4388 résultats pour "connaissante"
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Faut-il renoncer à douter pour connaître ?
(d) Le diallèle (les uns par les autres). Il n'est pas possible de raisonner en évitant les « cercles vicieux ». Ainsi, je démontre que a est vrai en supposant b est vrai et je démontre que b est vrai en supposant que a est vrai. Je commets un cercle vicieux en démontrant lesunes par les autres des propositions dont aucune n'est fondée a priori. Le cercle vicieux par excellence est celle-ci :pour prouver la valeur de ma raison, il faut que je raisonne, donc précisément que je me serve de cet...
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« Peut-on se connaître soi-même ? »
Pour conclure, le sujet pensant sait qu'il est mais seulement en partie qui il est. L'Homme ne peut se connaître parfaitement lui-même ; malgré une connaissance àpriori complète de lui-même, l'Homme aperçoit qu'une partie inconsciente de son âme joue un rôle fort dans la connaissance de lui-même et cette partie le révoque enspectateur de lui même. C'est pour cela que l'Homme a besoin du regard d'autrui, d'un ami, d'un regard transcendant qui pousserait jusqu'aux limites du possible lafamiliarité...
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Descartes, le cogito et l'Alcibiade de Platon.
La réponse, selon Socrate, ne fait au cun doute : on ne peut s’occuper des affaires des autres si l’on ne sait d’abord s’occuper des affaires qui sont à soi -même. Et l’on ne peut s’occuper des affaires qui sont à soi -même si l’on ne se connaît pas soi -même.Comme le préconise la cél èbre inscrip tion sur le fronton du temple de Delphes, le jeune homme doit donc, avant toute chose, apprendre à se connaître lui -męme. Or, la connaissance de soi -même est rare et précieuse. Une tell...
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Arthur SCHOPENHAUER: De la scientificité de l'Histoire.
quelque statut qu'on lui accorde, ne sera pas scientifique. Avant même que Schopenhauer n'ait développé cettethèse, comprenons-en la portée. Les sciences de la nature, qui ont connu un formidable développement depuis leXVII siècle, ont rejoint les mathématiques qui restent l'exemple même de toute science. Le XIX e siècle est, quant àlui, celui de l'histoire, qu'on songe entre autres à Michelet et à Taine, ou à Darwin en biologie, ou encore enphilosophie à Hegel et à Marx dont les pensée...
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Le savoir peut-il se passer du recours à l'expérience ?
première partie que l'expérience sensible est une condition nécessaire: sans expérience nous ne pourrions rien diredu monde. Toutefois, au regard de nos objections, serait-il encore fondé de dire que l'expérience nous livre laconnaissance de ce qui est objectivement? Peut-elle constituer à elle seule un savoir universel? Toutefois, l'expérience n'est pas une condition suffisante du savoir.Pour le sens commun, ce que nous connaissons le plus distinctement, est ce que nous livrent nos sens,...
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SPINOZA: la meilleure méthode de recherche de la vérité
conclure qu'il n'est pas possible d'atteindre la connaissance ou la vérité. C'est ce que Spinoza prouve en utilisant sacomparaison. La fabrication du marteau nécessite de même de remonter pour comprendre chaque étape de remonterà l'étape antérieure. On ne peut cependant pas dire qu'il est impossible de fabriquer un marteau, puisque la réaliténous montre le contraire.Il n'y a donc pas de méthode universelle, ni de méthode pour suivre une méthode : l'intelligence humaine esttoujours amené...
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intelligence artificielle - informatique.
Une personne qui ne connaît pas le chinois est enfermée dans une chambre, et ne dispose que d’un manuel lui indiquant des instructions précises à suivre. Un message en chinois lui est alors envoyé par une trappe. En appliquant scrupuleusement les formules du manuel, cette personne produit un autre message en chinois qu’elle transmet à l’extérieur : à son insu, elle a ainsi fourni une réponse très pertinente à la question posée. Pourtant, cette personne ne parle absolument pas chinois et n’a aucu...
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Peut-on penser contre l'expérience ?
- Kant , Critique de la raison pure, introduction, 1 er édition. 3- Synonyme d'expérimentation : procédures expérimentales par lesquelles on cherche à vérifier une hypothèse. On appelle alors « expérience » les « faits qui nous fournissentcette instruction expérimentale des choses ». - Bernard , Introduction à l'étude de la médecine expérimentale. - Kahn , Théorie et expérience. - Duhem , La théorie physique, son objet et sa structure. ·...
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Arthur SCHOPENHAUER: L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu
entrave à l'action des peuples? N'est-il pas, dans certaines situations, indispensable de s'affranchir de l'histoire?Quel pourrait être pour un peuple le bon usage à faire de l'histoire? [I. Qu'adviendrait-il d'un peuple privé de son histoire ?] Comment définir précisément ce qu'est un peuple? Ernest Renan dans son discours de 1882, Qu'est-ce qu'une nation?, s'est efforcé de répondre à cette question. Après avoir écarté certaines hypothèses jugées insuffisantes pourdéfinir un peuple (la langu...
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Ne doit-on tenir pour vraie une proposition que si elle est contrôlable par une
expérience ?
b) La métaphysique cartésienne. Descartes, mathématicien lui-même, admire« ces longues chaînes de raison, toutes simples et faciles, dont les géomètresont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations ».Il conçoit donc sa philosophie (au sens large de science ou connaissance dela réalité) sur le modèle d'une pensée essentiellement démonstrative. DESCARTES: «Ces longues chaînes de raison, si simples et faciles...» La raison doit permettre à l'homme de connaître l'unive...
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Faut-il croire pour savoir ?
-Pour Descartes, la seule certitude première et indubitable est « cogito ergo sum » (en latin : « je pense donc je suis »). Ce n'est donc que sur cette certitude que l'homme peut se prononcer en toute légitimité. Il faut faire tablerase et refuser toutes les opinions ou certitudes passées qui ne sont que descroyances infondées car il se pourrait que tout ce que l'on pense être vrai nesoit que l'œuvre d'un malin génie qui nous ferait passer pour vrai ce qui n'estqu'illusion (ex : je peux croire...
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science - science (définitions générales) - Article Encarta
Au XIII e siècle, l'étude d'œuvres scientifiques anciennes dans les universités européennes débouche sur une controverse sur la méthode scientifique. Les réalistes adoptent l'approche de Platon tandis que les nominalistes préfèrent le point de vue d'Aristote. Dans les universités d'Oxford et de Paris, de telles discussions permettent des progrès en optique et en cinématique ( voir mécanique), préfigurant les travaux de Galilée et de l'astronome allemand Kepler. La Peste noire et la guerre...
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Bergson: Science et Intelligence
INTRODUCTION Premier exemple (problématisation sous forme de questions) Dans le présent extrait Bergson souligne la continuité entre les procédés de l'intelligence pratique d'une part et de la connaissance scientifique d'autre part : orientée tout comme la connaissance usuelle vers l'action, lascience n'en altèrerait guère le principe, se contentant d'en prolonger la démarche et d'en systématiser lesconclusions ; là où la connaissance usuelle s'accommoderait d'un constat empirique...
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Peut on se connaitre soi même en ignorant autrui ?
- Critias : Assurément. - Socrate : En ce cas, le sage seul se connaîtra lui-même et sera capable de discerner ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas. Et demême pour les autres, il aura le pouvoir d'examiner ce que chacun sait et a conscience à juste titre de savoir, amisaussi ce qu'il croit à tort savoir. De cela, aucun autre homme n'est capable. Finalement, être sage, de même que laconnaissance de soi-même, consiste à savoir ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas. Est-ce bien la ta pensée? » I...
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Le personnage de Dom Juan
imaginait, Dom Juan est bien un libertin en vers l’amour. De plus, on a également la phrase suivante qui vient compléter l’idée précédente : « j’ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m’attire ». L’emploi de l’expression « pente naturelle» indique que Dom Juan à une tendance qui vient de la nature, c'est-à-dire que ce n’est pas lui qui l’a voulu se laisser séduire. En plus on a par la suite l’utilisation de « laisser aller ». Il y a donc une négligence de la part de...
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A quoi bon expliquer l'art ?
l'attitude classique de tout contemplateur d'une œuvre qui n'est pas spécialiser en histoire de l'art. Ainsi il peutaimer l'œuvre d'art mais il ne la comprend pas. Son amour n'est alors que partiel et soumis à une première impressionet dès lors on quitte le rapport à la sensiblerie ou entrer dans celui de la sensualité qui méconnaît donc l'œuvre d'artpour elle-même comme cela pourrait être le cas par exemple avec la poésie abstraite de Mallarmé . Tandis que savoir sans voir implique que la co...
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BACHELARD: une hypothèse scientifique…
avec les instruments de l'époque, le second peut l'être. Ensuite, Galilée , pour vérifier ses hypothèses, a construit, après avoir conçu, un dispositif technique. C'est en ce sens que l'on peut parler du début de l'expérimentation et de la rupture avec l'observation courante. Le trait de génie de Galilée consiste en l'association de la science et de la technique et en l'élaboration d'un mécanisme permettant de mesurer les rapports entre les paramètres sélectionnés. Le dispositif permet...
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Aide Philo " sujet "
La devise delphique laisse entendre que nous ne nous connaissons pas réellement, que la connaissance de soi n'est pas une donnée immédiate de la conscience. Elle nous invite donc à entreprendre une recherche, une descente dans les profondeurs de notre intériorité pour trouver l'essence de notre être. Or, cette recherche passe d'abord par la découverte et l'affirmation de notre moi. Cette affirmation est le fondement de la philosophie cartésienne en même temps que celui de toute entrepr...
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Le siècle des Lumières
Yawata Francois Mahe Arouet, dit Voltaire (1694-1778), fait dans ses Lefties philosophiques (1734) rapologie du regime politique anglais, qui a mis a bas le pouvoir inconteste du roi grace au rale joue par le Parlement, et qui garantit la libre expression des idees. ROUSSEAU Dans son Contrat social (1762), Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) cherche a definir la legitimite dune autorite politique qui harmoniserait le corps social. Scion lui, les hommes sont egaux par nature. Si lui prone la democr...
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Est-il plus facile de connaître un homme en général qu'un individu particulier
III. — EN CONCLUSION, ES DEUX RÉPONSES TRADUISENT LA DUALITÉ DE NOTRE MODE DE CONNAÎTRE(synthèse) Sans doute, nos connaissances se fondent sur le singulier ou sur l'individuel, qui sont seuls réels. Mais les premièresimpressions produites par le réel sur le sujet connaissant sont fort obscures et comme aveugles ; elles neconstituent pas une vraie connaissance, laquelle suppose jugement ; or le jugement (cet individu est grand,aimable...) implique au moins un terme génér...
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Kuhn la révolution scientifique
Cet ouvrage n’est paru pour la première fois (nous avons étudié la seconde et dernière édition) qu’à la fin de l’année 1962, mais l’auteur avait déjà, quinze ans auparavant, le conviction qu’un livre de ce type (concernant l’Histoire et le développement des sciences) devait être écrit : il était alors étudiant en doctorat et rédigeait sa thèse de physique. Peu de temps après, il quittait les sciences pour leur histoire en recevant une bourse de la Society of Fellows de l’université de Ha...
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La science se fonde-t-elle sur la connaissance commune?
Perspective 1 : La connaissance Leçon 1 : LA SCIENCE SE FONDE-T-ELLE SUR LA CONNAISSANCE COMMUNE ? Introduction La science est une connaissance positive et rationnelle obtenue par vérification expérimentale et par démonstration. En d’autre terme, elle est la connaissance objective, méthodique et rigoureuse du réel. Quand à la connaissance commune, elle est le savoir ordinaire de la vie quotidienne, c’est le savoir provenant de l’observation empirique ou sensible des choses et de l’habit...
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Peut-on penser le futur ?
devient alors mon allié, puisque je veux construire mon histoire et l'Histoire et que je me projette ainsi vers lespossibles, vers cette page blanche où je décide d'inscrire mon nom et mes valeurs. 2. Passage à la rationalisation de l'expérience. Ce passage sera la condition d'une certaine connaissancedu futur. Jusqu'à présent, nous en sommes restés au niveau du temps vécu et concret. Mais l'homme est également un êtred'abstraction, opérant par concepts et idées générales, séparant ce qui ne...
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Expliquez cette assertion d'Aristote : Il n'y a pas de science du particulier : il n'y a de science que du général ?
c'est un myosotis ou une pervenche ; le géographe et l'historien, s'ils s'occupent d'objets concrets etindividuels, ne peuvent les faire connaître qu'au moyen de termes généraux : ils parlent de la chaîne desPyrénées et de la chaîne des Alpes, de la guerre russo-japonaise, des guerres européennes de 1914 et de1939, de la guerre du Vietnam.Ensuite et surtout, il n'y a de vraie science que celle qui aboutit à la détermination de lois générales. En effet,par opposition à la conn...
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La certitude est-elle la marque du savoir scientifique ?
La science comme chemin incertain N'est-ce donc pas que c'est l'expérience qui fait avancée la science. Danscette mesure si nous sommes tout tourné vers l'objet ne faut-il envisager laconnaissance comme une suite d'expérience qui interdit de tirer de là touteprésomption de connaissance certaine ?Hume pratique dans cette optique un doute modéré, il promeut à cet égardl'expérience et elle seule comme assise (incertaine) de toute connaissance etce en lui donnant pour appui naturel l'habitude e...
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Dans les années cinquante, certains ont cru avec assez de conviction que l'ordinateurallait créer de l'intelligence artificielle pour annoncer des résultats pour la décennie suivante.
terrain, celui de la pensée, de l'esprit. Qu'en dire aujourd'hui, à une époque où les ordinateurs sont partout ? L'ouvrage du philosophe américain Hubert Dreyfuss, Intelligence artificielle : mythes et limites (1984), est plus que jamais d'actualité, et sa réfutation de l'intelligence des machines doit être examinée avec attention. Malgré l'ouverture d'esprit avec laquelle il aborde la question de l'intelligence artificielle, Hubert Dreyfuss eut à subir des critiques de la...
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prétends qu'il n'y a pas enseignement, mais réminiscence, afin de me mettre d'emblée en évidente contradiction avec moi-même !
lA CONCEPTION DU SAVOIR 159 que je sois convaincu; je n'en serais pas moins inté ressé à entendre comment toi, tu as engagé l'argumen tation. -Socr. De la façon que voici : nous sommes bien d'accord que pour avoir ressouvenir de quelque chose, il faut auparavant l'avoir su? -Sim. Tout à fait. -Socr. D'accord aussi qu'il y a ressouvenir quand l'acquisition de la connaissance se fait dans les conditions suivantes : quelqu'un a vu...
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Le développement des sciences est-il la recherche du savoir ou de la puissance ?
phénomènes. » Science, d'oùprévoyance;prévoyance, d'oùaction. (Cours dephilosophiepositive) Il faut lier théorie et pratique. La connaissance permet àl'homme de prévoir et donc d'agir sur le monde. La sciencepermet à l'homme, par sa connaissance de la nature, dedévelopper des techniques pour satisfaire ses besoins. Ilne faut néanmoins pas en conclure que la science ne sertqu'au développement de l'industrie. Elle a aussi pour but desatisfaire le besoin de connaissance de notre intelligence...
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Valeur de la philosophie - Commentaire
Textes commentés 51 --- - ----:-1 a) Pour Russell la philosophie est bien une connaissance, mais ·r celle-ci n'a pas le sens et la valeur qu'elle veut généralement leur attribuer. Indéniablement les questions métaphysiques qu'elle , soulève sur l'origine ou la constitution du monde sont bien 1 , essentielles, ce qui ne signifie pas pour autant que nous devons attendre de la seule force de ses concepts des réponses que seule ·1' les sciences si...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de COMPORTEMENT à CONTINGENCE)
Connaissance : à la fois acte de connaître et résultat de cet acte. Les connaissances constituent l'ensemble du savoir dans undomaine. On parle de théorie de la connaissance pour évoquer les problèmes qui se posent lors de laconstitution du savoir. En philosophie, on distingue souvent la connaissance, qui relève de la théorie, etl'action, qui vise la pratique. Connaître : action philosophique par excellence, qui suppose que l'on sorte de soi en distinguant le sujet et l'objet...
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Islam
est en opposition avec "l'ignorance composée", dans laquelle l'individu concerné non seulement est inconscient de son ignorance, mais se considère comme connaisseur. Il est évident que le traitement de "l'ignorance simple" est plus facile que celui de "l'ignorance composée". Pour guérir "l'ignorance simple", tout ce qu'il faut faire, c'est examiner les mauvaises conséquences de l'ignorance et se rendre compte que ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la connaissance et l'instruction. En out...
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Descartes a-t-il eu raison de dire que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ?
public, en français. Le « bon sens » est synonyme de « raison », cela veut dire que « la raison est naturellement égale en tout homme », que chacun possède « la puissance de bien juger et de distinguer le vrai d'avec le faux ». Car cela signifie, après tout, que si ma mémoire ou mon imagination sont moins étendues que celles de Descartes ou d' Einstein , ils n'ont pas plus de raison que moi ! Cependant, un lecteur scrupuleux du « Discours » est assez vite désarçonné par la justifica...
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- La singularité de l'évènement est-elle un obstacle à une connaissance scientifique de l'histoire ?
- Faut-il preferer la connaissance scientifique à la méditation philosophique ?
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La connaissance du passé nous permet-elle de mieux comprendre le present ?
Si l'animal jouit d'un bonheur que l'homme jalouse, c'est parce qu'il n'a pas demémoire supérieure. Seul l'homme dit « je me souviens » et pour cela il lui estimpossible de vivre heureux et pleinement. En effet :1) C'est par la mémoire, conscience du passé, que l'homme acquiert laconscience du temps et donc celle de la fugitivité et de l'inconsistance detoutes choses, y compris de son être propre. Il sait que ce qui a été n'estplus, et que ce qui est est destiné à avoir été, à n'être plu...
- La recherche de la sagesse et de l'épanouissement peut-elle être indépendante de la connaissance du monde ?
- La connaissance de l'histoire permet-elle de préparer un avenir meilleur ?
- La connaissance de l'histoire permet-elle de changer le cours de l'histoire ?
- L'efficacité technique suppose-t-elle nécessairement la connaissance scientifique ?
- La connaissance objective exclut-elle toute forme de subjectivité ?
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- Comment l'homme connaît-il son propre comportement et que vaut cette connaissance ?
- L'esprit scientifique peut-il s'accommoder d'une connaissance seulement approchée ?
- La connaissance de l'histoire permet-elle de mieux comprendre la politique ?
- Etre conscient de soi signifie-t-il avoir connaissance de soi ?
- Le rationalisme est-il notre seule source de connaissance ?
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Qu'est-ce qui rend l'objectivité difficile dans les sciences humaines ?
1. Dans l'excellent cours de M. Maurice Merleau-Ponty, paru au C.D.U. en1950 sous le titre « Les Sciences de l'Homme et la Phénoménologie », onrelèverait cette idée neuve et féconde, sauf à être contestable, que laPhénoménologie finira par englober toutes les autres disciplines humaines.2. La science de l'homme est une science, c'est une « recherche progressived'un ordre universel général et nécessaire au moyen de la mesure ». Si lesinstruments sont limités, les lois n'en ex...
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Quelles sont les présupposés et les conséquences du cogito cartésien ?
soi en tant qu'être capable de pensée, c'est-à-dire de doute, d'erreur, d'imagination, de conceptualisation. C'est à partir de cette certitude première que Descartes, ramené à la seule connaissance d'un Moi qui n'est ni un corps ni une âme mais un carrefour de facultés intellectuel les, va redécouvrir le monde, d'abord à partir des idées qui sont à l'in térieur de ce moi, et surtout de la différence entre les idées. Dieu, lui, jou...
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Peut-on juger la beauté d'une oeuvre d'art ?
platonicienne du beau ( attention: absolument pas de sa critique de l'art bien que celle-ci en raison de sonambiguïté ait permis la réconciliation de l'art et du beau opérée par l'esthétique classique), l'esthétique classiqueconsidère le beau comme une réalité qui existe par soi. Le beau existe et une fleur ou une œuvre d'art sont bellesparce que la beauté est présente en elles. Elles ne sont pas belles pour nous mais en elles-mêmes. Elles ne sont pasbelles parce que nous les trouvons be...
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Connaitre et aimer
a. Pascal pose une différence d'ordre et donc un fossé radical entre raison et foi, raison et coeur : il y a loin entre connaître Dieu et l'aimer. On voit donc qu'on peut très bien connaître sans aimer : le théologien n'est pas forcément un homme de foi, et le théoricien de la vérité n'est pas nécessairement épris de celle-ci. Le savant, même de génie, « n'enest pas plus avancé pour son salut » (Pensées, 449, Lafuma), car selon Pascal seulela charité et l'amour de Dieu peuvent sauver. I...
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Est-il vrai que l'ignorance de notre histoire nous condamne à la revivre ?
été conservés oralement grâce à des procédés mnémotechniques comme la versification. Il semblaitalors que retenir le passé, le conserver et le connaître, c'était, en somme, se préserver de commettreles mêmes erreurs, sans jamais en tirer de leçons. · Mais dès qu'elle se multiplie, « la parole s'envole et les écrits restent » selon le proverbe. Support dusouvenir, l'histoire est une enquête (cf. étymologie) qui consigne le passé par écrit. Elle devientmémoire durable sous la forme d'ann...