333 résultats pour "contemplative"
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Les contemplations dissertation: « Le propre de la mémoire est qu’à chaque pas l’on s’y blesse. » Olivier Barbarant
DISSERTATION « Le propre de la mémoire est qu’à chaque pas l’on s’y blesse. » Olivier Barbarant « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire », a dit le philosophe Wittgenstein. Or, la poésie se charge de dire ce qui est impossible à dire, de mettre des mots sur des impressions ineffables. C’est ce que tente de faire Victor Hugo qui alors qu’il est déjà un géant de la littérature romantique théâtrale (Hernani), argumentative (Le Dernier jour d’un condamné), poétique (Odes et ballades ; Le...
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Commentaire Littéraire: Ovide Les Métamorphoses, Livre III: "Echo Et Narcisse"
immense. Cependant, seul entre tous, le fils d'Echion, Penthée, contempteur des dieux, méprise le vieillard ».L'entrelacement des récits sur Narcisse et Echo est également perceptible dans la certaine cruauté tragique que contient la tiradede Narcisse. En effet, nombre de ses propos semblent faire écho à la déchéance de la nymphe et l'on pourrait parfaitementconcevoir qu'elle les eut prononcés. Nous relevons par exemple : « où fuis-tu quand je te cherche ? », « où fuis-tu, cria t-il ?demeure ; n...
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Hugo, Victor - écrivain.
4 L’ÉCRIVAIN CONSACRÉ Au fil du temps, le succès public ne se dément pas, malgré quelques démêlés avec la censure (l’interdiction de Marion Delorme par exemple, en 1829). En 1833, Hugo rencontre Juliette Drouet, qui le suivra en exil et restera sa maîtresse dévouée pendant cinquante ans. Poète consacré, officialisé par son élection à l’Académie française en 1841, puis par son accession à la pairie en 1845, Victor Hugo est doublement affecté, au cours de l’année 1843, par l’échec de son drame...
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« Vini, Vidi, Vixi », Les Contemplations, Victor Hugo
« Vini, Vidi, Vixi », Les Contemplations, Victor Hugo Introduction : Il y a une succession de quatrains (martelassions du rythme) qui permettent d’amplifier le désespoir du poète. L’atmosphère du texte est orignal car il mêle registre lyrique et épique. Par rapport à « elle avait pris ce pli » le lyrisme est bien plus universel (dimension philosophique). Il évoque la difficulté à habiter le monde. Ce texte fait écho à la préface des Contemplations où il invitait déjà le lecteur à voir com...
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éthique - philosophie.
Socrate s’opposait aux sophistes. Sa position philosophique, telle qu’elle est présentée dans les dialogues de son élève Platon, peut se résumer comme suit : la vertu est la connaissance ; seront vertueux ceux qui sauront ce qu’est la vertu ; le vice ou le mal sont le résultat de l’ignorance. Ainsi, pour Socrate, l’éducation doit être axée sur l’enseignement de la vertu en vue de développer le sens moral des hommes. 3. 2 Les écoles d’éthique grecques La plupart des écoles grecques de philosophi...
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éthique - sciences et techniques.
Socrate s’opposait aux sophistes. Sa position philosophique, telle qu’elle est présentée dans les dialogues de son élève Platon, peut se résumer comme suit : la vertu est la connaissance ; seront vertueux ceux qui sauront ce qu’est la vertu ; le vice ou le mal sont le résultat de l’ignorance. Ainsi, pour Socrate, l’éducation doit être axée sur l’enseignement de la vertu en vue de développer le sens moral des hommes. 3. 2 Les écoles d’éthique grecques La plupart des écoles grecques de philosophi...
- Tanner, agrippé désespérément à la porte de la cabine, contempla avec un hérissement de la nuque le pont de tribord s'engouffrer un mètre sous l'eau. Joël Champetier, la Taupe et le Dragon, Québec Amérique
- Citations avec sordide, adjectif Il n'y a pas jusques aux avares les plus sordides, qui ne se proposent le plaisir qu'ils auront de contempler leurs coffres pleins d'or, et d'argent.
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- En 1856, dans Réponse à un acte d'accusation, poème paru dans Les Contemplations, Victor Hugo conseille de jeter «le vers noble aux chiens noirs de la prose». Commentez ce précepte à la lumière de votre lecture des Châtiments.
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Le Satiricon
Pétrone
La matrone d'Éphèse
Il y avait à Éphèse une dame si renommée pour sa vertu que les femmes
mêmes des pays voisins accouraient pour contempler cette merveille.
comme devant un fantôme ou quelque apparition infernale. Mais bientôt ce cadavre qu'il aperçoit gisant, ces larmes qu'il voit couler, ce visage déchirer à coups d'ongles le convainquent, comme c'était du reste la vérité, qu'il a sous les yeux une veuve inconsolable dans ses regrets. Il apporte dans le caveau sa maigre pitance, et commence par exhorter l'affligée à ne point s'obstiner dans une douleur superflue, à ne pas se rompre le c œ ur en vains gémissements : tous, dit-il, nous avons même f...
- Commentez et discutez cette appréciation de Fernand Gregh au sujet des « Contemplations » : « Hugo y a passé définitivement du romantisme, du roman¬tisme qui n'était qu'un moment littéraire, à l'humanisme éternel des grands classiques. »
- Expliquer ce passage de Lamartine en rappliquant soit à son œuvre, soit à toute la littérature de son époque (avertissement de Jocelyn, 1836) : « Il y a, quoi qu'on dise, une grande impuissance ou un grand égoïsme dans cet isolement contemplatif que l'on conseille aux hommes de pensée dans les temps de labeur ou de luttes. La pensée et l'action peuvent seules se compléter l'une l'autre. C'est là l'homme. »
- En contemplant une chute d'eau, nous croyons voir dans les innombrables ondulations, serpentements, brisements des vagues, liberté de la volonté et caprice ; mais tout est nécessité, chaque mouvement peut se calculer mathématiquement.
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«Marine-Terrace», nuit du 30 mars 1854. Victor Hugo, Les Contemplations, Livre VI, XVI Horror, IV (5 dernières strophes)
Ne jamais séparer l'étude du fond de celle de la forme. • Les remarques techniques porteront sur : a) Le vocabulaire: «Sombre peuple, les mots vont et viennent en nous» (V. Hugo). — Ici termes de couleur: sombre... « ombre — ténèbres — dans la nuit — obscurité — flots noirs — toujours la nuit ! ombre » ; — ou d'effroi (tonalité tragique) : « frissonnants — a peur — d'horreur pleine » et de mort : «tombe — funèbre — tombeau sourd» — «il tombe, il meurt » ; — ou de poids : «courbé sous», et de lie...
- On connaît l'exclamation de Hugo dans la Préface des Contemplations, en réponse à ceux qui reprochaient aux Romantiques leur « égocentrisme » : Ah! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! Commenter ce mot en faisant ressortir la portée générale des « confidences » romantiques.
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Jean-Paul Sartre - l'Etre et le Néant : « tel un rocher qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l'escalader pour contempler le paysage. »
il est dit que finalement le dépassement de sois même permet et la volonté serait la solution. L'argument qui me semble le plus pertinent est la volonté d'un individu, par exemple, unjeune garçon issu de milieu défavorisé ou de milieu « difficile » comme la vie en banlieue ou citée ou autre, n'est pas une fatalité, loin de la un jeune pourvu de la volonté de réussir peuassurément parvenir a se surpasser pour pouvoir prétendre a un avenir correct et approprié a se qu'il souhaite.Mais dans certain...
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- Il est impossible de persévérer dans la pratique de la contemplation de quelque ordre de beauté que ce soit, sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les divers degrés et genres de perfection, et sans estimer l'importance relative des uns par rapport aux autres.
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Marcel se lève lourdement, contemple en soupirant son coquet living Lévitan vingt-quatre traites, ouvre la porte et dit à
'enfant sombre qui guette sur le palier : « Conduis-moi à ton papa.
debout surtoute laterre, etqui grondent ! Tandisqu’avec MarceletJosiane, septcents millions deBlancs ferment lesyeux et se bouchent lesoreilles...
- « Pourquoi l'homme veut-il s'affliger en contemplant des aventures tragiques ou lamentables, qu'il ne voudrait pas lui-même souffrir?... Quelle est cette pitié, inspirée par la fiction de la scène? Ce n'est pas à aider autrui que le spectateur est incité, mais seulement à s'affliger, et il applaudit d'autant plus à l'auteur de ces fictions qu'elles l'affligent davantage. Si le spectacle de ces malheurs antiques ou imaginaires ne l'attriste pas, il se retire, avec des paroles de mépris
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Victor Hugo, Les Contemplations, « On vit, on parle... »
Kevin SCHWINNINGER 2 [Geben Sie Text ein] Commentaire Composé « On vit, on parle... » est un poème extrait du recueil « les Contemplations » (1856) , composé par Victor Hugo, auteur du XIXe siècle (1802 – 1885). Ce livre est consacré à Léopoldine, fille de Hugo morte à l’âge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetière de Saint- Mandé, où venait d’être inhumée Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, à savoir l’aimée de Victor...
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Hugo, Ruy Blas, acte III, scène 4.
Ruy Blas, seul.
Il est comme absorbé dans une contemplation angélique.
Devant mes...
Hugo, Ruy Blas, acte III, scène 4. Ruy Blas, seul. Il est comme absorbé dans une contemplation angélique. Devant mes yeux c'est le ciel que je voi ! De ma vie, ô mon dieu ! Cette heure est la première. Devant moi tout un monde, un monde de lumière, Comme ces paradis qu'en songe nous voyons, S' entr' ouvre en m'inondant de vie et de rayons ! Partout en moi, hors moi, joie, extase et mystère, Et l' ivresse, et l' orgueil, et ce qui sur la terre Se rapproche le plus de la divinité, L’amour dans la...
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Pourquoi la perception commune est-elle un obstacle a la perception
artistique ?
II – Schopenhauer : l'art exprime les Idées Schopenhauer, dans Le monde comme volonté et représentation , se rapproche de l'argumentation bergsonienne. Disons d'abord que pourSchopenhauer le monde se donne sous deux angles : d'une part, il estvolonté, la volonté étant un principe métaphysique d'une parfaite unité, envertu duquel toutes choses sont identiques en leur fond ; d'autre part, il estreprésentation, qui n'est autre que la manière dont nous nous représentons lavolonté sous la...
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La quête de la beauté est elle la seul fin de l'art?
seule disposition intérieure. D'où vient le plaisir?· d'un objet dont la forme finale peut paraître gratuite, ce qui nous prédispose au désintéressement. Ainsi une machine à café dont toutes les parties sans exception sont subordonnées à sa fonction de faire le café ne peutêtre jugée belle et notre rapport à elle ne sera qu'utilitaire. Par contre la nature est telle que nous pouvons soitla contempler soit l'utiliser. · d'un objet qui a une forme finale. Pourquoi la juxtaposit...
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Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les Aveugles ».
1. Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
2. Pareils...
Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les Aveugles ». 1. Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux ! 2. Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; 3. Terribles, singuliers comme somnambules; 4. Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. 5. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, 6. Comme s’ils regardaient au loin, restent levés, 7. Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés 8. Pencher rêveusement leur tête appesantie. 9. Ils traversent ainsi le noir illimité, 10. Ce frère du...
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AVIDITÉ, substantif féminin.
l'or, etc.] L'avidit? des honneurs (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1798-1935, Dictionnaire universel de la langue fran?aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. si?cle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustr?, Dictionnaire encyclop?dique Quillet 1965)?: ? 4. On sait que l'avidit? de l'or, et l'esprit de conqu?te dont les Espagnols et les Portugais ?taient anim?s, il y a deux si?cles, faisaient parcourir ? des aventuriers de ces deux nations les diff...
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Victor HUGO, Les Contemplations, « Mes deux filles ».
1. Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
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Victor HUGO, Les Contemplations, « Mes deux filles ». 1. Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, 2. L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, 3. Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! 4. Voyez, la grande soeur et la petite soeur 5. Sont assises au seuil du jardin, et sur elles 6. Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles, 7. Dans une urne de marbre agité par le vent, 8. Se penche, et les regarde, immobile et vivant, 9. Et frissonne dans l'ombre, et semble,...
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esthétique - philosophie.
5. 1 Kant Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIII e siècle, s’intéresse, dans la Critique du jugement (1790), aux jugements esthétiques. Dans sa formule célèbre, « le Beau est ce qui plaît universellement sans concept », il implique la non-objectivité du jugement esthétique, mais également il énonce la caractéristique du plaisir esthétique. Celui-ci est désintéressé, il vaut pour la forme de l’objet et non pas pour son contenu. Par ailleurs, les conditions de la faculté de juger sont le...
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Dissertation gratuite: Quel Besoin L'Homme A-T-Il De Produire Des Oeuvres D'Art ?
être de relier le besoin spécifique et spirituel de l'homme à l'œuvre d'art explicitée dans sa vraie lumière.De ce que nous sommes immédiatement, nous faisons en effet un pour-soi, une conscience, et ceci nous distinguefondamentalement de l'animal, qui existe seulement de façon immédiate. L'homme est une conscience-de-soi. Cetteconscience de soi est, soit théorique (la réflexion), soit pratique. Alors l'homme tente d'extérioriser le pour-soi dansle monde. Précisément, l'art s'alimente à ce besoi...
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Citation Georges Duhamel: "le Cinéma Est Un Divertissement D'ilotes ..."
le spectateur vit au travers d’un personnage une expérience nouvel\ le qui pourra lui servir d’enseignement, une expérience parprocuration dont il pourra tirer les bienfaits comme s’il l’avait \ vécue. C’est la part psychologisante du cinéma qui est alors en\ jeu. C’est différent du théâtre où les corps sont en action devant le s\ pectateur mais le cinéma reproduit le plus possible cette proximité\ , par l’intermédiaire des gros plans par exemple. En effet, c’est ce \ que nous pouvons constater...
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« contemplation de l'oeuvre d'art »
• ou bien l'œuvre attire immédiatement l'attention par sa forme (le sonnet); • ou bien cette forme a été transformée et c'est alors l'esprit qui reconstitue une autre version de la finalité intrinsèque. Ex.: statues mutilées, tableaux tronqués, architectures ayant perdu leur coloration d'origine (intérieur des églises romanes), etc. - Confirmation par Hegel: si l'art a une dimension spirituelle, cela signifie que l'esprit y trouve des éléments qui Je...
- Lorsque la contemplation s'affaiblit chez les hommes, ils passent à l'action qui est une ombre de la contemplation et de la raison. Ennéades, III, 8, 4 Plotin. Commentez cette citation.
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Corrigé
disponible
Victor Hugo, Les Contemplations, Livre I Aurore, « Le firmament est plein
de la vaste clarté ».
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Corrigé disponible Victor Hugo, Les Contemplations, Livre I Aurore, « Le firmament est plein de la vaste clarté ». 1. Le firmament est plein de la vaste clarté ; 2. Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté. 3. Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ; 4. Le champ sera fécond, la vigne sera mûre ; 5. Tout regorge de sève et de vie et de bruit, 6. De rameaux verts, d'azur frissonnant, d'eau qui luit, 7. Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle. 8. Qu'a donc le papillon ? q...
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Victor Hugo (1802-1885) LES CONTEMPLATIONS - Commentaire de texte
Corrigé DIFFICULTÉS -CONSEILS -PROPOSITIONS •Voilà un second texte de Hugo, qui est sorti en juin 1994 dans trois groupements interacadémiques sur quatre en France métropolitaine ! Afin de varier les exercices, c'est un texte poétique que nous avons ici sélectionné, extrait du grand recueil des Contemplations, de 1856. •S'il n'est pas nécessaire, et même difficile, d'avoir lu tout Hugo, il faut pourtant se familiariser avec la poésie romantique, qu...
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Est-il possible de concilier bonheur et vertu ?
lorsqu'elles sont menées à bien. Ainsi l'acte de voir, lorsqu'il unit une vue parfaite et un objet parfait, produit unejouissance esthétique. Mais l'acte pourrait se réaliser sans plaisir, car la but de la vision est la perception de l'objet.Le plaisir n'est donc pas la cause finale de l'acte, mais il résulte d'une bonne adaptation de la faculté à son objet. Ilapparaît donc comme un luxe, une fin qui s'ajoute à l'acte, qui le perfectionne et le rend plus désirable. « Le plaisir achève l'acte no...
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Présentation les Contemplations Victor hugo livres I et II
2021-2022 1ère français Victor Hugo, Les Contemplations (1856) Les livres I et II : présentation. 1/4 LES LIVRES I ET II : LES POÈMES REGROUPÉS PAR THÈMES Les livres I et II ont une parenté thématique et chronologique (jeunesse et amour) Remarque : le Livre I s’ouvre sur Léopoldine : le 1er poème d’Aurore lui est consacré. Le livre I est dominé par la douceur et le charme des souvenirs de jeunesse ; par la saison du printemps (vie et promesse), par la lumière, par une nature famil...
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Notes de cours: L'ART
Il est à ce sujet secondaire que tout le monde puisse avoir le talent nécessaire (sans parler même de génie*) lui permettant de créer une œuvre d'art. Ce qui importe ici, c'est de penser l'art comme le miroir dans lequel une collectivité se contemple, se reconnaît et peut tenter de se mettre en question : de s'interroger sur ce qu'elle est, en se demandant s'il ne pourrait pas exister autre chose (d'autres œuvres, d'aut...
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Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier »
EL 19. Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier » INTRODUCTION Victor Hugo est considéré comme le chef de file des Romantiques du XIXe siècle. Durant cette époque, les héritages de la Révolution française mènent la révolte romantique contre les classiques. Hugo, opposant de Napoléon III, vécu des moments difficiles, y compris l’exil et la mort de sa fille, Léopoldine en 1843. Il publie, en 1853, Les Contemplations, un recueil 6 livres de poèmes, divis...
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Victor Hugo
(Les Contemplations, 1855)
« Elle était déchaussée, elle était décoiffée»
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les...
Victor Hugo (Les Contemplations, 1855) « Elle était déchaussée, elle était décoiffée» Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs ? s 10 15 Elle me regarda de ce regard suprême Qgi reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? Elle essuya ses pied...
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L'homme est-il naturellement artiste ?
Parmi toutes les productions humaines, l'art occupe une place singulière. S'il comporte une part de technique, il nese réduit pas à un artisanat puisque sa vocation n'est pas utilitaire. Il est le libre témoignage de l'esprit humain, deses interrogations, de ses croyances, de sa manière de déchiffrer le monde. L'art n'est donc pas naturel, ni au sensoù il aurait pour vocation d'imiter la nature, ni au sens où sa dynamique relèverait d'un élan inné, d'une spontanéitéétrangère à l'acquis culturel....
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« Demain, dès l'aube », Victor Hugo - Etude analytique du poème
élégiaque. En effet il s'agit bien ici d'une plainte profonde et sonore, on y reviendra. Le deuil l'obsède, l'accable, ledétruit, Hugo parvient à désirer la mort : le bonheur ineffable d'antan s'en est allé. On peut facilement justifier cecipar la gradation ascendante éloquente du vers 7 qui aboutit à la position immobile du défunt : « Seul, inconnu, ledos courbé, les mains croisées,/Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. » (vers 7 et 8). Dans ce dernier, onretrouve la fatalité de la mo...
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Les progrès techniques s'accompagnent-ils nécessairement d'un progrès de le raison ?
enseigne dans les écoles » une « philosophie pratique ». La philosophie spéculative désigne la scolastique, qui fait prédominer la contemplation sur l'action, le voir sur l'agir. Aristote et la tradition grecque faisaient de la science une activité libre et désintéressée, n'ayant d'autre but que de comprendre le monde, d'enadmirer la beauté. La vie active est conçue comme coupée de la vie spéculative, seule digne nonseulement des hommes, mais des Dieu x. Descartes subvertit la t...
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L'homme est-il naturellement artiste?
Parmi toutes les productions humaines, l'art occupe une place singulière. S'il comporte une part de technique, il nese réduit pas à un artisanat puisque sa vocation n'est pas utilitaire. Il est le libre témoignage de l'esprit humain, deses interrogations, de ses croyances, de sa manière de déchiffrer le monde. L'art n'est donc pas naturel, ni au sensoù il aurait pour vocation d'imiter la nature, ni au sens où sa dynamique relèverait d'un élan inné, d'une spontanéitéétrangère à l'acquis culturel....
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Victor HUGO, Les Contemplations, « J'aime l'araignée »
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que...
Victor HUGO, Les Contemplations, « J'aime l'araignée » J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ; Ô sort ! fatals noeuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'...
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Y a-t-il une valeur de l'exemple en morale ?
lorsqu'elles sont menées à bien. Ainsi l'acte de voir, lorsqu'il unit une vue parfaite et un objet parfait, produit unejouissance esthétique. Mais l'acte pourrait se réaliser sans plaisir, car la but de la vision est la perception de l'objet.Le plaisir n'est donc pas la cause finale de l'acte, mais il résulte d'une bonne adaptation de la faculté à son objet. Ilapparaît donc comme un luxe, une fin qui s'ajoute à l'acte, qui le perfectionne et le rend plus désirable. « Le plaisir achève l'acte no...
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Victor Hugo, Les Contemplations, « Paroles sur la dune ».
1. Maintenant que mon temps décroît comme un flambeau,
2....
Victor Hugo, Les Contemplations, « Paroles sur la dune ». 1. Maintenant que mon temps décroît comme un flambeau, 2. Que mes tâches sont terminées ; 3. Maintenant que voici que je touche au tombeau 4. Par les deuils et par les années, 5. Et qu'au fond de ce ciel que mon essor rêva, 6. Je vois fuir, vers l'ombre entraînées, 7. Comme le tourbillon du passé qui s'en va, 8. Tant de belles heures sonnées ; 9. Maintenant que je dis : - Un jour, nous triomphons ; 10. Le lendemain, tout est mensonge ! 1...
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L'Homme doit-il se rendre maître et possesseur de la nature ?
d’après Descartes. Et nous verrons aussi d’après Heidegger, comment retrouver une autre relation avec la nature que celle de la monstrueuse technique moderne. Dans la sixième partie du « Discours de la méthode » paru en 1637, Descartes veut encrer une nouvelle ère. Il s'agit de promouvoir une nouvelle conception de la science, de la technique et de leurs rapports, apte à nous rendre « comme maître et possesseurs de la nature ». Descar...
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Pourquoi connaitre?
retourner contre elles-mêmes : la métaphysique constitue donc l'expression la plus complète du nihilisme occidental.-La vie, à travers l'homme, lui fait ainsi forger la fiction des "arrières-mondes", par laquelle on cherche à fuir laréalité ; la métaphysique, c'est la meilleure manière qu'a trouvé l'homme pour refuser le monde de la vie, de laVolonté de puissance. Le simple homme est donc encore un être métaphysique, en tant qu'être déniant sa naturecorporelle, animale et irrationnelle. N...
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L'homme peut-il être heureux sachant qu'il doit mourir ?
une forme trop extrémiste de l'hédonisme ? N'y a-t-il pas des moyens de se libérer de l'angoisse sans pour autants'abêtir dans l'insouciance ? C'est ce que nous tenterons de comprendre en dernier lieu. Proposition de plan : 1 . L'homme ne peut être heureux en sachant qu'il va mourir parce que le bonheur implique la durée et lapaix que la mort contredit et trouble. a) Le bonheur implique la paix que la perspective de la mort empêche en instaurant dans l'esprit de celui qui voudraitêtre heureux, l...
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Peut on apprendre a aimer une oeuvre d'art ?
Le beau est ce qui plaît universellement et sans conceptCe qui fait, au premier abord que nous aimons une oeuvre d'art, c'est quenous la trouvons belle. En effet, souvent nous associons dans une mêmephrase : "C'est beau, j'aime cette peinture." Or le beau n'a pas besoind'apprentissage. Ce qui fait qu'une oeuvre est belle, ne se ramène pas à des raisons, de même qu'une idée peut-être juste et vraie pour les raisons qui lajustifient. C'est une question de sensibilité et non de raison...
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Sartre et le cubisme
effectivement mais au contraire, la contemplation est une relation, un mode d'appréhension. En ce sens, on peutdire qu'à travers ces quelques lignes, Sartre nous livre véritablement une phénoménologie de l'image, autrement dit,une observation et une description des phénomènes, entendu les images et de leurs modes d'apparition. Ainsi, si la question de la réalité ou de la représentation du tableau est évoquée ici c'est qu'il s'agit d'un cas paradigmatique dans la mesure où l'on pose à l'époque d...