1647 résultats pour "pourri"
-
LA TRANSMISSION DES IMAGES LA TÉLÉVISION
Dans l'état actuel de nos connaissances techni ques, on n'envisage pas de transmettre simultané ment les données de lumière relatives à tous les points d'une image. On y reviendra peut-être. Donc, si l'on transmet les caractéristiques opti ques relatives à tous les points d'une image, explo rés les uns après les autres, il faut retransmettre autour de 300 000 informations (éventuellement plus) pour chaque image. La nécessité, évoquée plus h...
-
L'art transforme-t-il notre vision de la réalité ?
peuvent apporter de bonnes choses, même si un jours elles se terminent, elles auront pu aider à adopter une visiondifférente de la vie, du monde qui nous entoure, ou de mauvaises, en effet il est des fois possible de rencontrer despersonnes destructrices, qui se rendent compte ou non de ce qu'elles font subir à la personne en face. Cesrencontres sont à ajouter au palmarès d'expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, elles auront apportéavec elles un enrichissement dans le mei...
- Peut-On Tout Dire ?
-
La responsabilité politique n'est-elle réservée qu'à ceux qui gouvernent ?
générale. Comme s'il existait, au-dessus de l'avis des membres de l'État, la raison d'État. Paradoxe donc de ladémocratie qui repose sur la prédominance de la volonté générale, mais 'qui tolère tout à la fois le principe supérieurd'une raison d'État. Au nom de l'intérêt transcendant de l'État, le prince pourrait, l'instant d'une décision, contournerla volonté du peuple.Il y a là un dilemme important pour la démocratie: doit-elle chercher à réduire le plus possible le principe de la raisond'...
-
Iphigénie en Aulide
IPHIGÉNIE
Seigneur, rassurez-vous.
Moi-même dans Argos je l'aurais devancée. Cependant on me fuit. Quel crime ai-je commis ? Mais je ne vois partout que des yeux ennemis. Que dis-je ? En ce moment Calchas, Nestor, Ulysse, De leur vaine éloquence employant l'artifice, Combattaient mon amour et semblaient m'annoncer Que si j'en crois ma gloire, il y faut renoncer. Quelle entreprise ici pourrait être formée ? Suis-je sans le savoir la fable de l'armée ? Entrons. C'est un secret qu'il leur faut arracher. SCÈNE VIII\24ÉRIPHI...
-
Peut-on prétendre se connaître soi-même ?
pensant. La certitude de moi-même comme être pensant étant posée, ma conscience peuts'affirmer comme conscience de soi, car le moi fait retour sur soi et se connaît ainsi. - Nous pourrions ainsi considérer avec Descartes que, s'il est tant d'opinions sur nous-mêmes dont nous pouvons douter, nous pouvons cependant être sûrs d'une chose : nous pouvons êtrecertains que nous sommes des « choses qui pensent », c'est-à-dire des êtres doués de raison.Comme cette raison est réflexive et q...
-
COLETTE, Les Vrilles de la vigne (jour gris). Commentaire
décrit, en une série d'impressions qui trahissent son amour sensuel de la nature. « J'appartiens à un pays que j'ai quitté ,. ; la première phrase de ce passage souligne une contradiction : la rupture entre le passé et le présent est réelle, et cependant, grâce à la continuité affective, le narrateur (qui n'est ici autre que Colette) ne fait qu'un avec ce pays pour lequel il éprouve une nostalgie poignante. Cette « absence » justifie ainsi que le...
-
Vie affective et jardin secret ?
contemporains. Le sommeil sur la dure est pour lui aussi reposant que, pour nous, une nuit dans un lit de plumes.Pourquoi ce changement ? C'est la société qui nous a imposé ce confort, signe d'une certaine fortune et d'uncertain rang social, ces dépenses nécessaires pour la marche de l'économie de la cité.Nos goûts et nos préférences affectives sont, dans une grande mesure, déterminés par le milieu dans lequel nousvivons. On ne saurait le mettre en doute pour nos goûts esthétiques : nous a...
-
-
Faut-il reprocher au langage d'être équivoque ?
que le premier a besoin du second pour se dire ou pour se cacher. L'inconscient est donc un langage qui ne cessede parler, qu'il s'agisse de la folie, parole qui a renoncé à se faire (re)connaître, ou de la "normalité" dans laquelle lesujet ne parvient que rarement à maîtriser son inconscient.Dans tous les cas de figure, la psychanalyste nous montre que le lieu en lequel l'homme accède à son humanité estle lieu de l'ordre du Symbolique, c'est-à-dire de la culture formellement identique à l'ordre...
-
L'ame existe t elle?
Mais la plupart s'accordent à penser que l'âme existe. Et cela tout d'abord pour une raison éthymologique : le mot d"âme" vient du terme latin "anima", signifiant "qui anime". Elle serait alors un équivalent de la vie dont jouit une personne. Or, il y a suffisament de preuves scientifiques sur l'existence de la vie humaine pour ne plus la remettre en question. Nous pouvons alors penser que si la vie existe, il en va de même pour l'âme, puisque ces deux notions sont similaires. De même, la cons...
-
Être libre est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?
On peut également reprendre la phrase « ma liberté finit là où commence celle des autres ». Si l'homme entend sa liberté comme je fait ce que je veux sans tenir compte d'autrui alors forcément il y aura un conflit donc un obstacle. Nous sommes interactifs entre êtres humains. L'action des uns peut avoir des conséquences sur les autres et vice versa. Par exemple, avant, la loi interdisait la consommation de tabac dans les lieux publics, quiconque fumait en présence d'un non-fumeur p...
-
Cas pratique droit de la famille
Sur la supposée liaison d'Yvonne Lors d'une dispute, l'épouse avoue implicitement qu'elle a entretenu des relations sexuelles avec un tiers et que de fait,l'enfant n'est peut-être pas du mari. La déclaration d'Yvonne peut-elle constituer son manquement au devoir de fidélité ?Selon l'article 212 : « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. »Les époux ont un devoir defidélité, ils n'ont pas le droit d'avoir des relations sexuelles ou d'entretenir des relations mo...
-
la raison a-t-elle à s'occuper de l'irrationnel?
«Tout ce qui est réel est rationnel»Chez Hegel, la raison est plus qu'une faculté individuelle qui setrouverait tout entière en chacun, elle est absolue, c'est l'unité la plushaute de l'Esprit, et à ce titre, elle est divine. Dieu est Raison quimodèle la totalité du réel. La Raison gouverne le monde, si bien quel'histoire, dans la totalité de son déroulement, est intégralementrationnelle. Elle est la puissance infinie, à la fois matérielle et spirituellede la vie. Elle est su...
-
Utopie et contre-Utopie
Stahlstadt, comme nous le montre l'anaphore « le plus grand » l.13, qui souligne la supériorité de Herr Schultze, le propriétaire. Ainsi que l'énumération des pays que la ville fournie en armement de la ligne 16 à 17, et la gradation d'adjectif qualificatif « (…) énorme, (…) monstre, (…) véritable » l. 18-19. Suivit par le champs lexical de la supériorité (« écrasante supériorité », « célébrité universelle » « usine modèle »). Tout ces éléments soulignent l'immensit...
-
L'illusion est-elle nécessaire à la vie ?
II L'illusion est nécessaire aux hommes pour vivre une vie heureuse _ La connaissance de la vérité s'oppose à la quête du bonheur. L'existence des hommes consiste alors en la recherche d'un état de satisfaction durable appelé bonheur. C'Est-ce que l'on peut soutenir avec pascal aufragment de ses Pensées en édition Lafuma : « tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient. Ils tendent tous à ce but(…) c...
-
Pouvons-nous être certains que nous ne sommes pas toujours en train de rêver ?
I. — « Nul ne sait s'il dort ou s'il veille. a Cet argument des sceptiques est assez faible, car la distinction de laréalité et du rêve est facile et spontanée. II. — Descartes a cru trouver un critérium décisif pour distinguer le rêve de la veille : C'est que dans le rêve lesidées ne sont pas enchaînées logiquement comme à l'état de veille. Ce critérium est insuffisant. On peut faire deuxobjections : 1° Il y a des rêves bien liés ; 2° les rêveries de la veille ressemblent beaucoup au rêve. III....
-
-
Le dialogue vous paraît-il plus efficace que l'essai pour convaincre ?
Introduction Un réflexe naturel serait de dévaloriser l'essai, activité solitaire, au profit du dialogue, vu comme un partage spirituel entre deux interlocuteurs. L'expérience de l'activité qu'on appelle couramment « dialogue » amène pourtantl'observateur à réaliser l'inverse : non seulement le discours dialogique peine à se construire en une penséerigoureuse, mais il est de surcroît un terrain de prédilection pour quiconque cherche à se mettre en valeur, et àimposer la bonne image qu'...
-
Une violence légale est-elle une violence ?
2. Rousseau : l'État, force au service du droit Le droit idéal Selon Rousseau, les hommes doivent constituer « une forme d'association quidéfende et protège de toute la force commune la personne et les biens dechaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtantqu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant » (Id., I, 6).Les lois, donc le droit, sont alors l'expression de la Volonté générale du peupleassemblé, seul souverain légitime. En leur obéissant, le citoyen...
-
Pourquoi cherchons-nous la vérité?
à Nicomaque. Comme l 'excellence de l'homme passe par l'accomplissement le plus parfait de ses capacités, et notamment de sa capacité la plus haute, son excellence passe par la culture de son intellect. L'intellect ayant pourtâche de s'interroger sur la vérité, la recherche de la vérité n'incarnerait donc pas chez l'homme seulement un désirdésincarné, mais également une vertu vers laquelle la nature nous pousse. Transition : Toutefois, le fait que nous ne soyons jamais sûrs de la vérit...
-
AIX-MARSEILLE ET ACADÉMIES RATTACHÉES 16 JUIN 1996 - SÉRIE L : commentaire de texte : NIETZSCHE ET LA CRITIQUE DU LIBRE ARBITRE.
son adversaire, le tenant du libre arbitre. Cette notion de libre arbitre devra être précisée, car le libre arbitre n'est pas la liberté, mais seu lement une de ses formes. Par ailleurs, comme cela arrive fréquemment dans les textes de Nietzsche, l'opposition entre nécessité et libre arbitre ne se résout aucunement par une simple victoire de l'un des deux termes sur l'autre qui annihilerait le second, mais se comprend dès lors que l'on constate...
-
les gouvernants peuvent-ils écrirent l'histoire ?
relationnelle de conflit essentielle à toute société moderne. «L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes» : il faut, là encore, déchirer le voile de l'histoire officielle qui metau premier plan le rôle des grands hommes et des idées. Derrière toutes lesrévolutions, les guerres s'affrontent depuis le début de l'humanité, exploitantset exploités, maîtres et esclaves dans l'antiquité, seigneurs et serfs au moyenâge, bourgeois et prolétaires aujourd'hui...
-
La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite de la souveraineté de l'État ? (Pistes de réflexion seulement)
Introduction De manière générale, nous considérons la recherche du bien commun comme constitutive de l'activité politique, dans la mesure où elle n'a d'autre fin quede défendre l'intérêt de tous, et non celui d'un individu ou d'un groupe déterminé. De ce point de vue, le bien commun doit être entendu par opposition auseul intérêt particulier ou privé. En effet, il consiste dans l'intérêt général ou public, irréductible à un intérêt particulier ou à la somme des intérêtsparticuliers. Mais...
-
La paresse est-elle nécessaire ?
sont… Parce qui si la paresse servait à quelque chose, ce ne serait certainement plus tout à fait la paresse… L'enjeu est cependant de taille. S'interroger sur la paresse, c'est bien sûr s'interroger sur le "travail", et sur le mérite qui lui est souvent associé. Si la paresse est "nécessaire", le travail ne l'est-il pas tout autant ? Pouvons-nous tenir ensemble ces deux nécessités ? Faut-il choisir entre l'une et l'autre ? Mais a-t-on alors véritablement le choix ? Ou faut-il les pra...
-
La dissertation philosophique
CONSEILS GÉNÉRAUX • conduire sur ces problèmes, en vue de leur résolution, une réflexion logique, claire et rigoureuse. Il ne s'agit donc pas, en principe, de reproduire une problématique apprise. Comme l'observait Descartes, "nous ne serons jamais philosophiques, si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et d'Aristote, et qu'il nous est impossible de porter un jugement ferme sur une question donnée : en effet, nous paraîtrons avoir...
-
- A quoi la lecture peut servir ?
-
L'erreur est-elle une faute ?
N'apparaîtrait-il pas ainsi que la difficulté de distinguer faute et erreur aurait pour source une certaine conception dumonde ?Si l'homme est conçu comme le législateur du monde comment penser les rapports de la faute et de l'erreur ? Peut-on alors les distinguer ? Peut-on même leur assigner sens ? Et lequel ou lesquels ? Dans notre quotidien, les concept d'erreur et de faute ne sont pas suffisamment distincts l'un de l'autre, et nousavons tendance à les confondre. En effet, les institute...
-
Mal agir, est-ce faire le mal ?
1ère partie : * Le sens immédiat d'une mauvaise action implique directement son auteur car mal agir ne suppose pas un erreurmais une faute, que la personne commet en connaissance de cause.* Celui qui agit mal doit constater la portée négative de son action* Ainsi, dans un 1er temps, il apparait normal de rapprocher la mauvaise action du mal. (une vision d'ensemble duproblème la ramènera toujours du coté du mal plutot que de celui du bien.) * Cela dit, l'aspect immédiat du sujet soulève un autre...
-
La division du travail sépare-t-elle les hommes?
L'ouvrier spécialisé dans la grande industrie "[Dans la fabrique] la classitication fondamentale devient celle de travailleursaux machines-outils (y compris quelques ouvriers chargés de chauffer lachaudière à vapeur) et de manoeuvres, presque tous enfants, subordonnésaux premiers. Parmi ces manoeuvres, se rangent plus ou moins tous lesfeeders (alimenteurs) qui fournissent aux machines leur matière première. Acôté de ces classes principales prend place un personnel numériquementin...
-
COMMENT CANDIDE FUT ELEVE DANS UN BEAU CHATEAU ET COMMENT IL FUT CHASSE D'ICELUI COMMENTAIRE COMPOSE
ses palefreniers étaient ses piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l'appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes. Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s'attirait par là un e très grande considération, et faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable. Sa fille Cunégonde, âgée de dix -sept ans, était haute en couleur, fraîch...
-
La Chute de Camus: Une confidence personnelle ?
l.'.aveu de Camus était plus transparent encore dans la nou velle de L:Exil et le Royaume intitulée «Les Muets» où le héros, Yvars, âgé de quarante ans, peine sur sa bicyclette parce qu'à son âge «les muscles ne se réchauffent pas si vite. [ ... ]À quarante ans, on n'est pas encore aux allongés, non, mais on s'y prépare, de loin, avec un peu d'avance. [ ... ] l.'.eau profonde et claire, le fort soleil, les filles, la vi...
-
Définition du terme:
BACILLE, substantif masculin.
PAUL NIZAN, Les Chiens de garde, 1932, page 53. ? 3. Pascal ? Constance ? ... malgr? la m?fiance que j'?prouve pour l'argent, ce ? bacille en forme de disque ?, je ne vois pas comment Nouy pourrait faire du tort aux gens en leur apportant le sien. HERV? BAZIN, L?ve-toi et marche, 1952, page 146. ? Introduire le bacille de (quelque chose) quelque part. Introduire dans son entourage, dans son milieu, un go?t contagieux pour quelque chose?: ? 4. Et certes, mon a?n? s'int?ressa, je crois, ?...
-
Arguments prouvant l'existence de Dieu
viennent à s'adapter à leur but par le biais de l'adaptation, et donc, bien qu'ils semblent être conçus, ne le sont pas. L'argument cosmologique L'argument cosmologique, ou l'argument de la première cause, prétend que tout dans l'univers doit avoir une cause. Si toutes les chaînes de cause et d'effet devaient être retracées dans le temps, elles conduiraient à la création de l'univers. Cependant, la création de l'univers doit également avoir une cause, puisque l'univers ne peut être la cause de l...
-
-
Suffit-il de parler la même langue pour se comprendre ?
On trouve deux types de restrictions pour s'exprimer : * Restrictions de forme : le langage contraint la pensée à s'informer (se donner forme) d'une façon préétablie nonlibre (exception de la poésie, mais une société de poète vivrait coupée du monde). * Restriction de fond : il existe de l'ineffable (sentiments, émotions...) III ] le partage d'une même langue ne suffit pas pour se comprendre : a) On ne pourra jamais être certains de se comprendre : Parce qu'on ne partage pas exacteme...
-
Peut-on changer le monde ?
impossible ». l Ce qu'il convient, dès lors, de se demander, c'est ce qui dépend de nous dans nos actions sur le monde. Nos actions peuvent-elles nous permettre de changer le monde ? Dans la troisième partie du « Discours de la méthode », Descartes affirme qu'une de ses règles d'action est « de tâcher plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde » (« Fortune » désigne ici le cours changeant de la nature). Pour comprendre cette m...
-
Mon bonheur ne dépend-il que de moi ?
Le libellé ne présente pas de difficultés, mais il reprend implicitement la distinction formulée par Épictète, philosophe stoïcien, entre «ce qui dépend de nous » et « ce qui ne dépend pas de nous ». Selon lui, justement, il dépend de chacun de maîtriser ses opinions etinclinations, afin d'obtenir la vertu, et ainsi te bonheur. Le « nous » permet aussi de penser à des actions collectives, et ouvre une dimension politique au sujet. Le sujet repose sur la confrontation entre bonheur et liberté....
-
Innovation et tradition de C. LÉVI-STRAUSS
coup sur coup dans le laps de quelques années, hantés surtout par le remords de les avoir d'abord méconnues, nous nous sommes donné pour idéal, non ce que des innovations fécondes pourraient encore produire, mais l'innovation elle-même. Non contents de l'avoir en quelque sorte divinisée, nous l'implorons chaque jour pour qu'elle nous octroie de nouveaux témoignages de sa toute puissance. On connaît le résultat: une cavalcade effrén...
-
Jean-Paul SARTRE: Sans excuse, l'homme invente l'homme
spécifiques, fixes et universelles, qui définissent "l'homme en soi", et que cette essence se réalise dans lesexistences individuelles qu'elle précède donc d'une certaine manière, de même que, lorsque nous inventons un objet,l'essence de cet objet existe (dans notre esprit) avant que n'existe l'objet lui-même dans la réalité. en postulantque Dieu n'existe pas, et donc ne peut concevoir une essence humaine avant que l'homme n'existe, Sartre renversel'analyse traditionnelle et pose que l'ho...
-
Qu'est-ce qui fonde véritablement mes règles morales ?
La moralité ne saurait être fondée sur la rationalité en général, ou plutôt surl'usage théorique de cette rationalité : en effet, le domaine propre de cedernier, c'est celui de l'entendement, c'est-à-dire celui du déterminismeuniversel. Or, la moralité se caractérise essentiellement par sa liberté, grâce àlaquelle la faculté désirante de l'homme peut se déprendre de toutedétermination extérieure et sensible. Ainsi, c'est la raison pratique qui doitfonder la morale, mais seuleme...
-
Faut-il préférer la résignation à la révolte ?
me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de songes me représente ; je pense n'avoiraucun sens... ». Il faut comprendre que ce doute est une démarche intellectuelle qui a pour but de détruire le « palais » de l'ancienne métaphysique, qui n'était bâti que « sur du sable et de la boue », pour reconnaître le véritable palais des sciences sur le roc de la certitude. Mais une question nouvelle apparaît : pendant que je détruis mon ancienne demeure, pour...
-
Qui fait la loi ?
2 Pour Platon, la loi a des usages, elle a aussi des limites liées au rapport entre son contenu et sa forme, mais quoi qu’il en soit elle NE PEUT PAS asservir l’intelligence. Platon croit en l’utopie qu’il puisse exister un roi suffisamment intelligent pour gouverner sans avoir recours à la loi le philosophe roi. Un roi compétent ne saurait être limité par aucunes lois. Il se servira de lois aussi, mais dans certaines mesures et dans certaines limites. L’autorité s’exerce en vertu...
-
-
La beauté de l'oeuvre d'art est-elle, au-delà de toute signification ?
2) La beauté communique une idée. Pour Hegel, le véritable art donne à penser puisqu'il ouvre le domaine de laspiritualité. Il n'est pas à confondre avec le simple plaisir des sens qui ne visequ'à la satisfaction du désir. L'art dégage la vérité des apparences et la dote d'une réalité plus haute crée par l'esprit lui-même. , Hegel dira son Esthétique que l'apparence est essentielle à l'essence. Il n'y aurait pas de vérité s'iln'apparaissait pas pour elle-même et pour autrui. On a tendanc...
-
Peut-on nous reprocher une faute de goût ?
Le goût est-il naturel, incorrigible ? Peut-il faire l'objet de reproches ? Répond-il à une norme, ou le goût peut-il êtreindividuel ? Qu'est-ce qu'une faute de goût ? Est-ce une faute par rapport à soi, par rapport à une société précise(voir la Distinction de Bourdieu) ? Le goût peut être défini pour partie comme le sens du beau. Mais quand je dis : "Ce tableau est beau ", c'est bien un jugement ; mais le problème, c'est que le concept de " beau " paraît être unconcept indéterminé et subjectif...
-
L'homme occupe-t-il une place privilégiée dans la nature ?
l'accès à une sphère autre, seulement politique, et qui permet à l'homme de s'épanouir en tant qu'homme, deviser le bonheur, d'entretenir avec les autres hommes des liens libres, libérés de tout enjeu vital.Plus étranges peuvent paraître les deux autres thèses, liées, d'Aristote, affirmant que la cité est une réaliténaturelle, et surtout, qu'elle est antérieure par nature à l'individu. Cela signifie que l'homme n'est pasautosuffisant : il n'est qu'une partie d'un tout : la cité, comme la m...
-
Qu'y a-t-il de naturel dans l'art ?
naturelles semble, dans cet exemple, rejoindre l'artificialisme le plus pur. Il n'est pas rare d'avoir un sentimentd'exagération des proportions et une certaine impression de laideur. Les édifices de l'Art Nouveau ont des formesexagérées gratuites et d'injustifiées [1]. Finalement, la décoration n'apparaît sur des immeubles que comme un ajout luxueux pour satisfaire le goût de la clientèle et du commanditaire [2]. Ce kitsch tend à masquer la fonction raisonnable du bâtiment par un...
-
Le roman doit il representer la singularite de la vie des hommes
L'Illiade ou L'Odyssé de Homère. Ce sont des oeuvres qui présentent une suite d'événements aventureux et racontent les hauts faits d'un personnage mythique en recourant généralement au surnaturel. Le personnage qui vit des aventures « singulières » est donc présenté sous forme d'un véritable héros et se distingue dans chacune de ces oeuvres par ses actions ou par la fascination qu'il exerce et donc également par les aventures qu'il vit. En ces termes la notion de roman peut notamment être associ...
-
La science peut-elle tenir lieu de philosophie ?
[La science ne permet de résoudre que des problèmes techniques. Malgré sa prétention, elle nesaurait ni fonder une morale, ni donner un sens à notre existence, ni expliquer la nature humaine.] La science ne pense pas Heidegger (1889-1976) fut l'assistant de Husserl* à l'université deFribourg. Il prolonge, à sa manière, la nouvelle forme de philosophiefondée par celui-ci: la phénoménologie. Dans Être et temps (1927) ilexpose la différence fondamentale entre l'être et l'étant, et e...
-
La conscience morale n'est t-elle qu'un produit des circonstances sociales?
Ce à quoi s'oppose cet extrait: Pascal ne se contente pas ici de dénoncer l'incapacité de la raison à déterminer les principes de la justice authentique et universelle. Sur cette impuissance, nous dit-il, les hommes tirent des conclusions sur la nature de lajustice, contre lesquelles il s'oppose. Les philosophes, en effet, au lieu de remettre en cause la relativité desconceptions du juste et de l'injuste, ne trouvent rien de mieux que d'essayer de la légitimer, ajoutant encore...
-
Nietzsche: L'art pour l'art
1. La notion d'« art pour l'art » est posée d'emblée par Nietzsche comme thème de sa « considération ».C'est un thème qui renvoie à l'actualité des débats de l'histoire littéraire de son temps qui oppose dans lalittérature les tenants du réalisme à la Zola, aux partisans de l'art pour l'art, Comme Mallarmé. Mais, plus que témoin, Nietzsche dégage la signification d'une telle théorie, comme prise de position contre:affirmer « l'art pour l'art », c'est non seulement dire que l'art a sa fin en lui-...
-
-
micro-ordinateur - informatique.
L’évolution actuelle vers la numérisation des supports photographiques, audio et vidéo en font également le cœur de ces activités avec des logiciels de numérisation, de visualisation/restitution, ainsi que de modifications (retouche d’images, montages photographiques ou vidéo…). À terme, le micro-ordinateur pourrait remplacer la télévision, les albums de photos et la chaîne hi-fi. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
-
PAROLES. Recueil poétique de Jacques Prévert (résumé et analyse de l'oeuvre)
qui s'affirme aussi dans la célébration de l'amour de la femme dans un lit, « doux présent du présent >> ("Dans ma maison") ; l'amour qui libère les corps, la femme qui oblige à la vérité ("Rue de Seine"). Ainsi s'ouvre le chemin qui mène à l'évidence de l'être, à l'émer veillement : il faut non pas savoir, comme les adultes cruels ou les maîtres d'école, mais vivre, aimer ("Chan son"), laisser faire, regarder avec tolé rance ( « ]e les regarde...