5320 résultats pour "morale"
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Existe-t-il un besoin de religion ?
moins superficiellement à y répondre, et qu'un autre est la vérité, et qu'à ce besoin-ci, la religion prétend la détenir, satisfaisant ainsi à quelques unes des quêtes les plus essentielles de l'Homme, il en est une qui lui échappe : laliberté. La religion, opérant comme la loi et comme autorité, est un ensemble de contraintes morales, de limites, uncadre bien défini, proposant des réponses toutes faites, et peu justifiées (en effet, demandez à un croyant pourquoiil y a tant de catastrophes dîte...
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« Pour bien connaitre si c'est Dieu qui nous fait agir, il vaut mieux s'examiner par nos comportements au dehors que par nos motifs au dedans. »
336 1!0RALE b) Caractère utiilitaire de la connaissance de soi. Pour éclairer les développements qui suiYent, il convient d'insister d(:s le début sur ce caractèFe utilitaire de la connaissance de soi. Elle ne peut être désinté ressée; elle est astreinte à un but pratique qui est de nous mener à une vie morale. Si elle refuse cette pratique, elle reste superficielle, elle ne nous pén1 re pas. Au contraire, à mesure que ! 'action...
- « Un roman, pour la plupart des amateurs — et des critiques — c'est avant tout une histoire. Un « vrai romancier », c'est celui qui sait raconter une histoire... Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine et profonde, une morale ou une métaphysique. »
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Un critique contemporain définit l'esprit du XVIIIe siècle en ces termes : «Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme.» Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les oeuvres du XVIIIe siècle que vous connaissez ?
1 En politique - pour commencer par l'aspect le plus percutant des idées nouvelles -, on s'applique moins à proposertel ou tel système qu'à substituer à un fondement surnaturel et mystique un fondement rationnel. C'est un lieucommun de remarquer que presque aucun philosophe du XVIIIe siècle n'est vraiment républicain : la forme degouvernement qu'on peut adopter est pour lui chose assez indifférente, à condition que les fondements en soientrationnellement explicables. Un monarque, un...
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« La cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une société de se défendre contre d'autres, et [...] c'est d'abord contre tous les autres hommes qu'on aime les hommes avec lesquels on vit. » Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, 1932. Commentez cette citation.
les deux morales, grâce à XXX ; échanges réciproques, ont prise dans la pensée conceptuelle et dans lelangage, nous trouvons aux deux extrémités de cette morale unique la pression et l'aspiration : celle-làd'autant plus parfaite queue est plus impersonnelle, plus proche de ces forces naturelles qu'on appellehabitude et même instinct, celle-ci d'autant plus puissante quelle est plus visiblement soulevée en nous pardes personnes, et quelle semble mieux triompher de la nature. Il est vr...
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De quel droit punir ?
B — Pour l'exemple. La condamnation à mort surprend lorsqu'on fait le tour de tous les autres moyens dont disposela société pour exclure celui qu'elle juge inassimilable. C'est que la condamnation à mort implique un élémentnouveau : la punition pour l'exemple. Quel que soit son mode (on pend en Angleterre, on étrangle au lacet auPortugal, on guillotine en France, on asphyxie et on électrocute en Amérique, on tue à la hache, on écrase, onécartèle, on fusille, etc.), elle est spectac...
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Corrigé
disponible
Apologues : courts récits comportant une morale.
Les fables appartiennent au monde de l’enfance, tout élève a déjà...
Corrigé disponible Apologues : courts récits comportant une morale. Les fables appartiennent au monde de l’enfance, tout élève a déjà appris au moins une fable et l’a récitée en classe. La fable ou le conte, normalement rattachés au monde de l’enfance, sont-ils peuvent-ils présenter un intérêt pour les adultes ? I- Un genre a priori enfantin La Fontaine lui-même évoque la futilité de son entreprise : « Je suis chose légère et je vole à tout sujet. Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet...
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Notes de cours: LA JUSTICE.
souvent mal proportionnées à l'acte en question et, par là même, injustes. La justice des hommes est imparfaite. Dureste, son but n'est point de rétablir, par l'expiation du crime, l'équilibre d'une idéale justice; son but est utilitaire: ilest d'éviter le retour des crimes en intimidant les criminels possibles par la menace des châtiments, en empêchantde nuire à nouveau, voire en éliminant ceux qui déjà ont commis des crimes. Le pouvoir de la justice légale est d'ailleurs fort limité: la plupa...
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- Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de littérature. » Pensez-vous, comme Soljenitsyne, qu'une oeuvre littéraire doive assumer une telle responsabilité dans la société de son temps ?
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Avons-nous des devoirs envers la vérité ?
ayons soigneusement examiné la question. Cette première règle revient à n'admettre que ce qui se présente"si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute". Ladeuxième règle est une règle de division ou d'analyse. Pour chaque problème donné, il convient de le diviser enses parties élémentaires. La difficulté apparente se résorbe lorsque la complexité est soumise au traitement del'analyse, c'est-à-dire divisée en parties distinctes les unes de...
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Faut-il se battre pour être reconnu par autrui ?
« Imaginons que j'en sois venu, par jalousie, par intérêt, à coller monoreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Je suisseul [...] Cela signifie d'abord qu'il n'y a pas de moi pour habiter maconscience. Rien donc, à quoi je puisse rapporter mes actes pour lesqualifier. Ils ne sont nullement connus, mais je les suis et, de ce seulfait, ils portent en eux-mêmes leur totale justification. Je suis pureconscience des choses [...]. Cela signifie que, derrière cette port...
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LocKE : Lettre sur la tolérance - Deux Traités sur le gouvernement civil - Essai sur l'entendement humain
414 GRADUS PHILOSOPHIQUE ressant de découvrir que nos thèses modernes avaient un fondement bien classique. Comprendre Locke, c'est comprendre, par différence, notre propre tolé rance, notre propre libéralisme, et notre propre façon d'être empiriste. Délaissant les Pensées sur l'éducation, deux traités économiques et des études bibliques, délaissant aussi les écrits de circonstance appelés par son travail de gestionnaire de colonies a...
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La critique de la société de cour dans « De la cour » et « Des grands »
Ill. Les réponses du moraliste L'ambiguïté de La Bruyère La Bruyère est très ambigu quand il s'agit de juger la situation sociale de la cour. D'une part, il entérine la situation d'inégalité qui existe : tout en critiquant la dureté et le mépris que manifestent les grands, il se moque des courtisans qui singent les grands, comme si cette imitation était impossible et que les grands eussent, par naissance, une distinction inégalable (DC, 17). Il se...
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Faut-il protéger les faibles ?
juste. Mais, j'en suis sûr, s'il arrivait qu'un homme eût la nature qu'il faut pour secouer tout ce fatras, leréduire en miettes et s'en délivrer, si cet homme pouvait fouler aux pieds nos grimoires, nos tours de magie,nos enchantements, et aussi toutes nos lois qui sont contraires à la nature - si cet homme, qui était unesclave, se redressait et nous apparaissait comme un maître, alors, à ce moment-là, le droit de la naturebrillerait de tout son éclat." PLATON, Gorgias, 483b-484a, trad...
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La fin justifie-t-elle les moyens ?
II. — APPRÉCIATION. A. Point de vue technique. — Le rôle du technicien est de fixer les moyens les plus avantageux pour obtenir unrésultat ou une fin dont il n'a pas lui-même à juger, par exemple le meilleur procédé de chauffage, le meilleur remèdeou le meilleur poison.De ce point de vue, la fin justifie les moyens, c'est-à-dire qu'un moyen n'est justifié que dans la mesure où il estnécessaire pour obtenir le plus économiquement possible la fin désirée. Ainsi un entrepreneur ne pourrait pas jus...
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Vous ferez le commentaire de la fable La Fille, de La Fontaine
Chapitre 4 Convaincre, persuader, délibérer syllabes entre les vers 19 et 25) construisent la vivacité narrative, image des refus répétés et permanents de la fille. Troisième acte tragique. La déchéance physique et morale attend la jeune fille (v. 36, v. 43), qui ne parvient pas à échapper à un «Temps», qui fuit inexora blement (champ lexical du temps). Un récit dynamique La variété métrique. La Fontaine alterne octosyllabes (v. 16-20 par exe...
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Dissertation : Le bonheur est-il la fin de l’existence humaine ?
Julie BOURGET Terminale STG 2 Puisqu'il ne s'agit ni d'atteindre le bonheur, ni de tomber dans une morale excessive, la fin de l'homme réside dans la recherche même du bonheur. En fait, la finalitéde l'existence humaine n'est pas de parvenir au bonheur, qui désigne un état de complète satisfaction, de plénitude, puisque celui-ci est impossible à atteindre. Eneffet, « plus on en a, plus on en veut ». Cette expression justifie bien le comportement humain à toujours désirer plus. Par exemple, certa...
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Dissertation : D'après votre lecture des caractères de La Bruyère et d’autres moralistes que vous avez lus, peut-on dire que “tous les hommes se valent”, ou émerge t’il des différences entre les personnes et les caractères ? Vous développerez vos impressions de lecture en vous appuyant sur des exemples précis.
Francais Dissertation : D'après votre lecture des caractères de La Bruyère et d’autres moralistes que vous avez lus, peut-on dire que “tous les hommes se valent”, ou émerge t’il des différences entre les personnes et les caractères ? Vous développerez vos impressions de lecture en vous appuyant sur des exemples précis. Le devoir du moraliste consiste à montrer au public le reflet de la réalité des choses. Quand il entame l’écriture des Caractères, La Bruyère s’exprime en moraliste. Comme...
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« Agis uniquement d'après la maxime dont tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. » Emmanuel Kant; Fondements de la métaphysique des moeurs
376 • La dissertation de philosophie « AGIS UNIQUEMENT D'APRÈS LA MAXIME QUI FAIT QUE TU PUISSES VOULOIR EN MÊME TEMPS QU'ELLE DEVIENNE UNE LOI UNIVERSELLE. » Kant Les plus ancie~s travaux de Kant portent la marque de ~on intérêt pour la morale. Devenu professeur ordinaire de métaphysique et de logique le 31 mars 1770, Kant projette d'achever, au cours de l'hiver, ses recherches sur la morale. Cependant, les deux années sùivantes, il...
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Être libre, est-ce échapper à toute contrainte ?
la religion. Descartes l'a exprimée le plus clairement en disant que notre volonté était infinie comme celle de Dieu.Bref, dire que l'homme a été créé à l'image de Dieu, cela signifierait que l'homme est libre, que sa volonté est libre.Or Spinoza conteste ce point en disant que cela revient à considérer « l'homme dans la nature comme un empiredans un empire».Pour récuser cette conception, Spinoza considère la façon dont la morale parle des passions et des hommespassionnés.Les moralistes c...
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Les positions pratiques de Kant
80 FICHES POUR L'ÉTUDE DE KANT phénomènes, mais de ces actions dans la mesure où elles émanent d'une chose en soi et traduisent un caractère intelligible. Nous avons affirmé, en effet, que les phénomènes et 1 'expérience résUltent, bien que d'une manière mystérieuse, de 1' action des choses en soi ou des noumènes; à ceux-ci n'appartiennent pourtant aucune des catégories qui règlent l'enchaînement de la nature. En outre, la certitude...
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La distinction entre personnes privées et personnes publiques.
I. Deux notions distinctes par nature. Afin de mieux comprendre la raison d’être de cette distinction il est nécessaire au préalable de faire la lumière sur la portée de la distinction (A) puis de s’attacher à l’intérêt de cette distinction (B). A) Portée de la distinction Selon VELLEY, « les personnes morales de droit public ou de droit privé sont des groupements (Etats, collectivités territoriales, associations, syndicats, sociétés) à qui sont accordés la qualité de sujet de droit, à l’inst...
- «Le vrai classique... c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor ; qui lui a fait faire un pas de plus, qui a découvert quelque vérité morale sans équivoque ou ressaisi quelque passion éternelle dans ce cœur où tout semblait exploré... qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau et antique aisément contemporain de tous les âges.» Ainsi parle Sainte-Beuve. Sa définition vous semble
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Comme comprendre l'expression: la force des faibles (la force de la faiblesse) ?
dont on fait à tort un précurseur de Nietzsche. À Calliclès dont le discours est fondé sur une opposition radicale ducaractère contre nature de la loi et du caractère naturellement légitime de la violence, Socrate oppose uneargumentation qui vise à montrer la faiblesse intrinsèque du comportement du «fort», que l'abandon au mouvementdes passions rend nécessairement instable, et la sagesse de ceux qui, à l'inverse, tendent leur force versl'acquisition de la justice et de la tempérance...
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La conscience est-elle le produit de l'éducation ?
Éducation et moralePour la psychanalyse freudienne, la conscience morale est un ensembled'interdictions que la société dresse devant nos instincts. La morale n'est riende plus qu'un système de réflexes conditionnés formé par l'éducation. Lespressions parentales sont intériorisées par l'individu et constituent un«surmoi» qui exerce une fonction de contrôle, de censure. La consciencemorale est produite par les pressions sociales qui, depuis la plus tendreenfance, s'exercent su...
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peut-on échapper aux exigences de la conscience ?
Organisation du plan • D'abord, cernez ce qu'est la prise de conscience. Psychologique, elle est à l'origine de la conscience morale. Elle exige l'objectivité, letravail de rationalité de la pensée, et des règles morales qui émanent du cœur intime de soi.• Puis, montrez la difficulté d'être à la fois juge et parti, acteur et spectateur de soi-même. L'illusion de l'objectivité, l'oubli des exigencesde la conscience dans certaines conditions (par ex. la passion), et l'alibi de l'inconscient font...
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L'oeuvre de Nietzsche
1 1 Principales œuvres 1 1 L'œuvre de Nietzsche est l'une des plus importantes de toute l'histoire de la philosophie. Ses idées, exprimées dans un style éblouissant et souvent très caustique, bouleverseront un grand nombre de conceptions, notamment en matière de morale. La Naissance de christianisme, de la mo· les hommes des temps mo- la tragédie (1872) raie, de la vie en société. demes, médiocres, sans am· Dans ce livre, qui contient...
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Le désir et la loi
recherche du bonheur peut fournir des maximes personnelles d'action, mais non des lois à la volonté, même si l'on prend pour finalité le bonheur de tous. Ladéfinition générale du bonheur est subjective, donc variable et changeante. On pourrait au mieux en tirer des règles générales mais pas des règles universelles(valables toujours et nécessairement). Car la base en est l'expérience et ce qu'on l'en en ressent. La recherche du bonheur ne peut donc aboutir qu'à une ethiquecomportant des règles pr...
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Au nom du respect des autres cultures, peut-on tout tolérer ?
Fondements de la métaphysique des moeurs : "Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de lanature." Mais ce que Kant appelle ici raison universelle a toutes leschances de n'être que la raison d'une culture particulière qui a vocation às'imposer en oubliant la relativité des conceptions. KANT : le devoir comme impératifcatégorique Selon Kant, la volonté n'obéit pastoujours naturellement à la raison.Dans ce cas la raison exerce...
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Regret, remords, repentir
II. — VALEUR ET RÔLE MORAL. Nous avons donc trois attitudes nettement définies. Il reste à les apprécier : regret, remords ou repentirconstituent-ils des actes moraux ? dans quelle mesure favorisent-ils la vie morale ? A. Le regret. — Le regret, avons-nous vu, ne s'intéresse pas à la valeur morale de l'acte, mais à ses conséquences. Il est hors du domaine moral. Nous pouvons cependant nous demander dans quelle mesure il est utile, problème que nous retrouverons,parallèle, au...
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SAADI
d'inspiration Hâfiz ait plus tard égalé -sinon surpassé -Saadi, les meilleurs juges parmi ses compatriotes n'hésitèrent point à reconnaître sa maîtrise. C'est depuis Saadi que le ghazal, ayant réalisé sa forme parfaite, élimina peu à peu l'ode solennelle (qâcida). Le style de Saadi doit son harmonie et son élégance incomparables au sentiment de la mesure dont il semble avoir fait sa règle. On peut résumer sa vie et son génie par la d...
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Le sacrifice de la vie ?
CORRIGÉ [Plan détaillé] [Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême. Elle est la source de toutes les autres valeurs. A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie? Quel idéal peut mériter qu'on lui offre sa vie? Y-a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême? [I -L'homme en tant que valeur absolue peut-il devenir un moyen au service...
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Peut-on désobeir a une loi que l'on estime injuste ?
soient les circonstances. 2. a) Le domaine de la justice ne peut pas être régulé comme une science, car la justice relève de la morale et la morale a pour fondement le libre-arbitre. Ce qui caractérise le libre-arbitre c'est qu'il permet à celui qui lepossède (l'être humain) de faire quelque chose ou de ne pas le faire selon sa propre volonté. C'est pourquoi,ainsi que Kant l'explique, il y a une autonomie de la raison pratique. Les lois de la cité ne peuvent donc êtredécouvertes comme l...
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Y a-t-il quelque chose qui puisse valoir qu'on lui sacrifie sa vie ?
de prix. « Or je dis : l'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou tellevolonté puisse user à son gré ; dans toutes ces actions, aussi bien danscelles qui le concernent lui-même que dans celles qui concernent d'autresêtres raisonnables, il doit toujours être considéré en même temps comme unfin. Tous les objets des inclinations n'ont qu'une valeur conditionnelle ; car,si les inclinations et les besoins qui en...
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Suffit-il de voir le bien pour le suivre ?
pas claires et distinctes. Parfois on ne sait pas quoi choisir, tout nous est égal. Ainsi, on fait souvent de mauvais choix etchoisissons le mal à défaut du bien puisqu'on ne sait pas quel choix reflète le bien. D'autre part, pour Socrate, la vertu est del’ordre du savoir : si l’on sait où se trouve le bien, on le veut et on le suit. Cependant on peut parfois pensersuivre le chemin du bien et finalement se tromper. En effet, quelque fois nous commettons un acte qui nous paraît être l...
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La valeur d'une action se mesure-t-elle à son utilité sociale ?
Ill. - VALEUR MORALE ET UTILIT~ SOCIALE. L'utilitarisme est la doctrine selon laquelle l'utile est le principe de toutes les valeurs dans le domaine de la connais sance. Souvent on l'appelle pragmatisme. Stuart Mill a écrit un traité sur l'utilitarisme. Avant lui, le jurisconsulte et économiste anglais J. Bentham exposa, dans son ouvrage c Déontologie», une théorie morale ainsi conçue : Le grand principe qui doit diriger les...
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KANT: Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion?
................................................................ bM ......... __ • soit qu'elles expriment un «cœur animé de la représentation du devoir>> (cas d'un individu déjà moral par lui-même, qui connaît le devoir et la loi). - Conséquence: ces pratiques religieuses n'ont qu'une valeur d'entraînement, ou propédeutique: elles ne sont pas en elles-mêmes des œuvres de bien, c'est-à-dire des conduites bonnes, elles aident seulement à accéder à ces derni...
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La spontanéité est-elle une marque de liberté ?
de la nature, où tout est nécessité. ► En déclarant à propos des moralistes : "En vérité, on dirait qu'ilsconçoivent l'homme dans la nature comme un empire dans un empire",Spinoza (1632-1677) récuse la morale, affirme une conception nouvelle de laliberté. Cette fameuse formule « l'homme comme un empire dans un empire »se retrouve souvent sous la plume de Spinoza, mais elle est explicitéeclairement dans la préface du troisième livre de L'Ethique, son ouvrageprincipal. ► Spinoza est, comme Descar...
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Les devoirs sont-ils seulement des contraintes ?
faute B- C'est grâce à la morale que je peux garantir ma liberté. La morale m 'assure une vie en communauté, il apparaît donc une distinction entre le devoir et la simple contrainte qui se trouve dans leur finalité respective. Kant Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résisterquand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potenceétait dressée pour l'y attacher...
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l'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
ensemble de forces, un inconscient qui me pousse à agir malgré moi. Je subis un conflit dont je n'ai pas conscience,qui est souvent la trace d'un choc vécu durant l'enfance. En ce sens je suis un être passif et agi, qui n'a ni lecontrôle de lui-même, ni de son passé, un être scindé. Le but de la cure est de faire en sorte que je prenneconscience de ce conflit, que je reprenne la maîtrise de mon histoire. Au lieu de subir ce que je ne connais pas, jechoisirai en toute conscience. Au lieu...
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Se conduire moralement, est-ce aller contre la nature ?
"Premièrement si nous considérons combien il y a peu de différence entrela force et la sagesse des hommes faits et avec quelle facilité lemoindre, soit qu'il le soit en esprit ou en force, ou en toutes ces deuxchoses, peut entièrement abattre et détruire les puissants, puisqu'il nefaut pas beaucoup de force pour ôter la vie à un homme: de là nouspouvons conclure que les hommes, considérés dans l'état de nature,doivent s'estimer égaux et quiconque ne demande point davantage quecette...
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Bac 2009 - Serie L - Philosophie - Sujet 3 - Explication De Texte
SUJET 33 elles de cette dernière? Comment expliquer que tous les hommes puissent s'accorder à tenir pour vrai une seule et même idée, dans l'ordre de la connaissance comme dans celui de l'action, en théorie comme en pratique? Sur quoi fonder la science et la morale? 1. Définitions: l'inné et l'acquis On distingue traditionnellement les connaissances innées des connaissances acquises. Le terme d'« inné» vient du latin in-esse, qui signifie
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La psychologie doit-elle faire place à la notion de valeur dans les données qu'elle étudie ?
de quelqu'un une importance anormale au point de contrebalancer toutes les autres. La volonté, au contraire, sedétermine d'après les valeurs qu'une appréciation raisonnable donne aux choses et la délibération consiste justementà juger de la valeur relative des différentes éventualités possibles. Ensuite la connaissance est en même temps connaissance de valeurs. Comme le dit Gusdorf, « Toute connaissance, si humble soit-elle, coïncide avec une expérience de valeur. » (Traitéde l'exist. morale, p....
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L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale?
L'hypothèse de l'inconscient est donc qu'une bonne partie de ce qui se passe en moi (dans mon âme, ma psyché) nem'est pas connu, m'échappe, et cependant influe sur moi. C'est ainsi qu'il faut comprendre notre passage : lapsychanalyse se propose de « montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître dans sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignements vagues et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience,dans sa vie psychique ». La plupart des chose...
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Y-a-t-il une chose qui mérite qu'on meurt pour elle?
106 LA CONSCIENCE CORRIGÉ [Plan détaillé] [Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême. Elle est la source de toutes les autres valeurs. A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie? Quel idéal peut mériter qu'on lui offre sa vie? Y-a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême? [I -L'homme en tant que valeur absolue peut-il deven...
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Religion, révélation et raison ?
contre la déité. Si le remords devenu péché, faute est fortifié par l'existence de Dieu, il n'en demeure pas moinsque la primauté, le fondement appartient bien au « tribunal » de la conscience avant celui du « Jugement dernier ». ¨ Pour synthétiser et en termes pascaliens, on peut dire, que la morale sans la religion, et comme le droit (raison) sans la force. Et que la religion sans la morale est la force sans le droit (raison). Dans la préface de la première édition de la « R...
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PROVINCIALES DE PASCAL (analyse et critique)
11• EditionliiJ. La 1r• Provinciale, composée rapidement, fut publiée le 23 janvier 1656 sous ce titre: « Lettre écrite à un provincial par un de ses amis, sur le sujet des disputes présentes de la Sorbonne », sans signature; les autres suivi rent l'une après l'autre, toujours imprimées en secret, répan dues partout et envoyée s même aux magistrats chargés de les poursuivre sans qu'ils pussent saisir l'imprimeur ou les propagateurs; la 18...
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les deux sources de la morale et de la religion: primitif et religion
Texte étudié Quand le primitif fait appel à une cause mystique pour expliquer la mort, la maladie ou tout autre accident, quelle est au juste l'opération à laquelle il se livre ? Il voit par exemple qu'un homme a été tué par un fragment de rocher qui s'est détaché au cours d'une tempête. Nie-t-il que le rocher ait été déjà fendu, que le vent ait arraché la pierre, que le choc ait brisé un crâne ? Évidemment non. Il constate comme nous les actions de ces causes secondes. Pourquoi introduit-...
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Pouvons-nous ne pas croire au progrès ?
TRANSITION Ne sommes nous pas en train de confondre progrès et évolution technologique ? Que nous vivions une aire detechnologie et de science cela suffit-il à fonder le progrès comme fait ? La vie est-elle meilleure aujourd'hui et latechnologie y contribue-t-elle toujours ? II. Remise en cause d'un progrès réel Partons d'un exemple. La mécanisation du travail est indéniablement un progrès technologique. Est-ce pour autantun progrès humain ? La méc...
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Les lois ont-elles à être justes ?
« Toutes les sociétés ont leur idéal, les sociétés cannibales pas moins que les sociétés policées Si les principes tirent une justification suffisante du fait qu'ils sont reçus dans une société, les principes ducannibale sont aussi défendables et aussi sains que ceux de l'homme policé. De ce point de vue, les premiersne peuvent être rejetés comme mauvais purement et simplement. Et puisque tout le monde est d'accord pourreconnaître que l'idéal de notre société est changeant, seule...