2276 résultats pour "scientifique"
-
les obstacles de l'épistémologie
Conclusion : Ainsi, le propos de Bachelard est extrêmement intéressant, puisqu'il prend appui sur la méthodepsychanalytique, montrant comment les obstacles au progrès de l'esprit se trouvent produits par l'esprit lui-même.Prenons, en guise de conclusion, deux exemples. Voici d'abord ce qu'écrit un auteur préscientifique se laissant allerà ses rêveries, faisant de la dilatation la cause de remarques aberrantes puis le principe de l'univers : « Puisque le feu dilate tous les corps,...
-
Commentez et discutez le texte suivant : « Notre époque technique n'a fait qu'augmenter le besoin d'une culture générale solide... De plus en plus, les grands industriels et même les purs scientifiques, tendent à recruter des collaborateurs cultivés de préférence à des collaborateurs avertis : les se-conds, bien souvent, ne progressent guère au-delà de leur succès initial, alors que les premiers sont sus-ceptibles d'apprendre. » « La culture générale n'est nullement cette culture vaine
----------------------------~·--···- Il.- ANALYSE ET EXPLICATION DU TEXTE. Celui-ci affirme d'abord, qu'il vaut mieux préférer un collaborateur cultivé à un collaborateur averti, parce que, le premier est susceptible d'évoluer et de progresser. n définit ensuite, la culture générale véritable convenant à notre époque et la distingue de la fausse. Il ne manque pas de signaler avec force le contenu de la culture authentique afin de...
-
Quels sont les obstacles à la recherche de la vérité ?
L'explosion que nous évoquions en première partie pousse un esprit imaginatif à la mettre en relation avecl'ensemble des phénomènes naturels. Or, l'esprit scientifique ne doit y voir qu'une réaction chimique particulière.L'esprit psychanalysé, scientifique, est donc celui qui isole les phénomènes, les traite selon un mode abstrait etobjectif. L'esprit scientifique cherche à faire varier les expériences, tandis que l'esprit préscientifique cherche lavariété, c'est-à-dire tout un cortège de s...
-
Commentaire du texte de russell ci-dessous extrait de "science et religion":
idée antérieure, qui, rendue insuffisante par les avancées scientifiques, doit être remplacée par unconcept nouveau et plus proche de la vérité. On se rapproche donc toujours de la vérité en science,mais on ne l'atteint véritablement jamais, l'essence de la vérité scientifique semblant alors être d'êtretoujours changeante, parce qu'en progrès. Le dogmatisme est ainsi la démarche « anti-scientifique »par excellence. Dès lors, de même que Bachelard voit dans la communication entre les membres de...
-
Le savant complet est celui qui embrasse à la fois la théorie et la pratique expérimentale
d'une étude approfondie du phénomène, soit le fait d'isoler les facteurs qui rentrent en jeu dans la sensibilité ou lanon sensibilité de la racine antérieure. Il faut isolée les conditions actives dans le phénomènes, et pour cela, on doitdéjà s'appliquer à une observation puissante et approfondie du phénomène. Mais il ne faut pas pour autant en rester au constat: l'observation appelle l'expérimentation. Une fois l'accueil du faiteffectuer, il faut s'en faire une idée, donner un sens à ce qui n'e...
-
KUHN, Thomas. The Nature and Necessity of Scientific Revolutions
toujours plus de raisons de se demander si elle peut possiblement être une image de la science. Après la périodepré-paradigme l'assimilation de toutes les nouvelles théories et de presque toutes nouvelles sortes de phénomènes aen fait exigé la destruction d'un paradigme précédent et un conflit conséquent entre écoles concurrentes de penséescientifique. L'acquisition cumulative de nouveautés non anticipées s'avère être exception quasiment inexistante à larègle du développement scientifique. L'ho...
-
La fonction sociale de la science aujourd'hui
conditions au moins devaient, à ses yeux, être rem plies pour que ces promesses fussent tenues : des ressources plus abon dantes et la mise en œuvre de politiques délibérées de la scien ce . Ces deux conditions ont été effectivement remplies, mais pas au nom des finalités bienfaisantes que Berna l, comme tout rationaliste de sa génération, attribuait à la science ; il a fallu le conflit mondial et la bombe atomique pour inciter l'État à dev enir...
-
Histoire des idées politiques au XXe
Dans le début de 20ème se qui marque cette époque, les grandes idées qui se trouve, la grande question est celle du sujetmais question essentielle. Développement des sciences qui marque les esprits, on peut plus penser le monde comme lamême manière, tout une réflexion sur les science, ce qui marque le 20 le rationalisme, des gens qui vont commencer àréfléchir sur les productions de la connaissance, ce qui est caractéristique de cette nouvelle attitude philosophique, ouvrageproduit par Gaston Bac...
-
-
Le progrès permet il d'en finir avec le mal ?
ou l'utilisation d'armes nouvelles rendue possible par le progrès technique. l La seconde guerre mondiale, outre l'utilisation de progrès dans l'armement conventionnel, a étémarquée par la bombe atomique. l Le progrès peut même entraîner de nouveaux maux naturels. On pourra par exemple penser auréchauffement climatique. l Finalement, le progrès scientifique n'assure ni de se débarrasser du mal dont l'homme est capable, nid'en finir avec les maux naturels. l N'y a-t-il pas une autre f...
-
Comment peut-on vérifier une hypothèse ?
que défend le philosophe positiviste Carnap. Pour lui est scientifique ce qui est observable et est vérifiable ce quipeut être mis en rapport avec des perceptions publiquement attestables. Ainsi sera scientifique tous les énoncésd'observation dans la mesure où l'énoncé décrira fidèlement ce qui est. Mais aussi les énoncés théoriques à partir dumoment où l'on peut à partir d'eux déduire des énoncés d'observations. Pour Carnap tout énoncé doit donc renvoyerà un invariant qui sera l'expérience sens...
-
La science peut-elle tenir lieu de philosophie ?
connaissances acquises, relativement aux différents ordres de phénomènes naturels ». (Cours de Phil. posit., t. I,Première leçon) Mais un « corps de doctrine homogène » ne se réduit pas à un résumé. Il constitue une synthèse,oeuvre d'une pensée créatrice qui fait intervenir des principes qui dépassent le donné des sciences particulières. Delà des philosophies différentes qui toutes prétendent bien tenir compte des acquisitions des diverses sciences.Ces oppositions restent irréductibles, car l'ex...
-
SCIENCE ET HUMANISME
C'est pourquoi certains voudraient accorder une place prééminente à l'enseignement scientifique. Bien que j'admirela rigueur de ses méthodes et l'audace des théories nouvelles et que j'aie confiance en les bienfaits de la science, jene crois pas qu'un tel enseignement suffise à tous les besoins de l'éducation des élites éclairées. L'homme n'est passeulement raisonnable et logique, il est aussi enclin à sentir et à agir. La pensée pure n'est pas suffisante, il fautpasser à l'action et seule la se...
-
Que faut-il entendre par « fait scientifique » ?
B. -,A plus forte raison, le
- Peut-on limiter l'expérimentation scientifique ?
-
Quelle différence y a-t-il entre une démonstration mathématique et une preuve expérimentale ?
absolument vrai. Mais la mathématique contemporaine a remis en question cette définition de l'axiome en montrantque c'était surtout une convention posée. Le postulat des parallèles d'Euclide n'a pas résisté à l'établissement degéométries non euclidiennes. Une proposition est donc vraie lorsqu'elle a correctement déduit les hypothèses dedépart. Mais si l'on change les hypothèses de départ, il faut aussi changer la conclusion. Il est donc difficile deconférer le statut de vérités absolues aux véri...
-
Qu'est-ce que la vérité ?
définition qu'Aristote donne de la science : avoir la science de quelque chose, c'est être capable de ledémontrer, et la science est la « disposition de celui qui est capable de démontrer ». C'est de là querésulte la nécessité des vérités qu'elle nous fait connaître (ce dont la vérité est démontrée ne peutpas, par définition, être faux), ainsi que leur permanence (résultant de leur nécessité).Mais qu'est-ce qu'une démonstration ? Au sens strict, une démonstration est un enchaînement depropositio...
-
-
La science est-elle la seule à fournir des connaissances vraies ?
Introduction • Nous sommes ici interrogés sur la connaissance scientifique, que nous définirons comme saisie d'un objet depensée et représentation rationnelle, élaborées à partir de l'observation, du raisonnement ou de l'expérimentation.On remarquera d'ailleurs que le terme employé n'est pas celui de science : en mettant l'accent sur la connaissance,on souligne, à l'évidence, la compréhension exacte et complète des objets que désigne la connaissance. En d'autrestermes, l'idée d'exactitud...
-
Bachelard: L'obstacle épistémologique
d'une boule sur un plan incliné) sont compris comme identiques. Mais, alors que le premier est difficilementmesurable avec les instruments de l'époque, le second peut l'être. Ensuite, Galilée , pour vérifier ses hypothèses, a construit, après avoir conçu, un dispositif technique. C'est en ce sens que l'on peut parler du début de l'expérimentation et de la rupture avec l'observationcourante. Le trait de génie de Galilée consiste en l'association de la science et de la technique e...
-
Faut-il se défier des théories ?
Se défier de = Signifie que non seulement on accorde peu de confiance en quelque chose mais encore qu'on reste en garde contre cette même chose. Cela signifie encore, demanière synonymique : se méfier, soupçonner, suspecter, incriminer, s'inquiéter. Dans tous les cas le verbe marque une attitude critique par rapport à un fait ou à une donnée. · Angles d'analyse Le sujet interroge la nécessité d'adopter un esprit critique quant au théorie que l'esprit humain peut produire....
-
Le progrès de la science peut-il faire oublier la philosophie ?
Pourtant, un progrès scientifique sans réflexion scientifique est-il possible ou seulement envisageable ? II – Nécessité critique de la réflexion scientifique a) En effet, force est de constater que l'évolution scientifique et technique s'ils remettent en cause une certainetradition philosophique ne peuvent pas pour autant abolir toute réflexion sur la science. Plus précisément, on peutvoir émerger notamment la notion d'épistémologie qui engage en effet une réflexion sur l'évolution mêm...
-
Muséum national d'histoire naturelle [MNHN] - sciences et techniques.
3. 4 Les instituts de botanique et d’écologie – Le Centre d’écologie générale de Brunoy (Essonne), abrite deux équipes de recherche en écologie forestière et stratégie adaptative des organismes vivants. – Le Jardin botanique exotique de Menton (Alpes-Maritimes), créé vers 1895, enrichi d’essences nouvelles, subtropicales et tropicales, de végétaux rares et de plantes alimentaires, est aussi un lieu de recherches portant sur l’acclimatation de ces végétaux et l’histoire des paysages méditerranée...
-
Les pôles Nord et Sud (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)
CONDITIONS DE VIE ET MONDE VIVANT • Les rares étendues non recouvertes de glace (nord de la Scandinavie , de la Russie , du Canada et de l'Alaska) ont un sol acide , des températures basses et un climat sec qui ne favorisent pas le développement de la vie. N'y poussent que des mous ses, des lichens et de petits arbrisseaux qui forment la toundra . Quelques autres plantes , génétiquement très rares, apparaissent lors des mois les moins froids . • La fau...
-
Quelle connaissance la science nous donne-t-elle de la réalité ?
II. LA SCIENCE ET LE RÉEL — A — La critique nominaliste de la science. On peut se demander en effet si les caractères, les principes et les tendances de la science, tels que nous venons de les définir, ne lacondamnent pas à laisser échapper toujours quelque aspect essentiel de la réalité. Le réel, tel qu'il nous est donné dans l'expériencesensible, est contingence, diversité, multiplicité. La réduction du multiple à l'un ne peut se faire qu'en négligeant certains aspects de laréalité donnée...
-
Y a-t-il des limites à l'expérimentation sur l'être vivant ?
L'expérimentation est un concept scientifique qui n'existe que depuis quelques siècles, en effet auparavant seulesles sciences émanant de la pensée pure étaient critères de véracité. Au lieu d'observer & de faire des expériencesles scientifiques développaient des idées à priori sur les phénomènes de la nature & les mécanismes du corps, ellesétaient indépendantes de l'expérience. Il suffisait qu'une idée émane d'une autorité telle que la religion ou laphilosophie pour qu'elle soit considéré...
-
-
Toute vérité est-elle provisoire ?
vocabulaire qui soude legroupe de chercheurs.) élastiques se heurtant au hasard...3) Des valeurs générales : exactitude des calculs, cohérence interne, simplicité, «beauté» d'unedémonstration, efficacité des théories... Ces valeurspeuvent être communes à plusieurs groupes, mais leurapplication, leur hiérarchisation diffèrent souvent d'uncercle scientifique à un autre. Désigne au sens strict les exemples communs utilisés fréquemment et qui forment lapensée et la pratique dug...
-
Méthodes et pratiques scientifiques
En mathématiques Nous avons étudiés en mathématiques le message codé donc il fallait tout d’abord le décrypter … mais il faut déjà savoir ce qu’est la cryptologie. Cryptologie : Sciences des messages secrets. Elle se décompose en deux disciplines la cryptographie et la cryptanalyse. Cryptanalyse : Art d’analyser un message chiffré afin de le décrypter. Nous avons fait une recherche sur les différents codes de cryptologie (entre le code de César, la méthode d’Al-Kindi,...
-
Gaston Bachelard: Observation polémique
à une prédication où Bachelard envoie la bonne parole à la face de tous. Bachelard évolue dans une périodenouvelle pour le domaine scientifique qui vient de connaître beaucoup de changements radicaux mais avant tout,Bachelard cherche à penser par lui-même. Problématique Une question semble clairement se démarquer du texte : « qu'est-ce qui fait qu'un phénomène scientifique peut êtrepensé comme scientifique? »Comprenons que Bachelard ne traite que du réel scientifique en rapport à la pos...
-
Dissertation gratuite: Dans quelle mesure la science doit-elle prendre en compte le probable ?
l'incertitude, sortir de l'indétermination. Mais nous constatons en même temps que les probabilités qui rendentpossible l'avancée scientifique sont-elles mêmes problématiques du point de vue la connaissance. En effet, si l'onadmet la probabilité comme valeur suffisante d'une théorie scientifique, n'est-ce pas par là-même faire de la scienceune simple croyance, et ne reconnaître ainsi à toute théorie qu'une valeur subjective ? Il nous faut donc chercher lavaleur de vérité des probabilités...
-
Tout est-il dit lorsque les sciences ont parlé ?
théories, nous pourrions en déduire qu'il n'a aucun accès à la réalité en soi. En réalité, il est probable que lesthéories scientifiques n'aient pas à être littéralement comprises : ce ne sont en fait que des instruments pourclasser, prédire et agir sur les phénomènes. Les entités qu'elles mentionnent ne sont que d'utiles fictionsintellectuelles. Cette position constitue celle que soutiennent les antiréalistes, qui opposent à la thèse de la théorie-reflet soutenue par les r...
-
Gaston Bachelard: Objectivité et théorie
à apporter ainsi la preuve d'une vérité. Elle est alors garante d'objectivité dans la mesure où elle n'est pasdépendante de la représentation d'un sujet particulier, mais renvoie à un discours rationnel c'est-à-direnécessaire et universel.B. C'est un présupposé de la scienceMais la thèse qui fonde l'objectivité d'une connaissance par la méthode démonstrative est un présupposéscientifique. Cette thèse en laquelle nous « croyons » se donne comme une évidence, elle n'est pas fondéeel...
-
La connaissance scientifique est-elle désintéressée ?
science ne se pose pas la question de la valeur de son objet mais cherche à le cerner, par la connaissance. Ainsi, Bachelard, dans ces quelques lignes de La formation de l'esprit scientifique , distingue -t-il la science de l'opinion, qui, elle, considère l'objet par son utilité première. « L'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets par leur utilité, elle s'interditde les connaître. On ne peut rien fonder sur l'opinion : il faut...
-
A quoi reconnaît-on une fausse science ?
si elles sont réalisées, mais alors il se produit nécessairement ». Le principe selon lequel les mêmes « causes » (au sens d'antécédents constants) produisent les mêmes « effets » paraît satisfaisant pour la raison (principe d'identité). Cependant pourquoi tels ou tels phénomènes sont- ils liés entre eux par des lois ? Pourquoi tel phénomène est-il suivi de tel autre ? Parler d'une loi de la nature c'estadmettre que la relation qui unit deux phénomènes est une relation nécessaire et non...
-
-
sciences, philosophie des - philosophie.
On peut également s’interroger, non pas sur une éventuelle définition de la science, mais sur ce qui en constituerait l’objectif ultime. Ici encore, l’héritage antique pèse de tout son poids. Selon certains penseurs grecs, la science cherche ce qui est à l’origine des phénomènes naturels. Le mot grec pour cette origine est aitia, une racine que l’on retrouve aujourd’hui dans le terme « étiologie », une terminologie employée surtout en médecine pour désigner ce qui déclenche une maladie. Il exi...
-
La connaissance scientifique est-elle limitée ?
scientifique ouvre plus de questions qu'il n'en clôt. Faut-il pour autant sombrer dans le scepticisme et affirmer qu'iln'y a rien qui vaille vraiment ? Comment distinguer, dès lors, la véritable science de la métaphysique ou des pseudo-sciences comme l'alchimie ou l'astrologie ? Et que penser des sciences humaines ? La psychanalyse, la théorie del'histoire de Marx peuvent-elles prétendre légitimement à la scientificité ? Popper , dans « Logique de la découverte scientifique » propose...
- Critique de la connaissance scientifique
- PROGRÈS SCIENTIFIQUES SOUS L'EMPIRE
- Observation et expérimentation scientifiques
- L'histoire comme connaissance scientifique ?
- L'OBJECTIVITÉ SCIENTIFIQUE COMME CONQUÊTE ?
- L'objectivité scientifique comme conquête ?
-
- Bachelard et l'observation scientifique
-
Qu'est-ce qui fait l'unité des sciences de la nature ?
La notion de PARADIGME Explications Désigne une manière d'être et de penser propre àune communauté scientifique.(La communauté scientifique est une sociétécomme les autres, avec ses circuits, sesrelations, ses communautés d'intérêt et dediscussion.) 1) Un même cursus de formation; dans les matières scientifiques, cette « initiation professionnelle est semblable, à un degré inégalé dans la plupart des autres disciplines » : même enseignement, même littérature technique, mêmes exemple...
- LE SOCIALISME SCIENTIFIQUE ET SA CRITIQUE
-
Y a-t-il une contradiction entre l'évolution des sciences et leur prétention à la vérité ?
Introduction La science se déploie dans le temps ; chaque science, loin de se constituer d'un seul coup, revêt une dimensionhistorique. Et c'est là l'origine d'un problème sur la valeur et la légitimité des connaissances qu'elle constitue : si sescontenus évoluent, c'est que la vérité est changeante ; elle se transforme au fil du temps. Comment peut-on, dans ces conditions, parler de vérité, sachant que la prétendue vérité est amenée à changer deformule, cela sans jamais parvenir à une forme d...
-
Y a-t-il un mythe de la science ?
3) On peut considérer les mythes comme ce que Gaston Bachelard appelle des « obstacles épistémologiques »,c'est-à-dire des explications données du réel, des images héritées dela culture, qui empêchent l'esprit du scientifique de découvrir, des'interroger. Contre l'idée d'un progrès linéaire en science, qui se ferait par additions successives, Bachelard nous invite à poser le problème de laconnaissance scientifique en termes d'obstacles : l'esprit scientifiquene « se forme qu'en se...
-
Ressource gratuite: La Politique Est-Elle Une Science Ou Un Art ?
Toujours selon la thèse de Claude Lefort, Machiavel s'engage dans la découverte comme invention, en cernant progressivementun réel qui nourrit sa pensée, au point que ce que nous appelons contradiction n'est qu'un effet de surprise: l'écrivain ne maitrisejamais pleinement son texte mais est en partie conduit par ce qu'il écrit. Si la politique joue sur la question des moyens, il n'est pasquestion de déduire l'action de règles antécédentes. Effectivement, le but de la politique n'est donc pas pou...
-
Pour etre un bon observateur, faut-il etre un bon théoricien ?
· Mais privée de tout autre guide que le désir de résoudre des problèmes immédiats, l'observation n'aboutit qu'à une connaissance fragmentaire de la réalité, entachée de grossières erreurs. · Mais l'homme dispose, pour satisfaire son désir de connaître, d'un outil d'une grande puissance: la raison. Grâce à cet instrument, dans une perspective proche de l'empirisme, mais néanmoins désireusede ne pas totalement occulter le rôle et la fonction de l'esprit, la connaissa...
-
petit commentaire littéraire de Zadig chapitre 3
II LA DEMARCHE SCIENTIFIQUE 1/ Voltaire nous propose une énigme -Nous sommes dans la position du premier eunuque et du grand veneur : Zadig va résoudre l'énigme pour nous. -Zadig va mener une enquête donc chercher des indices et des preuves : démarche scientifique. 2/Qualités scientifiques de Zadig -Zadig fait preuve de toute les qualités scientifiques nécessaires : -esprit d'observation, -esprit de discernement et de finesse -précision et esprit d'analyse -utilisation de ses connaissances (c...
-
-
Les erreurs scientifiques
ne soit pas violé. C'est l'ignorance du second principe de la thermodynamique, à savoir l 'augmentation d 'entropie ou les inévitables pertes thermiques , qui conduit les inventeurs dans des échecs répétés . LA GÉNÉRATION SPONTANÉE Pendant près de 2 000 ans, on a admis la génération spontanée : l'apparition de vie à partir du non vivant. C'est au x1x< siècle que les travaux de Louis Pasteur {1822-1895} montrent que toutes les expériences qui sembl...
-
Article de presse: On a marché sur la Lune !
débarquement manqué de la baie des Cochons, à Cuba. Cette succession d'exploits semble montrer que les Soviétiques ontacquis sur les Etats-Unis une avance scientifique et militaire : ils prouvent, en effet, que l'URSS possède des fusées balistiquescapables d'atteindre le territoire américain, et qu'elle risque de prendre la maîtrise militaire de l'espace en installant, pourquoi pasdit-on alors, une base sur la Lune. Les Etats-Unis payent ainsi leur manque d'imagination dans le domaine des fus...