89 résultats pour "malherbe"
-
On a dit de nos jours avec un grain de malice et un coin de vérité : «La poésie française, au temps de Henri IV, était comme une demoiselle de trente ans qui avait déjà manqué deux ou trois mariages, lorsque, pour ne pas rester fille, elle se décida à faire un mariage de raison avec M. Malherbe, lequel avait la cinquantaine.»
DISSERTATION LITTli:RAIRE II. Malherbe est avant tout raisonnable. Ce qui domine en :Malherbe c'est le sentiment de la mesure et la raison; « Il réduit la :Muse aux règles du devoir ». Avant tout gram mairien et homme pratique, il s'oppose aux « folles équipées », cbo~issant av:ec soin les sufets, ks poosée~r et les termes, répri mant les enjambements et retenant uniquement les mètres les plus harmonieux. Ill. Portée de son œuv...
-
MALHERBE : CONSOLATION A M. DU PÉRIER (strophes 1-7)
1. - POtME D'UN GENRE ANTIQUE A CAAAcrtRE A LA FOIS LYRIQUE ET MORAL : cf. Les Co11solatiolls de Sénèque. ·Ce poème est adressé par Malherbe à son ami Du Périer, qui venait de perdre sa fille Marguerite, encore enfant. JI. - UNE EXHORTATION AMICALE par laquelle s'expriment, d'une part, un sentiment de sympathie sincère et aussi un raisonnement sur la destinée humaine. 1. Strophes 1 et 2 : J'intervention directe : la sympathie consolatrice...
- LA RÉFORME DE MALHERBE
- MALHERBE ET LE LYRISME
-
LA LITTÉRATURE DE MALHERBE AUX PROVINCIALES (1590-1656) - HISTOIRE
10() HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE par l'art à une réalité pénible ou affre1,1se, imaginent un monde de rêve ou rien n'existe plus des contingences qui leur font horreur. Pour réagir aussi contre la gros sièreté inhérente à toute violence, ils raffinent dans les manières et le langage; la pastorale, le roman d'aven tures galantes, la préciosité, sont la forme que prend ce désir d'évasion. Par contre, la liberté des mœurs, le mélange des classes...
-
Un bon poète n'est pas plus utile à l'Etat qu'un bon joueur de balles, a dit Malherbe. - Montrez, au contraire, combien les grands maitres de la pensée sont la plus haute gloire de la patrie
blique idéale, car, disait-il; l'imagination et la sensibilité prenant' llhez eux le pas sur la raison, on ne peut leur confier le gouverne ment de la cité. Beaucoup pl11S tard, les Romantiques seront .d'un tout autre avis. Hugo voit le poète comme un prophète qui inspire les décisions nécessair es; Vigny, comme le pilote qui cherche cc dans les étoiles » la marche du navire. Entre ces deux opinions opposées, celle de Malh{lrbe srè...
- Victor Hugo et Malherbe.
- MALHERBE CONTRE RONSARD
-
-
LA RÉFORME DE LA POÉSIE AU XVIIe siècle
Honorat de Bueil, seigneur de Racan (1589-1670). — Officier, puis gentilhomme campagnard, retiré dans sonchâteau de la Roche-Racan, en Touraine, Racan mena la vie large et aisée d'un « honnête homme » qui fait des verssimplement pour se divertir. Nous signalons plus loin sa pastorale dramatique, les Bergeries, jouée en 1618. Il publiades Odes, des Psaumes et des Stances, où l'on découvre un sincère sentiment de la nature et une doucemélancolie. Ses vers ont une souplesse harmoni...
-
VIAU Théophile de, dit aussi Théophile : sa vie et son oeuvre
règlent des comptes, à cene occasion, avec les libertins, suspects à la fois d'athéisme et d'insoumission à la monarchie l voir LIBERTINS). Théophile a pris peur et s'est enfui; on le rattrape, et on l'emprisonne au Châtelet dans la cellule de Ravaillac. Il attend de 1623 à 1625 1 'instruc tion de son procès, tandis que l'on examine son œuvre pour y déceler les preuves de sa révolte contre l'ordre moral. Théophile est alors un écrivain célèbre, et son...
-
LA POESIE LYRIQUE AU XVIIe SICLE
96 MANUEL D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE (C'est Henri Ill qui est censé parler) Plût au ciel, dont /es /ois me sont si rigoureuses, Que je fusse entre vous, ô grands masses pierreuses ! Un rocher endurci ; ( ... ) ... Hélas ! je le suis bien : car se pourrait-il faire, Si j'avais d'un mortel la nature ordinaire, Que je puisse porter Si long temps /es efforts des ennuis et des peines ? Non, je suis un rocher, dont on voit...
- La Mothe Le Vayer, François de Malherbe, François de Vair, Guillaume du
-
LA LANGUE FRANÇAISE AU XVIIe SIÈCLE
36 MANUEL D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE Réforme et purification 1. Malherbe: de la poésie à la grammaire. Lorsque Malherbe s'installe à la cour en 1605, il trouve donc un terrain favorable à ses exigences strictes. On connaît son intransigeance bougonne et ses critiques tranchantes quand il s'avise d'examiner un poème d'un autre auteur. Mais ce qui importe ici, c'est que toutes les remarques de détail de son Commentaire sur Desporte...
- Malherbe Charles, 1853-1911, né à Paris, musicologue et compositeur français.
- MALHERBE, François de (1555-1628) Poète protégé d'Henri IV et de Louis XIII, il laisse des poèmes de circonstance : Consolation à Dupérier, des odes, des sonnets.
- DESPORTES, Philippe (1546-1606) Poète de cour, il jouit de la faveur d'Henri III, mais est critiqué par Malherbe.
-
-
Maynard, Sonnets. Commentaire
Les heures de ma vie y sont toutes à moi. Qu'il est doux d'être libre, et que la servitude Est honteuse à celui qui peut être son Roi ! MAYNARD (3), Sonnets. Vous proposerez de ce texte un commen taire composé. Vous pourriez, par exem ple, étudier par quels procédés l'auteur entrelace renonce ment à la vie de la Cour et asp iration à la retraite. Mais ces indications ne sont pas contraignantes, et vous avez toute latitude pour organiser votre exercic...
-
PONGE Francis : sa vie et son oeuvre
violence du désir et la hauteur (l'éloignement extraordi naire, l'altitude impossible) de l'objet qui maintiennent la parole en forme. » En forme : cela est essentiel. On peut dire de Ponge ce qu'il a écrit à propos de Malherbe : >, la recherche de « la Raison à plus haut prix ». Ponge sera avant tout celui qui travaille sur le langage puisqu'il s'agit de rendre « les ressources infinies de l'épaisseur des choses» par « les ressources infinies de 1...
-
HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE
Au début du XVII• siècle, MALHERBE, «peigneur» L'Épo que Cla ssiq ue de mots et de syllabes, travaille à débarrasser la langue de ses impuretés : mots populaires, archaïsmes, néologismes injustifiés. Il proscrit les mots " sales " (tels que " barbier "), les latinismes (« larges pleurs "), les dérivés et mots composés dont la Pléiade avait enrichi, mais aussi souvent encombré le français. Pourtant, si les mots nouveaux lui paraissent dangereux, il réintr...
-
MALHERBE François de
1555-1628
Poète, né à Caen. Sans fortune et avide de gloire, il va perdre les cin
quante...
MALHERBE François de 1555-1628 Poète, né à Caen. Sans fortune et avide de gloire, il va perdre les cin quante premières années de son existence à chercher un emploi, c'est à-dire dans le sens classique du terme, un protecteur: le duc d'Angou lême, d'abord (1576), qu'il doit suivre dans ses plus lointains déplace ments, et qui meurt bientôt assassiné. Alors il cherche du côté du roi lui-même - le dévot Henri III - et à cet effet lui dédie son premier chef d'œuvre, encore «préclassique» par...
-
RÉGNIER Mathurin : sa vie et son oeuvre
passion pour Charlotte de Montmorency, l'épouse du pri nee de Condé. En 1608, il avait publié sous le titre de Premières Œuvres dix satires dédicacées et un Discours au Roy servant d'épilogue; en 1609, les mêmes pièces, augmen tées de deux satires nouvelles, furent rééditées sous le titre de les Satyres; une satire supplémentaire apparut dans la réédition de 1612, et encore trois autres dans celle, probablement posthume, de 1613 (une dernière satire...
- MALHERBE, François de (1555-1628) Poète protégé d'Henri IV et de Louis XIII, il laisse des poèmes de circonstance : Consolation à Dupérier, des odes, des sonnets.
-
Commentez ces vers de Boileau
Qu'entend-il ici par juste cadence? Est-ce une cadence soumise a des regles fixes? Dans ce cas, Malherbe n'a rien invents. Sans doute, son rythme, fortement marque, est plus regu- Her, plus rigide que celui de ses devanciers; it observe scrupuleusement la cesure qui, dans l'alexandrin, confere a la cadence une symetrie parfaite, Mais cette regularite mathematique est-elle un criterium de perfection? A-t-il voulu dire que Malherbe a trouve les metres les mieux appropries aux idees, aux sentiments...
-
Texte (poésie) étudier:
«Le lais» François Villon, 1456
«Sonnet
Tout d'abords on ne peut que constater les relation ambiguë qu'entretiennent les auteurs avec pouvoir De Malherbe lui écrit les louange pour le rois justifiant que le massacre commis était nécessaire prenons exemple dans le vers2 de sonnet au roi « Et qui seul est fatale a notre guérison » contrairement a D'Aubigné qui n'hésite pas a exprimer toute sa fureur a travers son oeuvre poétique par exemple au vers 5 « A tromper dans le sang vos sceptres odieux » le Sceptre fait référence au roi il...
-
-
LA LITTÉRATURE FRANÇAISE DU XVII ème SIÈCLE: La poésie
Cette liberté qu' il prône est dégénérée par lui en li cence. Aussi son amplification morale n'éveille pas en nous d 'échos bien profonds . Il n'ose ni croire, ni nier, ni douter. Ainsi la satire morale, vive et piquante chez lui, par le trait et par le détail , demeure vague et im· précise quant à la portée. Le monde est un théâtre, le monde est une loterie, le monde est un brelan ; ces comparaisons reviennent souvent sous sa plume. Les hommes sont d...
-
Sujet: François de Malherbe (1555-1628), poète de Cour, aurait dit un jour: "Un bon poète
n'est pas plus utile à...
Sujet: François de Malherbe (1555-1628), poète de Cour, aurait dit un jour: "Un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles". Qu'en pensez-vous? Introduction Si l’on en croit Malherbe, le poète (et par extension son art) n’est pas d’un grand secours pour le monde dans lequel il évolue. Il représente uniquement un « bon ouvrier du vers », non pas un mage ou un prophète, d’où sa fameuse réplique : « Un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles ». D...
-
François de Malherbe (1555–1628), Stances, « Paraphrase du Psaume » CXLV
1. N’ESPÉRONS plus, mon âme, aux promesses du monde;...
François de Malherbe (1555–1628), Stances, « Paraphrase du Psaume » CXLV 1. N’ESPÉRONS plus, mon âme, aux promesses du monde; 2. Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde 3. Que toujours quelque vent empêche de calmer. 4. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; 5. C’est Dieu qui nous fait vivre, 6. C’est Dieu qu’il faut aimer. 7. En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, 8. Nous passons près des rois tout le temps de nos vies 9. A souffrir des mépris et ployer les genoux: 10....
-
Régnier annonce à Rapin qu'il va composer une satire contre Malherbe et son école
grincheux et ses écoliers manifestent de détrôner à la fois et les écrivains de l'antiquité- ces maîtres éternels du goût- et ceux qui, le siècle dernier, sous leur patronage et conduite, firent briller notre langue d'un éclat sans précédent. C'est, semble-t-il, un article de leur Credo nouvel, de mépriser, de dénigrer ce que nous vénérons. Pindare, à les en croire, aurait versé dans -le galimatias,· et toutes les muses grégeoi...
-
ADIEU PARIS, ADIEU POUR LA DERNIERE FOIS de François MAYNARD
D'Artagnan qui montaient sur Paris riches de désir de réussite.• Les coupes qui martèlent le premier vers pourraient être imitatives d'objurgations intimes.• On dirait que MAYNARD veut se persuader lui-même d'abandonner tout ce qui avait été aiguillons et motivations.• Car, les contemporains nous l'apprennent, ce secrétaire de MARGUERITE DE VALOIS, elle-même poète, ceprésident au présidial (noblesse de robe), cet académicien — il fait partie de l'Académie française dès sa création —a été...
-
Dictionnaire en ligne:
DESTIN, substantif masculin.
JEAN THARAUD, JÉRÔME THARAUD. La Fête arabe, 1912, page 280. b) [En parlant d'une collectivité humaine] La France possède cette particularité d'avoir un destin si net que seuls des esprits chimériques peuvent s'imaginer la conduire (JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1928, IV, 3, page 167) : Ø 4. Il eût mieux valu qu'un maître nous fournît une discipline lorraine et nous expliquât le destin particulier de ceux qui naissent entre la France et l'Allemagne. Le polythéisme mystique de Ménar...
-
Französische Literatur (Sprache & Litteratur).
Inbegriff allerhöchster Tugend ) und von Louise Labé ( Sonnetts, 1555; 24 Sonette ) sowie das Werk des in der Nachfolge Ariostos schreibenden Philippe Desportes zu sehen. In der Prosa der Zeit orientierte sich Margarete von Navarra bei Heptaméron (herausgegeben 1559) an Boccaccios Novellenzyklus Decamerone. François Rabelais wiederum ließ sich für die sinnenfroh-überbordende Phantastik und den Wortwitz seiner von satirischer Gesellschafts- und Kirchenkritik durchsetzten Renaissanceromane...
- MALHERBE, François de
-
-
Un ami conseille à Malherbe de ne point répondre à la Satire de Régnier.
besoin pour goûter ces vers, de remonter au déluge, ou tout au moins aux fables compliquées de l'antiquité : cela est près de nous, est écrit pour nous. » Aucun ne veut reconnaître votre style dans la caricature qu'on en a maligne ment tracée. Ne courez donc pas après les suffrages du public; ils viennent à vous, laissez-les venir. En soumettant votre cause à des gens acquis par avance, vous pourriez la compromettre. « D'où lu...
-
Le lyrisme est absent de la poésie du XVIIe siècle. Pour Malherbe lui-même les thèmes
lyriques ne sont que des...
Le lyrisme est absent de la poésie du XVIIe siècle. Pour Malherbe lui-même les thèmes lyriques ne sont que des lieux communs qu'il développe à la façon d'un orateur : Stances à Du Perrier. C'est seulement au XIXe siècle, avec le Romantisme et sous l'influence de Jean-Jacques et de Chateaubriand, que la poésie deviendra vraiment l'âme qui se révèle et se répand. Ce n'a pas été sans protestation et le Parnasse sera une réaction contre la poésie personnelle (sonnet de Leconte de Lisle : les Montreu...
- Un poète lyrique sans lyrisme.
-
François de MALHERBE (1555-1628) - Beaux et grands bâtiments...
1. Beaux et grands bâtiments d'éternelle structure,
2. Superbes de matière,...
François de MALHERBE (1555-1628) - Beaux et grands bâtiments... 1. Beaux et grands bâtiments d'éternelle structure, 2. Superbes de matière, et d'ouvrages divers, 3. Où le plus digne roi qui soit en l'univers 4. Aux miracles de l'art fait céder la nature. 5. Beau parc, et beaux jardins, qui dans votre clôture, 6. Avez toujours des fleurs, et des ombrages verts, 7. Non sans quelque démon qui défend aux hivers 8. D'en effacer jamais l'agréable peinture. 9. Lieux qui donnez aux coeurs tant d'aimabl...
-
Montrer la comparaison de deux oeuvres à votre choix que la littérature du XIXe siècle reflète plus complètement et plus fidèlement que la littérature classique la personnalité de l'écrivain
Sa monstrueuse vanite, qui s'etale dans sa correspondance (1), montre de temps a autre le bout du nez dans ses alexandrins coupes a l'hemistiche Les ouvrages communs vivent quelques annees, Ce que Malherbe ecrit dare eternellement, ou dans les octosyllabiques aussi connus Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure iternellement. Les vers de Malherbe ne nous apprennent rien de plus sur leur auteur. Tout le reste est d'une impersonnalite a...
-
ANTHOLOGIE sur le thème de l'amour.
Préface de l'anthologie. La poésie, qu'elle soit en prose ou en vers, est un genre littéraire qui a été très utilisé de l'Antiquité à nos jours. Friedrich Klopstock, poète allemand, disait dans Odes que « faire de la poésie, c'est se confesser ». En effet, la poésie est selon moi le lieu privilégié de l'expression des sentiments qui permet à une personne de donner son avis, son opinion sur un événement qui l'a marqué. Chacun peut comprendre un poème à sa façon, car la poésie permet...
-
ponge
choses s'imposent avec la même force en tant qu'objets de prédilection de l'expérience poétique, et notamment en tant qu'« objets naturels » pour ainsi dire. On comprendra alors la dimension essentiellement transitive de l'écriture de Ponge dont tout l'effort consiste à saisir les uns, à manipuler les autres, le plus justement possible. Or cette écriture, en d'autres textes, se retourne sur elle-même, et se prend comme objet. 3 « Le parti-pris des choses » exige une véritable « rage de l'express...