968 résultats pour "pascalisme"
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existentialisme - philosophie.
3. 2 Kierkegaard Kierkegaard, considéré comme le fondateur de l’existentialisme moderne, s’oppose au système de l’idéalisme absolu de G.W.F. Hegel, qui prétend avoir forgé une conception entièrement rationnelle de l’humanité et de l’histoire. Kierkegaard, au contraire, souligne l’ambiguïté et l’absurdité de la condition humaine. L’individu doit réagir à cette situation en optant pour une vie totalement engagée, engagement compréhensible pour lui seul. Ainsi, doit-il être toujours prêt à défier...
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Pensez-vous, comme Pascal, que le destin de l'homme soit de rompre avec son animalité en conservant et en augmentant ses connaissances ?
LA RAISON QUESTIONS 1) Dégagez les différentes oppositions que fait Pascal entre la raison de l'ho1nme et l'instinct des animaux. 2) Précisez le sens de : - « La nature les instruit à mesure que la nécessité les presse» - « l'homme qui n'est produit que pour l'infinité» 3) Pensez-vous, comme Pascal, que le destin de l'homme soit de rompre avec son animalité en conservant et en augmentant ses connaissances ? Question 1 Dégagez les différentes op...
- PASCAL: «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre. Car il y en a un et
- Domat Jean, 1625-1696, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), juriste français, janséniste et ami de Pascal.
- Commenter ce jugement de Pascal : « Pour bien reconnaître si c'est Dieu qui nous fait agir, il vaut mieux l'examiner par nos comportements au dehors que par nos motifs au dedans ».
- Commentez ce jugement de Pascal: Pour bien reconnaître si c'est Dieu qui nous fait agir, il vaut mieux l'examiner par nos comportements au dehors que par nos motifs au dedans ?
- On lit dans les « Pensées » de Pascal : « La chose la plus importante à la vie est le choix du métier. » Montrez l'importance morale de la profession. ?
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Trois pratiques du doute : Montaigne, Descartes et Pascal
Trois pratiques du doute : Montaigne, Descartes et Pascal I Montaigne : Apprendre à marcher en régime d’incertitude : « que sais-je ? » Au 17e, Montaigne campe la figure du pyrrhonien moderne. Le pyrrhonisme dont Montaigne est crédité ne doit pas être aligné sur le pyrrhonisme ancien (Pyrrhon ou Sextus) et Montaigne luimême ne se présente d’ailleurs pas comme un pyrrhonien. C’est Pascal qui contribuera à fixer cette présentation dans Entretien avec Monsieur de Sacy. « Ce que je tiens aujour...
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Le silence éternel des espaces infinis qui effrayait Pascal ne correspond plus à l'image que
les cosmologistes contemporains se font de l'Univers.
paradis sciences (histoire des) - L'espace - Finitude et infinitude du monde Les livres Univers - papyrus égyptien de la XXIe dynastie, page 5354, volume 10 Les conceptions physiques. C'est au XVII e siècle que commencèrent à apparaître des conceptions physiques de l'Univers. Les distances dans le système solaire étaient alors mieux connues, et la découverte de la loi de la gravitation par Newton donna enfin le moyen de comprendre la cohésion de ce système dont le Soleil occupait le cent...
- (Aimery de Beligné, étudiant, et Pomme, petite coiffeuse, ont leur premier rendez-vous à la terrasse d'un café) - Pascal LAISNÉ La Dentellière
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Pascal (1623-1662)
L'ORDRE SOCIAL ET LA JUSTICE
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la lumière - sombre...
Pascal (1623-1662) L'ORDRE SOCIAL ET LA JUSTICE 1~ ~ ~ • - - •- ~ A' la lumière - sombre - de son anthropologie, Pascal étudie la vie sociale : il en décrit le fonctionnement, en dénude les ressorts, en inspecte les fondements. 1. La nature du lien social !!lll!!ll&-------------------- A. L'amour-propre et la tromperie 1 Les relations entre les hommes sont dominées par l'amourpropre. Chacun n'aime que soi, et veut être aimé de tous les autres. Mais chacun sait bien aussi qu'il est plei...
- « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. » Blaise Pascal, Pensées, 397. Commentez cette citation.
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L
L'ÉPREUVE ORALE
1re
ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL
L'HUMAINE CONDITION
«
Les hommes sont des orgues bizarres, changeantes, variables. »
(PASCAL)...
L L'ÉPREUVE ORALE 1re ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL L'HUMAINE CONDITION « Les hommes sont des orgues bizarres, changeantes, variables. » (PASCAL) LISTE ■ L'homme et la mort - MONTAIGNE, Essais, 1, 20: « Que philosopher, c'est apprendre à mourir... » ou - MONTAIGNE, Essais, 11, 6, De l'exercitation: s'apprivoiser à la mort ■ L'homme et la vie - MONTAIGNE, Essais, 111, 13: « Pour moi donc, j'aime la vie ... » - VOLTAIRE, Lettres philosophiques, XXV: le bonheur sur la terre ■ L'homme et l'univers...
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Blaise Pascal dans une formule célèbre des Pensées
proclame que « le moi est haïssable ». Il s'en
explique au...
Blaise Pascal dans une formule célèbre des Pensées proclame que « le moi est haïssable ». Il s'en explique au nom de valeurs morales : « En un mot, le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu'il se fait centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu'il les veut asservir : car chaque moi est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres ! » (VII, 455). C'est pourquoi Pascal condamne les Essais de Montaigne : « Le sot projet qu'il a de se peindre ! » (II, 62). Trois si...
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Où se trouve le moi ?
(concrètement) mais en partie (abstraitement). Aimer quelqu'un abstraitement, indépendamment de ses qualités estnon seulement impossible car qu'y a-t-il d'aimable dans une abstraction ? Mais surtout " injuste " parce que lesqualités ne sont pas sans valeur même si elles sont périssables. L'intelligence est supérieure à la bêtise, la beautévaut mieux que la laideur. Aimer quelqu'un sans tenir compte de ses qualités, c'est en arriver à aimer même le piredes criminels, ce qui est moralement inaccep...
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Que symbolise le cycle des saisons dans tous les matins du monde de Pascal Quignard ?
autres scènes au printemps ou à l'été.Au chapitre XVII c'est encore l'été que Marin et Toinette sont attirés l'un par l'autre « elle lui fit signe, elledescendit. Il faisait très chaud ».Cette lumière qui irradie les pages du roman de Pascal Quignard donne à l'histoire une teinte lumineuse. Cependantle clair se mêle toujours à l'obscur, l'insouciance est vite entachée de gravité. En effet, il existe de nombreusestensions entre le jour et la nuit comme le montre l'incipit. Ainsi, la lumi...
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Le philosophe Pascal a critiqué le sot projet que Montaigne a eu de se peindre.
Commentez cette opinion en l'élargissant...
Le philosophe Pascal a critiqué le sot projet que Montaigne a eu de se peindre. Commentez cette opinion en l'élargissant aux auteurs que vous avez lus ? Critique de Pascal contre ce qui deviendra ensuite la mode des récits autobiographiques. Ne pas oublier qu'à pour Pascal, se peindre, penser trop à soi est haïssable. Rousseau va ainsi durablement ouvrir la voie du récit centré sur la première personne. Pour Pascal, dire que l'on est la « matière » de son livre est choquant. I- Le parler de so...
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Complétez cette citation de Pascal : « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau... »
l'écraser ». On peut noter le style de Pascal dans ses alternatives tranchées marquées par un « mais »symptomatiques de sa stratégie du renversement du pour ou contre : il s'agit après avoir affirmé une thèse de lacontrebalancer immédiatement pour troubler le lecteur. Ainsi après avoir insisté sur la faiblesse de l'hommeperceptible dans son incapacité à résister, Pascal en proclame la noblesse, c'est à dire la valeur infinie : « quandl'univers l'écraserait, l'homme serait encore pl...
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ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL : Quêtes et questions ?... Réponses. Le créateur: penseur, poète..., confronté aux problèmes de l'homme.
choisir sans cesse, sans savoir pourquoi. Animal affolé par le soleil, Meursault le héros réagit en pleine inconscienceet absurdité. « Un seul pas en avant » et le destin d'un homme se fixe pour toujours. 2. Pourquoi ce destin ? Expérience de l'angoisse a) Existentielle : Pascal après avoir constaté l'épouvante due à cet état instable de l'homme, insiste sur l'angoisse ressentie à nepouvoir comprendre le principe « du néant d'où il est tiré et de l'infini où il est englouti », angoisse d'autan...
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Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. Blaise Pascal, Pensées, 206. Commentez cette citation.
il est inscrit dans un monde dont « le centre est partout et la circonférence nulle part ». Un chrétien comme Pascal comprend immédiatement que cet univers est vide de Dieu. L'univers des scientifiques du XVII ième est un univers où ne règnent que de la matière et les lois de la physique. Un univers muet qui ne parleplus à l'homme, à son cœur. Il ne nous entretient plus de Dieu, il n'est plus un univers merveilleux dont la perfectionnous incite à la louange du Créateur. C'est l'univers glac...
- En lien avec Emile ZOLA et L'Assommoir: « Quelle fresque immense à peindre, quelle comédie et quelle tragédie humaines colossales à écrire, avec l'hérédité, qui est la genèse même des familles, des sociétés et du monde ! » Emile ZOLA, Le Docteur Pascal
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Pascal a écrit, à propos des Essais de Montaigne : « Le sot projet qu'il a eu de se
peindre...
Pascal a écrit, à propos des Essais de Montaigne : « Le sot projet qu'il a eu de se peindre ». Ce jugement vous paraît-il équitable ? Introduction : a) Pascal a tiré parti de presque tous les arguments sceptiques de Montaigne, pour en changer complètement l'intention dans son contexte apologétique (la Misère de l'Homme sans Dieu). b) Mais il jugeait sévèrement l'entreprise de son prédécesseur : « Le sot projet qu'il a eu de se peindre », note-t-il dans ses Pensées. c) Si c'est bien en effet sous...
- Voltaire, dans ses Lettres philosophiques, a violemment attaqué la conception pessimiste que Pascal se fait de la nature humaine : « Il s'acharne à nous peindre tous méchants et malheureux... Il dit éloquemment des injures au genre humain. » Vous expliquerez ces protestations de Voltaire et vous chercherez quelle conception il se fait dans ses œuvres du genre humain et de la morale qui lui convient.
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Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. [ Pensées (1670), 206 ] Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
il est inscrit dans un monde dont « le centre est partout et la circonférence nulle part ». Un chrétien comme Pascal comprend immédiatement que cet univers est vide de Dieu. L'univers des scientifiques du XVII ième est un univers où ne règnent que de la matière et les lois de la physique. Un univers muet qui ne parleplus à l'homme, à son cœur. Il ne nous entretient plus de Dieu, il n'est plus un univers merveilleux dont la perfectionnous incite à la louange du Créateur. C'est l'univers glac...
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Pascal, La Bruyère, Voltaire et Rousseau: Caractérisez, dans leurs traits essentiels, la prose de Pascal (les Provinciales), celle de La Bruyère, de Voltaire et de Rousseau
qu'il multiplie les phrases brèves, rapides, comme une lanière ou une flèche, et sans autre lien entre elles que celui de la pensée. Faut-il voir, dans ce procédé, une preuve de l'impuissance à composer, à couler d'un seul jet, dans le moule d'un alinéa fortement cohérent, la pensée et les déductions qu'elle appelle? Il est certain que La Bruyère procède plutôt par analyses minutieuses; et qu'en lui la vision du détail l'e...
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PASCAL : LA SOLUTION CHRÉTIENNE A LA MISERE DE L'HOMME SANS DIEU. L'ARGUMENT DU PARI. LA RELIGION CHRÉTIENNE. JÉSUS-CHRIST.
révélés supposent, pour être admis, le sens du péché, le besoin de rédemption et de grâce, la promesse implicite dese conformer à l'idéal de perfection du Père céleste.Au « pari » se joindrait aisément une adjuration fort émouvante où, une fois de plus, Pascal fait appel à l'intérêt del'homme : « Il s'agit de nous-mêmes, et de notre tout. L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort,qui, nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indiffér...
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Les « Provinciales »
Arnauld intervient alors et publie deux lettres : il soutient notamment que les cinq propositions condamnées ne setrouvent pas dans l'ouvrage de Jansénius (question de fait) et que la Grâce fit défaut à saint Pierre quand il renia leChrist (question de droit). Ces deux affirmations sont déférées à la Faculté de Théologie. A la majorité, Arnauld estcensuré sur la question de fait; il risque de l'être à nouveau sur la question de droit. Le prestige et l'existence mêmede Port-Royal sont en jeu : il...
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LE PEUPLE JUIF ET LES LIVRES SAINTS
Examinons ce témoignage si bien conservé, lisons le livre si scrupuleusement gardé. il ne faut pas croire que tout d'un coup les prophéties et les miracles vont s'imposer à nous, comme un Bossuetsemble le promettre dans son Discours sur l'Histoire universelle. Au contraire ! Ce qui frappe Pascal avant tout, ce sont les « contradictions » et les « contrariétés » des prophéties; et c'est l'obscurité des miracles. Et pourtant, Pascal le dit, il ne faut pas choisir; par exemple quand on veut prendre...
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FAUTE DE L’ABBÉ MOURET (La) de ZoLA (résumé & analyse)
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)FAUTE DE L'ABBÉ MOURET ILal ÉMILE ZoLA. Roman. 1875. Serge Mouret est prêtre dans un hameau de Provence. Déchiré par le conflit entre ses désirs refoulés et ses aspirations religieuses. il tombe griè vement malade. Son oncle, le docteur Pascal, le soigne avec l'aide d'une jeune fille, Albine, dans son domaine du Paradou. Serge revient à la vie, découvre l'amour dans ce jardin édé nique. Mais le frère Archangias appa...
- Nietzsche, qui fut grand lecteur des moralistes français, aimait, disait-il, leur loyauté. On évoque ainsi Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Vauvenargues, Joubert... A travers la diversité de leurs génies et de leurs tempéraments, on peut de fait connaître chez de tels écrivains des voies, et, pour ainsi dire, des méthodes qui les associent. Il y a chez tous un soin de pénétration, de définition à l'endroit des hommes et des mœurs. Sans pour autant méconnaître les élémen
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Le privilège de l'homme est-il de pouvoir dépasser le présent ?
à l'origine, par un simple fil. Les textes sont souvent écrits à la hâte, repris, complétés, surchargés, raturés ;certains mots parfois, trop abrégés, sont illisibles. A cela s'ajoutent des textes rédigés « sur des feuilles volantes »et séparés d'un simple trait. Quel ordre donner à tout cela dans une publication définitive, d'autant que sans cessede nouvelles « Pensées », trouvées ici ou là, sont ajoutées ? Les éditions successives n'en finissent pas de donnerchacune leur interprétation,...
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Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux ! Pascal
BLAISE PASCAL Pensées (1670) Cette maxime de Blaise Pascal, issue d'une liasse des Pensées intitulée>, sonne comme une condamnation de la peinture et des arts qui imitent la nature. Car pourquoi un objet auquel on ne prête guère attention dans la réalité, comme une pomme, serait plus beau reproduit dans une nature morte? À première vue, on pourrait penser que Pascal critique l'orgueil du peintre qui, à travers ses capacités techniques, cherche à copier au plus près la nature, sans po...
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Vauvenargues écrivait, vers 1740 : « L'homme est maintenant en disgrâce chez tous ceux qui pensent, et c'est à qui le chargera le plus de vices. Mais peut-être est-il sur le point de se relever et de se faire restituer toutes ses vertus, car la philosophie a ses modes comme les habits, la musique et l'architecture. » Expliquez et appréciez ce Jugement.
dechue. Il accorde tout a la grace et rien a la liberte, a la volonte, dont l'homme pourrait tirer encore quelque fierte. Pascal ne lui laisse que la pensee, La Rochefoucauld se livre sur lui a une cruelle dissection, le mutile en ramenant tous ses sentiments a l'amour-propre et a l'interet. C'est contre l'auteur des Maximes surtout, que Vauvenargues s'inscrit en faux. A l'amour- propre, egolste, it oppose rumour de soi, qui volontiers, s'epand sur les autres. La Rochefoucauld publiant son injus...
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Seuls les simples d'esprits peuvent-être heureux ?
- Selon Pascal, le peuple a raison de fuir l'ennui et la contemplation de lamisère de l'homme par le « divertissement » (du latin divertere , se détourner de…). Ainsi, Pascal se moque des demi-habiles qui raillent la naïveté dupeuple, qui prétend atteindre le bonheur par le divertissement ( Pensées , §168 éd. Sellier « Sans divertissement il n'y a point de joie ; avec le divertissementil n'y a point de tristesse » ; éd. Brunschvicg §139 ; éd. Lafuma §136). L'ennui est hautement insuppo...
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En quoi l'homme occupe-t-il une place particulière dans la
nature ?
refuge, ne nous entretiennent plus de Dieu ni de la communauté humaine, mais nous renvoient à une solitudeaccablante, à une perte d'orientation et de sens : « Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout [...] Que fera-t-il sinon d'apercevoir quelque apparence au milieu des choses, dans undésespoir éternel de connaître ni leur principe ni leur fin ? » Ce qu'entreprend Pascal dans les « Pen...
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Le rôle de la philosophie est-il de nous faire oublier la mort ?
mort est sans cesse différée, et sa préoccupation laissée à l'opinion générale. • On peut s'interroger, avec Pascal, pour savoir si le refus de la méditation de la mort ne serait pas, n'impliqueraitpas, la recherche du « divertissement » c'est-à-dire, en dernière analyse, une réflexion « superficielle ». Cetteréflexion pourrait-elle alors être dite philosophique ? "Quand je m'y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitationsdes hommes, et les périls et les peines où ils s'expose...
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Quel rapport la politique entretient-elle avec la morale ?
"Sur quoi [le souverain] la fondera-t-il, l'économie du monde qu'il veutgouverner ? Sera-ce sur le caprice de chaque particulier ? Quelle confusion !Sera-ce sur la justice ? Il l'ignore.Certainement, s'il la connaissait, il n'aurait pas établi cette maxime, la plusgénérale de toutes celles qui sont parmi les hommes, que chacun suive lesmoeurs de son pays ; l'éclat de la véritable équité qui aurait assujetti tous lespeuples, et les législateurs n'auraient pas pris pour modèle, au lieu d...
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y a-t-il une morale universelle ?
"Sur quoi [le souverain] la fondera-t-il, l'économie du monde qu'il veutgouverner ? Sera-ce sur le caprice de chaque particulier ? Quelle confusion !Sera-ce sur la justice ? Il l'ignore.Certainement, s'il la connaissait, il n'aurait pas établi cette maxime, la plusgénérale de toutes celles qui sont parmi les hommes, que chacun suive lesmoeurs de son pays ; l'éclat de la véritable équité qui aurait assujetti tous lespeuples, et les législateurs n'auraient pas pris pour modèle, au lieu d...
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« Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. [...] Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. » Pascal, Pensées, 1670 (posthume). Commentez.
Nous ne vivonsjamais, mais espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » « Blaise Pascal, Pensées19 Le bonheur est l'horizon de notre existence et tous nos choix jalonnent l'édification de cet idéal auquel nous aspirons avec tant d'avidité. Mais le propos sombre de Pascal nous met ici en garde : paradoxalement, n'est-ce pas notre recherche frénétique du bonheur qui en rend impossible la jouissance ? En effet, le souci du bonheu...
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Le savoir exclut-il toute forme de croyance ?
La croyance intervient ici là où la raison (du savant) rencontre un obstacle : la position de Pascal délimite deuxchamps qui n'interfèrent pas. L'interpénétration de la croyance et du savoir reste impossible : il y a bien exclusion mutuelle des champs sur lesquels croyance et savoir ont droit d'affirmer des vérités. Cependant il y a coexistence possible : « Votre raison n'est pas plus blessée » écrit Pascal. Savoir et raison s'excluent donc bien mais sur le modede la complémentarité . II –...
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LA LANGUE ET LE STYLE DES PENSÉES : Le vocabulaire. — La syntaxe. — Les images». L'instinct dramatique.
Aussi le langage de Pascal est-il toujours actuel; il ne présente encore aujourd'hui rien de désuet ni de périmé, tantil est conforme au génie permanent du français. Un tel vocabulaire reste forcément assez restreint ; sans compter que la précision des termes en réduit encore lapuissance expressive. Pour traduire toutes les impressions, toutes les nuances, et tous les mouvements, il faut doncrecourir à une syntaxe très souple et très adroite, à des « tours » nouveaux, à des images et à des figur...
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PLAN DÉTAILLÉ
Ce qui frappe dès l'abord chez Pascal, c'est la diversité de ses dons. Homme de science,
il a...
PLAN DÉTAILLÉ Ce qui frappe dès l'abord chez Pascal, c'est la diversité de ses dons. Homme de science, il a ouvert, par ses découvertes dans le domaine des mathématiques et de la physique, des voies nouvelles et fécondes. Moraliste profond et nuancé, il s'attache à analyser les faiblesses de la nature humaine. Écrivain, il unit dans son style, à la précision du savant, la sensibilité et l'imagination d'un poète. I. Le savant La formation de Pascal et ses aptitudes l'orientèrent d'abord vers les...
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Étudiez le traitement de la vanité du monde dans les Pensées
72 son système des « grandeurs d'établissement » (voir question 5). On ne répond pas à la vanité si on pratique le respect que chaque ordre exige : amour pour l'agrément, crainte pour la force, créance pour la science (frag. 54). La vani té de la raison Pascal la dénonce avec une force particulière. La raison, c'est aussi bien le raison nement mathématique et la science que le raisonnement philosophique. Les deux sont encore fort peu distin gués au x...
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Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?
delà de la faculté conceptuelle du grand nombre pour que l'on puisse prétendre que la nouvelle en soit déjàparvenue, bien moins encore, que d'aucuns se rendent compte de ce qui s'est réellement passé, comme de tout cequi doit désormais s'effondrer, une fois ruinée cette croyance, pour avoir été fondée sur elle, et pour ainsi direenchevêtrée en elle : par exemple notre morale européenne dans sa totalité. Cette longue et féconde succession de ruptures, de destructions, de déclins, de bo...
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Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. Pensées (1670), 206 Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
-~l « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. » Blaise Pascal, Pensées23 Ce cri d'effroi n'exprime pas la détresse de Pascal, mais celle du libertin dont l'existence est tout entière tournée vers la quête du plaisir. Car celui qui néglige Dieu ne s'expose-t-il pas à l'angoisse d'une extrême solitude ? Afin d'éveiller l'inquiétude de celui qui délaisse le salut de son âme, Pascal emprunte aux découvertes scientifiques de son temps. En effet, le XVIIe siècle se caractérise par le dé...
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LA SUPPRESSION DU TEMPS
• La suppression du temps
Les penseurs moralistes au xvne, Pascal surtout, déplorent lïncapacité
humaine de...
LA SUPPRESSION DU TEMPS • La suppression du temps Les penseurs moralistes au xvne, Pascal surtout, déplorent lïncapacité humaine de se fixer face au temps. Nous le perdons si vite parce que nous le vivons si mal et comble d'ironie, le terme échappe même à la définition. Dans le fragment de !'Esprit géométrique, Pascal constate l'impossibilité réelle de situer cette expérience, sauf quand elle disparaît. Et il subtilise l'argument psychologique des moralistes pour en forger un bilan pessimiste. L...
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Dissertation gratuite: Etre heureux, est-ce satisfaire tous ses désirs ?
2. Une conséquence ambiguë.a. Le désir, nourri d'imagination, nous permet d'échapper au désespoir. Rousseau : « malheur à qui n'a plus rien àdésirer ». Le désir est synonyme d'attente, d'espoir.b. Mais le désir vise toujours autre chose que ce qu'on a obtenu, d'où une insatisfaction perpétuelle. Retour au sujet : le bonheur ne consiste pas dans la satisfaction des désirs. Ceux-ci nous permettent au mieuxd'attendre le bonheur. B. Mais le désir, en nous empêchant de profiter de ce qu'on a, nous re...
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Ils ne savent pas que ce n’est que la chasse, et non la prise qu’ils recherchent Pascal
44 1 Chasse (vaut mieux que la prise) ressent que très secondairement à la «prise»; ce qu'ils recherchent, c'est la «chasse>>. Pascal, faisant allusion à cette attitude, écrit: «Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses. » Le contexte de la phrase citée le montre bien : .. Et ainsi, quand on leur reproche que ce qu'ils recher chent avec tant d'ardeur ne saurait les satisfaire, s'ils répondaient, comme ils devra...
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Blaise Pascal, Pensées, fragment 82, 1670
Etude linéaire n°1 : Blaise Pascal, Pensées, fragment 82, 1670 ==> Mouvement 1 : Une société dominée par les apparences lignes 1 à 9 “Nos magistrats ont bien connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines dont ils s’emmaillotent en chats fourrés, les palais où ils jugent, les fleurs de lys, tout cet appareil auguste était fort nécessaire. Et si les médecins n’avaient des soutanes et des mules et que les docteurs n’eussent des bonnets carrés et des robes trop amples de quatre parties,...
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L'homme est-il naturellement religieux ?
religion en toute méconnaissance de cette vérité ? C'est là que Bergson définit son concept de « religionstatique » : la religion dans une forme pratique et sociale, indépendamment de la source primordiale de la religion…En effet, sans la foi, la religion a toujours un sens pour l'homme prosaïque ; elle répond à des instincts premierscomme les instincts d'obéissance, de commandement, de propriété et de sociabilité. Les manifestations collectives(cultes, cérémonies, sacrements) l'empêchen...