24 résultats pour "suter"
- Or (l'). La Merveilleuse Histoire du général Johann August Suter. Roman de Blaise Cendrars (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
- Suter lecture
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Santiago Ramón y Cajal
1852-1934
Ramón y Cajal édifia sur des faits observés et sut défendre la doctrine du neurone : là est son
oeuvre.
L'anatomiste est devenu histologiste ; l'histologiste, à son tour, est devenu définitivement l'explorateur du tissu nerveux, nouvelle Terre promise. Quel va être alors le cheminement de cet investigateur infatigable ? On peut distinguer dans son œ uvre trois étapes qui le trouvèrent successivement professeur d'anatomie à l'Université de Valence (1883) d'histologie normale et pathologique à Barcelone (1887) puis à l'Université de Madrid (1892). La première période s'écoule entre 1888 et 1903. Ca...
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FICHE DE LECTURE: L'OR De BLAISE CENDRARS
abandonné. Il assiste, impassible, à la prise de possession de ses terres. Un nouveau cadastre s'enregistre. A Bâle,on ignore la découverte de l'or. Suite à une lettre de son mari datée de fin décembre 47, Mme Suter décide d'aller lerejoindre, accompagnée de sa famille. Plus elle approche de la Californie, plus elle entend parler de l'or, mais elle nesait pas. Arrivée épuisée, elle meurt dans les bras de Johann. Suter se remet à l'ouvrage, construit deux fermes pourses cadets et envoie l'aîné, E...
- Suter Hermann, 1870-1926, né à Kaiserstuhl, compositeur et chef d'orchestre suisse.
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Chapitre XI
Lorsqu'il sut qu'Adam était allé en prison, Charles lu montra une sorte de déférence.
cette pièce, celit. Sabelle-mère étaitdebout au-dessus delui, une serviette humideàla main, etl’eau enpénétrant danslesplaies éveillait unfourmillement. Alorselleavait répété plusieurs foislamême chose. Ilentendit maisneput serappeler lesens desmots. « Tout vabien, dit-ilàla jeune femme. Lemédecin vaarriver. » Elle bougea leslèvres. « N’essayez pasdeparler. Nedites rien. » Tout ennettoyant doucement lesplaies, uneimmense chaleurl’envahissait. « Vous pouvez restericilongtemps, aussilongtemps quev...
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Jeannot et Colin
l'homme du monde le plus savant; mon fils vous devra toute son éducation: je m'imagine pourtant qu'il ne
serait pas mal qu'il sût un peu d'histoire.
pieds de plus ou de moins qu'il ne fallait, il les fesait corriger moyennant vingt louis d'or par chanson; et il fut mis dans l'_Année littéraire au rang des La Fare, des Chaulieu, des Hamilton, des Sarrasin, et des Voiture. Madame la marquise crut alors être la mère d'un bel esprit, et donna à souper aux beaux esprits de Paris. La tête du jeune homme fut bientôt renversée; il acquit l'art de parler sans s'entendre, et se perfectionna dans l'habitude de n'être propre à rien. Quand son père le vi...
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Andromaque
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue :
Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue ;
Voilà par quels exploits il sut se couronner ;
Enfin voilà l'époux que tu me veux donner.
Dis-lui que de mon fils l'amour est assez fort... Crois-tu que dans son coeur il ait juré sa mort ? L'amour peut-il si loin pousser sa barbarie ? CÉPHISE. Madame, il va bientôt revenir en furie. ANDROMAQUE. Hé bien ! Va l'assurer... CÉPHISE. De quoi ? de votre foi ? ANDROMAQUE. Hélas ! Pour la promettre est-elle encore à moi ? O cendres d'un époux ! O Troyens ! O mon père ! O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mère ! Allons. CÉPHISE. Où donc, Madame ? et que résolvez-vous ?...
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MAROT (1497-1544). A son ami Lyon
Ce gros lien. Vrai est qu'il y songeaAssez longtemps, mais il le vous rongeaSouvent, et tant qu'à la parfin tout rompt,Et le Lion de s'en aller fut prompt,Disant en soi : « Nul plaisir en effetNe se perd point, quelque part où soit fait. »Voilà le conte en termes rithmassez,Il est bien long, mais il est vieil assez,Témoin Ésope et plus d'un million.Or viens me voir pour faire le Lion,Et je mettrai peine, sens et étudeD'être le Rat, exempt d'ingratitude :J'entends, si Dieu te donne autant d'affai...
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Nietzsche: La conscience n'est qu'un réseau de communications
En procédant à son étude ordonnée, nous tenterons de montrer comment Nietzsche répond aux deux problèmes quisuscitent sa pensée : par quel processus expliquer l'apparition de la conscience ? Et comment la redéfinir dans cetteperspective historique ? Nous pourrons ainsi préciser le sens du déplacement qu'il fait subir au concept deconscience, par rapport à Descartes. 1. Les thèses du texte Dans un premier moment, Nietzsche avance trois thèses fondamentales. Elles ne sont justifiées et ex...
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Y a-t-il des leçons de l'histoire ?
"L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples etgouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamaisagi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer. Chaque époque,chaque peuple se trouve dans des conditions si particulières, formeune situation si particulière, que c'est seulement en fonction de cettesituation unique qu'il doit se décider : les grands caractères sontprécisément ceux qui, chaque fois, ont trouvé la solution appropriée.Dans le tumulte...
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Citations & Défintion:
APLANIR, verbe transitif.
? 5. La Politesse, quoique fille de la cour, fut et sera toujours niveleuse, elle efface et aplanit tout; ni trop haut ni trop bas est sa devise. Elle n'entend pas la Nature qui crie de toutes parts au g?nie comme Macbeth?: Viens haut ou bas. ALFRED DE VIGNY, Lettre ? Lord... sur la soir?e du 24 octobre et sur son nouveau syst?me dramatique, 1829, page 271. ? 6. Je ferai face, disais-je. Face ? quoi? Surmonter la vie! Pourtant, ils l'ont bien aplanie. Ras?e comme un terrain de manoeuvre, la v...
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« Si c’est vraiment la dernière, je suis content, répliqua Saroumane : cela m’évitera la peine de la refuser encore. Tous mes espoirs sont ruinés, mais je ne désire pas partager les vôtres. Si vous en avez. »
pierre, en mémoire de choses oubliées, à présent perdues dans les régions dépeuplées. Car ils ne bougeaient ni ne parlaient oralement, se regardant d’esprit à esprit, et seuls leurs yeux remuaient et s’allu maient dans le va -et -vient de leurs pensées. Mais tout finit par être dit, et ils se séparèrent de nouveau pour quelque temps, jusqu’à ce que le moment fût venu pour les Trois Anneaux de cesser d’être. Disparaissant rapidement parmi les pierres et les ombr es, les gens de Lorien e...
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On trouvait jadis beaucoup de héros sur les champs de bataille. Être un héros supposait
d'ailleurs que l'on sût y...
On trouvait jadis beaucoup de héros sur les champs de bataille. Être un héros supposait d'ailleurs que l'on sût y mourir dignement. De nos jours, les héros sont bien vivants. Encore que cette vie soit parfois imaginaire : aux héros en chair et en os, il faut ajouter les êtres de fiction qui, dans les livres, les bandes dessinées ou sur les écrans, suscitent notre sympathie, notre admiration voire un extraordinaire besoin d'identification. Mais que représentent véritablement les héros, réels ou f...
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L'Or, Blaise Cendrars : Fiche de lecture
FICHE DE LECTURE: L'OR De BLAISE CENDRARS « La merveilleuse histoire du général Johann August Suter ». Histoire merveilleuse en effet, conquérante etpitoyable, sereine et désespérante ; l'aventure même d'une vie bien trempée. Né le 15 février 1803 dans le Grand-Duché de Bade, J.-A. Suter, « banqueroutier, fuyard, escroc » qui a abandonné femme et enfants, décide, à trente-et-un ans, de pacifier la Californie, alors terre mexicaine « infestée » de brigands et d'Indiens, et d'y faire prosp...
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Nietzsche Gai Savoir paragraphe 354
2. Explication : l'origine de la conscience En un deuxième temps de son raisonnement (I. 4 à 11), Nietzsche retrace le processus de formation de laconscience. Il détermine ainsi les conditions d'apparition de la conscience chez l'homme. Quelles sont-elles ? A. La conscience comme condition de survieLe raisonnement de Nietzsche procède en trois temps.Il part tout d'abord d'un constat : la faiblesse physique de l'homme ne pouvait lui permettre de survivre, s'il nes'était pas associé à d...
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La dame de Monsoreau v.
Pardon, sire, pardon, vous tenez peu a votre couronne que vous connaissez trop; mais, moi, je tiens beaucoup a ma femme que je ne connais pas encore assez. Donc je refuse. Oh! oh! dit Henri, tu vas mieux, a ce qu'il parait. Infiniment mieux, sire; je me sens l'esprit tranquille, le coeur a la joie. J'ai l'ame disposee d'une maniere incroyable au bonheur et au plaisir. Pauvre Saint-Luc! dit le roi en joignant les mains. C'etait hier, sire, qu'il fallait me proposer cela. Oh! hier, j'etais qu...
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Contes de la bécasse
A peine la jeune fille était-elle sortie que Rivet entra.
"Vous ne me reconnaissez pas ?" dit-elle. Je balbutiai : "Mais... non... madame. \24\24Henriette Bonnel. \24\24Ah !" Et je me sentis devenir pâle. Elle semblait parfaitement à son aise, et souriait en me regardant. Dès qu'elle m'eut laissé seul avec son mari, il me prit les mains, les serrant à les broyer : "Voici longtemps, cher monsieur, que je veux aller vous voir. Ma femme m'a tant parlé de vous. Je sais... oui, je sais en quelle circonstance douloureuse vous l'avez connue, je sais...
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La Bete Humaine
éclaboussure.
\24Madame, si vous ne pouviez supporter ce spectacle... Nous comprenons très bien votre douleur. \24Oh! simplement deux mots, interrompit le commissaire. Nous ferons ensuite reconduire madame chez elle. Roubaud se hâta de continuer: \24C'est alors, après avoir causé de différentes choses, que monsieur Grandmorin nous annonça qu'il devait partir le lendemain, pour aller à Doinville, chez sa soeur... Je le vois encore assis à son bureau. Moi, j'étais ici; ma femme était là... N'est-ce pas, ma chèr...
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La dame de Monsoreau v.
que seul de tous les commensaux du palais, quoiqu'une mince muraille le separe seule du prince, il n'a rien entendu de la scene de la nuit. Aussi demande-t-il a rester au lit, il y fera toutes les prieres que le roi lui ordonnera. A ce deplorable recit, Henri fait le signe de la croix, ordonne qu'on lui envoie son apothicaire. Puis il recommande qu'on apporte au Louvre toutes les disciplines du couvent des Genovefains, il passe, vetu de noir, devant Schomberg qui boite, devant d'Epernon qui a so...
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Le Grand Meaulnes
Souvent, l'hiver, passaient ainsi parmi nous des élèves de hasard, mariniers pris par les glaces dans le canal,
apprentis, voyageurs immobilisés par la neige.
classe. A vrai dire, depuis le matin la récréation durait. A dix heures et demie, donc, lorsque la cour sombre et boueuse fut envahie par les élèves, on s'aperçut bien vite qu'un nouveau maître régnait sur les jeux. De tous les plaisirs nouveaux que le bohémien, dès ce matin-là, introduisit chez nous, je ne me rappelle que le plus sanglant: c'était une espèce de tournoi où les chevaux étaient les grands élèves chargés des plus jeunes grimpés sur leurs épaules. Partagés en deux groupes qui partai...
- L'or de Blaise Cendrars
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garder plus de souvenirs qu'elles ne le feraient dans des conditions normales.
59 Villaverde seréveilla dansunegrande piècetrèsclaire. Un regard circulaire luiapprit qu’ilsetrouvait dansunesorte degymnase. Ungymnase privé,luxueux. Un cross-trainer, unrameur etun Power Plates’alignaient lelong d’une paroivitrée. Al’extérieur, ilvoyait lamer miroiter auclair delune. Ilcomprit qu’ilétait dans unevilla dufront demer. Cequi aurait étégénial s’iln’avait eu les poignets etles chevilles liésparduruban adhésif àdes barres degymnastique d’acierfixéesaumur. Il était nujusqu’à lataill...
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Le mot "honneur" chez René DESCARTES
LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 164. et ainsi on n'a pas seulement une très profonde humilité au regard de Dieu, mais aussi on rend sans répugnance tout l'honneur et lerespect qui est dû aux hommes, à chacun selon le rang et l'autorité qu'il a dans le monde et on ne méprise rien que les vices. LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 168. et une honnête femme n'est pas blâmée d'être jalouse de son honneur c'est-à-dire de ne se garder pas seulement de mal faire ;...