289 résultats pour "leibniz"
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La science peut-elle détruire toutes les croyances ?
est une forme de croyance. L'étude de ce sujet présuppose que la science pourrait effectivement avoir le pouvoir de détruire toutes les croyances, et que par conséquent science et croyance s'opposent. Mais nous le savons la philosophie ne s'arrête pas aux évidences. La science en tant que savoir, peut être une forme de vérité. Il convient alors de se demander pourquoi l'homme aurait tendance à se réfugier dans les croyances, au lieu d'affronter les vérités, et s'il faut préférer la vérité aux cr...
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Les Sens Ne Sont-ils Pas Suffisants Pour Nous Fournir Nos Connaissances ?
Nos sens ne peuvent percevoir tout ce qui existe ,comme ils ne peuvent non plus percevoir le monde dans sonintégralité.L' ouïe de l'homme est incapable de distinguer les ultra et les infra sons .Bon nombres d'autres exemples nous amèneà penser qu'il existe des réalités qui ne peuvent être accessible uniquement par l'expérience .Qu'est ce qui nous permet donc de deviner qu'il y a autre chose et d'accéder à la connaissance si nos sens ne noussuffisent pas ?Pour pallier ce manque l'homme met en œu...
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La philosophie de Kant par rapport à Leibniz
14 FICHES POUR L'ÉTUDE DE KANT logique fonnelle. Autrement dit cette raison énonçant seulement des jugements analytiques (praedicatwn in est subjecto), la raison universelle est capable de rendre compte à 1' aide de ces jugements analytiques de la totalité du monde, c'est-à-dire des vérités de fait comme des vérités de raison. 2. Kant et la métaphysique de Leibniz Kant critique cette métaphysique à plusieurs points de vue: 2.1 dans...
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L'informatique a bouleversé notre pratique professionnelle, aussi bien que notre vie
quotidienne.
calculateur ordinateur - Introduction Les livres informatique - machine à calculer, page 2516, volume 5 La logique formelle L'informatique ne peut pas être réduite à une technique issue du calcul automatique ; elle trouve également ses origines dans la logique formelle. L'origine de la logique. Les sources de la logique du XX e siècle remontent au moins à Aristote (notion de syllogisme). Euclide et Ératosthène formulèrent des algorithmes ; le mathématicien arabe al-Khārazmi (vers 780-...
- Peut-on dire avec Leibniz qu'on veut souvent le mal « pour empêcher de plus grands maux ou pour obtenir de plus grands biens » ?
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Monadologie
Maison de Leibniz à Hanovre EXTRAITS La première page de la Monadologie définit la monade de façon claire et accessible à tous 1. La Monade, dont nous parlerons ici, n'est autre chose qu'une substance simple, qui entre dans les composés ; simple, c'est-à dire, sans parties. 2. Et il faut qu'il y ait des substances simples, puis qu'il y a des composés : car le composé n'est autre chose qu'un amas ou aggregatum des simples. 3. Or là...
- « [...] Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont, ou trop petites et en trop grand nombre, ou trop unies [...]. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
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l'inconscience n'est-elle qu'un moindre degré de conscience ?
Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave...
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MALEBRANCHE - LEIBNIZ MONTESQUIEU - HUME - ROUSSEAU - KANT
MALEBRANCHE (1638-1715)
Philosophe et théologien, mystique préoccupé de convertir, Malebranche...
MALEBRANCHE - LEIBNIZ MONTESQUIEU - HUME - ROUSSEAU - KANT MALEBRANCHE (1638-1715) Philosophe et théologien, mystique préoccupé de convertir, Malebranche tente de bien séparer la raison et la foi, il affirme : « il y a des vérités qui peuvent §tre prouvées par la raison aussi bien que par la tradition, comme l'immortalité de /'lime, le péché originel la nécessité de la grâce». Donc, la foi nous conduit à l'intelligence, et la vérité révélée s'appelle la Raison. Pour atteindre cet idéal, l'homme...
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L'inconscient psychique
La conscience directe est simplement conscience de quelque chose et s'efface sans laisser de souvenir. Laconscience réfléchie est consciente d'elle-même et peut nous faire percevoir la nouveauté d'une sensation. Elle estdonc aussi capable de reconnaître dans une impression présente le souvenir d'une impression passée.Ainsi, pour Descartes, il y a identité entre le psychisme & le conscient. Il n'y a pas d'interruption de l'activitéconsciente. C'est l'inscription d'une trace cérébral...
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Comment comprendre l'expression : « faire son possible » ?
puisque précisément son essence ne nous est révélée qu'à sa mort, une fois qu'elle est figée. La liberté est ainsisauvegardée. Leibniz: La programmation des essences particulières II. Leibniz va partir d'une idée folle: toute vérité est analytique, ce qu'on ne peutconsidérer sans grand enthousiasme tant que l'on na pas saisit ce que celaimplique. Pour mieux comprendre, faisons un léger anachronisme et rappelons-nous la distinction qu'opère Kant entre jugement analytique et jugement synthét...
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Comment comprenez-vous cette pensée de Merleau-Ponty : « Le philosophe a inséparablement le goût de l'évidence et le sens de l'ambiguïté. » ?
distinct, que celles proposées par Descartes » (Opuscules choisis, p. 31). Cela ne signifie pas le retour pur et simple aux syllogismes de la scolastique, mais le déploiement d'arguments en forme,« par les arguments en forme, je n'entends pas seulement, dit Leibniz, cettemanière scolastique d'argumenter dont on se sert dans les collèges, mais toutraisonnement qui conclut par la force de la forme de sorte que... même uncompte bien dressé, un calcul d'algèbre, une analyse des infinitésimales mese...
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Peut-on affirmer que le monde a un ordre ?
bonnes intentions, les fins légitimes) est perverti par la déraison : ce sont les bonnes intentions et les finslégitimes qui produisent le mal et l'illégal. Tout à l'heure nous devinions les hommes dans la multiplicité de leursactions individuelles, maintenant, c'est l'histoire abstraite qui commande et nous considère comme desspectateurs (« l'histoire nous met devant les yeux »). Les personnages du théâtre deviennent des entités : lemal, la corruption des moeurs (« l'iniquité »). Le décor...
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Le calcul différentiel (Travaux Pratiques Encadrés - Espaces pédagogiques interactifs)
sinus correspondant aux milieux considérés. Comme Fermat l'avait remarqué, la détermination d'un minimum (ou d'un maximum) se ramène à un calcul de tangente . Pour l'exprimer plus précisément, la tangente d'une courbe est « horizontale » en ses points extrêmes. PASCAL ET LE TRIANGLE ARITHMÉTIQUE Pascal a donné une impulsion décisive pour l'invention du calcul intégral, en étudiant les rapports réciproques entre différentes séries de nombres et ce...
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ESTHETIQUE
émergentes au niveau de la conscience. Lorsque ces informations sortantes possèderont des qualités esthétiqueson pourra être tenté de dire que les informations entrantes appartiennent à un objet d'art. Mais il faut alorsdistinguer entre les attributs et les propriétés de l'objet. Une distinction a laquelle nous a habitué la physique, laphysique quantique en particulier. L'attribut est une caractérisation ontologique de l'objet. Il appartient à l'objet enpropre. Contrairement à ce que s...
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La vérité est une notion recherchée par l’homme depuis toujours.
d'après Descartes. En second temps, nous analyserons l'idée de Leibniz vis à vis de l'évidence, et pourquoi selon lui il faut s'en méfier. Finalement, nous verrons ce que l'évidence vaut vraiment par rapport à la vérité. Un critère de vérité permet de distinguer le vrai du faux d'une idée, et, puisque la vérité peut parfois être difficile à trouver, ces critères sont la pour aider l'homme dans sa recherche. Ainsi, une évidence qui s'imposerait comme une lumière fugace à l'esprit et viendrait...
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Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?
ce flux intérieur, permettant ainsi la constitution d'un "moi" fixe & permanent. Pouvoir dire je, c'est donc avoirconscience d'être un & identique par-delà la multiplicité des états de conscience internes et des expériencesvécues. Ce texte est difficile. Il convient de relever les termes essentiels et de leur accorder un moment de réflexion."Posséder en je", c'est pouvoir se dédoubler ou plus précisément s'appréhender soi-même comme objet. "Lapersonne" signifie le...
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Peut on se fier aux évidences ?
géométrie, limitée à la considération des figures dans l'espace, "exerce l'entendement en fatiguant beaucoupl'imagination". Enfin l'algèbre, outre qu'elle traite de "matières fort abstraites qui ne semblent d'aucun usage", esttrop dépendante des règles et des chiffres pour ne pas être parfois confuse et obscure. Il suffit de tirer de ces troisdisciplines un petit nombre de règles pour établir une méthode universelle de la vérité qui servira en tous les cas, àla condition qu'on s'attache à...
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Vocabulaire: MONADE.
Une histoire de monade La continuité de la matière La continuité garantit l'invariance d'un état à un autre, l'identité des êtres, l'individualité. Cette évolution sans discontinuité permet de fonder la théorie de la connaissance. Dans cette logique, Leibniz pense la monade et la série. La monade de Leibniz Leibniz emprunte le terme à Plotin, mais dans un sens différent (non pas « l'Un absolu »). Il l'emploie pour la première fois en 1695 pour désigner les éléments réels de toutes choses, les su...
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Que la nature soit explicable, est-ce explicable ?
l'ordre moral aussi : mais ceci est une autre histoire…). III. La nature est explicable, mais nous ne pouvons l'expliquer : la position de Popper a. La nature est actuellement explicable… Cependant, nous ne nous en tiendrons pas à la thèse de Leibniz qui peut être critiquée pour la raison suivante : si leprincipe de raison suffisante permet de prouver l'existence de Dieu, il est lui-même conditionné par l'existence deDieu, aporie logique qui ne laisse pas d'être contestable. Nous ti...
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Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, livre II, chapitre XXI
Un bel exemple de travail philosophique sur la diversité des accep tions d'un terme courant: celui de liberté. Cette diversité peut être confu sion. L'analyse critique vise ici à séparer, à distinguer ce qui doit l'être, afin qu 'on ne joue pas sur les mots. L'unité du mot liberté peut conduire à une sorte de duperie, si l'on n'y prend garde. Le paralytique est« libre », au sens juridique, de se mouvoir. Le chômeur rivé à la p...
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Dissertation gratuite: Penser est-ce calculer ?
Leibniz parle de « ce miracle de l'Analyse, prodige du monde des idées, objet presque amphibie entre l'Être et leNon-être ». Entre le monde réel des phénomènes et le monde imaginaire de nos illusions, il y a le monde amphibiedes êtres idéaux et fictifs sur lesquels porte le nouveau calcul. -II- pour calculer il faut s'abstenir de penser : Mais donc si l'on prend en conte le résonnement précédent, une machine, un ordinateur par exemple, capable defaire des calculs serait capable de penser ?Pour q...
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Isaac NewtonIINTRODUCTIONIsaac Newton (1642-1727), English physicist, mathematician, and natural philosopher, considered one of the most important scientists of all time.
B Calculus (Newton’s “Fluxional Method”) In 1669 Newton gave his Trinity mathematics professor Isaac Barrow an important manuscript, which is generally known by its shortened Latin title, De Analysi . This work contained many of Newton’s conclusions about calculus (what Newton called his “fluxional method”). Although the paper was not immediately published, Barrowmade its results known to several of the leading mathematicians of Britain and Europe. This paper established Newton as one of the...
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Isaac Newton.
B Calculus (Newton’s “Fluxional Method”) In 1669 Newton gave his Trinity mathematics professor Isaac Barrow an important manuscript, which is generally known by its shortened Latin title, De Analysi . This work contained many of Newton’s conclusions about calculus (what Newton called his “fluxional method”). Although the paper was not immediately published, Barrowmade its results known to several of the leading mathematicians of Britain and Europe. This paper established Newton as one of the t...
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Penser est-ce calculer?
ces règles avec soin se garderont facilement des idées trompeuses. » Leibniz. L'évidence est un critère de vérité insuffisant, parce que subjectif. Il repose sur une inspection de l'esprit (la conscience que nous avons de penser à quelque chose). Il manque donc à la règle cartésiennedes idées claires et distinctes un critère objectif, qui nous permette de savoir à quoi reconnaître le clair et ledistinct, autrement que par l'attention que nous y portons. L'évidence peut être trompeuse. Où...
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Que veut-on dire au juste lorsque l'on dit que l'homme est un « animal raisonnable» ?
avec la raison» chez les animaux, parvient à la définition la plus rigoureuse de la raison, qui permet de distinguer les hommes qui «sont proprement ceux qu'on appelle animaux raison nables». Leibniz reprend donc à son compte la fameuse dis tinction aristotélicienne pour définir plus précisément cette différence spécifique qui distingue l'homme du reste du monde des « bêtes». ++++~++++++++++++++++ +~+ REPERER LE MOUVEMENT DU TEX...
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Commentaire Sciences Et Connaissances
relation d'expérience directe avec des objets réels. De plus, nous apprenons beaucoup par le contact, la participation, l'immersion. Nous n'en avons d'ailleurs pas toujours une conscience claire, notamment dans notre formation première. Quand on apprend quelque chose parce qu'on en entend parler, parce qu'on en lit l'annonce ou parce que l'on en voit une représentation graphique, c'est bien par le canal des sens comme l'ouïe ou la vue que l'on en prend connaissance. Tout ce qui touche à nos co...
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En quel sens les cadres de la raison théorique dépendent-ils de l'expérience ?
Dans la dissertation sur l'art combinatoire , Leibniz propose pour atteindre toute connaissance d'analyser les concepts jusqu'en leur constituants ultimes, puis de combiner cesconstituants ultimes pour former tous les concepts possibles. C'est en droittout le champ de la connaissance possible qui s'offre à nous avec cetteméthode, dont l'exercice revient naturellement à la raison théorique. Parconséquent, la limite de nos connaissances disparaissant, l'exercice de la rai...
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Candide ou l'Optimisme: lire et analyser l'oeuvre
retrouvent tous dans une métairie et vivent une existence misérable mais ils vont chercher à combler l’ennui en s’investissant tous dans leur jardin et en travaillant tous ensemble à la construction de leur bonheur commun (le jardin devient alors l’allégorie du bonheur). Enfin, cette œuvre est un récit satirique car la présentation des personnages du conte est marquée par de nombreux procédés ironiques (chapitre 1) notamment à l’égard de la noblesse avec « il n’avait pu...
- Gottfied Wilhelm Leibniz " L'inquiétude […] qu'un homme ressent en lui-même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir." > Gottfied Wilhelm Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain (1765, posth.), livre II, chap. XX, GF-Flammarion, p. 138. Commentez cette citation.
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LEIBNIZ: Sophisme de la raison paresseuse
le fait qu'il est cause du monde. Du coup, si Dieu établit toute chose, seul l'avenir arrêté par Dieu est possible etdonc le futur est nécessaire. [2. Deuxième argument ] Le second argument fait intervenir le principe de causalité tel qu'il est à l'oeuvre, par exemple, dans les sciences. Siun événement arrive, il faut une cause qui fasse que cet événement est, et est tel qu'il est. Cette cause à son toura besoin d'une cause, et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Donc, que le monde ait un commencem...
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Expliquez le problème du mal du point de vue de l'ontologie à travers quatre philosophes: Augustin, Thomas, Leibniz et Pareyson? La réflexion sur le mal arrive-t-elle à des innocents?
Selon lui, le mal n'est pas une création, mais une déficience ou un défaut du bien de toute création. Ainsi, un seul réalise le mal à la surface de son existence. En soi, le mal ne peut pas exister. Il veut simplement affirmer que le mal n'a pas de substance, alors Dieu n'est pas l'auteur du mal, car il est la cause de tous les êtres. Cependant, i l a dit que le mal est parfois nécessaire pour l'harmonie de l'univers. À cet égard, Dieu peut être la ca...
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Candide (1759) de Voltaire
1 -LES ORIGINES ET LA RÉDACTION DE CANDIDE Entre l'optimisme* et le pessimisme Voltaire n'a pas attendu Candide pour connaître les théories optimistes qu'il expose et réfute dans son conte. Formé par son éducation chez les Jésuites au pro videntialisme* chrétien, il fait sien l'optimisme moral et humaniste du poète anglais Pope. Durant son exil à Cirey, il s'intéresse à la question du mal physique et du mal moral par rapport à l'organisation du...
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Analysez ce passage de « Candide » en faisant ressortir la thèse philosophique qui s'y inscrit et l'art de Voltaire conteur.
II2 VOLTAIRE Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss, Candide et Martin, en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte, sous un berceau d'orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le mufti qu'on venait d'étrangler. «Je n'en sais rien, répondit le bonhomme, et je n'ai jamais su le nom d'aucun...
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Leibniz, « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »
a. x Cl> C/) Cl> ::J cr .c. a. 0 C/) 0 .c. a. C/) c 0 - "' - 110 «Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » Gottfried Wilhelm Leibniz (1646· 1J76), Th éod ic ée 6 À la suite du Candide de Vo l taire, c'est souvent sur un ton Iron ique que cette phrase est prononcée. Comment, en effet, face aux guerres et aux i njust i ces, peut-on préten dr e vi vre dans le meilleu r des mondes poss ib les? Pour un ath...
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Peut-on tout démontrer ?
«Ces longues chaînes de raison, si simples et faciles, dont les géomètres ontcoutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations,m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuventtomber sous la connaissance des hommes s'entresuivent en même façon.»Descartes, Discours de la méthode (1637). • Descartes a eu, dès sa jeunesse, l'idée d'une mathesis universalis, ouscience universelle, qui étendrait le caractère démonstratif desmathématiqu...
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Michel Serres (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 1 Principales œuvres l 1 Tous les livres de Michel Serres défendent l'idée d'un échange fécond: entre les savoirs, entre les idées, entre les cultures, entre les personnes. Seule l'ouverture est susceptible de nous conduire à respecter ces choses que la science traditionnelle a i gnorées: le corps , la nature, l'imaginaire , autrui. Le Système de Leibniz et ses modèles mathématiques (1968J Admirateur de Leibniz, qu' il consi...
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Faut-il chercher à tout démontrer ?
arithmétique de l'intelligence, le fameux QI, mais ce faisant on perd leur dimension qualitative. Si l'on peut soumettrele nombre et la mesure à une démonstration, il n'en va pas de même pour les qualités des objets. C'est pour celaque Pascal distinguait l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. L'esprit de géométrie ne connaît que par raison etdémonstration, alors que l'esprit de finesse connaît avec le coeur. Aujourd'hui nous dirions qu'à côté de ladémonstration, existe une compréhe...
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Il y a deux sortes de vérités de D. HUME
POUR MIEUX COMPRENDRE L..,E TEXTE 1. Les« relations d'idées». Relevant du domaine mathéma tique, elles sont établies par démonstration, c'est-à-dire selon des raisons nécessaires. Leibniz les appelait aussi « vérités nécessaires» ou« vérités identiques». Elles atteignent donc une parfaite certitude*. Elles sont également vraies a priori, c'est-à-dire indépendamment de l'observation et de l'expé rience: elles ne dépendent pas de l'ét...
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Qu'est-ce qui nous permet de dire qu'une personne est la même ?
---- -- adve nir dans le présent. 3/ 11 n'y a donc pas un moi surplombant le temps, « le moi de toujours », ma is une conscience vivant aàivement sa temporalité, tout entière engagée dans ses projets. Cl Un devenir sans sujet. (Nietzsche) 1/ Comme l'a montré Kant , pour qu'on puisse parler de l'identité d 'un sujet, il faudrait qu'il existe quelque chose de persistant à travers le temps : or précisément cette cond it ion n 'estjamais rempl...
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BERTRAND RUSSELL: OEUVRES ET PHOTOGRAPHIE
BERTRAND RUSSELL ŒUVRES PRINCIPALES : AN ESSAY ON THE FOUNDATIONS OF GEOMETRY (1897) ESSAI SUR LES FONDEMENTS DE LA GtOMÉTRIE (1901) A CRITICAL EXPOSITION OF THE PHILOSOPHY OF LEIBNIZ (19oo) LA PHILOSOPHIE DE LEIBNIZ (1go8) THE PRINCIPLES OF MATHEMATICS (1903) PRINCIPIA MATHEMATICA (AVEC A.N. WHITEHEAD) (1910-1913) THE PROBLEMS OF PHILOSOPHY (1912) LES PROBLtMES DE LA PHILOSOPHIE (1923) OUR KNOWLEDGE OF THE EXTERNAL WORLD (1914...
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L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ?
Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave...
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Situation de la philosophie à la fin du XXe siècle
Pensez-vous que la manière de pratiquer la philosophie a changé au XX e siècle ? Comment la caractériseriez-vous ? C'est assez difficile de parler d' une manière dont la philosophie a changé au XX e siècle, car il y en a probablement plusieurs. Il y a de plus quelque chose d'un peu artificiel dans le fait même de parler d'une philosophie du XX e siècle ; il n'y a pas tellement de raison que deux phases de la philosophie clairement déterminables se soient succédé exactement au changement du...
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Les futurs sont ils contingents ?
IntroductionIl est toujours rassurant de savoir ce qui a été, ce qui est et ce qui sera. Pour le mode passé, l'expérience personnelle, le témoignage d'autrui ou l'histoireelle-même peut nous apporter la preuve de l'existence d'un fait qui s'est produit. Le présent s'enchaîne toujours déjà là sous nos yeux et nous livre l'êtremême en tant qu'il est multiforme et effectivement réel. Si le passé peut conserver quelque obscurité, si le présent reste incessamment fuyant, qu'en est-ilalors du futur, l...
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Le mal est-il une convention ?
l'âme. Le cocher figure la raison, qui a pour tâche de diriger. Le « cheval blanc » représente le siège de l'honneur, de la colère. Le « cheval noir » symbolise l'âme concupiscible, siège des désirs, et plus précisément des désirs liés au corps. Or ces désirs ont pour caractéristiques d'être multiples, tyranniques, de ne rien respecter ( Platon anticipe dans certaines descriptions sur tous les cas cliniques décrits par Freud ). Or, la justice consiste d'abord dans le respect de la hiérarch...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Signe à Stimulus)
sociologie. En Morale, désigne le devoir d'assistance réciproque des hommes entre eux. Solipsisme : position philosophique qui, poussant l'idéalisme à l'extrême, pense que "tout esprit est comme un monde à partsuffisant à lui-même" (Leibniz). Somatique : concerne le corps. Du grec, soma, corps. Sophisme : paralogisme dans l'intention de tromper. Raisonnement logiquement juste, mais irrecevable dans sa conclusion parsuite d'un emploi pervers de la déduction. Sophiste : rhéteur grec qui ut...
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L’enseignement de Desargues : la génération des sections coniques de Blaise PASCAL
2) le jeu des correspondances, révélant les invariants (théo rème de l'hexagone par exemple) par-delà le système réglé des variations, transforme radicalement la démarche du géomètre. Rien ne résurile mieux l'essentiel de la méthode pascalienne que la remarque de Leibniz écrivant après avoir pris connaissance des papiers de Pascal: « par cette manière optique de traiter, si l'on découvre un théorème particulier du cercle ou dans le...
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HELLO
connaissance n'est pas un processus où l'esprit, lui-même passif, reçoit tout du dehors, se bornant à enregistrer des intuitions que l'extérieur lui envoie toutes faites. Il est en un sens passif, en un sens actif et producteur : la connaissance, en ses éléments, lui arrive, de l'extérieur; en sa forme, elle vient de lui et lui doit son intelligibilité. Le rationalisme ainsi compris se plie d'ailleurs à une grande, diversité de méthodes. Il peut être constructif, à la façon de celui de Leibniz;...
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Histoire des Mathématiques et mathématiciens
des mathématiciens grecs. Ils inventèrent également les chiffres arabes, qui proviennent des chiffres indiens et que nous utilisons toujours aujourd'hui. Le mathématicien Thabit ben Q'ra (836-901 ) fut le premier à traduire les travaux d'Archimède, l'étude d'Apollonius sur les sections coniques, ainsi que la géométrie d'Euclide. Il élargit l'usage de la théorie des nombres aux rapports entre les grandeurs géométriques. Ensuite, Al Bathani (858-929) intro...
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Définition:
ARCHITECTONIQUE, adjectif et substantif féminin.
GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art moderne, 1883, page 236. B.? Par analogie ou au figur? [En parlant de l'esprit humain] Dot? de la facult? de structurer ses cr?ations; [En parlant de ces cr?ations elles-m?mes] Qui a la structure rigoureuse de l'oeuvre d'architecture, qui a son caract?re syst?matique. ?uvre, structure, caract?re architectonique?: ? 4.... c'est sans doute Hamelin qui a pouss? cette conception le plus loin. Toute connaissance pour lui forme syst?me; le savoir c...