraire devant un autre auditoire : il est possible de parler d'une chose sans en rien savoir puisque de toutesfaçons le discours ne dit que des mots, et non des choses. Pourtant, la philosophie consiste à montrer que si on ne mesure pas nos mots à ce qu'ils prétendent dire, si on nejuge pas la vérité d'un discours à partir de la chose même dont il parle, alors il suffir...
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Que faut-il entendre par le mot réalité ?
elles sont, sans faire abstraction de rien, et tient compte de toutes les données de l'expérience, tandis quel'idéaliste vit au moins en partie dans le rêve. II. — OÙ EST LA RÉALITÉ ? Ayant défini la réalité par l'existence, il pourrait sembler que notre tâche est terminée. Mais on peut poser unenouvelle question et demander ce qu'on entend par existence. A. Conception réaliste de la philosophie classique. — a) Le sens commun suivi par la philosophie classique n'en doute pas : exist...
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Que nous apprennent les sens ?
2. L'OBSTACLE DES SENS A - La chose, par opposition à ses apparences sensibles Le conflit des apparences (comme par exemple entre deux visions différentes d'une même chose) montre que lessens, loin d'être un médium neutre donnant la chose en elle-même, agissent plutôt comme un voile par rapport auréel. Chacun semble en fait enfermé dans la connaissance sensible qu'il a des choses. Il apparaît qu'il faudrait alors redéfinir la connaissance, non pas à partir d'un contact sensible avec la chose,...
- "Il faut comprendre la perception comme cette pensée interrogative qui laisse être le monde perçu plutôt qu'elle ne le pose, devant qui les choses se font et se défont dans une sorte de glissement, en deçà du oui et du non." Merleau-Ponty, Le Visible et l'invisible, 1964. Commentez cette citation.
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La Nausée (extrait)
Jean-Paul Sartre
La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en
suis plein.
penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée. ” On n'en finira donc jamais ? Ma pensée, c'est moi : voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe par ce que je pense... et je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment même — c'est affreux — si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire : la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'en...
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Qu'est-ce qu'une image ?
L'altérite des temporalités respectives de l'image et de son modèle a. Cependant, il existe une nuance qu'il nous faut considérer et qui va sans doute faire évoluer la manière dont nousallons répondre à la question. En effet, n'y a-t-il pas une altérite irréductible entre les temporalités respectives del'image et de son modèle ? Si je représente une pièce de théâtre, par exemple la tragédie des Perses d'Eschyle, peut-on dire a proprement parler que je la rends présente ? Une telle affirmati...
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Est-ce au réel que les mathématiques ont affaire ?
bleu sous lumière bleue, etc. Ces couleurs sous lesquelles il nous apparaît varient en fonction des conditions. On ne peut pas affirmer quelle est la couleur réelle de l'objet, puisque nous n'y avons accès que par les sens qui peuventêtre trompés, comme notre exemple le montre. Ce qui fait la réalité de l'objet, c'est au contraire ce qu'on peut entoute objectivité dire de lui, ce à quoi nous n'accédons que par le raisonnement. Nous disposons ave Platon d'une définition du réel : ce qui est rée...
- Texte: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA QUATRIEME MÉDITATION. DESCARTES
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Gottfried Wilhelm Leibniz, Principes de la nature et de la grâce
COMMENTAIRE DE TEXTE quelque chose plutôt que rien?», la seconde sur la façon dont ce qui existe existe : pourquoi les choses doivent-elles exister comme elles existent? Comment ce principe permet-il à Leibniz de prouver l'existence de Dieu? .. 2. La preuve de l'existence de Dieu A Le deuxième paragraphe est extrêmement important : il applique le prin cipe de raison suffisante à l'univers entier, c'est-à-dire à l'ensemble des chose...
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Un bon petit diable
Charles:--Parce qu'une promesse, et à toi surtout, c'est autre chose, et je ne pourrais y manquer sans rougir,
et.
Madame Mac'Miche:Et tu crois, mauvais garnement, que je supporterai tes scélératesses, toi, mendiant, que je nourris par charité!» Charles devint rouge comme une pivoine; il sentait la colère s'emparer de lui, mais il se contint et répondit froidement: «Ma nourriture ne vous coûte pas cher; ce n'est pas cela qui vous ruinera. Madame Mac'Miche:Insolent! Et tes habits, ton logement, ton coucher? Charles:Mes habits! ils sont râpés, usés comme ceux d'un pauvre! Trop courts, trop étroits avec cela...
- Y a-t-il lieu de mettre en doute la réalité des choses extérieures ? Sur quoi a-t-on pu fonder un doute si extraordinaire et si contraire au sens commun ?