256 résultats pour "obeissance"
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Être libre, est-ce adhérer à la nécessité ?
parfaite indépendance, et jamais nous ne serons déçus. Quoi qu'il arrive, je conserve ma liberté de jugement, je suishors d'atteinte. Je considère froidement mes passions*, qui, tout comme mon corps, ne sont que choses extérieuresà moi-même, indignes d'attachement. Le but du sage est d'atteindre l'« apathie ». l'absence de passion. par le refusde consentir à tous les entraînements de son corps. Je ne suis pas mon corps, celui qui le torture ne m'atteint pas— d'où son acharnement, et la déception...
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Expliquer ce mot de Bacon : « On ne commande à la nature qu'en lui obéissant. »
Dans la sixième partie du « Discours de la méthode » (1637), Descartes met au jour un projet dont nous sommes les héritiers. Il s'agit de promouvoir une nouvelle conception de la science, de la technique et de leursrapports, apte à nous rendre « comme maître et possesseurs de la nature ». Descartes n'inaugure pas seulement l'ère du mécanisme, mais aussi celle du machinisme, de la domination technicienne du monde. Si Descartes marque une étape essentielle dans l'histoire de la phi...
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L'obéissance au devoir peut-elle s'accompagner de la recherche du bonheur ?
a) En effet, le problème est que l'obéissance au devoir peut s'accompagnerde la recherche du bonheur c'est donc faire dépendre le devoir à autre choseque le devoir lui-même, donc le rendre conditionnel à ma propre définition dubonheur. Or comme le précise Kant dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs , « le bonheur est un idéal de l'imagination. » Autrement dit, le bonheur se définit de façon personnel et ne correspond pas à une loiuniverselle. Le fondement de la morale es...
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Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?
puissance assez forte pour le mettre en danger. Il n'y a rien là de plus que n'en exige la conservation de soi-même,et en général on estime cela permis. [...]Il apparaît clairement par là qu'aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tousen respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contrechacun. » Hobbes, « Léviathan », p. 122-124. [Obéir n'est pas synonyme d'aliénation ou d'hétéronomie. L'obéissa...
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Y a t il une servitude volontaire ?
Dans l'histoire, on retrouve plusieurs exemples de servitude volontaire, et notamment dans le domaine politique,avec les tyrans et les dictateurs. Depuis l'Antiquité avec Néron jusqu'à nos jours avec Hitler ou encore Franco, lestyrans ont toujours su imposer leur force et leur pouvoir malgré l'asservissement des populations. En effet, un tyranne peut perdurer au sommet du pouvoir qu'avec le consentement des populations, car sans cette approbation lerégime s'effondrerait. Les hommes ne sont do...
- L'homme Ne Commande À La Nature Qu'enlui Obéissant
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Pourquoi obéir aux lois?
L'obéissance à soi-même peut se faire par une soumission à la loi, dans la mesure où la loi est redéfinie commeproduit de la volonté générale. Dans le Contrat social , Rousseau définit l'autorité souveraine comme autorité du peuple. La souveraineté, objet de soumission, permet donc de maintenir la liberté. Ce sont les mêmespersonnes qui sont individu et peuple, elles aliènent donc leur liberté à elles-mêmes, ce qui n'est donc pas unealiénation au sens propre. Cela se fait au travers de l'o...
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La force fait-elle droit ?
L'obéissance au seulappétit est esclavage etl'obéissance à la loi qu'ons'est prescrite est liberté.(Du Contrat Social) La liberté ne consiste pas à suivre nos désirs. Ellen'est pas dans l'absence de contraintes mais dansle libre choix des contraintes que l'on se donne àsoi-même. On peut appliquer cette idée au peuple.Un peuple libre est celui qui se donne à lui-mêmeses propres lois, ce qui définit la démocratie. Dans la contrainte, il n'y aura toujours que nécessité physique, pas liberté...
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faut il respecter les lois ?
1 L’ O B É I S S A N C E À L A L O I E S T U N E N É C E S S I T É P R AT I Q U E droit de résistance aux lois en vigueur. Reste à savoir au nom de quoi, on pour- rait se permettre de ne pas respecter les lois et en conséquence, d e mettre en dan- ger l’équilibre de la société et la paix civile et peut-être d’aggr aver la situation de violence à laquelle on dit résister. Faut-il manifester une certaine défiance à l’encontre des lois reçues ? Mais dans ces conditions, y a-t-il d’autres lois qu’il...
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Obéir, est-ce abdiquer sa liberté ?
pour terminer que l'on peut tout de même garder sa liberté en obéissant, mais à condition d'obéir à ses propres lois. Nous allons voir dans cette troisième partie qu'en obéissant à soi-même, c'est à dire à ses propres lois, alors on nerenonce pas à sa liberté en obéissant; En effet, pour définir des lois sans renoncer à sa liberté, il faut que les loissoient l'expression de la volonté générale. On reconnait cet argument chez Rousseau qui est en partie àl'origine(dans les idées), de la dé...
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Peut-on concilier liberté et égalité dans la vie sociale ?
Cette analyse n'est pas cependant sans poser quelques problèmes : enadmettant cette définition de la liberté comme « obéissance à la loi qu'ons'est prescrite » reste la question de savoir si tous sont d'accord quant aucontenu de la loi. L'idéal en démocratie c'est que la loi soit oeuvre del'unanimité et à défaut de l'unanimité, de la majorité. L'obéissance auseul appétit estesclavage etl'obéissance à la loiqu'on s'estprescrite estliberté. (Du ContratSocial) La liberté ne...
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desobeissance civile
même titre que la res publica ou les Lois. C'est cette sorte de personnification qui va rendre plus difficile la désobéissance : il est en effet plus aisé de désobéir à des normes abstraites qu'à des personnes déterminées. Ainsi Socrate a-t-il pu, dans sa prison, s'imaginer que les lois lui parlaient : « Socrate, que vas-tu faire ? L'action que tu entreprends a-t-elle d'autre but que de nous détruire, nous qui sommes les lis, et avec nous l'Etat tout entier (...) »13(*) ; peut parfois s'ajouter...
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Peut-on à la fois obéir et être libre ?
rend l'Homme vraiment maître de lui ; car l'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'estprescrite est liberté. » (Rousseau, Le contrait social). On remarque que dans cette conception philosophique de laliberté, les limites ne sont pas des limites contraignant la liberté de la volonté humaine ; ces limites définissent enréalité un domaine d'action où la liberté peut exister, ce qui est tout autre chose. Liberté et contrainte ne sontdonc pas incompatibles. La volon...
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J.-J. ROUSSEAU, Du contrat social I, 3
reconnaissance du droit. Ceux qui exerce le pouvoir ont donc tout intérêt à laisser croire qu'ils l'exercentlégitimement ! Quant à ceux qui cèdent à la force, s'ils le font, c'est tout au plus, par calcul, non par sens del'obligation : « céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté; c'est tout au plus un acte de prudence.En quel sens pourra-ce être un devoir?» fait observer Rousseau, résumant ainsi son argument de départ. Second temps de l'argumentation Pour renforcer sa démo...
- obéissez à vos parents en toutes choses existe la réciprocité
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L'autorité
r"" i i L'AUfOHITÉ 387 de ce bien commun, comme la tête meut les membres et le corps tout entier. A!lssi longtemps que le chef a le regard fixé sur le bien commun, et qu'il commande et gouverne suivant cette vision, il est un chef authentique. Sinon, il abdique et dérive dans la tyrannie. 382 2. La vertu d'obéissance. - La raison de l'autorité est de diriger et d'orienter les- volontés et les activités humaines vers l'obtent...
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Existe-t-il des lois injustes ?
s'interroger sur 1° le droit de non respect de cette loi du fait de son injustice, 2° la question problématique de larelativité du juste. I) A quelles conditions une loi peut être dite injuste ? · L'exemple le plus frappant pourrait être celui de la mise en place d'une dictature : le tyran met enplace des lois vécues comme injustes pour deux choses * d'une part parce qu'elles ne son t pas l'expression de la volonté générale mais répondent bien plutôt à la seule déc...
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Obéir, renoncer à la liberté ?
a) Analyse d'un exemple simple : une équipe de football. b) Les leçons de cet exemple : bien commun et compétence. 2. L'obéissance, condition de la liberté. a) L'obéissance est nécessaire à la réalisation de mes buts personnels. b) Réhabilitation de la vertu d'obéissance et de la contrainte. c) L'obéissance libératrice. 3. L'obéissance qui respecte les règles de la démocratie n'est pas un renoncement à la liberté. a) L'idée de démocratie. b) La démocratie permet de concilier la vertu d'obéissanc...
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LA LIBERTÉ EST-ELLE L'ACCEPTATION DE LA NÉCESSITÉ ?
est libertas. » Adopter de bon coeur le déterminisme inéluctable c'est être libre. Ce que Rousseau nous demandait à raisonnable, l'auteur, ou encore, obéir à sa propre raison. Obéir à sa raison, c'est être pleinement responsable de sa conduite. Etre libre, c'est s'obliger soi-même à une conduite raisonnable,s'interdire certains débordements, en un mot c'est obéir à la loi qu'on s'est prescrite.La loi peut s'entendre ici dans un sens moral, comme dans un sens politique. Autrement dit,...
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Est-ce par crainte du châtiment qu'on obéit aux lois ?
Dans l'Ethique à Nicomaque, Aristote définit la justice de la manière suivante :"Le juste est ce qui est susceptible de créer ou de sauvegarder, en totalitéou en partie, le bonheur de la communauté politique." La justice n'a de sensréel que par la communauté et pour elle. Elle n'est pas une vertu en soi, maisdans la relation à autrui. Elle consiste essentiellement à obéir aux lois de laCité, qui, étant fixées par le législateur, sont nécessairement légales.L'injustice sera une action commise con...
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L’obéissance est-elle une vertu ? / Pourquoi Nietzsche met-il des guillemets aux mots “nature” et “raison" ?
“Toute morale est, à l’opposé du laisser-aller, une parcelle de tyrannie envers la “nature”, envers la “raison” également : mais cela ne suffit pas à constituer une objection à son encontre puisqu’il faudrait préalablement décréter, de nouveau à partir de quelque morale, que toute espèce de tyrannie et de déraison est prohibée. Le caractère essentiel et appréciable de toute morale est d’être une longue contrainte : pour comprendre le stoïcisme, ou Port-Royal, ou le puritanisme, on se rappel...
- LE DEVOIR ET L'OBÉISSANCE "L'obéissance au devoir est une résistance à soi-même." Bergson, Les Ceux sources de la morale et de la religion, 1932. Commentez cette citation.
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LE POUVOIR - ROUSSEAU
Plan Introduction 1. -Ordre apparent et pouvoir authentique II. -Fonction pédagogique du gouvernement III. -Qualité du peuple, qualité du pouvoir Conclusion CORRIGÉ [Introduction] Le pouvoir a toujours intérêt, non seulement à garantir l'ordre et à le maintenir, mais aussi à être «obéi». Mais comment définir sérieusement 1' obéissance à obtenir des citoyens ? Pour Rousseau, il faut distinguer une «obéissance» apparente, qui n'engage pas la volonté...
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Obéir aux lois, est-ce renoncer à sa liberté ?
Si le monde physique ignorait le déterminisme, s'il était le théâtre de perpétuels changement (cad privé dedéterminisme), l'action humaine ne trouverait en lui aucun point d'appui. Nous serions les esclaves de ses caprices,et aucune liberté ne serait possible, ni aucune science. C. La liberté civile De même, l'absence de lois dans une société, assurant théoriquement la liberté de tous (chacun ferait ce qu'ilvoudrait), aboutirait en fait à l'écrasement du plus faible par le plus fo...
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Etre libre est-ce ne se soumettre a rien ?
L'obéissance au seulappétit est esclavage etl'obéissance à la loi qu'ons'est prescrite est liberté.(Du Contrat Social) La liberté ne consiste pas à suivre nos désirs. Ellen'est pas dans l'absence de contraintes mais dansle libre choix des contraintes que l'on se donne àsoi-même. On peut appliquer cette idée au peuple.Un peuple libre est celui qui se donne à lui-mêmeses propres lois, ce qui définit la démocratie. La liberté n'est pas l'indépendance à l'égard de toute loi, mais c'est se d...
- PODCAST: « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. » J.-J. Rousseau (1712-1778), Du Contrat social
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Pour être libre faut il refuser d'obéir ?
«J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seulenécessité de sa nature; contrainte, celle qui est déterminée par uneautre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée» (Lettre LVIIIà Schuller).Pour Spinoza, une chose est libre quand elle existe par la seulenécessité de sa propre nature, et une chose est contrainte quand elleest déterminée par une autre à exister et à agir. Donc, dans l'absolu,seul Dieu est infiniment libre, puisqu'il a une connaissance abs...
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Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?
relle entre les hommes, à son antithèse qui fait du rapport de force la composante fondamentale · de tout rapport humain, Rousseau affronte l'an tinomie du bonheur et de la liberté sur le terrain politique.· D'abord, la thèse paternaliste cherche à justi fier les inégalités de fait en se référant à l'auto rité paternelle : si le roi est au peuple ce que le père est à ses enfants, il existe alors une inégalité naturelle...
- C’est un bon peuple, guerrier et généreux, capable pourtant d’obéissance et de discipline, et de servir à quelque bon usage, s’il y est bien guidé.
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'on commet alors même qu'il va à l'encontre non seulement de la loi morale, mais aussi de notre intérêt. On retrouvecette idée chez Gide, dans Les...
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
bien d'attester par là notre libre-arbitre ». Je peux donc sacrifier mon intérêt, mon bonheur, mon avantage, pour(me) prouver que je suis libre.Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'o...
- « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant» (Rousseau)
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- l'offrande Partie intégrante de la méditation et de la liturgie, l'offrande est toujours un geste envers la divinité : humilité, louange, obéissance, prière ou remerciement.
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l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
On entend alors par liberté une forme de spontanéité ce qui nous conduit à considérer les autres comme des obstacles. Tel est le sens également de l'adage : « Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. »Or Rousseau nous dit radicalement l'inverse ici : être libre, c'est commencer par obéir. Toutefois, on peut immédiatement remarquer qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle obéissance mais de l'obéissance« à la loi qu'on s'est...
- Art brut : ce terme, employé par le peintre Jean Dubuffet à la fin de la Seconde Guerre mondiale, désigne les " oeuvres " créées sans intention artistique ou esthétique, mais obéissant plutôt à un besoin, à une pulsion créatrice ou expressive.
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L'Argent
la présidence, passèrent naturellement en tête de liste, avec quatorze autres de moindre importance, triés
parmi les plus obéissants et les plus décoratifs des actionnaires.
vice-président un obscur agronome, ancien conseiller d'Etat, le vicomte de Robin-Chagot, homme doux et ladre, excellente machine à signatures. Quant au secrétaire, il fut pris en dehors du conseil, dans le personnel des bureaux de la banque, le chef du service des émissions. Et, comme la nuit venait, dans la grande pièce grave, une ombre verdie d'une infinie tristesse, on jugea la besogne bonne et suffisante, on se sépara après avoir réglé les séances à deux par mois, le petit conseil le...
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Les petites vieillesExtrait des Fleurs du mal(A Victor Hugo)IDans les plis sinueux des vieilles capitales,Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements,Je guette, obéissant à mes humeurs fatalesDes êtres singuliers, décrépits et charmants.
Je ne cherche, à l'aspect de ces membres discords, Combien de fois il faut que l'ouvrier varie La forme de la boîte où l'on met tous ces corps. — Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes, Des creusets qu'un métal refroidi pailleta... Ces yeux mystérieux ont d'invincibles charmes Pour celui que l'austère Infortune allaita ! II De Frascati défunt Vestale enamourée ; Prêtresse de Thalie, hélas ! dont le souffleur Enterré sait le nom ; célèbre évaporée Que Tivoli jadis ombrage...
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Les théories de l'Etat démocratique
• B. La « volonté générale » Le « contrat social » consiste à ne reconnaître d'autre autorité législative que la volonté générale qui est, au fond,la volonté raisonnable, présente en tout individu quand il délibère « dans le silence des passions ». L'opposition despassions rend «nécessaire» le contrat ; l'accord des hommes délibérant sur leurs intérêts communs et raisonnablesle rend «possible ». Cependant, comme la volonté générale ne saurait être à tout instant la volonté universelle,comme il s...
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J.-J. Rousseau, Du contrat social I, 6: « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant ? »
Rousseau, Du contrat social 35 Le livre un du Contrat social, posant les bases de la philosophie politique rousseauiste, établit le fondement de l'autorité politique. Après avoir récusé l'origine naturelle des sociétés politiques, puis, au chapitre quatre, l'absolutisme contractuel, Rousseau en vient au seul fondement possible des sociétés politiques légitimes : le contrat d'association. Le chapitre éponyme «Du pacte social» nous introduit au moment où...
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Hobbes
nous existons comme conscience libre. Nous sommes « condamnés à être libre », condamnés à choisir. Une personne libre qui abandonnerait réellement sa liberté est tout à fait impensable et contradictoire. Cet individu affirmerait sa liberté à travers l'acte même par le quelle il voudrait s'en débarrasser. L'obéissance ou la désobéissance les décisions de la conscience. Celle-ci ne peut pas ne pas distinguer et découvre, dans l'inquiétude, qu'elle n'a pas la droit de fuir sa liberté. Le problèm...
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La notion clé : l'autonomie
• Po uvons-nous choisir notre vie ? 1. On ne choisit pas de vivre. Si ce que je vis équivaut à ce qui m'arrive, alors par définition c'est ce que je n'ai pas choisi. Il. N'est véritablement ma vie que ce que je choisis d'assumer comme mien. Si ce que je vis équivaut à ce que je fais de ma vie, alors c'est mon choix qui exprime qui je suis . • La liberté consiste-t-elle à faire toujours ce que nous voulons ? 1. Ëtre libre...
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Etre libre est-ce accepter la nécessité?
L'autonomie par compréhension de l'ordre des choses et obéissance à cet ordre. Si les phénomènes s'enchaînent nécessairement, l'homme qui acquiesce à ces liaisons semble courbé, dira-t-on,sous un aveugle destin. 0r cette vision paraît naïve et unilatérale. Elle confond le fatalisme, qui enchaîne l'homme, et le déterminisme qui, au contraire, la libère. Par le travail et latechnique l'homme peut, précisément, sans supprimer la légalité de la nature, sans tenter de lever la contrainte deses lo...
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Loi et liberté
la liberté naturelle et la liberté civile. La liberté naturelle, qui est un « droit illimité » à tout ce qu'on peut atteindre,n'a pour bornes que les forces de l'individu. Chacun faisant ce qui lui plaît, le plus faible s'expose surtout à subir cequ'il plaît aux autres de lui faire subir. Aussi faut-il substituer à cette pseudo-liberté la liberté civile, que seul le contrat social est à même de garantir. Parce contrat, chacun s'engage envers tous à ne reconnaître d'autre autorité que la volonté...
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Qu'est ce que l'autorité ?
Relativement au bonheur, aucun principe universellement valable ne peut être donné pour loi. Car aussi bien lescirconstances que l'illusion pleine de contradictions et en outre sans cesse changeante où l'individu place sonbonheur (personne ne peut lui prescrire où il doit le placer) font que tout principe ferme est impossible et en lui-même impropre à fonder une législation. La proposition : Salus publica suprema civitatis lex est (1) garde intacte savaleur et son autorité, mais le...
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La morale est-elle l'ennemie de la vie ?
Une longue tradition philosophico-religieuse, mélangeant platonisme et christianisme, a défendu une éthiquede la renonciation. Les choses matérielles nous détournent de la connaissance de Dieu. Il faut se détacherdes biens terrestres pour savoir ce qu'est l'essence divine du bien. [La morale a pour seule finalité de permettre aux hommes de vivre en bonne harmonie. J'ai tout intérêt àrespecter autrui. Je ne suis jamais aussi fort qu'en pouvant compter sur mes semblables.] Le bien n'est pas un...
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Obéit-on ou se soumet-on à l'autorité ?
l'expérience de Milgram a montré l'extrême soumission de l'individu à ce qu'il considère comme représentant del'autorité. L'expérience consistait à ce que l'expérimentateur( représentant officiel de l'autorité) demande puisordonne à l'individu de punir par des décharges électriques un autre individu qui répondait mal à des questions. Alorsque celui qui recevait des décharges électriques poussait des hurlements( ne vous inquiétez pas c'était un acteur!),l'individu sujet à l'expérience c...
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Rousseau: Education et sanction
sur le devoir et l'obéissance, mais sur le besoin et la nécessité; vierge de toute considération morale, ignorant lesgrands principes de la société, l'enfant limite ses représentations aux seules sensations. Le deuxième paragraphe,plus polémique, à l'écriture vive et haletante, s'oppose à la conception moderne de l'éducation, incarnée par Locke :raisonner avec un enfant est vain, contradictoire, voire nuisible. Dévellopement Le premier paragraphe soulève le problème fondamental de l'éducation,...
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Est-on libre lorsqu'on obéit ?
L'archaïsme des pulsions et des désirs s'affirme ainsi, contre le rêve du libre arbitre sans contraintes ni limites. Undémenti est apporté alors à notre rêve de liberté illimitée. c. Les contraintes issues d'autrui - La relation maître-esclave. Mais le mouvement vers autrui et la relation avec l'Autre sont, eux aussi, porteurs de lourdes contraintes. En effet,Autrui est d'abord l'Autre, le différent. Or, cet Autre - ce Moi qui n'est pas moi, selon l'expression de Sartre - mepénètre au plus intim...
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Dictionnaire en ligne:
DISCIPLINÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
1. [Une réalité concrète] a) Maîtriser (en soumettant à une règle). Gilliatt songea à se servir de cette eau pour discipliner ce vent (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 273 ). b) Rendre plus régulier. Discipliner les favoris, la chevelure. Une phalange intacte, stylisant la coiffure moderne, absorbant, faisant oublier, disciplinant la redingote (MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 190 ). — Par analogie, emploi pronominal à sens passif. S'ordonner. Les nervures de...
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Dictionnaire en ligne:
DOMPTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
son autorité politique. Dompter et civiliser les barbares. Synonymes : assujettir, asservir. César voulait (...) dompter les Parthes, et renouveler la conquête d'Alexandre (JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 279) : Ø 1. Charles représentera l'ordre et la sécurité. Il a déjà battu les agitateurs neustriens : la légalité est rétablie. Il dompte encore les Saxons, toujours prêts à se remuer et à envahir. JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 1, 1924, page 31. 2. Par exten...