1895 résultats pour "désirées"
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l'imagination contribue-t-elle au bonheur de l'homme ?
qui, plus que toute autre, plus que la puissance de la raison, de la volonté, du désir, «spécifie le psychismehumain». Elle est, dit-il, «l'expérience même de l'ouverture, l'expérience même de la nouveauté.» (L'Air et lessonges). Grâce à elle, l'esprit s'ouvre sur un monde qui, bien qu'étant nouveau, ne lui est pas étranger. Aucontraire, l'imagination est ce par quoi l'esprit crée un univers qui lui appartient en propre. Freud, dans uneoptique très différente, montrera également le primat de...
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FREUD: L'angoisse humaine en face des dangers de la vie s'apaise à la pensée du règne bienveillant de la Providence divine
à. Question implicite à laquelle le texte. rêpond : Quelle est l'origine de la religion, de ses dogmes, de ses fites ? .Est~lle fondée ? C. Réponse à la question : a) ld6e Jéu,érale ·: La religion est une illusion née des fantasmes infantiles. b) Structure lopque du texte : ~s idées religieuses sont des illusions, la .réalisation des désirs archaïques, Pour comprendre leur origine il faut·remonter à d'angoisse humaine. erz fa~e des...
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Faut-il dire avec Paul Valéry que la conscience règne mais ne gouverne pas?
• De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agitele patient.Adopter l'hypothèse de l'inconscient permet de comprendre et de guérir, c'est un gain de sens et de pouvoir.Le but de la psychanalyse est alors de faire en sorte que l'individu, au lieu de subir les forces qu'il ignore et necontrôle pas , puisse recouvrer sa liberté.En effet, la psychanalyse découvre que « Je est un autre » pour reprendre Rimbaud. Il y a en moi un autre ,un ens...
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Hobbes, léviathan, chapitre XIII
à propos d'une telle inférence (du fait qu'elle n'est pas tant logique que construite sur une théorie anthropologique concernant les passions) n'a-t il pas besoin d'être levé par le constat effectué directement sur l'expérience ordinaire? • Deuxième moment (deuxième phrase): une introspection est invoquée et suscitée, qui met en évidence l'omniprésence de la méfiance à l'égard des hommes, ou des hommes entre eux. Et ce, à tout propos et hors de p...
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Est-on responsable de ce dont on n'a pas conscience ?
est responsable quand on estimera qu'il aurait pu et dû savoir, ou être conscient. Ainsi le médecin qui prescrit desmédicaments dangereux pour tel patient est responsable, car il avait les moyens (confrères, livres, etc.) de savoiret de prendre conscience du danger. En revanche, si tous les médecins ignorent les effets nocifs de telmédicament, on ne peut estimer qu'ils sont responsables puisque personne ne sait et n'a les moyens de savoir aumoment de l'acte. N'y a-t-il pas ainsi une for...
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Le désir comme production ?
Autrement dit, il s'agit pour chaque conscience de se prouver qu'elle n'est pas de l'ordre de l'en-soi (mode de l'existence des choses), pure immédiateté, mais qu'elle est seulement un pur être-pour-soi, une personne qui a unevaleur, une dignité : « L'individu qui n'a pas mis sa vie en jeu peut bien être reconnu comme personne, mais il n'a pas atteint la vérité de cette reconnaissance comme reconnaissance d'une conscience de soi indépendante. » A l'issue de cette lutte décisive pour l...
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L'homme peut-il ne pas vouloir chercher le vrai ?
importants, des visites dans des endroits inusités, des gestes de bravoure qu'il a faits, toutes situations impossibles à vérifier. Ilrecherche l'admiration grâce à l'auto valorisation, c'est pour cette raison qu'il ment. Le fabulateur se rapproche du type dementeur qui se ment à lui-même en tentant d'effacer une Réalité. Il n'est pas donné à tous de bien mentir. Certains en sont mêmeincapables; ils rougissent, hésitent, commettent des lapsus. Il importe de contrôler ses émotions pour bien menti...
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Le devoir empêche-t-il mon bonheur ?
François LUIGGI DM de Philosophie Terminale S2 Il faut, selon les stoïciens, comme le dira plus tard Descartes, « adapter ses désirs à l'ordre du monde ». Pour ce faire, il faut distinguer ce qui dépend de nous, c'est-a-dire notre volonté et nos jugements, et le reste, ce que les stoïciens appellent les « indifférents ». Le sage peut toujours se réjouir de ce qui arrive car il se sait seul responsable de son bonheur. Il désire alors non ce qui lui manque car il serait toujours insat...
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Peut-on identifier l'activité de la pensée au fonctionnement du cerveau ?
Il faut se méfier des tendances réductrices de la sciencePour le matérialisme, l'esprit n'est pas un principe, mais s'explique par autre chose que lui-même : il est l'effetou le résultat de processus matériels économiques (Marx), mais aussi atomiques (Épicure), pulsionnels etsexuels (Freud), cérébraux (neurosciences)... Le supérieur s'explique alors par l'inférieur. Mais le primat de lamatière (comme cause) n'empêche nullement la primauté de l'esprit (comme valeur). En effet que l'esprit s...
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La diffusion croissante des résultats scientifiques et techniques a-t-elle permis aux êtres humains
La nature ne se contemple plus, elle se domine. Elle ne chante plus les louanges de Dieu, elle est offerte à l'homme pour qu'il l'exploite et s'en rende « comme maître & possesseur ». Or, non seulement la compréhension de la science se voit transformée, mais dans un même mouvement, celle de la technique. Si la science peut devenir pratique (et non plus seulement spéculative), c'est qu'elle peut s'appliquer dans une technique. La technique n'est plus un art, unsavoir-faire, une routine, elle de...
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L'érotisme repose-t-il sur la transgression ?
[L'érotisme n'est pas lié à la mort ou à la transgression.] La sexualité s'oppose à la mortSi les rêves et les autres phénomènes offrent une voie d'accès à l'inconscient, mais de manière indirecte etallusive, c'est qu'ils expriment la réalisation imaginaire de désirs refoulés. Comme dans les ouvrages promis à lacensure du pouvoir, ils subissent une déformation pour qu'on ne reconnaisse pas à quoi ils font allusion. Ainsi,l'inconscient est nourri de désirs. Il est le siège de pulsions, sort...
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Etre libre, est-ce n'obéir qu'à soi-même ?
et toutes ses décisions à cesrègles et principes. A-t-il opté pour des principes de travail, d'effort, de volonté en vue d'un but ? Dans ce cas, sedégageant de l'emprise servile des impulsions qui ne conduit généralement qu'à l'échec, il choisira en fonction de cesprincipes rationnels.Choisir la passion contre la règle, le désir contre la loi, le caprice contre le choix raisonnable, oui, ceci est possible,mais cette forme de liberté, qui met à distance l'autonomie, met aussi à distance toute con...
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Livre IX (choix de fables) - La Fontaine (analyse et résumé)
F C H E S Œ U V R E S 1. LES PASSIONS QUI GOUVERNENT LE MONDE La convoitise C'est une des passions négatives les plus constantes des Fables : on désire s'emparer du bien d'autrui ou on désire s'emparer d'autrui lui-même. On voit ainsi le dépositaire (IX, 1) s'emparer du bien d ·un commerçant en jouant de la mau vaise foi; or le bien d'autrui est. dans la perspective morale de la fable, inaliénable; si bien que le commerçant, pour ré...
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Aristote: L'ami et le flatteur
nos choix.Les plaisirs de l'enfance ne sont d'aucun poids en regard du développement de nos facultés intellectuelles. Il y adonc des satisfactions supérieures aux plaisirs.De même, le plaisir que pourrait susciter un acte déshonorant ne pourra constituer un motif suffisant pour l'homme. Ainsi, le plaisir n'est pas ce qui détermine ses choix. Il peut même s'orienter vers des fins qui ne seront la promessed'aucun plaisir. Il y a ainsi des biens supérieurs au plaisir. La présence du plaisir n'appar...
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Le désir est-il le chemin du Bonheur ?
puisse remplir seul l’âme tout entière, après qu’elle a rejeté tous les autres biens, en un mot, un bien qui donne à l’âme, quand elle le trouve et le possède, l’éternel et suprême bonheur ». Cet extrait s’interroge sur le bien que les hommes cherchent ou tendent à poursuivre, et si on considère que l’on recherche toujours le bonheur, alors on peut voir que le bonheur ne se situe pas dans une recherche sans fin des désirs et des plaisirs. Ce bonheur qui devrait constituer une source sans...
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Bernard MOITESSIER, Cap Horn à la Voile
saugrenues, on en produit quotidiennement lorsqu'on est enfant... ou poète. (Lisez par exemple quelques extraits dulivre de Raymond Roussel Impressions d'Afrique.)• Vous avez donc l'embarras du choix; du lance-pierres à deux vitesses jusqu'à la station orbitale, un peu folles,vraiment folles ou complètement démentes, toutes les inventions ont leur place ici; de préférence... «n'inventezpas» votre exemple s'il est du domaine du réel, mais soyez imaginatif si vous choisissez la fiction. Sujet 3 •...
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Passions et répétition historique ?
sa jouissance, dans un certain contenu. Rien de grand ne s'est accompli sans passion ni ne peut s'accomplir sanselle. C'est seulement une moralité inerte, voire trop souvent hypocrite, qui se déchaîne contre la forme de la passioncomme telle.[...] La question de savoir qu'elles sont les inclinations bonnes, rationnelles, et quelle est leur subordination, setransforme en l'exposé des rapports que produit l'esprit en se développant lui-même comme esprit objectif.Développement où le contenu...
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les conditions du bonheur
humain. Néanmoins, notons que dans sa poursuite effrénée du bonheur, ce que Aristote appelle la recherche du « Souverain Bien », but ultime de l'existence, l'homme peut atteindre un stade de « bien être », un bonheur momentané ; autrement dit, même sans atteindre le bonheur, on peut être heureux. L'homme s'approche alors au plus près du bonheur sans y accéder : c'est ce qui motive l'homme dans sa quête du bonheur ; il le frôle sans jamais l'atteindre. Les obstacles au bonheur : la mort, autrui,...
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Autrui: L'altérité de Dieu
La pensée est décrite ici en terme de mouvement, de dynamique, et non plus de « moite intimité ». Non seulement il n'y a pas de commune mesure entre les propriétés de la matière et celles de la pensée, mais il fautajouter que les choses et la conscience n'ont pas la même manière d'être. L'existence propre de la conscience estcette capacité de se transcender, de se projeter vers autre chose, de porter un rapport au monde auquel, par-làmême, elle est présente. Husserl tire deux autres conséquence...
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Sur quel fondement repose la société?
l'injustice. » Dans ce passage de La République, Glaucon, ami de Socrate prend la parole pour tenterde définir la justice. Contre Thrasymaque qui vient de soutenir que la justice estnaturelle et se confond avec la loi du plus fort, Glaucon pense, au contraire, que lajustice résulte d'une convention. « Glaucon : - Ecoute ce que je me suis chargé d'exposer d'abord, c'est-à-dire quelle estla nature et l'origine de la justice.On dit que, suivant la nature, commettre l'injustice est un bien...
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Qu'est ce que bien agir ?
Remarquons la différence avec Freud qui soutient que la conscience morale est l'expression conscientedes interdits que le surmoi érige devant les pulsions et leurs rejetons conscients, les désirs. Une telleconscience se manifeste le plus souvent à travers un sentiment de culpabilité ou le remord (avoir« mauvaise conscience). Toutes ces manifestations de la conscience morale sont les signes du rapport ambivalent que le sujetentretient avec la loi : il la désire tout autant qu'il la rejette. 2)...
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Y a-t-il du sérieux dans l'art ?
toutes les valeurs, est la réalité qui est au-delà de toutes les vérités. En ce sens, Hegel dira son Esthétique que l'apparence est essentielle à l'essence. Il n'y aurait pas de vérité s'iln'apparaissait pas pour elle-même et pour autrui. On a tendance a opposer leMonde Extérieur, matériel, jugé véritable et le Monde Intérieur et sensible del'art d'illusoire. Justement, il faut voir au-delà de la réalité pour trouver lavérité. Ce qui est réel est pour soi et en soi. C'est la substan...
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Locke: Être libre consiste-t-il à s'affranchir des déterminismes ?
exemple de non liberté. B. Le deuxième exemple est celui de la nécessité intérieure au sujet, c'est ce qu'aujourd'hui nous appellerions le reflexe, bien que le concept médical ne soit pas encore clairement posé au XVIIème siècle. Ce « mouvementconvulsif », ou reflexe, il n'est pas en la puissance de l'homme de l'arrêter ou de le commander. Là encore, l'agentn'est pas libre de se frapper ou de frapper son ami. « la direction de son esprit » n'est pas en mesure de contrôlerson corps. O...
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Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
l'homme à ses pulsions du désir, à la spontanéité de l'existence naturelle qui est la plus libre qu'il soit, parce qu'elle satisfait une tendance naturelle. Or il est impossible de s'épanouir, de faire son bon plaisir, quand on est sous la contrainte. La spontanéité ne peut pas être raisonnable ni calculée sans quoi elle n'est plus. Être libre, c'est vivre en improvisant, c'est ne pas se donner de plan, ne pas se contrôler soi-même. « carpe diem » : « Profite du jour ! » dit la morale hédoniste...
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Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
§ 2. Bonheur et souverain bien dans la philosophie moderne. Les métaphysiciens de l'époque classique ne s'expriment guère autrement. Descartes, très proche du stoïcisme,pose comme règle de sa morale par provision', qu'il vaut mieux changer ses désirs que l'ordre du monde et, dans seslettres à Élisabeth, il distingue entre l'heur, «qui ne dépend que des choses qui sont hors de nous» et la béatitude,qui consiste «en un parfait contentement d'esprit et une satisfaction intérieure que n'ont pas or...
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Faut-il favoriser la liberté de l'interprétation ?
2 – La morale s'illusionne quand elle croit dire ce que sont les actes, mais cette illusion est très intéressante.Nietzsche suggère en effet de prendre la morale comme un signe à déchiffrer, ou, plus exactement, comme unsymptôme (le terme sémiologie » désigne à l'époque la partie de la médecine qui décrit les signes des maladies). Lamorale d'une civilisation est le symptôme de la maladie dont souffre cette civilisation, ou le symptôme de 1a santédont elle jouit. • Rapprochement: pos...
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L'art est-il sérieux ?
toutes les valeurs, est la réalité qui est au-delà de toutes les vérités. En ce sens, Hegel dira son Esthétique que l'apparence est essentielle à l'essence. Il n'y aurait pas de vérité s'iln'apparaissait pas pour elle-même et pour autrui. On a tendance a opposer leMonde Extérieur, matériel, jugé véritable et le Monde Intérieur et sensible del'art d'illusoire. Justement, il faut voir au-delà de la réalité pour trouver lavérité. Ce qui est réel est pour soi et en soi. C'est la substan...
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Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ?
II ... mais elle donne sens à ce qui ne semblait pas en avoir ... Al L'hypothèse de l'inconscient, « un gain de sens » ... (Freud) 1/ Une fois admis que la conscience n'a pas le monopole du sens, les conduites qui semblaient inintelligibles deviennent compréhensibles. 2/Toute conduite peut être interprétée, et devenir l'occasion d'une meilleure connaissance de soi. • Le projet de « se connaître soi-même » signifie déjà que la conscien...
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Etre reconnu ?
origines dans les révolutions françaises et américaines affirment l'égale dignité des hommes. Ceux qui aspirent à êtrereconnus auraient donc un droit à f aire reconnaitre la dignité de ce qui les rend différent les uns des autres, et lemépris de la différence culturelle produit des formes d'oppressions tout aussi graves que la violation des droitsuniversels. Il faut donc admettre la légitimité des revendications de reconnaissance de la différence. Parreconnaissance nous entendons...
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Pourquoi tomber amoureux ?
:"Le penchant de l'instinct est indéterminé. Un sexe est attiré vers l'autre, voilà le mouvement de la nature. Lechoix, les préférences, l'attachement personnel sont l'ouvrage des lumières, des préjugés, de l'habitude; il faut dutemps et des connaissances pour nous rendre capables d'amour, on n'aime qu'après avoir jugé, on ne préfèrequ'après avoir comparé. Le véritable amour, quoi qu'on en dise, sera toujours honoré des hommes; car, bien que sesemportements nous égarent, bien qu'il n'e...
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Quels rapports existent-ils entre le plaisir et le bonheur ?
citation de « Traité de la réforme de l’entendement » résume parfaitement la thèse de Spinoza dans cette ouvrage : Il veut différencier les « faux-biens », qui n’apportent qu’une satisfaction illusoire et éphémère, des vrais biens, qui apportent une satisfaction réelle et durable. Ainsi il invite ceux qui le lisent à se lancer à la recherche des vrai - biens, même si elle est longue et incertaine, car c’est le seul moyen de parvenir au bonheur. « Quand le désir et la...
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Le bonheur est-il une question de chance ?
la sagesse sera toujours malheureux, car ce malheur proviendra de son jugement, qui le conduira à désirer sanscesse plus que ce qu'il a. Le bonheur ne doit donc rien à la chance car il consiste dans le jugement que nousproduisons sur les circonstances, un jugement d'acceptation de ces circonstances est suffisant pour retourner lamalchance en bonheur de se conformer à la providence qui veut le bien du monde. 3° La chance irréductible fait du bonheur un idéal distinct de la vie moraleKant ac...
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Méditation sur la mort (A Mademoiselle Volland)
Ce faisant, Diderot mesurait peut être l'inutilité de tous ces efforts qu'il avait tentés quand, avec tous les «philosophes », il avait prétendu travailler au progrès de l'espèce humaine. Sur le point d'achever la tâche immensequ'il s'était proposée, en menant à bien l'Encyclopédie, il se demandait si cette œuvre harassante ne se révéleraitpas, à l'usage, inopérante et si le vrai bonheur n'était pas dans l'ignorance salutaire des âmes incultes, qui saventseules vivre et mourir comme il s...
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Liberté et nécessité de SPINOZA
qu'un enfant croit désirer librement le lait, et un jeune garçon irrité vouloir se venger s'il est irrité, mais fuir s'il est craintif. Un ivrogne croit dire par décision libre ce qu'ensuite il aurait voufü taire. De même un dément, un bavard et de nombreux cas de ce genre croient agir par une libre décision de leur esprit et non pas portés par une impulsion. Et comme ce préjugé est inné en tous les hommes, ils ne...
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L'extase
La passion Or, chercher l'extase, n'est-ce pas précisément désirer s'inscrire dans semblable « instant », dans ce paradoxal présent ? Cette expérience aurait en ce sens valeur de défi : il s'agit de percevoir ce qui ne peut être que «conçu», de ressentir ce qui nous échappe sans cesse. C'est précisément semblable gageure que relève Casanova l'aventurier: «L'excès de mon bonheur s'empare de tous mes sens au point qu'il arrive a ce degré où l...
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Logiques du désir
travail intensifie son activité et de nouveau il se consume. Chaque création dans laquelle il avait trouvé sajouissance s'oppose de nouveau à lui comme une nouvelle matière qui exige d'être oeuvrée. Ce qu'était sonœuvre devient ainsi matériau que son travail doit transformer en une œuvre nouvelle. » Dans cette dialectique ou ce travail du négatif, l'Esprit, tel le Phénix qui renaît de ses cendres, se dresse chaquefois plus fort et plus clair. Il se dresse contre lui-même, consume la for...
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Pourquoi vivons-nous le malheur comme une injustice ?
L'injustice propre au malheur est parfaitement représentée par le personnage biblique Job, le juste persécuté. De même Sade s'amusera de ce paradoxe en intitulant deux de ses ouvrages « les infortunes de la vertu » et « lesprospérité du vice » : tout se passe comme si la bonté n'était pas récompensée mais au contraire, cruellementréprimée. Telle est ce qui s' appelle être victime : subir un malheur sans en être responsable. Injustice = déséquilibre ou écart flagrant entre le mal moral (commi...
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FREUD: Ces idées, qui professent d'être des dogmes...
• relation génétique : l'exigence collective d'une représentation sécurisante reprend en elle les angoissesindividuelles.Le statut des notions métaphysiques ou religieuses de « Providence » et d'« ordre moral », ainsi que des croyancesconcernant la vie éternelle et l'au-delà. Des deux aspects de l'explication freudienne (explication génétique d'oùadent la croyance religieuse ? explication fonctionnelle : quelle est sa fonction, son rôle ?). Quelques références utiles: L'illusion religi...
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Fiche de cours en philo : LA VOLONTE .
Les analyses de Sartre et sa critique du schéma classique semblent parfaitement fondées. Aussi, peut-on, danscette perspective, considérer la liberté' comme le fondement de la volonté. Le choix libre du pour-soi donne vie auxmotifs et aux mobiles, qui tirent de lui leur énergie, leur puissance et leur vérité. La volonté suppose à sonfondement une liberté originelle qui la porte et la supporte. Ainsi Sartre a-t-il renversé le schéma classique de lavolonté. Refusant de privilégier l...
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A quoi bon se connaitre soi même?
• Ce savoir est déjà vertu puisqu’il est juste. Ni excès, ni défaut b) la connaissance de soi est conscience de soi -même en tant que limité -Connais -toi toi-même je sais que je ne sais rien. • Fais connaître à tout homme son ignorance • Son ignorance ( conscience de ses limites + finitudes, donc de son essence • Sa limite ( car conditionné (famille, pays, époque) -Conditionnement : sociologique, psychologique, génétique -Sartre, question de méthode : conditions ( champs...
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La juste mesure d'ARISTOTE
intrinsèquement rationnel (on peut en effet souhaiter l'impossible), mais il est plus accessible que les deux autres à la raison. Une fois éveillé le souhait. la faculté pra tique de l'âme calcule et fait le choix des moyens appro priés à ce souhait. c· est ici que la vertu de prudence inter vient : elle introduit dans la matière du souhait la forme d'une délibération relative à ce qui est en notre pouvoir. Toutefois, ce...
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volonté (philosophie) - philosophie.
Au nombre des déficiences qui peuvent entraîner une infirmité de la volonté, on compte l’absence de buts souhaitables ou l’absence d’idéaux ou de principes d’action désirables, l’hésitation, l’incapacité à résister aux impulsions ou à rompre les habitudes, et l’inaptitude à choisir entre plusieurs solutions ou à demeurer fidèle à son choix, une fois celui-ci arrêté. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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Alain et la philosophie
Développement : Pour chaque partie, il faut : 1) dire ce que l'on va faire, présenter le thème du passage que l'on va expliquer. 2)faire ce que l'on a dit, expliquer le passage proprement dit, 3) conclure la partie en disant ce que l'on a fait et cequ'il reste à faire. Préciser ce que l'on a dégagé de l'explication. I/ La définition de la philosophie : Le mot Philosophie, pris dans son sens le plus vulgaire, enferme l'essentiel de la notion. C'est, aux yeux de chacun,une évaluation exacte des...
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Le bonheur peut il être amoral ?
L'homme est un être sensible et chercher le bonheur l'incite autant à la vertu qu'au vice. Le bonheur est affairede sentiment et de calcul, non de raison et de rigueur morale. Il dépend de conditions qui échappent à notrevolonté.De ce fait, Kant dissocie morale et vertu car le devoir moral ne doit pas avoir d'autres fins que lui-même, ainsi,le bonheur ne peut pas être proposé comme la fin de l'action morale.Pour lui, l'idée du bonheur est « un idéal, non de la Raison, mais de l'imagination...
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Doit-on chercher le bonheur à tout prix ?
Le bonheur, une quête indéterminée et injuste Pour Kant, comme il l'expose dans Les Fondements de la métaphysique des mœurs, le concept de bonheur est si indéterminé que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termesprécis et cohérents avec lui-même ce que véritablement il désire et veut. Laraison en est que tous les éléments qui font partie du concept de bonheursont dans leur ensemble empiriques, c'est-à-dire doivent être empruntées àl'expér...
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HOBBES et la peur de l'autre.
Troisième partie (phrases 3, 4, 5 et 6): Retour sur la signification de la thèse en jeu, et sur la condition requise pour tout jugement assimilant désirs etactions humaines à des péchés. Formulation de la thèse centrale du texte. L'existence d'une défiance naturelle des hommes les uns envers les autres est attestée par de multiplescomportements de la vie quotidienne : ceux-ci contrastent singulièrement avec la dénégation théorique decette défiance. HOBBES (Thomas). Né à Malmesbury...
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L'oeuvre d'art peut-elle exprimer la vérité ?
les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. ». Par « autre monde » ilfaut entendre un monde imaginaire bien différent que ce que chacun peut voir. De ce point de vue, l'art nous meten présence d'une vérité qu'on ne peut atteindre nous-mêmes par l'entremise de nos propres sensations ousensibilité. L'art est bien le seul moyen de voir le monde autrement que nous ne pouvons le faire. Mais selon Hegeldans son Esthétique , L'art dégage la vérit...
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Suffit-il de se connaitre soi meme pour bien se conduire ?
· Pour Epicure la plupart de nos désirs sont générateurs de troubles parce qu'ils soumettent l'individu au vertige du changement, à l'instabilité du devenir, à des fuites incessantes dans lerenouvellement de leurs objets. S'il y a plaisir, il consistera pour l'essentiel en une « ataraxie »,autrement dit en une absence de douleur, que seule la satisfaction de nos besoins les plusélémentaires sera à même de promettre pourvu que leurs exigences s'inscrivent dans le cadre de lap...
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l'homme est-il un animal religieux ?
Ainsi, pour Freud, la religion est une pratique substitutive de l'homme aumême titre que l'art. Freud montre dans L'avenir d'une illusion , que les exigences répressives entrent en conflits avec les désirs de l'homme. Lareligion a une fonction consolante parce qu'elle offre la pensée d'un au-delàoù tous nos désirs seront satisfaits. A. L'origine de la religion • Les mêmes facteurs qui président à l'apparition des névroses président àl'apparition de la religion. L'enfance de...
- Le désir a-t-il toujours un modèle et un rival ?