5320 résultats pour "morale"
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Etre maître de soi, est-ce une visée illusoire ?
II – Illusion et idéal a) Platon lui-même dans l' Alcibiade ne fait-il pas dire à son interlocuteur éponyme par l'intermédiaire de Socrate : « connais-toi toi-même » tel que cela apparaît sur le fronton du temple de Delphes. Or se connaître soi-même est ledépart de l'éducation du naturel philosophe en tant qu'il pourra effectivement maîtriser ses désirs donc agir enécoutant simplement son âme, c'est-à-dire la partie rationnelle de son être. Il pourra alors être éclairé par le savoirqu'il...
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Faire ce qu'on veut, est-ce faire ce qui plaît ?
c'est faire régner l'ordre. L'injustice consiste au contraire dans la subversion de cet ordre, dans laprédominance que l'on accorde à l'âme concupiscible. C'est une maladie, une perversion, qui remet encause la totalité de l'individu. Dans cette tyrannie du supérieur par l'inférieur, l'homme devient esclavedes désirs sans frein ; c'est pourquoi il est nécessairement malheureux. Il devient incapable de jugement,d'honneur, et, au lieu d'être maître de soi, il est soumis à ce qu'il y a de pl...
- PIERRE CABANIS : RAPPORTS DU PHYSIQUE ET DU MORAL DEL'HOMME (Résumé & Analyse)
- ÉCONOMIE PUBLIQUE (De l') et de ses rapports avec la morale et le droit
- Quels sont selon vous la valeur et le danger du sport pour le développement moral ?
- De nos jours, le progrès technique est-il compatible avec la morale ?
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Texte du Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer
D'ailleurs Schopenhauer affirme qu'un acte sans victime ne peut être interdit par la loi, elle n'est pas dans sondomaine de juridiction. Ces analyses préfigurent d'une certaine manière celles de Stuart Mill, philosophe britannique,à peu près de la même époque. Ce dernier s'emploie à tracer les limites de la contrainte des lois et de l'action de lasociété. Il affirme par suite : « Le seul aspect de la conduite d'un individu qui soit du ressort de la société est celui qui concerne les autres...
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Peut-on vivre sans principes ?
l'élève).Quand l'idée de juste ne domine pas en nous, ce sont les sens, la force, la violence, les instincts qui prennent lerelai. Ce à quoi Socrate objecte que la vertu, créatrice des principes moraux n'est pas innée et que si on ne l'a pasen soi, on ne peut l'acquérir et donc de ce fait trouver les règles de conduite qu'il faut suivre. De plus, où chercherles principes ? En soi ? Avec le modèle du monde ? Si le monde est soumis aux changements, il est questiond'adaptation : dans ces...
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- Le grand voyage. Éluard, Une leçon de morale
- Le progrès technique implique-t-il un progrès moral ?
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Kant : La liberté malgré le déterminisme
Emmanuel KANT écrit en 1781 son ouvrage « Critique de la raison pure » dans lequel figure l’extrait que nous allons tenter expliquer.
comit, ou cherchent-ils à s’assurer qu’ils peuvent partir de ce principe, donc y a-t-il une possibilité d’irresponsabilité voir d’inconscience dans l’acte commis? L’analyse de Kant consiste à montrer qu’il peut y avoir deux points de vue, tout deux de nature différente sur un unique et même délit: un point de vue scientifique et un point de vue moral. Or Kant nous dit que “bien que l’on croit que l’action soit déterminée par là, on n’en blâme pas moins l’auteur”, ce qui signifie que le p...
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Kant: Fondation de la métaphysique des Moeurs
pas être morale puisque cet élément est, par définition, particulier et contingent. Puisque Kant cherche un principeuniversel de la bonne volonté (pour qu'une volonté soit universellement bonne), celui-ci ne se trouve que dans laraison elle-même. Pour être moral, l'homme doit suivre la raison, ou soumettre sa volonté à la raison. Il ne doit pasl'abandonner aux inclinations sensibles. C'est-à-dire ce qui serait hétéronomique. Kant distingue la volonté bonne,pure et autonome, de la simple bonne vo...
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Un désir peut-il être coupable ?
Les désirs sont la matrice de l'Homme qui les poursuit tout au long de sa vie afin de posséder l'objet qu'il convoitait, faire ce dont il désirait ou encore être celui qu'il souhaitait. Car les désirs peuvent tout aussi bien être d'ordre matériel, spirituel ou philosophique, conscients ou inconscients. Ils ne mettent pas en cause uniquement le sujet lui- même mais aussi autrui, la société, la religion, et ceux-ci ont chacun des limites morales ou spirituelles, toutes aussi différentes soien...
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Le devoir empêche-t-il mon bonheur ?
François LUIGGI DM de Philosophie Terminale S2 Il faut, selon les stoïciens, comme le dira plus tard Descartes, « adapter ses désirs à l'ordre du monde ». Pour ce faire, il faut distinguer ce qui dépend de nous, c'est-a-dire notre volonté et nos jugements, et le reste, ce que les stoïciens appellent les « indifférents ». Le sage peut toujours se réjouir de ce qui arrive car il se sait seul responsable de son bonheur. Il désire alors non ce qui lui manque car il serait toujours insat...
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Sur quoi le respect de la vie peut-il se fonder ?
flore ou le genre humain. On lui accorde une certaine valeur qui nous interdit moralement de mettre fin à une viesans avoir de raisons qui le justifient que ce soit la survie ou la justice. Ainsi, on parle de respect de la vie de façonévidente cependant sur quels principes nous fondons nous pour justifier sa protection si particulière? Le respect dela vie est il de nature purement morale? Respectons nous la vie des autres pour qu'il respecte la notre? PLAN I Le respect de la vie comme critère s...
- DEUX SOURCES DE LA MORALE ET DE LA RELIGION (Les). (résumé & analyse)
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- Les jugements moraux sont-ils susceptibles d'être vrais ou faux ?
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Peut-on mal agir sans le savoir ?
- Kant radicalise cette théorie qui loge le mal dans l'intention de l'agent, enaffirmant, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs , que seule la nature de l'intention permet de juger de la nature, bonne ou mauvaise, del'acte. Il distingue ainsi l'acte fait conformément au devoir de l'acte fait par devoir. Dans le premier cas, l'agent agit, selon toute apparence,vertueusement, mais ce n'est précisément qu'une apparence, car il privilégiedes mobiles empiriques au respect de l...
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Morale du Livre VIII et IX de La Fontaine
Souvent pour des sujets même indignes des hommes." 6)Les Femmes et Le Secret: "Rien ne pèse tant qu'un secret ; Le porter loin est difficile aux dames Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes." 7) Le Chien qui porte à son cou le Diné du Maitre : "Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles...
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Dissertation Mea Culpa
Dans un premier temps, nous aborderons les éléments qui entrainent un mea culpa (sans contexte donné) ; nous décrirons le processus du mea culpa de la faute initiale, à l’apparition du sentiment conscient de culpabilité, et enfin à l’aveu de cette faute. Nous verrons quels éléments entrainent et interviennent dans ses différentes étapes : éléments tels que le désir, la liberté, la morale… Puis, dans un second temps, nous no...
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Doit-on ne jamais mentir ?
posent un problème moral: n'y a-t-il pas des circonstances qui légitiment le droit de mentir ? En répondant à cettequestion, Kant s'oppose au philosophe français Benjamin Constant. La position de Benjamin Constant est la suivante : il serait absurde d'affirmer que la vérité est toujours moralementexigible. Le mensonge est légitime quand il vise à éviter de nuire à autrui (« nul homme n'a droit à la vérité qui nuit àautrui »).La réponse de Kant est la suivante :1. Il vaut mieux parler ici de véra...
- Piaget: Le Jugement moral chez l'enfant
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CRAINTE ET TREMBLEMENT, Lyrique-Dialectique, Kierkegaard (résumé et analyse)
Crainte et tremblement La morale nous console t·elle de la mort? ~ La morale nous conduit à la sagesse, et la sagesse nous permet de ne pas craindre la mort. C9 La morale ne conjure pas l'angoisse existentielle devant la mort. L'individu a b eso in de la foi.
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Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ?
réponse semble évidente : ce sera l'enfant lui-même. Pourtant il faut reposer la question : qu'est-ce qui décide enlui lorsqu'il décide ? Il est clair en effet, que la volonté doit être motivée par quelque chose : puisque ce ne sontplus ses parents qui décident sa volonté, qu'est-ce qui la décidera ?2/ La liberté comme vie de désir : Kant dit de la volonté qu'elle est comme à la croisée de deux routes, et c'estaussi ce qu'exprime Platon en disant, dans le mythe de l'attelage ailé, que le bon che...
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« La frontière entre le mal et le bien est une frontière fragile »
même une limite cependant elle est fragile, mais il existe des facteurs extérieurs qui peuvent nous aider à distinguer le bien du mal.Nous pouvons dire que l'inconscient des hommes à une limite du bien et du mal très fragile, et que l'on n'arrive pas à discerner avec précision le bien du mal, nousavons vu cela avec les sentiments, les pulsions, nos décisions, mais aussi avec l'autre, le mal…C'est pour cela que nous avons besoin de valeurs, de repère pour essayer de distinguer clairement la limit...
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Suffit-il de se connaitre soi meme pour bien se conduire ?
· Pour Epicure la plupart de nos désirs sont générateurs de troubles parce qu'ils soumettent l'individu au vertige du changement, à l'instabilité du devenir, à des fuites incessantes dans lerenouvellement de leurs objets. S'il y a plaisir, il consistera pour l'essentiel en une « ataraxie »,autrement dit en une absence de douleur, que seule la satisfaction de nos besoins les plusélémentaires sera à même de promettre pourvu que leurs exigences s'inscrivent dans le cadre de lap...
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Faut-il vouloir être heureux ?
Mais le problème tient d'abord à ce que cette vérité elle-même est divisée : elle est actuelle pour les héros et lescréateurs, mais représentative pour les agents moraux, puisque les héros et les créateurs adviennent à eux-mêmesdans la surprise de ne s'être pas représentés ce qu'il sont pourtant en train de faire, quand les agents moraux sereconnaissent dans leur propre certitude, agir moralement consistant à faire ce qu'on se représentaitnécessairement devoir faire. Dès lors l'opposition d...
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Arthur SCHOPENHAUER et l'égoïsme de l'Etat
Tout comme il avait démystifié une vision excessivement optimiste de l'État, Schopenhauer va maintenantdémystifier une vision trop optimiste de l'homme. La philosophie des Lumières croyait que par l'éducation et parla culture, on parviendrait à produire un homme nouveau, civilisé, capable de prendre son destin en mains, tantsur le plan individuel que politique. La notion allemande de Bildung, de « formation », résume bien cette idée :l'éducation ne se contente pas d'apporter des connais...
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Avoir des devoirs est ce un obstacle à la liberté ?
purement par devoir et en utilisant notre libre arbitre. La plupart du temps, nous remplissons nos devoirs soit sous l'impulsion d'une inclination, soit sous la pression de lacrainte; mais alors, nous ne sommes pas du tout libres: telle ou telle envie est toujours le résultat de l'habitude etc'est le produit d'une histoire individuelle, impliquant les influences du milieu et de l'éducation. Evidemment, nous nesommes plus conscient que ces désirs ont été largement formatés, et par conséquent no...
- Article de presse: Morale et politique au théâtre
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En exploitant la nature, l'homme peut-il se mettre en péril ?
Selon Kant c'est parce que l'homme est raisonnable, ou du moins que la raisonest en lui une destination que l'homme, à la différence des animaux ne sesatisfait de son bien-être : insatisfait du fardeau de son existence, il trouvesa destination dans le progrès indéfini de son espèce. Ce progrès tient à lanécessité de former société avec les autres hommes, et, dans cette sociétéavec les autres hommes, et, dans cette société de se cultiver, de se civiliserde se moraliser. La réflexion de Kant su...
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La Fable
Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages. » La morale n'est pas toujours exprimée, elle reste parfois implicite. C'est alors au lecteur de déduire l'enseignement de la fable. Il en est ainsi dans « La Cigale et la Fourmi », qui enseigne implicitement qu'il vaut mieux être économe et prévoyant si l'on ne veut pas être à la merci des autres. c. Critique ponctuelle et vérité générale La fable peut exprimer une critique ponctuelle, datée, dirigée contre quelqu'u...
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L'individu moral a-t-il une valeur propre, et peut-il être objet de devoirs ?
chaque personne sort d'elle-même pour répondre à l'appel unique de la Personne suprême . Pour Mounier, Dieu n'est pas reconnu comme Acte pur, mais comme Autre vivant , présent essentiellement à nous, mais présent selon notre mode propre d'exister et de connaître.Le personnalisme "soulignera seulement la structure personnelle, confiance ou intimité suprême et obscure de la personne à une Personne transcendante, et l'incompétence, à son sujet, de toute démonstration ourégulation qui resterai...
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Qu'est-ce qu'un homme de bonne volonté ?
2. Bonne intention et moralitéA -Pureté de l'intention et loi moraleB -Loi et liberté pratiquesC -L'homme des fins3. La vision morale du monde : un oubli de l'échecA -Critique de la vision morale du mondeB -Bonne volonté et inactionC -L'homme de bien et le grand homme Conclusion 1. Volonté et intention A. Description de la " bonne volonté ” Nous disons que nous " manquons de bonne volonté ” ou que nous " faisons preuve de bonne volonté ”. On peutnous blâmer d'en manquer, ou bien se vanter d'en f...
- LES MORALISTES, dans leur ensemble, nous donnent-ils pour l'établissement DE NOTRE ART DE VIVRE ?
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Aimez et faites ce que vous voulez
II. — SES EXIGENCES Cet exemple même nous donne déjà le vif sentiment du dévouement exigé par l'amour : y a-t-il une profession plusastreignante que celle des mères de familles élevant leurs enfants et assurant leur ménage ? Y en a-t-il danslaquelle on observe communément une telle conscience ?Pour expliquer les exigences de la maxime augustinienne, nous les rattacherons aux deux propositions qui laconstituent : « Aimez » et « Faites ce que vous voulez ». A. « Aimer ». — Celui qui aime ne pen...
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Obéir est-ce se soumettre ?
- Il ne saurait y avoir de contrainte, si forte qu'elle fût, qui ne soit l'objet d'unchoix libre initial. Ainsi, la collaboration, sous l'Occupation allemande, étaitl'objet d'un choix libre de la part des Français, car il y avait toujours lapossibilité d'entrer dans la Résistance. C'est pourquoi Sartre a pu énoncercette célèbre phrase, qui n'est en rien une boutade (comme peuvent le croireles historiens ignorants) : "L'homme n'a jamais été aussi libre que sousl'Occupation". A...
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SAINT-EXUPÉRY Antoine Marie Roger de, dit aussi Saint-Ex
On a souvent fait de Sai nt-Exupéry un mor aliste chargé d'enseigner aux bommes la va nité d e leur s désirs, la pauvreté de leurs richesses : «E n travaillant po ur les s eul s bi ens matériel s, no us b âtissons nous-mê mes notre prison. Nous nous enf ermo ns solitaires avec notre mon naie de cendre qui n e procure rien qui vaille la peine de vivre». L e même Saint-Ex mor aliste oppose notre monde d'opu lence à La civilisation du dé...
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Que vaut l'excuse : « C'est plus fort que moi » ?
Une telle théorie du sujet moral est très satisfaisante pour qui veut affirmer que l'homme a en lui une dignité qui ledistingue du reste du monde : elle constitue en morale l'aboutissement de la conception classique du sujet, repérécomme doté d'une complète maîtrise sur ses pensées et ses actes. Reste à savoir s'il demeure possible de seconsidérer, selon la formule d'Auguste dans Cinna, comme « maître de [s]oi comme de l'univers » à partir du momentoù l'on est attentif à l'existence, dans le...
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L'obéissance aux lois asservit-elle l'homme ou le libère-t-elle ?
l'obéissance aux lois permet la vraie liberté, celle qui est une conquête et un affranchissement. Engels, dans l'Anti-Dühring, reprendra en des formules célèbres ce même thème, soulignant que la liberté n'est pas dans uneindépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans le fait de leurobéir et de les mettre en œuvre méthodiquement. «Cela est vrai aussi bien des lois de la nature extérieure que decelles qui régissent l'existence physique et...
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GLOSSAIRE SUR LA LIBERTE
r contingence dans le monde, alors le monde est soumis à la nécessité. Le monde dans son ensemble n'aurait pas pu ne pas être, ni être autrement qu'il n'est. Délibération (Du latin deliberatio, de librare, peser avec la balance). Traditionnellement, la délibération est le deuxième moment de l'acte volontaire, qui se situe après la conception de l'acte et avant son exécution. Elle consiste à soupeser les motifs et les mobiles qui...
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KANT: Devoir ! nom sublime et grand devoir !
de la réalité à un objet supra-sensible de la catégorie de la causalité, à la liberté (quoiqu'elle ne le lui accorde,comme à un concept pratique, que pour l'usage pratique) et confirme ainsi, par un fait, ce qui dans le cas précédentpourrait être simplement pensé». Comment est-ce possible?Si l'on pose la liberté comme causalité, il suit de là, étant donné que « le concept de causalité implique en lui celuide lois», qu'« elle doit être une causalité agissant selon des lois immuables, mais des loi...
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étaient donnés par là et que, entendues dans ce dernier sens, elles ne sont que des idées sophistiques (dialectiques).
III. LA LOI MORALE A. Le devoir. KANT ne prétend pas fonder une morale nouvelle. Il veut seule ment mettre au clair la morale telle qu'elle se trouve dans la cons cience commune. Son point de départ sera donc cette constatation universellement acceptée que rien n'est bon absolument si ce n'est une bonne volonté. 32. La bonne volonté. De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n'est rien qui...
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Faut-il défendre le faible ?
consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être auniveau des autres, sans les valoir. Voilà pourquoi la loi déclare injuste et laide toute tentative pour dépasser leniveau commun, et c'est cela qu'on appelle l'injustice. Mais la nature elle-même, selon moi, nous prouve qu'en bonnejustice celui qui vaut le plus doit l'emporter sur celui qui vaut le moins, le capable sur l'incapable. Elle nous montrepartout, chez les animaux et c...
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Est-il facile de connaître son devoir ?
que l'acte qu'il prescrit est cohérent avec ma nature et avec l'ordre du monde et n'est pas fait au hasard. Dèslors, il se distingue d'une action indifférentes, qui ne peut être l'objet d'aucune évaluation ni justification. Ilsuppose alors une certaine connaissance possible. – Il faut alors conclure que les devoirs étant fondamentalement fondés sur ma nature, et étant évalués enrelation avec celle-ci et l'odre du monde (les évènements), il suffit, pour connaître son devoir, de connaître s...
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LEIBNIZ et la nécessité...
le point de vue, qu'on dirait volontiers matérialiste, d'Épicure, Straton, Spinoza, et peut-être Hobbes (dans son De Corpore)... Reste (Et cette nécessité est absolue... —> ... la piété et la morale) à réfléchir et définir une dernière fois ces distinctions internes à l'ordre de la nécessité. Il y aurait donc trois sortes de « déterminations » : l'inévitable (ou l'inexorable) de la nécessité nue (et aveugle); le conditionné de la supposition;l'indispensable (et le souhaitable) de l'o...
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La science peut-elle être immorale ?
B - LES FONDEMENTS ONTOLOGIQUES DU "CONCUBINAGE" Ceci nous amène, sur un plan plus ontologique, à repérer certains enjeux fondamentaux de la relationscience/technique : si on attribue une responsabilité au savant, au delà du respect des règles élémentaires dutravail scientifique, c'est parce que la science produit des phénomènes que la nature, livrée à elle-même neproduirait pas. Ces phénomènes peuvent être tenus pour naturels (en ceci qu'ils suivent une loi de la nature) ; ma...
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qu'est-ce qu'un irresponsable ?
responsabilité qui est à la base de la conception de son contraire. Elles n'oublient pas, en effet, que l'irresponsableest toujours le jouet d'un jugement extérieur qui n'est pas forcément clair ou légitime, malgré sa reconnaissance ousa légalité. Ainsi Nietzsche, philosophant « à coups de marteau », qui opère une « généalogie » (étude des racines) de la morale(cf. Généalogie de la morale ). Celle-ci à pour tâche de dénoncer les abus, les faiblesses et les illusions sur lesquelles s'est progres...
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SPINOZA: Liberté, croyance et illusion
Les passions sont donc comprise comme des pièges dans lesquels l'homme choisit de tomber et dont il doit être tenu pour responsable par Dieu : ce sont les péchés ou vices. Pour Spinoza au contraire c'est tout l'inverse, la liberté des hommes est à construire. Spinoza trouve dans les passions (ici la crainte et l'espoir) les motifs primitifs qui font que les hommes parviennent àse conformer malgré leurs désirs aux lois de la raison. Mais pour lui cela ne suffit pas, car ces hommes suivent ceslo...
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Avoir tous les droits, est-ce etre libre ?
s'inscrit donc nécessairement dans un cadre de droits et de devoirs, et, si liberté il y a, elle ne peut s'appliquer qu'aux deux. - Descartes affirme une position claire dans ses Méditations Métaphysiques (la quatrième plus précisément). Selon lui, la liberté n'est pas celle de tous les droits. Elle représente la volonté (infinie en l'homme) mise à l'épreuve de laréalité. Pour le philosophe français, elle doit d'abord signifier l'acte accompli en toute connaissance de cause etassumé. La...