256 résultats pour "obéir"
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Faut-il s'opposer au pouvoir ?
pouvoir de l'état, du gouvernement, ne doit-il pas être différent de ce pouvoir à l'état de nature puisqu'il a étéprécisément engendré pour rompre avec cet état de nature ? Il semble bien que le pouvoir ne puisse faire usage dela force sans être accusé de perpétrer ce qu'il est supposé combattre. b) Le droit de révolution Lorsqu'un pouvoir est injuste, les individus ont-ils le devoir de le contester jusqu'à le renverser et le supprimer ? Si l'on tient compte de ce que dit Hobbes, un...
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Faire tout ce qu'on a envie de faire est-ce être libre ?
Lorsque l'homme se soumet à la volonté d'autrui, à des ordres, à des règles ou à des lois, il vit toujours cette soumission comme une contrainte venant limiter sa liberté : il ne fait donc pas ce qu'il veut, mais ce qu'on veut qu'il fasse, et donc il n'est plus libre. Si la liberté, c'est pouvoir faire « tout ce dont on a envie », alors l'homme est libre que quand il peut faire ce qu'il veut faire. Et c'est pourquoi l'obéissance à autre chose qu'à notre propre volonté nous appar...
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Peut-on contester légitimité d'une loi ?
des conflits entre personnes ; or de ce point de vue idéal, le droit ne pourrait pas dire qui de l'un ou de l'autre a undroit supérieur à l'autre. Les deux points de vue sont tout aussi rationnels. Si l'on suppose un idéal de justice, ledroit positif serait superflu. L'idéal de justice est l'idéologie (théorie dominante) destinée à cacher une réalité biendésagréable. La justice est un idéal irrationnel. Indispensable à la volonté et à l'action, elle échappe à laconnaissance rationnelle e...
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faire rire les dames.
XXX –Maurevel Pendant quetoute cettejeunesse joyeuseetinsouciante, enapparence dumoins, serépandait commeun tourbillon dorésurlaroute deBondy, Catherine, roulantleparchemin précieuxsurlequel leroi Charles venait d’apposer sasignature, faisaitintroduire danssoncabinet l’homme àqui son capitaine desgardes avaitapporté, quelques joursauparavant, unelettre ruedelaCerisaie, quartierdel’Arsenal. Une large bande detaffetas, pareilàun sceau mortuaire, cachaitundes yeux decet homme, découvrant seulemen...
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Rousseau: Education et sanction
sur le devoir et l'obéissance, mais sur le besoin et la nécessité; vierge de toute considération morale, ignorant lesgrands principes de la société, l'enfant limite ses représentations aux seules sensations. Le deuxième paragraphe,plus polémique, à l'écriture vive et haletante, s'oppose à la conception moderne de l'éducation, incarnée par Locke :raisonner avec un enfant est vain, contradictoire, voire nuisible. Dévellopement Le premier paragraphe soulève le problème fondamental de l'éducation,...
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la morale
éthique (du grec ethos, « coutume », « usage », « caractère »), principes ou critères d’évaluation de la conduite humaine, parfois appelés mœurs (latin mores ) et, par extension, étude de tels principes. Encadrés ENCADRÉ Oppenheimer, la Science et le Bon Sens (extrait) Considéré comme le père de la bombe atomique pour avoir dirigé, de 1943 à 1945, le projet Manhattan à Los Alamos (Nouveau-Mexique, États-Unis), J. Robert Oppenheimer a consacré les dernières années de sa vie à l’étud...
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Définition:
ESCLAVE, substantif.
personne ou un groupe humain] a) Domaine social et politique Celui, celle qui est soumise à un pouvoir tyrannique. Le citoyen s'était constitué en quelque sorte l'esclave de la nation dont il faisait partie (BENJAMIN HENRI CONSTANT DE REBECQUE, De l'Esprit de conquête et de l'usurpation, 1813, page 205 ). De chefs en sous-chefs, le crime descend jusqu'à l'esclave qui, lui, reçoit les ordres sans en donner à personne (ALBERT CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 228) : Ø 3. À partir d'un certain deg...
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BRETON André : sa vie et son oeuvre
comme exclusivement esthétique-et celle du «hasard objectif» -dont le versant éthique est plus évident puisqu'aux « signes» qui nous sont faits, il convient seulement d'obéir. On commence seulement à convenir que l'approche des textes de Breton doit impérativement tenir compte d'une pratique poétique qui consiste à réin venter secondairement une mentalité « magique» pour obéir à des impératifs visionnaires ou éthiques. Encore faut-il lire Breton...
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Faut-il fonder l'Etat sur le droit ?
un ordre dans la communauté politique ». Dans son Ethique à Nicomaque (Livre V) il insiste sur le fait que la vertu dejustice se place comme l'articulation centrale du politique et de l'Etat ; et alors, une communauté politique véritable,conforme à ce qu'elle est dans son essence accomplie est donc une communauté ordonnée sur le droit. La cité doitse rapprocher sans cesse plus près de l'idée de justice qui est la seule définition de la « politéia », le moded'organisation de la cité et p...
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La politique vous paraît-elle devoir obéir à d'autres principes que la morale
II. — RETOUR A LA QUESTION : POLITIQUE ET MORALE Il sera moins difficile maintenant de répondre à la question de savoir si les principes de la politique sont les mêmesque ceux de la morale. A. La science politique et la morale. — Il en est de cette science comme de l'histoire sur laquelle elle se fonde. Comme l'historien, le spécialiste de cette discipline est soumis à certains principes de morale : le « tu ne mentiraspas » du Décalogue s'applique à son travail scientifique tout aussi bien qu'à...
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A qui obéir et au nom de quoi ?
- me dire: me communiQuer, m'exprimer par des signes; m'affirmer. • Dire • renvoie tel à l'expression par le langage, mals aussi à la manifesta· tJon d'une volonté !commander ; ordonner, etc.l. Il y a là une diversité sémantique qu'Il ne faut pas négliger. - tu dols: tu es dans l'Obligation morale de •.. ; tu es tenu de faire tun de volrl. Attention! 11 ne s'agit pas tet de la contrainte, mats de l'obligation léthtque> proprement dit...
- Obéir est-ce abdiquer son moi ?
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QUESTIONS DE COURS
LES PASSIONS
prétendre à d'autre rôle qu'à les servir et à leur obéir.» Aucun
raisonnement, en effet,...
QUESTIONS DE COURS LES PASSIONS prétendre à d'autre rôle qu'à les servir et à leur obéir.» Aucun raisonnement, en effet, ne saurait ni causer ni empêcher une voli tion ou une action : il ne peut que les diriger. Une passion est une « existence primitive» et par conséquent ne peut être con tredite ou combattue par la vérité et la raison, « car la contra diction consiste dans le désaccord des idées, considérées comme des copies, avec les objets qu'elles représentent». Le fait d'être en colère...
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Dois-je parfois désobéir ?
Désobéir ne peut pas être un devoir Illal s je 6 , 1 Si l'on désobéit, c'est par nécessité vitale. Le devoir a une autre dimension; une dimension purement éthique. C'est m'obliger, en tant qu'être de raison, à respecter la loi, celle qui sert la cause de l'homme. L'injustice est cause de désordre I 5 homme ne peut pas Lw faire autrement que de désobéir, à partir du moment où l'autorité à «La fidélité des sujets, leur valeur morale et leur constance da...
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L'obéissance n'exclut-elle nécessairement la liberté ?
(Sartre). -Il ne saurait y avoir de contrainte, si forte qu'elle fût, qui ne soit l'objet d'unchoix libre initial. Ainsi, la collaboration, sous l'Occupation allemande, étaitl'objet d'un choix libre de la part des Français, car il y avait toujours lapossibilité d'entrer dans la Résistance. C'est pourquoi Sartre a pu énoncercette célèbre phrase, qui n'est en rien une boutade (comme peuvent le croireles historiens ignorants) : "L'homme n'a jamais été aussi libre que sousl'Ocuppa...
- Contrat social Chap 3 Livre 1
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Opposition au pouvoir ?
Sans institu tions, il ne peut pas y avoir de liberté •U·H• Seul le droit, qui garantit une égalité formelle entre les citoyens, autorise l'exercice réel de la liber té. Il faut donc obéir au pouvoir, qui maintient l'ordre et sauve la liberté. Mais cette obéissance ne doit pas être une soumission aveugle. Institutions et lois l'on n'em piétera pas sur primauté de la politique contrôlent la liberté des citoyens, au sur l'économie et opter le pouvoir...
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Etre libre est-ce n'avoir aucune obligation ?
faire obstacle à l'acte libre. Rien ne peut empêcher que notre vie se déroule au milieu d'évènements statistiquementimprobables.Enfin la liberté ne saurait s'exercer sans tenir compte d'une contrainte forcée, l'acceptation du caractère tragiquede l'existence. Il ne s'agit pas exactement du mal ou de la souffrance, mais plutôt de leur permanente possibilité ausein du bonheur et du bien. Aussi le tragique est consubstantiel à la vie. Il en résulte que toute beauté est fragile ;toute parole ambiguë...
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Sur quoi fonder la légitimité de la loi?
2. La loi n'est-elle légitime que lorsqu'elle est d'origine divine ? · On pourrait penser que la loi juste est celle qui est donnée par Dieu. Une telle loi ne pourrait en effet souffrir de contradiction, étant d'origine absolue. · Proche de l'idée aristotélicienne de droit naturelle, la droit de source divine s'avère être une loi absolument juste, et parfaitement légitime. « Les lois injustes sont de deux sortes. Il y a d'abord celles qui sont contraires au bien commun...
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Exiger l'obéissance, est-ce porter atteinte à la liberté?
Il apparaît clairement par là qu'aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tousen respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contrechacun. » Hobbes, « Léviathan », p. 122-124. [Obéir n'est pas synonyme d'aliénation ou d'hétéronomie. L'obéissance à la loi est la condition de possibilité de la liberté.] Être libre, c'est respecter la loi morale en moi.Pour Kant, il n'y a de liberté réelle que dans...
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Faut-il raisonner pour être libre ?
La raison me dit ce que je dois faire pour être libreQu'il s'agisse de mes désirs, de mon rapport à autrui ou des règlesmorales, je dois suivre les lumières de la raison. Tel est le principe surlequel se fonde toute la morale de Kant. C'est la raison, et elle seule,qui peut juger du bien et du mal. Agir en conformité avec le bien, c'estêtre libre au sein de la communauté des hommes. En effet, je ne suispleinement libre qu'en respectant autrui et les liens qui m'unissent à lui. • Pour Kan...
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Désobéir peut-il être un devoir ?
reconnaissez vous l'autorité ?Cette expérience historique de psychologie sociale date de 1963 et a été mise en image dans le film " I commeIcare " avec Yves Montand. On peut aussi la retrouver dans le "petit traité de manipulation à l'usage deshonnêtes gens" de Beauvois et Joule. Tout commence par une petite annonce publiée par voie de presse :" Laboratoire de l'université X recherche volontaires pour participer à une expérience sur la mémoire .Rémunération 50 Francs de l'heure " Lorsqu...
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Obéit-on à ses désirs ?
II. Le malaise de la volonté a. C'est en déterminant les causes de la volonté que John Locke viendra à déterminer le désir comme moteur d'action chez l'homme. Selon lui, il y a une inquiétude essentielle à l'homme, un malaise, et celui-ci est désir. De faitl'objet dont l'homme ressent l'absence lui donnerait du plaisir s'il était présent. Ce malaise dès lors incitera l'homme àfaire des efforts pour tenter de posséder et de jouir de l'objet initialement manquant. L'inquiétude est définie...
- Qu'est-ce qu'être esclave ?
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La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
2. Mais cette liberté spontanée est souvent méconnaissance de la nécessité et des déterminations (des contraintesdiverses). Comment être libre, devant le faisceau de contraintes qui se présente à nous... Tout un ensemble de limites surgit,limites qui semblent faire obstacle à mon libre arbitre, au pouvoir d'agir à ma guise. Dès lors s'évanouit et meurt cepouvoir de choix et d'action que rien ne limitait. a. L'ordre de la nature. Devant la nature, ce que j'expérimente, au premier chef, c'est un...
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Y a t-il des limites au droit ?
Hans Kelsen , juriste autrichien de renom, tente entre les deux guerres de fonder une véritable science du Droit. Son ambition est tout entière perceptible dans les accents kantiens du titre qu'il choisit pour son oeuvre majeure : «Théorie pure... » comme cette « Raison pure » dont Kant entreprit la critique. La démarche critique de Kant consisteà établir la limite de ce que nous pouvons connaître et au-delà de laquelle il ne s'agit plus que de simplesspéculations, réflexions parfois...
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De la nécessité d'un gouvernement ?
CORRIGÉ (et sociale) ou morale (au sens Je plus large : métaphysique) et, plus particu lièrement, morale ou politique. • Si subjectivement les hommes prennent souvent Jeurs désirs pour des besoins, objectivement ceux-ci sont à déterminer en fonction de la nature ou de l'être de la chose considérée : un besoin est toujours relatif à une essence. Par exemple : j'ai besoin de manger en tant qu'être vivant car vivre c'est se conser...
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Nier la Liberté est-ce retirer toute signification à la morale ?
De même, pour Kant, c'est l'impératif catégorique, la loi morale qui nous dit ceque nous devons faire, et nous avons juste à obéir à ses prescriptions. Selon Kant, la volonté n'obéit pas toujours naturellement à la raison. Dans cecas la raison exerce une contrainte sur la volonté. Cette contraintes'appelle un impératif. Les impératifs sont de deux sortes :— les impératifs hypothétiques expriment la nécessité pratique de certainesactions considérées non en elles-mêmes mais pour leurs résultats,...
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L'obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ?
Le principe de la moralité réside dans l'autonomie, soit la faculté de sedéterminer soi-même de par une législation rationnelle. L'homme est lié à sondevoir par une loi qui ne lui est pas extérieure. Aucun intérêt ne vient leforcer à faire son devoir, aucune force étrangère à sa propre volonté ne vientle contraindre.Si le devoir procédait d'une contrainte, l'homme ne serait pas libre maishétéronome, c'est-à-dire sous la dépendance d'une loi qui ne procède pas delui-même. Le dev...
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A quelles conditions une autorité est-elle juste ?
Hans Kelsen: le formalisme juridiqueI. Comme nous l'avons vu, poser la question des conditions requises pour qu'une autorité soit juste nous pousse pourainsi dire en-deçà de l'autorité, nous oriente vers une piste qui précède la genèse de l'autorité (le pacte social). Etpeut-être est-ce là le pas à ne point franchir, car qu'est ce qui peut prouver après tout qu'il existe une sourcelégitime où le légal puiserait son contenu? Existe-t-il une implication entre le pacte et l'essence d'un bien qui en...
- Cours: LE POUVOIR (3 de 3)
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Faire son devoir est-ce renoncer à sa liberté?
renoncé à sa libert é, un dernier peut ob éir sans y être contraint, et s’abandonner à l’esclavage. Dans Pinocchio de Collodi, le pantin anim é Pinocchio se veut libre en n’ob éissant qu’ à luim ême. Mais n’ob éir à personne, estce vraiment possible ? Pinocchio a sans doute l’impression d’ être libre quand il d ésob éit à Geppetto, mais il est en fait le pantin de ses mauvaises fr équentations. Pantin dont on tire les ficelles, Pinocchio le...
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Rousseau et le Contrat Social
passer leurs intérêts à travers ce souverain. Le souverain est une source sûre et fiable, il ne cherche qu’à réunir les individus entre eux, dans un même corps social. Par ailleurs, les individus qui constituent ce groupe social sont politiquement dangereux. Le souverain est décrit comme une source pure, une seule personne au pouvoir permettant de régner sur ce corps. "Souverain" est ici à prendre au sens de "État souverain" ou "peuple souve...
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SPINOZA: Liberté, croyance et illusion
Les passions sont donc comprise comme des pièges dans lesquels l'homme choisit de tomber et dont il doit être tenu pour responsable par Dieu : ce sont les péchés ou vices. Pour Spinoza au contraire c'est tout l'inverse, la liberté des hommes est à construire. Spinoza trouve dans les passions (ici la crainte et l'espoir) les motifs primitifs qui font que les hommes parviennent àse conformer malgré leurs désirs aux lois de la raison. Mais pour lui cela ne suffit pas, car ces hommes suivent ceslo...
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PEUT-ON FONDER LE DROIT SUR LA FORCE ?
ce mot « droit » n'ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout. » (Contrat social, I chap. 3).La force ne peut donc pas engendrer le droit puisque la violence ne peut créer ni moralité, ni devoir. Le plus fort estle plus fort autant de temps qu'il est le plus fort. Il n'y a là rien de moralement légitime. Obéissance et contraintes'excluent réciproquement. L'obéissance ne peut naître que de ma volonté raisonnable d'obéir. « L'obéissance à la loiqu'on s'est prescrite est liberté » dit...
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Existe-t-il des violences légitimes ?
On trouve cette formule énigmatique au septième chapitre du premierlivre du « Contrat social ». Rousseau affirme que celui qui refuse d'obéiraux lois peut y être contraint par le corps social, mais il ajoute quecette contrainte sert en fait la liberté de celui qui y est soumis. Ceparadoxe met en évidence la tension qui existe entre notre existenced'individu et notre existence de citoyen, et interroge sur la conciliationde l'obéissance civique avec la liberté.Rousseau partage avec les part...
- Cours: L'EDUCATION (2 de 2)
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Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie
systématique l'idée de résistance au pv. De +, il est clair que les huguenots interprètent l'écrit de La Boétie comme 1 arme destinée à « remuer et renverser l’État », et c'est bien ainsi qu'ils s'en servent. Cpdt, la ? est de savoir si, ds son souffle rhétorique, La Boétie, + audacieux encore, n'énonce pas, à la lumière de l'esprit nv, les prolégomènes d'1φ pol inédite. Maintenant, La Boétie et son tps. Chacun est « fils de son temps ». Hegel l’a dit. Ms cela était bien vrai av Hegel. La Bo...
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Peut on forcer quelqu'un à être libre ?
Rousseau partage avec les partisans du droit naturel l'idée que l'être humain est naturellement libre et autonome, chacun d'entre nous a naturellement le droit de décider de ses propres actions, dans son propre intérêt. Or, l'intégration à un Etat nécessite une organisation sociale, deslois, un pouvoir commun. Le problème central qu'examine le « Contrat social » est de savoir ce qu'est une loi légitime, ou encore de déterminer à quoi chacun de nous s'engage en vivant sous un pouvoir c...
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I.La conscience perceptive m’arrache à l’inertie du monde et m’élève
dans ce pouvoir d'affirmation, une liberté plus grande encore que dans la libertédu refus ?Dans le refus, il y va de mon rapport aux choses existantes.J'acquiesce ou non ; je demeure donc dépendant de ce qui existe : du monde et du “moi”comme objet prédonné.Alors que dans l'affirmation s'exprime une dimension créatrice !Ainsi lorsque ma conscience forme des choix, elle est source de ma liberté.Chaque fois que je choisis, j'affirme ma liberté.Elle est source de liberté non pas au sens où elle est...
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En quoi les lois sont-elles nécessaires à la liberté?
-Livre III et IV de la République : les hommes doivent collaborer pour subvenir à leurs besoins communs, c'est pourquoi ils constituent un groupe, au sein duquel chaque membre doit s'occuper d'une tâche particulière qui doits'articuler organiquement avec toutes les autres tâches particulières traitées par les autres membres. C'est au prixd'une telle division des fonctions sociales qu'une société unie peut prendre forme et subvenir à ses propres besoins.Elle devient ainsi autarcique, et don...
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Peut-on tout attendre de l'Etat ?
est complètement passif face à l'État qui le prend en charge. Chacun des citoyens doit alors remplir son rôle qui estd'élaborer un projet réfléchi en commun. Dans « Les politiques », Aristote explique que c'est le choix réfléchi de vivreensemble qui définit l'État. Si l'homme est le seul animal qui parle et réfléchi, c'est qu'il est destiné à vivre en sociétéet construire sa vie en commun, ce qui définit la citoyenneté, c'est l'activité au projet commun. Voir l'État commeétant dirigiste, et si l...
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Qu'est-ce que les Lumières ? (Aliéna cinquième). KANT
Je peux et doit jouir d'une entière liberté en tant que membres d'un État, que " citoyen ", je me dois d'obéir à l'Étatet à ses prescriptions. Le savant est comme tout homme lié à un devoir d'obéissance en politique sans quoi le genrehumain retournerait à la barbarie de l'état de nature avec la dissolution des institutions de la république (la chosepublique). Ici, ajoute Kant " un certain mécanisme est nécessaire " c'est-à-dire que l'homme se doit d'obéirpassivement et non faire valoir a...
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Cours: LE DEVOIR
(par exemple sur la société) mais l'intention elle-même : si mon intention était purement égoïste, mon action ne sera jamais morale, même si elle a eu des conséquences utiles pour autrui. Une action est morale quand ma volonté s'est déterminée eu égard à la seule raison, et non par rapport à la sensibilité. Selon Kant en effet, je ne décide pas de mes désirs sensibles : une volonté déterminée par les désirs n'est donc plus une volonté libr...
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A quelle condition la loi est-elle condition de la liberté ?
-Livre III et IV de la République : les hommes doivent collaborer pour subvenir à leurs besoins communs, c'est pourquoi ils constituent un groupe, au sein duquel chaque membre doit s'occuper d'une tâche particulière quidoit s'articuler organiquement avec toutes les autres tâches particulières traitées par les autres membres.C'est au prix d'une telle division des fonctions sociales qu'une société unie peut prendre forme et subvenir àses propres besoins. Elle devient ainsi autarcique, et do...
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INTRODUCTION
[Amorce] Dès l’Antiquité, les orateurs s’exerçaient au genre de l’éloge dans le cadre de la vie publique.
accomplie. ») Philippe Delerm, dans La Beauté du geste, médite sur les « gestes […] les plus beaux, les champions les plus charismatiques ». Mais les écrivains célèbrent surtout des qualités intellectuelles, morales ou artistiques. Ainsi Hugo, lors de des funérailles de Balzac, voit en lui une splendide et souveraine intelligence qui « va briller […] parmi les étoiles de la patrie ! » [Exemples personnels]. 2. Pourquoi les écrivains doivent-ils célébrer la grandeur de l'homme ? Mais pourquoi la...
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La notion de patrimoine
une fiction, celle de la continuation de la personne du défunt par l'héritier. L'héritier est donc censé continuer la personne du défunt. Mais, comme il ne peut avoir qu'un patrimoine, celui du de cujus et celui de l'héritier fusionnent pour n'en faire qu'un seul. Il en résulte que l'héritier sera tenu des dettes du défunt ultra vires successionis. Pour éviter cette confusion et sa conséquence : l'obligation de payer les dettes du défunt au- delà de l'actif successoral, l'héritier peut n'ac...
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Peut on concevoir libertés sans responsabilités?
III- Pas de libertés sans responsabilités. Comme l'a illustré Kant dans sa philosophie pratique, la liberté consiste en fait à se donner sa propre loi entant que celle-ci correspond à un affranchissement envers toute tendance pathologique. Autrement dit être librec'est se défaire de toute inclination particulière et égoïste, c'est pourquoi la liberté me permet, selon Kant, d'élirel'impératif catégorique pour maxime de mon action, soit le principe suivant : « Agis uniquement de so...
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Une critique de la démocratie est-elle possible, est-elle souhaitable ?
simple être de raison qui lui conférerait des droits, mais à l'égard duquel il importerait peu qu'il s'acquitte de sesdevoirs. L'individu a tendance à oublier que le pacte ou contrat social est un engagement réciproque qui lui confèredes droits par la contrepartie de ses devoirs. Il s'ensuit que "quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y seracontraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose qu'on le forcera d'être libre". De même, toutes les foisque la communauté est consult...
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dissertation
Sujet 1 CORRIGÉ 1. Dans ce texte, il s’agit pour Hobbes de déterminer ce que doit être une loi pour être une bonne loi. L’idée a pour elle la simplicité de l’évidence : une bonne loi, c’est une loi qui satisfait aux exigences de ce qu’une loi doit être, c’est-à-dire qui en remplit la finalité. De même que la manière la plus simple de définir un marteau, c’est encore de dire qu’il s’agit d’un outil destiné à enfoncer des clous, de même ici Hobbes entend définir la loi par le but qui est le sien ; or...