8651 résultats pour "chose"
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Peut-on soutenir que le désir est l'essence de l'homme ?
rapporté à la fois à l'esprit et au corps, comme il convient dans le cas de l'homme, il doit être déterminé commeappétit. Pour autant qu'on se refuse à réduire l'homme à son âme seule, c'est donc bien l'appétit qui se trouve être« l'essence même de l'homme, de la nature de qui suivent nécessairement les actes qui servent à sa conservation »(Éthique, IIle partie, IX, scolie). LE « CONATUS » OU EFFORT DE L'ÊTRE. Rien ne va au néant. Le nihilisme est absurde : « Nulle chose ne peutêtre détruite,...
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Avoir une idée et construire un concept, est-ce la même chose ?
un raisonnement (Tous les hommes sont mortels, Or Socrate est un homme, Donc Socrate est mortel). On peut, àpartir de là, distinguer le jugement de fait du jugement de valeur : le premier énonce ce qui est (« je suiscontent »), le deuxième ce qui doit être (« ceci n'est pas de l'art », sous-entendu « ceci ne devrait pas figurercomme œuvre d'art »). En ce sens, l'idée revient à formuler un jugement de valeur. En effet, tandis que le concept abstrait lescaractéristiques essentielles pro...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
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La mauvaise conscience est-elle chose bienfaisante ?
conduite non animale (« sans toi je ne sens rien qui m'élève au dessus des bêtes »).Parler d'instinct à propos de la conscience permet de ne pas l'identifier à la raison. Comme l'instinct animal, laconscience n'est pas le résultat d'un apprentissage ou d'une réflexion, le fruit de connaissances : elle estspontanée, « innée ». Mais, en même temps, l'adjectif « divin » différencie la conscience de l'instinct animal ensoulignant son caractère éminemment spirituel.Pourquoi sommes-nous « sourds »...
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à l'école et pourquoi ils les rendent savants, alors que dans le domaine de la vertu qui fait leur propre valeur, ils ne les rendent supérieurs à personne.
100 PLATON PAR LUI-MÊME 5. RHÉTORIQUE ET JUSTICE [SOC RA TE-GORGIAS] -S. Tu prétends, Gorgias, être capable de rendre orateur quiconque veut bien s'instruire auprès de toi? - G. Oui.- S. Au point de convaincre une assem blée sur n'importe quel sujet non pas en l'instruisant, mais en la persuadant?- G. Parfaitement.- S. Tu as même dit qu'en matière de santé l'orateur est plus persuasif que le médecin. - G. Devant une asse...
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La cause de Dieu, défendue par sa justice
1. L'étude apologétique de la cause de Dieu n'intéresse pas seulement la gloire divine ; nous avons tout autant intérêt à honorer la grandeur de Dieu, c'est-à-dire sa puissance,et sa sagesse, qu'à aimer sa bonté, avec la justice et la sainteté qui en découlent, et à l'imiter autant qu'il nous est donné de le faire. Cette étude comporte deux parties : on peut juger la première davantage comme préparatoire, la seconde étant...
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Texte de Aristote
représentation distingue l'homme de l'animal dans la mesure où elle est ce qui le détache del'immédiateté de la sensation. En effet, la sensation est ce qui met l'homme ou l'animal en contactdirect et immédiat avec la nature, sans distance. Or, la représentation est précisément cette facultéde mettre à distance la sensation en se formant mentalement une image issue de la perceptionpremière de la chose. L'imagination permet alors à l'homme d'avoir une image de la chose perçue,même e...
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Commentaire de Denys l'Aréopagite: la démonstration de l'existence de Dieu
Le texte s'ouvre donc sur la définition de toutes ,c’est-à-dire La nature est une lumière et , tion d'un être supérieur . Il explique que l'ensemble de notre terre vient d'une source : L'un ,c'est -adire dieu être parfait créateur d'un monde à son image , même si on en a une vue erroné ,l'ensemble de la nature parfaitement fonctionnel et la terre n'a fait que d’évolué , il n'y a eu aucun changement décisif sur l'existence de la nature , les évolutions n'ont pas affect é le ,c’est- à-...
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Commentaire épictète entretien
On peut ici se demander qu'est-ce qu'être libre? Est-ce de ne pas désirer ce qui nous est étranger? Et notre avidité peut-elle nous priver de notre liberté? Dès le début du texte, on remarque l'opposition de la définition de la liberté et de celle de l'esclavage. Être libre signifie n'est soumis à aucune contrainte. Ici, Epictète respecte cette définition tout en la précisant. C'est pour lui avoir à disposition ce que bon lui semble. Mais on peut cependant remarquer l'imprécision du...
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Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
semblables règles évidentes, dont la vérité s'impose à mon entendement. A la fin de la Sixième Méditation , Descartes prend l'exemple suivant : « Si quelqu'un, quand je suis éveillé, m'apparaissait soudainement et aussitôtdisparaissait, comme il arrive dans le sommeil, c'est-à-dire que je vois ni d'où il serait venu ; ni où il s'en irait, jen'aurais pas tord de juger que c'est un spectre ou une vision forgée dans mon cerveau plutôt qu'un vrai homme ».Donc Descartes définit les deux rè...
- De la musique avant toute chose, en une page manuscrite
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Le désir est-il désir de quelque chose ?
morale mais aussi dans Le monde comme volonté et comme représentation . La vie, ou le vouloir est une souffrance dont le désir est une composante, l'un des maux les plus terribles : il se renouvelle sans cesse : (livre IV,§58). « A peine satisfait, un désir est remplacé par un autre, qui demande à son tour à être satisfait. Seuls peuventéchapper à ce cycle désespérant les êtres d'exception dont l'intelligence pure l'emporte sur la volonté. » Entre lesdésirs et leur réalisations s'écoul...
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Apprendre ! de Andrée Giordan
chacun à ses propres conceptions selon son expérience de vie… ». C’est la lecture de ce livre qui m’a fait découvrir et comprendre davantage l’importance qu’ont les représentations de chacun, leurs différences font la richesse des savoirs. Il est surtoutindispensable que celles-ci soient prises en compte dans toutes formations. Lorsque nous sommes élève, là je me mets à la place de mes élèves, car je suis enseignante de la conduite.Il est motivant de voir que notre façon de voir les choses est p...
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Epictète et le bonheur dans la maîtrise de soi
En effet, la "croyance" désigne le jugement que nous portons sur les choses par un acte de la pensée découvrantleurs relations; il s'agit véritablement d'un jugement sur la valeur accordée à l'objet d'une action. "Le désir " est unmouvement à l'égard d'un bien futur; il s'intègre dans la notion plus générale de " tendance " qui signifie l'inclinationà la vie raisonnable. Quant au " refus", Epictète entend par là l'aversion, la répulsion se produisant à l'endroit decertains objets ou de certains...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver unecertitude entière & irrécusable.Or il est sûr que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optiqueen témoignent assez. Je dois donc rejeter comme faux & illusoire toutce que les sens me fournissent. Le principe est aussi facile àcomprendre que difficile à admettre, car comment saurais-je alors quele monde existe, que les autres m'entourent, que j'ai un corps ? Entoute rigueur, je dois temporairement considére...
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Dans quelle mesure le langage contribue t il à nous donner du pouvoir sur le monde et sur nos semblables ?
ne pouvant être que les fruits d'une évolution postérieure à l'invention de la langue.c) Aspects principaux de la démonstration. Rousseau suppose que de prime abord et le plus souvent l'homme vitdans l'illusion. Dans son état naturel tout au moins, il ne voit pas les choses telles qu'elles sont, mais telles que sespassions les lui font voir. Le nom correspond donc originairement à une idée fausse de la chose, présentée par lapassion. Dans l'exemple ici analysé, on voit que c'est seulement l'habi...
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L'homme est-il la mesure de toute vérité ?
Que les opinions soient toujours communes et grégaires n'exclut pas, pour la pensée, de pouvoir faire l'objet d'unaccord universel. Mais une vérité universelle n'est pas pour autant absolue. En effet, une vérité n'est universelle quesous certaines conditions. Par exemple, en géométrie, dans le cadre des principes d'Euclide, un certain nombre dethéorèmes sont universellement valables. Il suffit pourtant de raisonner à partir d'autres principes, dans desgéométries non euclidiennes, pour que...
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Travailler moins est-ce mieux vivre ?
Hegel, La phénoménologie de l'esprit « Le maître se rapporte médiatement à la chose par l'intermédiaire del'esclave ; l'esclave, comme conscience de soi en général, se comportenégativement à l'égard de la chose et la supprime ; mais elle est en mêmetemps indépendante pour lui, il ne peut donc par son acte de nier venir à boutde la chose et l'anéantir ; l'esclave la transforme donc seulement par sontravail. Inversement, par cette médiation, le rapport immédiat devient pour lemaître...
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Faut-il vouloir toujours comprendre ?
Proposition de plan. 1. Est-il nécessaire pour l'homme de vouloir comprendre ? · Comprendre, est avant tout un principe de vie pour l'home. C'est d'abord le premier mouvement philosophique, celui de l'étonnement, qui provoque une recherche de compréhension. · L'étonnement, sui t al recherche. Une méthode d'investigation pour expliciter ce qui, sur le moment, paraît incompréhensible. L'homme cherche à comprendre. Il veut connaître et les causes, etles conséquences. «...
- Réussir dans la vie et réussir sa vie, est-ce la même chose ?
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La question "qu'est-ce que l'homme ?" peut-elle recevoir une réponse scientifique ?
L'homme, conscience productrice de sens Retrouver le sujet Nous avons vu que les sciences humaines positivistes, dans leur souci d'objectivité rigoureuse, considéraient l'hommecomme un pur objet et non comme un sujet, le dépouillant du même coup de ce qui lui est propre (la conscience avec sesintentions et ses significations), et qu'elles devenaient ainsi les sciences de l'homme sans l'homme. C'est le désir deretrouver l'homme et de le comprendre comme sujet, c'est-à-dire dans sa spécificité...
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Faut-il savoir ce qui doit être pour bien juger de ce qui est ?
Celui qui saura bien juger, ce sera donc le « connaisseur », qui aura rendu son goût « délicat » par l'examen et lacomparaison des différentes œuvres, des différentes époques, l'attention aux plus fins détails. Lui seul saura dire,face à une œuvre d'art, si celle-ci est belle ou non, car son sentiment, renforcé par une qualification de« connaisseur », peut être établi comme « norme de la beauté ».Bien juger, c'est alors savoir ce qui doit être considéré comme « beau » ; c'est pouvoir co...
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Explication du texte de Merleau
pour soi et est capable de se différencier des autres parce qu’il est esprit qui pense. Chez Descartes, la penser est définie par la conscience, ce qui suppose un rapport de soi avec soi. Il possède une « liberté acosmique », il ne dépend donc pas du monde ; c’est un individu absolument libre. On en déduit que l’homme possède une conscience, qu’il se construit lui-même et ne subit aucune influence extérieure. Ensuite, il résume ces deux thèses en une seule phrase. « D’un côté...
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Analyse du texte de Merleau-Ponty
pour soi et est capable de se différencier des autres parce qu’il est esprit qui pense. Chez Descartes, la penser est définie par la conscience, ce qui suppose un rapport de soi avec soi. Il possède une « liberté acosmique », il ne dépend donc pas du monde ; c’est un individu absolument libre. On en déduit que l’homme possède une conscience, qu’il se construit lui-même et ne subit aucune influence extérieure. Ensuite, il résume ces deux thèses en une seule phrase. « D’un côté...
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Faut-il penser à sa propre mort ?
[Tout ce que je peux penser relève de l'expérience. Or, la mort, ma propre mort, est justement ce que jene vivrai jamais, puisque, par définition, elle est cessation de la vie. Elle échappe donc à la pensée.] La vie exclut la mort. La mort exclut la vie.Pour penser la mort, il faut être en vie. Or, tant que je le suis, la mort m'est totalement inconnaissable. D'où ceslignes de Kant: «La mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une expérience relève de la vie),mais on ne...
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Perception et Vérité ?
représentation. Si je sais que c'est ma main qui est passée devant mes yeux, j'ai une perception, c'est-à-dire unereprésentation déterminée. Enfin, si je cherche à m'expliquer la cause de ma représentation primitive, je fais acte deconnaissance rationnelle » (J. Lagneau, Célèbres leçons et fragments, Éd. PUF, p. 191). Cette connaissance «consiste dans la détermination des rapports constants et permanents » qui existent « entre les grandeurs absoluesque nous pouvons déterminer par ces per...
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Peut-on croire en l'existence de la matière ?
inconcevables si on ne les associe pas à des choses particulières. L'étendue, le mouvement, la figure n'existent pashors de l'esprit. Donc, en donnait des noms à ce qui n'existe pas, nous commettons un abus de langage qui nousfait croire que la matière existe. "Esse est percipi" («être, c'est être perçu»), écrit Berkeley. La matière n'a aucune autre réalité que celle de messensations. Je ne dois pas dire que j'ai une ou plusieurs idées d'une chose quelconque comme si elle avait uneexistence auto...
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Toute connaissance commence-t-elle par une sensation ?
exclusivement basées sur ses sensations primitives : la première question est de savoir s'il s'agit réellement d'uneconnaissance qu'il acquiert en se positionnant ainsi par rapport aux choses. Dans cette attitude habituelle , il y amanifestement une attitude dans laquelle la conscience du sujet semble s'être détachée. 2 La position sceptique : ni la sensation, ni l'entendement ne peuvent être le commencement de touteconnaissance Sans nul doute les sens nous disent quelque chose sur la réalité...
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Quelle valeur peut-on attribuer à la contradiction ?
soi. L'objet étant toujours déjà là dans le monde, c'est au sujet qu'il revient d'abolir la contradiction qui menace lapositivité. Le sujet tient ainsi déjà une réflexion sur lui-même, puisqu'en tant qu'engagé dans un monde, il se tientpour seul responsable des illusions qui peuvent l'affecter. Dès lors, il constatera rapidement, en observant un bâtondans l'eau, que celui-ci est brisé ; mais il déterminera qu'il n'est brisé que pour lui-même, et non en soi. Il faut abolirla contradiction, et cet...
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L'animal nous apprend-il quelque chose sur l'homme ?
un instinct divin, c'est-à-dire qui est parfait ou l'œuvre de Dieu. Transition : Ainsi la différence radicale entre l'homme et l'animal ne nous permet pas de tirer un enseignement valablescientifiquement pour l'homme au-delà de son agence mécanique ce qui ne nous apprend donc rien de plus. II – La valeur de l'animal a) En effet, comme le Hume dans son Enquête sur l'entendement humain , section 9 : « Les animaux ne sont pas guidés dans ces inférences par le raisonnement; ni les enfant...
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Commentaire d'arrêt C. cass Civ, 3ème, 24 avril 2003 (droit)
fois une question complexe, celle de son authenticité. En l’espèce, la conviction des époux étaient que le tableau était un faux alors que la réalité est qu’on ne sait pas,un doute persiste. Ce doute peut ainsi justifier une augmentation ou baisse du prix de vente du tableau mais également l’utilisation d’un élément futur à la conclusiondu contrat car le doute est considéré comme une qualité substantielle de la chose et que celui-ci a été intégré dans le champ contractuel. Ce fut le cas dans un...
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Le concept d'espace
Inversement, le concept lui-même suppose une certaine spatialisation: l'espace peut paraitre comme étant l'objet de la conceptualisation : quels sont les pts communs entre le concept et l'espace ? I. La constitution du concept d'espace a. Question de vocabulaire *George Canguilhem: Distinguer un mot d'un concept: on peut avoir un mot mais que ce mot ne fonctionne pas comme concept mais inversement, on peut avoir un mot absent mais qu'un concept apparaisse à travers réseau de disti...
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HEGEL: L'universalite du besoin d'art
La création de formes par l'art n'est pas seulement ici le résultat d'un amour de l'imitation, mais s'inscrit dansle devenir de la conscience. L'esprit devient dans l'histoire conscient de lui-même, à travers ses réalisations,en modifiant le monde sensible. L'art est un moment de cette histoire, exprimant une lutte entre l'esprit et lamatière, dans laquelle celui-ci veut se reconnaître, et Hegel cherche à saisir cette attitude sous son aspectoriginel. POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE Hegel met en...
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Les nombres gouvernent-ils le monde ?
I. — INTRODUCTION. Notre siècle semble être devenu mathématique avant tout. Les sciences physiques elles-mêmes, plaçant au secondplan l'expérience, ne dépendent plus que des chiffres.Cependant, un des penseurs antiques les plus influents, Pythagore, célèbre par son théorème de géométrie connude tous les lycéens, avait déjà prôné la théorie des nombres. Selon lui, le monde s'expliquerait par les nombres,parce que ceux-ci le gouvernent. II. — EXPLICATION. L'homme a tendance à faire de tout une...
- Faut-il penser l'ordre du réel comme quelque chose de donné ou de construit ?
- Nietzsche: Le langage n'exprime pas la vérité des choses, mais le rapport des hommes aux choses
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«En France, on croit toujours qu'une chose dite est une chose faite. ». Discutez.
A) «Impossible n'est pas Français'»: l'expression de Napoléon nous rappelle que, comme nos ancêtres d'Austerlitz,nous sommes des fonceurs, ce qui nous a conduits à Waterloo ! Le Français est, ou a été longtemps, un homme « àidée% » c'est-à-dire capable d'imaginer des solutions, mais trop porté à croire que « l'intendance suivra » : c'est làun principe du même Napoléon qui l'a conduit à la retraite de Russie, en attendant Waterloo. B) On a dit encore plus récemment « en France... on a des idées »...
- Ce ne sont pas les choses elles-même qui nous gênent mais l'idée que nous nous faisons des choses. [ ] Epictète. Commentez cette citation.
- Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses. Pascal. Commentez cette citation.
- Ce ne sont pas les choses elles-même qui nous gênent mais l'idée que nous nous faisons des choses. Epictète. Commentez cette citation.
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Hegel: Est-on libre de changer le monde ?
de conscience », qu'il est conscience de soi. Mais pour que la conscience de soi échappe au vide de la puretautologie : Je = Je (cf. Phénoménologie de l'esprit, IV, I), elle doit avoir un contenu. L'homme va donc prendreconscience de lui-même en prenant conscience de son être intérieur, des mouvements de son âme, de sessentiments.• En faisant de son être propre l'objet de sa conscience, il « en fait un objet pour soi » c'est-à-dire un objet à part,séparé de lui, un objet pour s...
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« Si tu ne veux pas échouer dans tes désirs ni tomber sur ce que tu déteste, ne désir rien qui te soit étranger, ne cherche à éviter rien de ce qui ne dépend pas de toi » Epictète
impossible de rien changer. Nous ne pouvons donc pas modifier à notre gré ce qui se passe dans la nature, la société ou même dans notre organisme. Prenons, l’exemple de la paix dans le monde, ell e n’existera sans doute jamais pourtant c’est la préoccupation et le désir de millions de personnes. Ce désir semble dangereux car impossible à réaliser et n’apporterai que de l’inquiétude et de l’insatisfaction donc nous devons apprendre à ne désirer que ce qui dépend de nous sans tenter de cha...
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Peut-on vraiment distinguer la religion et la superstition ?
un premier exemple, mais celle qui suivie entre les catholiques et les protestants en encore plusdémonstrative. · Une religion, contrairement à une superstition, tend à approcher autant que possible du divin. Mais le choix des rites et des méthodes d'initiations tendent à en faire une superstition plus que toutautre chose. La superstition peut se retrouver dans la religion, nous l'avons vu. Mais ce n'est pas cequi peut en faire une religion. Il y a autre chose, quelque chose en pl...
- L'art a-t-il pour fonction de donner aux choses un visage ?
- L'homme est la mesure de toute chose de Protagoras
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L'existence est projet
« L'HOMME EST CONDAMNÉ À ÊTRE LIBRE. » SARTRE . Sartre doit son immense notoriété à la vogue de l'existentialisme (philosophie de la liberté et de la responsabilité), dont il fut considéré commele fondateur, même si la lecture de la « Phénoménologie » de Husserl et de « L'Etre et le Temps » de Heidegger l'a profondément influencé. Deux formules pourraient résumer sa conception de la liberté. La première, que l'ontrouve dans « Saint Genet » (1952): « L'important n'e...
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MANUEL, Épictète - résumé de l'oeuvre
I. — VIE D'EPICTÈTE Epictète naquit en Phrygie, à Hiéropolis. La bassesse de son origine nous a dérobé la connaissance de son nomvéritable. Epictète, en effet, n'est pas le nom propre de ce philosophe, c'est le nom de son état, esclave; car ilnaquit dans l'esclavage et fut acheté, dans la suite, par l'affranchi de Néron, Epaphrodite. On raconte qu'un jour, cedernier, maître dur et cruel, s'amusait à torturer la jambe de son esclave, celui-ci l'avertit plusieurs fois qu'il allait lalui briser....
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Quelle différence y a-t-il entre désirer et vouloir ?
APPROCHE DE LA PROBLÉMATIQUE Bien lire le sujet : il ne s'agit pas dans ce sujet de dresser une liste des différences entre le désir et la volonté. Outre que cette liste se poursuivrait indéfiniment, elle ne suffirait pas à formuler un problème satisfaisant. Même si une telle recherche peut être utile pouroffrir une matière à la réflexion, il faut surtout penser à déterminer ce qui, essentiellement, distingue volonté et désir : il se peutd'ailleurs que l'on soit conduit à assigner aux d...
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Phénoménologie de la perception: Merleau-Ponty. Commentaire
Textes commentés 45 A la suite de Husserl, Merleau-Ponty décrit la perception comme une «donation par esquisses ». Cela signifie que la chose se donne à travers des aspects sensibles qui la présentent comme telle, mais de manière toujours incomplète : ces aspects comportent un horizon, c'est-à-dire annoncent d'autres esquisses, laissent ouvert le cours de l'explicitation perceptive. Mais une difficulté se présente : comment puis-je affirmer...
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Peut-on mourir pour la vérité ?
Socrate : Je ne trouve pas. Ménon : Tu peux dire pourquoi ? Socrate : Oui. J'ai entendu des hommes et des femmes sages dans les choses divines. Ménon : Que disaient-ils ? Socrate : Des paroles vraies, à mon sens, et belles. Ménon : Lesquelles ? Et de qui s'agit-il ? Socrate : Il s'agit de prêtres et de prêtresses qui ont le souci de pouvoir rendre compte des activités qu'ilsmènent ; de Pindare aussi et de bien d'autres poète...